Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 9
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suffisamment précise. A Berlin, par contre, la réaction est
tout autre. Neptune est aperçue la nuit même qui suit la ré-
ception du courrier de Le Verrier et il ne faut que quelques
jours pour confirmer sa nature planétaire. Il faut dire qu'on y
disposait, pour la région du ciel concernée, de la toute nou-
velle carte du ciel, jusqu'à magnitude 8, qui venait d'être éta-
blie par Carl Bremiker.
12.1 – Astronome et mathématicien français (1811-1877). Il
sort de Polytechnique en 1833 comme "ingénieur des tabacs",
mais, un poste étant vacant, il quitte la chimie pour la méca-
nique céleste. François Arago, directeur de l'observatoire de
Paris, lui confie la tâche d'expliquer les perturbation de la
planète Uranus, sur la base de relevés antérieurs rassemblés
par Eugène Bouvard. Il ignorait alors que, à Londres, John
Adams s'était déjà attaqué à ce problème. A fin août 1846, il
publie les éléments de l'orbite d'une nouvelle planète qui ex-
pliquerait les écarts de conduite d'Uranus. Mais à Paris (pas
plus qu'à Londres) on n'était en mesure de repérer rapide-
ment l'objet recherché. Il s'adresse alors avec succès à l'obser-
vatoire de Berlin.
12.2 – Le mètre des astronomes pour la mesure duquel Guil-
laume Le Gentil s'est donné, en vain, tant de mal.
13.1 – Vécut comme un Pacha. 13.2 – Placer.
14.1 – Objets célestes dont les dimensions varient de quel-
ques dizaines de mètres à plusieurs kilomètres et qui, à la dif-
férence d’une comète, tournent autour du Soleil sur une or-
bite faiblement elliptique. Le premier d'entre eux, Cérès fut
découvert, la veille du jour de l’an 1801 à l’observatoire de
Palerme, par Giuseppe Piazzi. Les calculs postérieurs de Carl
Friedrich Gauss placèrent l’astre entre les planètes Mars et
Jupiter où les découvertes ultérieures montrèrent l'existence
d'une véritable ceinture. Plusieurs centaines de milliers ont
été identifiés à ce jour.
Verticalement
1.1 – Possède sa planche et son armée
1.2 – Des vagues qui font plaisir. 2.1 – Mène à la barre.
2.2 – Musicien et astronome germano-britannique (1738-
1822). En amateur, assisté de sa sœur Caroline, il construit
les plus grands télescopes de son époque, découvre une multi-
tude d'objets du ciel profond et propose une première carte de
notre galaxie. Il devient célèbre avec la découverte de la pla-
nète Uranus, le 13 mars 1781.
3.1 – Réservés. 3.2 – S'entend à Santander.
3.3 – Fait penser qu'on va faire escale.
4.1 – Pièce jaune.
4.2 – Effet du changement de l'emplacement d'un l'observa-
teur sur la position apparente d'un objet proche, par rapport à
d'autres objets plus lointains. En astronomie, on utilise cet ef-
fet pour mesurer des distances des objets relativement pro-
ches. Pour un corps du système solaire, on obtient une préci-
sion suffisante en l'observant simultanément depuis deux en-
droits éloignés de la surface terrestre. C'est cette méthode qui
a été utilisée lors des transits de Vénus de 1761 et 1769 pour
déterminer la distance Terre-Soleil. Pour les étoiles, c'est in-
suffisant. On utilise le déplacement de la Terre autour du So-
leil afin d'augmenter la base de mesure. Il fallut attendre
1838, pour que Bessel détermine la distance de l'étoile 61 Cy-
gni.
5.1 – Amorce de nutrition.
5.2 – Du laisser-aller chez les intégristes.
5.3 – Fait courir aussi bien le lièvre que la tortue.
6.1 – Exhibée chez une belle, méprisée à l'étal.
6.2 – Être en affaire.
7.1 – Septième planète du système solaire par sa position.
Elle est découverte au télescope le 13 mars 1781 par Wil-
liam Herschel qui la qualifie tout d'abord de comète. Mais
l'observation de sa trajectoire en révèlera bientôt la nature
planétaire. On remarqua rapidement des différences entre
les orbites calculée et observées. Le révérend T.H. Hussey
en Angleterre et Alexis Bouvard en France émirent l’hy-
pothèse qu’une planète inconnue serait la cause des per-
turbations constatées. Après bien des tâtonnements, c'est
sur la base des calculs d'Urbain Le Verrier que Johann
Gottfried Galle découvrit la perturbatrice : Neptune.
7.2 – Fait la foire... de l'autre coté de la table..
8.1 – Ersatz de pétrole. 8.2 – Incroyable.
9.1 – Réfractaire au cours de chimie.
9.2 – Quittât les lieux.
9.3 - Un peu de beurre pour un gaulois dans la purée.
10.1 – Devient coulant.
10.2 – Un coin de ciel.
10.1 – Tiers.
10.2 – Petit cube mal lancé.
11.1 – Scientifique autodidacte française (1723-1788).
Épouse d'un horloger célèbre, elle fait connaissance de
l'astronome Jérôme Lalande qui l'entraîne dans une aven-
ture passionnante : Le calcul de la date précise du retour
de la comète annoncée par Edmund Halley. En collabora-
tion avec Alexis Clairaut, ils menèrent à bien cette diffi-
cile entreprise.
12.1 – Les 110 objets du catalogue établi par ce chasseur
de comète français (1730-1817) sont bien connus de tous
les astronomes amateurs. Il font partie, en effet, des objets
du ciel profond les plus intéressants à observer à l'aide
d'un petit instrument. Notons que Pierre Méchain, ami de
l'auteur, contribua largement à l'élaboration de cet ou-
vrage.
12.2 – Ires.
13.1 – Jugées.
14.1 – Astronome et mathématicien allemand (1784-
1846). Directeur de l'observatoire de Königsberg, il effec-
tue, en 1838, la première mesure de la parallaxe d'une
étoile : 61 Cygni. La précision de sa mesure, réalisée à
l'aide d'une lunette de 15,8 cm, était remarquable, 0,3 se-
condes d'arc, à comparer aux 0,2" mesurés aujourd'hui
avec le satellite Hipparcos.
14.2 – Déesse de la mythologie romaine, fille de Saturne
et de Ops, déesse de l'agriculture. Proserpine naquit de ses
amours incestueuses avec son frère Jupiter. Elle fut aussi
aimée par Neptune. Pour échapper à sa poursuite, elle se
transforma en jument. Vain subterfuge, le dieu la séduisit,
métamorphosé en équidé. C'est ainsi qu'elle devint mère
du cheval Arion. La déesse était vénérée comme la pro-
tectrice de la Sicile. C'est pourquoi Giuseppe Piazzi don-
na son nom au premier astéroïde qu'il découvrit à l'obser-
vatoire de Palerme.