Centre des congrès
de Rennes Métropole
CHOIX DU LAUREAT
DU CONCOURS DE MAITRISE D’OEUVRE
MERCREDI 23 JUIN 2010
Vue de la salle 300 places
Vue depuis la place Sainte-Anne
SOMMAIRE
FICHE 1 : COMMUNIQUE DE PRESSE
FICHE 2 : LE PROJET ARCHITECTURAL
FICHE 3 : LA MAITRISE DŒUVRE
FICHE 4 : ETAPES ET CHIFFRES CLES
FICHE 5 : VISUELS DISPONIBLES
Plan de masse
Centre des congrès de Rennes Métropole
CHOIX DU LAUREAT DU CONCOURS DE MAITRISE DOEUVRE
Lors du Conseil communautaire du 18 juin 2009, les élus de Rennes Métropole se sont prononcés sur le
choix du « Couvent des Jacobins » pour la réalisation d’un Centre des Congrès, afin de conforter le
rayonnement de la métropole en Bretagne, en France et en Europe et permettre la restauration d’un
patrimoine majeur de la ville de Rennes et son affectation à une vocation qui le fait revivre au cœur de la
cité.
Après l'appel à candidature de juillet dernier pour le concours de maîtrise d’œuvre, ce ne sont pas moins de
109 cabinets d'architecture internationaux, ont répondu.
Le jury du concours de la maîtrise d'œuvre a eu lieu le 10 novembre dernier et a retenu quatre candidatures
pour la seconde phase du projet : l'équipe de Renzo Piano (Paris), celle de Marc Barani (Nice), celle de
Jean Guervilly (Saint-Brieuc), et l'équipe de Tadao Ando (Osaka).
A l’issue du jury, c’est le projet de l’équipe de Jean Guervilly qui sera proposé aux élus
communautaires lors du conseil de Rennes Métropole du 8 juillet prochain pour la maîtrise d’œuvre
de la construction du Centre de Congrès.
Le projet propose une architecture élégante, qui accompagne et met en valeur le couvent, le confortant
dans son statut de monument, élément majeur de la composition d’ensemble et raison du choix de
l’implantation du Centre des Congrès sur ce site. Le signal lumineux de la tour-clocher vient subtilement
souligner l’entrée et l’imbrication des deux architectures : celle de la partie neuve et celle du couvent.
Le projet de l’équipe de Jean Guervilly présente un fonctionnement optimisé, notamment par les larges
surfaces d’exposition et de restauration proposées. Flexibles, modulaires, elles seront essentielles dans le
futur Centre des Congrès. Des espaces extérieurs viennent compléter les salles du centre des congrès et
fournissent ainsi des espaces de respiration et d’agrément. L’ensemble de ces qualités fonctionnelles
seront des atouts pour la commercialisation du site. Elles offrent les meilleures garanties quant aux
perspectives économiques d’exploitation du projet.
Le projet respecte les délais et l’enveloppe financière de la maîtrise d’ouvrage. Les phases d'études
devraient durer deux ans avant le démarrage des travaux, pour une livraison prévue en 2016.
!
Rennes, le 23 juin 2010
!
Agence Communiqués – Anne Sophie Pinon
Tél: 02 99 79 89 52
LE PROJET ARCHITECTURAL
1- LES INTENTIONS
Consciente que le Couvent des Jacobins renferme une charge symbolique très forte pour les Rennais
comme pour la Bretagne tout entière, l’équipe de Jean Guervilly s’est particulièrement attachée à ne pas
dissocier valeur esthétique et valeur d’usage.
Aménager, transformer, faire évoluer un édifice comme le Couvent des Jacobins c’est en conserver l’âme,
le lieu, le paysage, mais aussi établir un dialogue avec une création contemporaine et créer une nouvelle
dynamique. L’opportunité est donnée d’ouvrir le couvent à la ville et au monde et de retrouver sous une
forme actualisée son rayonnement passé.
La question centrale est de ne pas reléguer l’ouvrage initial au rang d’alibi patrimonial et de réinvestir avec
pertinence les espaces du couvent, auxquels vont dorénavant s’agréger de nouveaux volumes.
Face au couvent, l’équipe s’est employée à restituer les principaux volumes patrimoniaux dans leur
intégrité initiale, pour y installer des espaces particuliers du programme. Ainsi, le réfectoire, la salle
capitulaire, l’escalier mais aussi l’église sont dégagés de tout plancher intermédiaire pour être affectés,
dans leur ampleur d’origine, à des espaces d’exposition spécifiques, un restaurant particulier ou encore
l’auditorium.
2- LES CONCEPTS URBAINS
Le projet est binaire par définition. D’un côté, le couvent restructuré est restitué à l’espace public avec la
solennité qui convient et retrouve sa place dans le nouveau plateau piétonnier de la place Sainte-Anne. De
l’autre, un ouvrage rapporté surgit, qu’il s’agit de greffer au précédent avec retenue. Le couvent s’est
configuré dans une échelle de temps séculaire, le nouvel édifice ne saurait imposer d’un seul trait les
canons esthétiques de la dernière décennie.
L’introduction d’un troisième élément, sous la forme d’un atrium ouvert à la lumière, assure à la fois la
liaison interne des espaces et la transition d’une expression architecturale à l’autre.
Sur la rue d’Echange, c’est la façade du volume créé qui se retourne et glisse jusqu’au collatéral.
Les lignes se prolongent d’un ouvrage à l’autre dans l’entrelacs de leurs différentes matérialités.
Dans les nouvelles perspectives créées par la reconfiguration de l’îlot Bonne Nouvelle, le couvent tient le
premier plan, alors que le nouveau volume se dresse en retrait, sans dépasser les faîtages actuels, et
s’annonce simplement par le glissement d’une expression contemporaine calme sur un ouvrage
ancien.
Pas de rupture franche mais une cohabitation assumée qui évacue volontairement toute spéculation sur la
recherche d’une prouesse formelle ou la valeur esthétique d’un épiderme rapporté.
L’attention se porte encore sur l’inscription dans le contexte urbain, et plus précisément celui de la place.
A l’intérieur du Centre, le jardin du cloître reste en place. Les sols retrouvent leur niveau d’origine et un
traitement évoquant les jardins conventuels sera créé.
3- PARTI ARCHITECTURAL DE MISE EN VALEUR
Afin de mettre en valeur le monument qu’est le Couvent des Jacobins, l’équipe de Jean Guervilly a cherché,
lors de la conception du projet, à respecter les espaces originaux de l’édifice. Il fallait pour cela libérer au
maximum les lieux patrimoniaux des contraintes du programme et en conséquence chercher le plus possible à
aménager, dans les infrastructures, les grandes salles demandées au programme.
C’est ce que les architectes proposent, non seulement dans le terrain aux abords du monument, mais aussi en
aménageant une salle de 500 places sous l’assiette d’une partie de l’église, de la tour-clocher et des chapelles
adjacentes, ainsi que sous l’aile Ouest des bâtiments conventuels. L’ensemble des maçonneries anciennes
étant alors repris en sous-œuvre et les fouilles réalisées sous surveillance archéologique.
Les surfaces nécessaires à aménager étant ainsi disposées, les planchers existants de l’église et de l’aile
Ouest ont pu être dégagés pour libérer les volumes anciens. Le cloître et ses galeries bien sûr, la salle
capitulaire, le réfectoire, l’escalier mais aussi le volume de son église, très particulier par ses
proportions étroites et profondes qui soulignent sa hauteur. C’est à partir de ces principes que l’équipe
établit un programme de restauration, de conservation et de mise en valeur des bâtiments anciens, protégés
au titre des monuments historiques.
Le niveau du sol ancien sera retrouvé et respecté. Le clocher et les chapelles attenantes recevront un
couvrement contemporain, traité par le prolongement de l’architecture adossée au monument. Un signal
éclairé de nuit, tel une gigantesque lanterne, poursuivra le clocher vers le ciel. Les fonctions d’accueil
mises en place à l’intérieur du clocher et des chapelles sont traitées de façon contemporaine comme des «
boîtes dans la boîte ». L’ensemble de l’église retrouve son volume initial, les planchers intermédiaires qui
nuisent à sa lecture sont supprimés. La charpente est
reprise pour évoquer une charpente médiévale lambrissée. Ainsi ce lieu patrimonial pourra être utilisé comme
un auditorium recevant 300 places Les bâtiments conventuels voient l’ensemble de leurs façades,
charpentes et couvertures restaurées.
4- UN NOUVEAU VOLUME PREND PLACE
Le bâtiment neuf développe les surfaces attendues dans un rapport équilibré entre volumes enchâssés et
volumes émergents. L’impact du bâti en est d’autant réduit et, depuis la place Sainte-Anne, le regard
embrasse d’abord l’ensemble du couvent révélé, qui devient maintenant une pièce majeure dans la
perspective générale du quartier. Seule la tour- clocher donne l’indice d’une transformation plus
conséquente et invite à glisser le regard vers la rue d’Echange, s’annonce progressivement l’intervention
contemporaine.
Pour le piéton sur la place, rien ne dépasse de l’ouvrage rapporté. Les toitures du couvent coiffent des
parois rénovées que les percements ont remises en lumière. La ligne de ciel n’a pas été modifiée. Depuis la
rue de Saint-Malo, rien ou presque ne transparaît du volume adossé.
C’est sur la rue d’Echange que l’ouvrage est le plus manifeste. En vis-à-vis de l’arrière de la salle de la Cité,
l’encorbellement est spectaculaire par l’élancement du premier étage sur le porche d’entrée, encore renforcé
par la découverte soudaine du patio Sud, 7 mètres plus bas.
Sur tout son périmètre extérieur, le bâtiment va chercher la lumière naturelle pour en faire bénéficier au
maximum les plateaux intérieurs.
De ce projet architectural ressort un coût conforme aux prévisions, assorti d’une prédisposition des
espaces offrant toute l’évolutivité attendue, avec le souci constant d’une empreinte
environnementale optimisée.
Façade Sud – rue d’Echange
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