L`astronomie de Newton à la découverte de Neptune

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Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand
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Mots croisés : Histoire de l'astronomie, de Newton à la découverte de Neptune
galement mort, sa femme s'était remariée et ses biens
avaient été distribués à ses héritiers...
8.3 – Vaut le français. 9.1 – Du poids mal perdu.
9.2 – Des nuits de rêve pour savariens.
10.1 – Mathématicien français (1713 - 1765). Le retour de
la comète, annoncé par Halley pour Noël 1758, allait être
un test décisif des nouveaux modèles astronomiques issus,
en particulier, des travaux de Kepler et de Newton. Une
compétition s'engagea pour être le premier à l'apercevoir.
Charles Messier, après avoir confondu la nébuleuse du
Crabe avec la comète recherchée, commença, pour éviter
une nouvelle erreur, la rédaction de son catalogue d'objets
flous du ciel profond. Un groupe de mathématiciens français, comprenant Nicole-Reine Lepaute, Jérôme Lalande et
celui dont vous trouverez sans doute le nom, entreprit d'affiner les calculs de Halley en tenant compte des influences
de Jupiter et Saturne. Le passage au périhélie eut lieu,
conformément à leur prévision, en mars 1759.
10.2 – Ramassis de ficelles, nouilles et étoiles.
11.1 – Indignation ou simple surprise?
11.2 – Juge et Grand-prêtre 11 siècles avant notre ère.
11.3 – Astronome allemand (1812-1910). Assistant de
Enke à l'observatoire de Berlin, il achève, en 1845, une
thèse de doctorat dont il envoie une copie à Urbain Le Verrier à Paris. Est-ce pour cette raison que celui-ci pense à lui
lorsque, une année plus tard, il est en quête d'un astronome
qui veuille bien rechercher une hypothétique planète dont il
est persuadé d'avoir calculé la position? Il est curieux de
constater que ni Urbain Le Verrier à Paris, ni John Adams
à Londres n'ont réussi à persuader leurs compatriotes de
braquer leurs télescope pour vérifier leur hypothèse par
l'observation. A leur décharge, il faut dire que, d'un coté
comme de l'autre, on ne disposait pas d'une carte du ciel
Horizontalement
1.1 – Carrousel à particules.
1.2 – Bas de laine pour émir. 1.3 – Sans lui, on n'a rien.
2.1 – (deux mots) Célèbre mathématicien, né en 1707 à
Bâle et mort en 1783 à Saint-Pétersbourg. Élève de Jean
Bernouilli et ami de son fils Daniel, il passera l'essentiel
de sa vie active à Saint-Petersboug et à Berlin. Il fut l'un
de ceux qui ont grandement contribué à mettre à disposition des astronomes un outil mathématique performant.
3.1 – Sur un dos d'âne. 3.2 – Plane aux antipodes.
3.3 – Trains outre Lötschberg.
4.1 – Planète du système solaire, découverte le 23 septembre 1846 par Johann Gottfried Galle et Heinrich d'Arrest
à l'aide du télescope de 23 cm de l'observatoire de Berlin.
Ce n'était pas le fruit d'un hasard. L'astronome avait, le
même jour, reçu un courrier de son collègue français Urbain Le Verrier donnant la position calculée de la nouvelle planète. Cet événement marque le triomphe de la
mécanique newtonienne : En observant des anomalies de
l'orbite théorique d’Uranus, on avait annoncé la présence
d'une planète perturbatrice inconnue, on en avait calculé
la position et on l'avait trouvée!
4.2 – Mineure en Turquie. 5.1 – Sodium.
5.2 – Du pays de l'Amour. 5.3 – Pieux sans tête.
6.1 – Stupides.
6.2 – Médecin et physicien allemand, astronome à ses
heures (1758-1840). Il découvre les deux astéroïdes Vesta
et Pallas. Il doit surtout sa célébrité au "paradoxe" qu’il
énonça en 1823: "Pourquoi la nuit est-elle noire?" En
supposant un univers infini contenant une infinité d'étoiles uniformément réparties, alors chaque direction d'observation devrait aboutir à la surface d'une étoile et le ciel
nocturne devrait aussi brillant que le ciel diurne. Il faudra
attendre le modèle de l'expansion de l'univers pour
trouver une explication satisfaisante à cette question
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fort dérangeante.
7.1 – Fit tort.
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7.2 – No 77, métal blanc, dur et cassant.
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7.3 – Pratique la langue de bois.
8.1 – Fait l'objet d'études très fouillées.
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8.2 – (deux mots) Astronome français (1725-1792)
célèbre en raison de l'incroyable malchance dont il fut 5
victime lors de ses infructueuses tentatives pour ob6
server le transit de Vénus devant le Soleil en 1761
puis en 1769. Edmund Halley, en 1716, avait proposé 7
une méthode ingénieuse pour mesurer la distance
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Terre-Soleil (l'unité astronomique, UA) par la méthode des parallaxes, en observant ces transits, évène- 9
ments rares, depuis des lieux éloignés de la surface
terrestre. Notre chercheur s'embarqua donc, en 1760, 10
pour Pondichéry, comptoir français des Indes, mais la 11
guerre franco-anglaise puis le mauvais temps lui firent manquer ses deux rendez-vous. La maladie, les
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(in)fortunes de la mer et de la guerre le retardèrent à
tel point qu'il ne revint en France que 11 ans et demi 13
après son départ. Entre temps il avait été déclaré lé14
Jacques Zufferey
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suffisamment précise. A Berlin, par contre, la réaction est
tout autre. Neptune est aperçue la nuit même qui suit la réception du courrier de Le Verrier et il ne faut que quelques
jours pour confirmer sa nature planétaire. Il faut dire qu'on y
disposait, pour la région du ciel concernée, de la toute nouvelle carte du ciel, jusqu'à magnitude 8, qui venait d'être établie par Carl Bremiker.
12.1 – Astronome et mathématicien français (1811-1877). Il
sort de Polytechnique en 1833 comme "ingénieur des tabacs",
mais, un poste étant vacant, il quitte la chimie pour la mécanique céleste. François Arago, directeur de l'observatoire de
Paris, lui confie la tâche d'expliquer les perturbation de la
planète Uranus, sur la base de relevés antérieurs rassemblés
par Eugène Bouvard. Il ignorait alors que, à Londres, John
Adams s'était déjà attaqué à ce problème. A fin août 1846, il
publie les éléments de l'orbite d'une nouvelle planète qui expliquerait les écarts de conduite d'Uranus. Mais à Paris (pas
plus qu'à Londres) on n'était en mesure de repérer rapidement l'objet recherché. Il s'adresse alors avec succès à l'observatoire de Berlin.
12.2 – Le mètre des astronomes pour la mesure duquel Guillaume Le Gentil s'est donné, en vain, tant de mal.
13.1 – Vécut comme un Pacha. 13.2 – Placer.
14.1 – Objets célestes dont les dimensions varient de quelques dizaines de mètres à plusieurs kilomètres et qui, à la différence d’une comète, tournent autour du Soleil sur une orbite faiblement elliptique. Le premier d'entre eux, Cérès fut
découvert, la veille du jour de l’an 1801 à l’observatoire de
Palerme, par Giuseppe Piazzi. Les calculs postérieurs de Carl
Friedrich Gauss placèrent l’astre entre les planètes Mars et
Jupiter où les découvertes ultérieures montrèrent l'existence
d'une véritable ceinture. Plusieurs centaines de milliers ont
été identifiés à ce jour.
Verticalement
1.1 – Possède sa planche et son armée
1.2 – Des vagues qui font plaisir. 2.1 – Mène à la barre.
2.2 – Musicien et astronome germano-britannique (17381822). En amateur, assisté de sa sœur Caroline, il construit
les plus grands télescopes de son époque, découvre une multitude d'objets du ciel profond et propose une première carte de
notre galaxie. Il devient célèbre avec la découverte de la planète Uranus, le 13 mars 1781.
3.1 – Réservés. 3.2 – S'entend à Santander.
3.3 – Fait penser qu'on va faire escale.
4.1 – Pièce jaune.
4.2 – Effet du changement de l'emplacement d'un l'observateur sur la position apparente d'un objet proche, par rapport à
d'autres objets plus lointains. En astronomie, on utilise cet effet pour mesurer des distances des objets relativement proches. Pour un corps du système solaire, on obtient une précision suffisante en l'observant simultanément depuis deux endroits éloignés de la surface terrestre. C'est cette méthode qui
a été utilisée lors des transits de Vénus de 1761 et 1769 pour
déterminer la distance Terre-Soleil. Pour les étoiles, c'est insuffisant. On utilise le déplacement de la Terre autour du Soleil afin d'augmenter la base de mesure. Il fallut attendre
1838, pour que Bessel détermine la distance de l'étoile 61 Cygni.
5.1 – Amorce de nutrition.
5.2 – Du laisser-aller chez les intégristes.
5.3 – Fait courir aussi bien le lièvre que la tortue.
6.1 – Exhibée chez une belle, méprisée à l'étal.
6.2 – Être en affaire.
7.1 – Septième planète du système solaire par sa position.
Elle est découverte au télescope le 13 mars 1781 par William Herschel qui la qualifie tout d'abord de comète. Mais
l'observation de sa trajectoire en révèlera bientôt la nature
planétaire. On remarqua rapidement des différences entre
les orbites calculée et observées. Le révérend T.H. Hussey
en Angleterre et Alexis Bouvard en France émirent l’hypothèse qu’une planète inconnue serait la cause des perturbations constatées. Après bien des tâtonnements, c'est
sur la base des calculs d'Urbain Le Verrier que Johann
Gottfried Galle découvrit la perturbatrice : Neptune.
7.2 – Fait la foire... de l'autre coté de la table..
8.1 – Ersatz de pétrole. 8.2 – Incroyable.
9.1 – Réfractaire au cours de chimie.
9.2 – Quittât les lieux.
9.3 - Un peu de beurre pour un gaulois dans la purée.
10.1 – Devient coulant.
10.2 – Un coin de ciel.
10.1 – Tiers.
10.2 – Petit cube mal lancé.
11.1 – Scientifique autodidacte française (1723-1788).
Épouse d'un horloger célèbre, elle fait connaissance de
l'astronome Jérôme Lalande qui l'entraîne dans une aventure passionnante : Le calcul de la date précise du retour
de la comète annoncée par Edmund Halley. En collaboration avec Alexis Clairaut, ils menèrent à bien cette difficile entreprise.
12.1 – Les 110 objets du catalogue établi par ce chasseur
de comète français (1730-1817) sont bien connus de tous
les astronomes amateurs. Il font partie, en effet, des objets
du ciel profond les plus intéressants à observer à l'aide
d'un petit instrument. Notons que Pierre Méchain, ami de
l'auteur, contribua largement à l'élaboration de cet ouvrage.
12.2 – Ires.
13.1 – Jugées.
14.1 – Astronome et mathématicien allemand (17841846). Directeur de l'observatoire de Königsberg, il effectue, en 1838, la première mesure de la parallaxe d'une
étoile : 61 Cygni. La précision de sa mesure, réalisée à
l'aide d'une lunette de 15,8 cm, était remarquable, 0,3 secondes d'arc, à comparer aux 0,2" mesurés aujourd'hui
avec le satellite Hipparcos.
14.2 – Déesse de la mythologie romaine, fille de Saturne
et de Ops, déesse de l'agriculture. Proserpine naquit de ses
amours incestueuses avec son frère Jupiter. Elle fut aussi
aimée par Neptune. Pour échapper à sa poursuite, elle se
transforma en jument. Vain subterfuge, le dieu la séduisit,
métamorphosé en équidé. C'est ainsi qu'elle devint mère
du cheval Arion. La déesse était vénérée comme la protectrice de la Sicile. C'est pourquoi Giuseppe Piazzi donna son nom au premier astéroïde qu'il découvrit à l'observatoire de Palerme.
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