Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 8
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Mots croisés : Histoire de l'astronomie, de Newton à la découverte de Neptune Jacques Zufferey
Horizontalement
1.1 Carrousel à particules.
1.2 Bas de laine pour émir. 1.3 Sans lui, on n'a rien.
2.1 (deux mots) Célèbre mathématicien, né en 1707 à
Bâle et mort en 1783 à Saint-Pétersbourg. Élève de Jean
Bernouilli et ami de son fils Daniel, il passera l'essentiel
de sa vie active à Saint-Petersboug et à Berlin. Il fut l'un
de ceux qui ont grandement contribué à mettre à disposi-
tion des astronomes un outil mathématique performant.
3.1 Sur un dos d'âne. 3.2 Plane aux antipodes.
3.3 Trains outre Lötschberg.
4.1 Planète du système solaire, découverte le 23 septem-
bre 1846 par Johann Gottfried Galle et Heinrich d'Arrest
à l'aide du télescope de 23 cm de l'observatoire de Berlin.
Ce n'était pas le fruit d'un hasard. L'astronome avait, le
même jour, ru un courrier de son collègue français Ur-
bain Le Verrier donnant la position calculée de la nou-
velle planète. Cet événement marque le triomphe de la
mécanique newtonienne : En observant des anomalies de
l'orbite théorique d’Uranus, on avait annon la présence
d'une planète perturbatrice inconnue, on en avait calculé
la position et on l'avait trouvée!
4.2 Mineure en Turquie. 5.1 Sodium.
5.2 Du pays de l'Amour. 5.3 Pieux sans tête.
6.1 Stupides.
6.2 Médecin et physicien allemand, astronome à ses
heures (1758-1840). Il découvre les deux astéroïdes Vesta
et Pallas. Il doit surtout sa lébrité au "paradoxe" qu’il
énonça en 1823: "Pourquoi la nuit est-elle noire?" En
supposant un univers infini contenant une infinité d'étoi-
les uniformément réparties, alors chaque direction d'ob-
servation devrait aboutir à la surface d'une étoile et le ciel
nocturne devrait aussi brillant que le ciel diurne. Il faudra
galement mort, sa femme s'était remariée et ses biens
avaient été distribués à ses héritiers...
8.3 Vaut le français. 9.1 Du poids mal perdu.
9.2 Des nuits de rêve pour savariens.
10.1 Mathématicien français (1713 - 1765). Le retour de
la comète, annon par Halley pour Noël 1758, allait être
un test décisif des nouveaux modèles astronomiques issus,
en particulier, des travaux de Kepler et de Newton. Une
compétition s'engagea pour être le premier à l'apercevoir.
Charles Messier, après avoir confondu la nébuleuse du
Crabe avec la comète recherchée, commença, pour éviter
une nouvelle erreur, la rédaction de son catalogue d'objets
flous du ciel profond. Un groupe de mathématiciens fran-
çais, comprenant Nicole-Reine Lepaute, Jérôme Lalande et
celui dont vous trouverez sans doute le nom, entreprit d'af-
finer les calculs de Halley en tenant compte des influences
de Jupiter et Saturne. Le passage au périhélie eut lieu,
conformément à leur prévision, en mars 1759.
10.2 Ramassis de ficelles, nouilles et étoiles.
11.1 Indignation ou simple surprise?
11.2 Juge et Grand-prêtre 11 siècles avant notre ère.
11.3 Astronome allemand (1812-1910). Assistant de
Enke à l'observatoire de Berlin, il achève, en 1845, une
thèse de doctorat dont il envoie une copie à Urbain Le Ver-
rier à Paris. Est-ce pour cette raison que celui-ci pense à lui
lorsque, une année plus tard, il est en quête d'un astronome
qui veuille bien rechercher une hypothétique planète dont il
est persuadé d'avoir calculé la position? Il est curieux de
constater que ni Urbain Le Verrier à Paris, ni John Adams
à Londres n'ont réussi à persuader leurs compatriotes de
braquer leurs télescope pour vérifier leur hypothèse par
l'observation. A leur décharge, il faut dire que, d'un coté
comme de l'autre, on ne disposait pas d'une carte du ciel
attendre le modèle de l'expansion de l'univers pour
trouver une explication satisfaisante à cette question
fort dérangeante.
7.1 Fit tort.
7.2 No 77, métal blanc, dur et cassant.
7.3 Pratique la langue de bois.
8.1 Fait l'objet d'études très fouillées.
8.2 (deux mots) Astronome français (1725-1792)
lèbre en raison de l'incroyable malchance dont il fut
victime lors de ses infructueuses tentatives pour ob-
server le transit de Vénus devant le Soleil en 1761
puis en 1769. Edmund Halley, en 1716, avait proposé
une méthode ingénieuse pour mesurer la distance
Terre-Soleil (l'unité astronomique, UA) par la mé-
thode des parallaxes, en observant ces transits, évène-
ments rares, depuis des lieux éloignés de la surface
terrestre. Notre chercheur s'embarqua donc, en 1760,
pour Pondichéry, comptoir français des Indes, mais la
guerre franco-anglaise puis le mauvais temps lui fi-
rent manquer ses deux rendez-vous. La maladie, les
(in)fortunes de la mer et de la guerre le retardèrent à
tel point qu'il ne revint en France que 11 ans et demi
après son départ. Entre temps il avait été déclaré lé-
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suffisamment précise. A Berlin, par contre, la réaction est
tout autre. Neptune est aperçue la nuit même qui suit la ré-
ception du courrier de Le Verrier et il ne faut que quelques
jours pour confirmer sa nature planétaire. Il faut dire qu'on y
disposait, pour la région du ciel concernée, de la toute nou-
velle carte du ciel, jusqu'à magnitude 8, qui venait d'être éta-
blie par Carl Bremiker.
12.1 Astronome et mathématicien français (1811-1877). Il
sort de Polytechnique en 1833 comme "ingénieur des tabacs",
mais, un poste étant vacant, il quitte la chimie pour la méca-
nique leste. François Arago, directeur de l'observatoire de
Paris, lui confie la che d'expliquer les perturbation de la
planète Uranus, sur la base de relevés antérieurs rassemblés
par Eugène Bouvard. Il ignorait alors que, à Londres, John
Adams s'était déjà attaqué à ce problème. A fin août 1846, il
publie les éléments de l'orbite d'une nouvelle planète qui ex-
pliquerait les écarts de conduite d'Uranus. Mais à Paris (pas
plus qu'à Londres) on n'était en mesure de repérer rapide-
ment l'objet recherché. Il s'adresse alors avec succès à l'obser-
vatoire de Berlin.
12.2 Le mètre des astronomes pour la mesure duquel Guil-
laume Le Gentil s'est donné, en vain, tant de mal.
13.1 Vécut comme un Pacha. 13.2 Placer.
14.1 Objets lestes dont les dimensions varient de quel-
ques dizaines de mètres à plusieurs kilomètres et qui, à la dif-
férence d’une comète, tournent autour du Soleil sur une or-
bite faiblement elliptique. Le premier d'entre eux, Cérès fut
découvert, la veille du jour de lan 1801 à lobservatoire de
Palerme, par Giuseppe Piazzi. Les calculs postérieurs de Carl
Friedrich Gauss plarent lastre entre les planètes Mars et
Jupiter où les découvertes ultérieures montrèrent l'existence
d'une véritable ceinture. Plusieurs centaines de milliers ont
été identifiés à ce jour.
Verticalement
1.1 Possède sa planche et son armée
1.2 Des vagues qui font plaisir. 2.1 Mène à la barre.
2.2 Musicien et astronome germano-britannique (1738-
1822). En amateur, assisté de sa ur Caroline, il construit
les plus grands télescopes de son époque, découvre une multi-
tude d'objets du ciel profond et propose une première carte de
notre galaxie. Il devient lèbre avec la découverte de la pla-
nète Uranus, le 13 mars 1781.
3.1 Réservés. 3.2 S'entend à Santander.
3.3 Fait penser qu'on va faire escale.
4.1 Pièce jaune.
4.2 Effet du changement de l'emplacement d'un l'observa-
teur sur la position apparente d'un objet proche, par rapport à
d'autres objets plus lointains. En astronomie, on utilise cet ef-
fet pour mesurer des distances des objets relativement pro-
ches. Pour un corps du système solaire, on obtient une préci-
sion suffisante en l'observant simultanément depuis deux en-
droits éloignés de la surface terrestre. C'est cette méthode qui
a été utilisée lors des transits de Vénus de 1761 et 1769 pour
déterminer la distance Terre-Soleil. Pour les étoiles, c'est in-
suffisant. On utilise le déplacement de la Terre autour du So-
leil afin d'augmenter la base de mesure. Il fallut attendre
1838, pour que Bessel détermine la distance de l'étoile 61 Cy-
gni.
5.1 Amorce de nutrition.
5.2 Du laisser-aller chez les intégristes.
5.3 Fait courir aussi bien le lièvre que la tortue.
6.1 Exhibée chez une belle, méprisée à l'étal.
6.2 Être en affaire.
7.1 Septième planète du système solaire par sa position.
Elle est découverte au télescope le 13 mars 1781 par Wil-
liam Herschel qui la qualifie tout d'abord de comète. Mais
l'observation de sa trajectoire en révèlera bientôt la nature
planétaire. On remarqua rapidement des différences entre
les orbites calculée et observées. Le révérend T.H. Hussey
en Angleterre et Alexis Bouvard en France émirent lhy-
pothèse qu’une planète inconnue serait la cause des per-
turbations constatées. Après bien des tâtonnements, c'est
sur la base des calculs d'Urbain Le Verrier que Johann
Gottfried Galle découvrit la perturbatrice : Neptune.
7.2 Fait la foire... de l'autre coté de la table..
8.1 Ersatz de pétrole. 8.2 Incroyable.
9.1 Réfractaire au cours de chimie.
9.2 Quittât les lieux.
9.3 - Un peu de beurre pour un gaulois dans la purée.
10.1 Devient coulant.
10.2 Un coin de ciel.
10.1 Tiers.
10.2 Petit cube mal lan.
11.1 Scientifique autodidacte française (1723-1788).
Épouse d'un horloger lèbre, elle fait connaissance de
l'astronome Jérôme Lalande qui l'entrne dans une aven-
ture passionnante : Le calcul de la date précise du retour
de la comète annoncée par Edmund Halley. En collabora-
tion avec Alexis Clairaut, ils menèrent à bien cette diffi-
cile entreprise.
12.1 Les 110 objets du catalogue établi par ce chasseur
de comète français (1730-1817) sont bien connus de tous
les astronomes amateurs. Il font partie, en effet, des objets
du ciel profond les plus intéressants à observer à l'aide
d'un petit instrument. Notons que Pierre Méchain, ami de
l'auteur, contribua largement à l'élaboration de cet ou-
vrage.
12.2 Ires.
13.1 Jugées.
14.1 Astronome et mathématicien allemand (1784-
1846). Directeur de l'observatoire de Königsberg, il effec-
tue, en 1838, la première mesure de la parallaxe d'une
étoile : 61 Cygni. La précision de sa mesure, réalisée à
l'aide d'une lunette de 15,8 cm, était remarquable, 0,3 se-
condes d'arc, à comparer aux 0,2" mesurés aujourd'hui
avec le satellite Hipparcos.
14.2 Déesse de la mythologie romaine, fille de Saturne
et de Ops, déesse de l'agriculture. Proserpine naquit de ses
amours incestueuses avec son frère Jupiter. Elle fut aussi
aimée par Neptune. Pour échapper à sa poursuite, elle se
transforma en jument. Vain subterfuge, le dieu la séduisit,
métamorphosé en équidé. C'est ainsi qu'elle devint mère
du cheval Arion. La déesse était vénérée comme la pro-
tectrice de la Sicile. C'est pourquoi Giuseppe Piazzi don-
na son nom au premier astéroïde qu'il découvrit à l'obser-
vatoire de Palerme.
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