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2.2 Le secteur primaire :
affaiblit par les conditions
climatiques
Il contribue négativement à la
croissance du PIB pour 0,02
point. Cette évolution est
principalement imputable à la
baisse de l’activité agricole
avec une croissance négative
de 4,7% alors que la pêche
enregistre une chute par
rapport à 2014 pour se
retrouver avec une croissance
de 0.4%. Tandis que l’élevage
reste stable par rapport à
l’année précédente et connait
une hausse de 0,96%.
2.3. Le secteur secondaire : une évolution en dents de scie
Il contribue positivement à la croissance du PIB de 1,7 point. Cette évolution est principalement
due aux activités manufacturières et à l’extraction de l’or et du cuivre.
De son côté, le secteur tertiaire est celui qui a le plus contribué à la croissance du PIB avec 2,9
points grâce à l’intensité des services de transports et télécommunications ainsi que des autres
services marchands (hôtels et restaurants, services financiers et services aux entreprises). Le
commerce reste dynamique avec 0.6 point de contribution à la croissance. Le secteur tertiaire
reste leader de notre économie grâce notamment au développement des infrastructures, de
l’activité minière et des services financiers avec notamment la création de nouvelles banques et de
sociétés d’assurance.
3.
Les échanges extérieurs
Les exportations de biens et services entament une deuxième année consécutive de baisse. Cette
évolution résulte de la chute des cours de nos produits d’exportation et principalement du
minerai de fer dont les exportations ont baissé de 73% entre 2013 et 2015. Cette situation a
aggravé le solde de la balance commerciale qui enregistre sa quatrième année consécutive de
déficit. Globalement les exportations de biens et services connaissent en 2015 une baisse 18,3%
en termes nominal alors que les imports de biens et services enregistrent également une chute de
9.7%.
4.
Les finances publiques
En dépit de la baisse des recettes fiscales, les recettes totales y compris les dons affichent en
2015 une hausse de 8.5% après la baisse de 17% en 2014. Cette progression résulte de
l’évolution des recettes non fiscales grâce notamment aux redevances de l’Union Européenne
et des dons. Quant aux recettes fiscales, elles diminuent de 3,9% en 2015 alors que la pression
fiscale s’établit à 16,7% contre 15,9% et 17.1% respectivement en 2013 et 2014. Quant aux
dépenses publiques, elles évoluent de 7,2% en 2015 contre 1,6% et 9,7% respectivement en
2013 et 2014. Cette hausse résulte de la progression des dépenses d’investissement sur
financement du budget de l’Etat. Alors que l’évolution des dépenses de salaires et des biens et
services restent minimes.
Figure2 : Contribution des différents secteurs à la croissance du PIB (point
de %)
(0.50)
0.50
1.50
2.50
3.50
2,013 2,014 2,015
(0.31) 1.44 (0.02)
3.00
0.78
1.71
1.19
2.65
2.91
Secteur primaire Secteur secondaire
Secteur tertiaire