Anatomie topographique des nerfs temporaux profond, et

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Anatomie topographique des nerfs temporaux
profond, et notamment de leurs rapports avec
le chef supérieur du muscle ptérygoïdien
latéral
H.H. KWAK, S.J. KO, H.S. JUNG, H.H. PARK, I.H. CHUNG ET H.J. KIM
Introduction
Le nerf mandibulaire descend dans le foramen ovale pour gagner la fosse infratemporale. En rapport étroit avec le muscle ptérygoïdien latéral, il se divise en un
tronc antérieur plus petit et un tronc postérieur plus volumineux [1, 3, 6, 12, 14,
17, 19, 22]. Le tronc antérieur du nerf mandibulaire est formé par les nerfs buccal,
temporaux profonds et massétérique [14, 19, 22]. Parmi ces nerfs, les nerfs
temporaux profonds et massétérique passent entre le toit de la fosse infratemporale et la face supérieure du chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral
[6, 22].
Il est communément décrit que le nerf du muscle ptérygoïdien latéral naît
principalement du nerf buccal [6, 22]. Récemment, Foucart et al. [8] ont rapporté
que le muscle ptérygoïdien latéral était innervé par 1 à 3 branches issues du tronc
antérieur du nerf mandibulaire, ainsi que par des branches nées du nerf buccal, du
nerf auriculo-temporal et du nerf massétérique. Aziz et al. [3] ont rapporté qu’il
était parfois innervé par des branches issues d’une boucle unissant le nerf buccal
et le nerf lingual à partir des nerfs temporaux profonds. De plus, Akita et al. [2]
ont observé que des branches des nerfs temporal profond antérieur, temporal
profond moyen et du tronc du nerf mandibulaire se distribuaient au muscle
ptérygoïdien latéral.
Des trajets variés des nerfs temporaux profonds peuvent être fréquemment
observés à la dissection. Loughner et al. [13] ont rapporté que le nerf temporal
profond antérieur était coincé à l’intérieur des fibres du chef supérieur du muscle
ptérygoïdien latéral sur une de leurs 52 dissections. De même Akita et al. [2] ont
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observé que les branches destinées au fascicule musculaire médial moyen du
muscle temporal traversaient le chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral. On
peut penser que des rapports étroits existent entre la compression des rameaux
nerveux issus du tronc antérieur du nerf mandibulaire et une symptomatologie
clinique.
Les buts de cette étude étaient de clarifier les rapports respectifs des branches
issues du tronc antérieur du nerf mandibulaire et du chef supérieur du muscle
ptérygoïdien latéral et de déterminer l’importance clinique des trajets divers des
branches des nerfs mandibulaires par rapport aux structures anatomiques
environnantes.
Matériel et méthodes
36 demi-têtes issues de cadavres adultes coréens (22 hommes, 14 femmes, âge
moyen 65 ans) ont été utilisées pour cette étude. La microdissection a été réalisée
pour tous les spécimens sous microscope opératoire (Carl Zeiss, Allemagne), sans
tenir compte du côté droit ou gauche pour ces spécimens.
La dissection de tous les spécimens a été réalisée selon la technique de Pinto [16].
La dure-mère et le périoste de la fosse crânienne moyenne étaient d’abord enlevés
et la fosse mandibulaire était ouverte (fig. 1A). Puis, en utilisant un micromoteur
et des fraises sphériques (de taille 1, 4 et 8), les éléments osseux étaient enlevés
pour exposer le périoste du compartiment supérieur de la fosse infra-temporale et
le chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral (fig. 1B). Par une dissection
soigneuse, les branches nerveuses issues du tronc antérieur du nerf mandibulaire
étaient clairement exposées ; une attention particulière était portée à leurs rapports
avec le chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral (fig. 1C). Après avoir exposé
les branches issues du tronc antérieur du nerf mandibulaire, l’on observait
l’origine du nerf temporal profond postérieur (fig. 2) et le mode d’origine du nerf
temporal profond moyen, qui était classé selon le nombre de branches. Dans les
cas où celui-ci traversait le muscle, la disposition du nerf temporal profond moyen
et son mode de traversée étaient notés. La quantité de muscle recouvrant les
branches des nerfs temporaux profonds étaient mesurée avec une jauge digitale
(Mitutoyo Co, Japon)
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Résultats
Rapports entre les nerfs et le chef supérieur du muscle
ptérygoïdien latéral
Le nerf buccal et le nerf temporal profond antérieur passaient entre les chefs
supérieur et inférieur du muscle ptérygoïdien latéral, les nerf temporaux profond,
moyen et postérieur passaient à la face supérieure du chef supérieur et le nerf
massétérique passait entre le muscle temporal et le muscle masséter. Sur tous les
spécimens, le nerf temporal profond antérieur naissait du nerf buccal et se
distribuait à la partie antérieure du muscle temporal. Le nerf temporal profond
moyen courait habituellement sur la face supérieure du muscle ptérygoïdien
latéral, certaines de ses branches ou son tronc principal traversaient fréquemment
le chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral (21 cas, 58,3%, fig. 6). Le nerf
temporal profond postérieur courait sur la face supérieure du chef supérieur du
muscle ptérygoïdien latéral et se distribuait à la partie postérieure du muscle
temporal sur tous les spécimens.
Origine du nerf temporal profond postérieur
Un tronc commun entre le nerf temporal profond postérieur et le nerf
massétérique a été observé dans 20 cas sur 36 (55,5%). Sur 15 demi-têtes, le nerf
temporal profond postérieur naissait d’un tronc commun avec le nerf
massétérique, puis se dirigeait vers l’avant par rapport au nerf massétérique (fig.
3A). Sur 5 spécimens, le nerf temporal profond postérieur passait en arrière du
nerf massétérique (fig. 3B). Le nerf temporal profond postérieur naissait
indépendamment du tronc antérieur du nerf mandibulaire sur 16 spécimens
(44,9%). Sur 7 spécimens, il passait en avant du nerf massétérique (fig. 3C) et sur
8 spécimens, il était situé derrière le nerf massétérique (fig. 3D). Sur un spécimen,
le nerf temporal profond postérieur se divisait en une branche antérieure et une
branche postérieure, comme vu précédemment, mais contre toute attente, ces deux
branches se rejoignaient.
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Mode de branchement du nerf temporal profond moyen
Les modes de branchement du nerf temporal profond moyen par rapport au chef
supérieur du muscle ptérygoïdien latéral ont été classés en quatre catégories
basées sur le nombre de racines (fig. 4A). Le type A, dans lequel le nerf était
formé par une seule racine, était le plus fréquent, rencontré dans 15 cas (41,7%)
(fig. 4A). Les autres nerfs montraient deux racines dans 13 cas (type B, 36,1%),
trois racines dans 6 cas (type C, 16,7%) et quatre racines dans 2 cas (type D,
5,5%) En plus de ces quatre modalités, le nerf temporal profond moyen naissait
soit du nerf massétérique, soit du nerf temporal profond postérieur,
respectivement dans 6 et 2 cas (fig. 5).
Origine du nerf innervant le chef supérieur du muscle
ptérygoïdien latéral
L’origine du nerf innervant le chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral a été
observée sur tous les spécimens. Le cas le plus fréquemment rencontré intéressait
des branches issues du nerf buccal uniquement (17 cas, 47,2%). Dans les autres
cas, les origines des rameaux innervant le chef supérieur du muscle ptérygoïdien
latéral variaient : le nerf temporal profond antérieur (17,6%), le nerf buccal et le
nerf temporal profond antérieur (13,9%), le nerf temporal profond moyen (8,3%),
le nerf buccal et le nerf temporal profond moyen (2,8%), le nerf buccal, le nerf
temporal profond moyen et le tronc du nerf mandibulaire (8,3%), et le tronc du
nerf mandibulaire seul (2,8%).
Modalités de traversée du nerf temporal profond moyen au
travers du chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral
Parmi les 36 spécimens, le nerf temporal profond moyen traversait le chef
supérieur du muscle ptérygoïdien latéral dans 21 cas (58,3%) (fig. 6).
Le nerf temporal profond moyen a été classé comme pouvant avoir quatre sites
différents de traversée, selon une division en trois zones du chef supérieur du
muscle ptérygoïdien latéral (à travers les trois zones, à travers le tiers médial, le
tiers moyen ou le tiers latéral).
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Dans 13 cas, le nerf temporal profond moyen traversait le chef supérieur du
muscle ptérygoïdien latéral dans toutes ses zones (56,5%) (fig. 6C). Il traversait le
tiers moyen dans 4 cas (17,4%) (fig. 6A) et le tiers latéral dans 6 cas (21,6%) (fig.
6B). En aucun cas, le nerf temporal profond moyen ne traversait isolément le tiers
médial du chef supérieur. La quantité moyenne de muscle recouvrant les branches
des nerfs temporaux profonds était de 10,9 + 4,0 mm (de 2,5 à 16,9 mm).
Discussion
Les nerfs temporaux profonds ont reçu un intérêt insuffisant de la part des
anatomistes, parce que leurs troncs et leurs branches sont présumés avoir peu
d’importance clinique. Cependant, de nombreuses études ont montré que l’origine
du nerf innervant le chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral était variable [1,
3, 4, 12, 17]. Dans les traités d’anatomie, on trouve en général que le nerf destiné
au muscle ptérygoïdien latéral naît principalement du nerf buccal [6, 22].
Récemment, Foucart et al. [8] ont rapporté que le muscle ptérygoïdien latéral était
innervé par une à trois branches issues du tronc antérieur du nerf mandibulaire et,
de plus, par des branches issues du nerf buccal, du nerf auriculo-temporal et du
nerf massétérique. Dans notre travail, le muscle ptérygoïdien latéral était innervé
non seulement par le nerf buccal, mais également par le nerf temporal profond
antérieur, le nerf temporal profond moyen et des branches nées directement du
nerf mandibulaire. Nos résultats sont en accord avec ceux rapportés par Akita et
al. [2]. Par rapport à Foucart et al. [8], cette étude montre que les branches
nerveuses issues du nerf auriculo-temporal et du nerf massétérique n’innervaient
pas le muscle ptérygoïdien latéral.
Dans notre étude, le trajet et les connexions des nerfs temporaux profonds moyens
innervant le muscle temporal ont été observés. Dans de nombreux cas, le nerf
temporal profond moyen traversait le chef supérieur du muscle ptérygoïdien
latéral et il était relié au nerfs temporaux profonds antérieur et moyen à l’intérieur
ou à l’extérieur du chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral. En d’autres
termes, les nerfs temporaux profonds antérieur et moyen se distribuaient au
muscle ptérygoïdien latéral et innervaient la partie antérieure et la partie moyenne
du muscle temporal, après être sortis du muscle ptérygoïdien latéral. En
considérant les modes de distribution de ces nerfs, on peut considérer que le
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muscle ptérygoïdien latéral est en rapport étroit avec le muscle temporal et que les
muscles ptérygoïdiens latéral et temporal peuvent être considérés comme se
différenciant à partir d’une ébauche commune.
Les nerfs destinés au muscle temporal ont été décrits et classés de différentes
façons [2, 6, 19, 22, 23]. Dans le présent travail, les nerfs destinés au muscle
temporal ont été classés selon Terada et Sato [21] et Akita et al. [2]. La
classification est basée sur les rapports positionnels contractés avec le muscle
ptérygoïdien latéral. La classification est la suivante : (1) le nerf temporal profond
antérieur naît du nerf buccal et se distribue à la partie antérieure du muscle
temporal ; (2) le nerf temporal profond moyen forme un tronc commun avec le
nerf massétérique et se sépare précocement du tronc principal pour se distribuer à
la portion moyenne du muscle ; (3) le nerf temporal profond postérieur naît du
nerf massétérique indépendamment du nerf temporal profond moyen et se
distribue à la partie postérieure du muscle.
Dans cette classification, le nerf du muscle destiné au muscle temporal est classé
selon son origine, son aspect et son territoire de distribution. Cependant, cette
classification ne prend pas en compte les différences concernant le trajet
éminemment variable de ces nerfs. De plus, la signification de cette classification
peut faire mettre en doute le mode de distribution à trois branches, ce qui signifie
que l’on a des difficultés à classer cette branche nerveuse avec précision. La
classification en nerfs temporaux profonds antérieur, moyen et postérieur, utilisée
dans le présent travail, peut aussi être débattue. Une étude ultérieure pourrait être
entreprise dans le but de développer une classification complète des nerfs
temporaux profonds basés sur leur nature.
On croit généralement que le nerf temporal profond postérieur, le plus petit, naît
d’un tronc commun avec le nerf massétérique [2, 6, 22]. Cependant, dans le
présent travail, les nerfs temporaux profonds postérieurs naissaient d’un tel tronc
commun avec le nerf massétérique ou du tronc antérieur du nerf mandibulaire,
respectivement dans 20 et 16 cas. Ces observations diffèrent des descriptions
préalables sur l’origine du nerf temporal profond postérieur.
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Dans le présent travail, le nerf temporal profond moyen a été classé selon quatre
dispositions en types A, B, C, ou D, selon le nombre de racines qui le formaient,
(respectivement 1, 2, 3 et 4 racines) et leur mode de branchement. En plus de ces
quatre dispositions, le nerf temporal profond moyen peut également être classé
selon qu’il naît du nerf massétérique ou du nerf temporal profond postérieur. Cette
classification diffère de celles trouvées dans les traités d’anatomie [6, 14, 19, 22].
De plus, quelques articles ont décrit le nerf temporal profond moyen comme
naissant du nerf massétérique [2, 21].
Dans notre travail, les rapports entre les nerfs destinés au muscle temporal et le
chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral ont été examinés et nos résultats
montrent que le trajet variable du nerf temporal profond moyen pourrait influencer
les symptômes cliniques concernant le muscle temporal et le chef supérieur du
muscle ptérygoïdien latéral.
Les syndromes canalaires sont des formes spécifiques de neuropathies par
compression qui peuvent survenir quand les nerfs sont confinés à des défilés
anatomiques et sont ainsi susceptibles d’être comprimés [5, 7, 9, 11, 15, 20]. Au
cours de l’action musculaire, il pourrait y avoir frottement entre les fibres
musculaires et les fibres nerveuses et ceci pourrait entraîner un œdème
inflammatoire dû à une fasciite autour des nerfs. De plus, le syndrome canalaire
peut apparaître quand un nerf est coincé entre des fibres musculaires. Un
syndrome canalaire peut survenir quand le nerf passe à travers des structures
anatomiques qui ont la possibilité de comprimer le nerf et la compression des
branches motrices du nerf mandibulaire pourrait entraîner la paralysie ou la
parésie des muscles en dépendant [10]. Cependant, d’autres syndromes canalaires
intéressant des nerfs moteurs, comme le nerf interosseux postérieur ou le nerf
suprascapulaire, s’accompagnent d’engourdissement et de douleurs, qui
caractérisent le stade de compression prolongée [18]. C’est pourquoi la
compression du nerf temporal profond moyen pourrait entraîner une douleur dans
son territoire distal. Loughner et al. [13] ont rapporté que le nerf temporal profond
antérieur était pris dans les fibres du chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral
sur un spécimen parmi les 52 disséqués et ont souligné que la compression de ce
nerf pourrait avoir entraîné des douleurs dans son territoire distal. Akita et al. [2]
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ont observé que les branches destinées aux fascicules musculaires intermédiaires
médiaux du muscle temporal traversaient le chef supérieur du muscle ptérygoïdien
latéral. Dans notre travail, les modes de traversée du chef supérieur du muscle
ptérygoïdien latéral par les nerfs temporaux profonds ont été étudiés. Dans 21 cas
sur 36 (58,3%), nous avons vu que le nerf temporal profond moyen traversait le
chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral. De plus, Aziz et al. [3] ont rapporté
que le syndrome canalaire des nerfs temporaux profonds et massétérique, qui
passent dans le chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral ou entre lui et le
plafond osseux de la fosse infra-temporale, pourrait survenir.
Selon notre travail, il est évident que le nerf temporal profond moyen, qui traverse
les fibres musculaires, pourrait être sujet à un tel syndrome canalaire. Cependant,
il reste des points obscurs concernant les signes cliniques et qui pourraient être
dus à de telles variations de trajet du nerf temporal profond moyen. Nous espérons
que les descriptions anatomiques du mode de branchement et les variations de
trajets des nerfs temporaux profonds seront utiles au diagnostic et au traitement
des syndromes canalaires dans la région temporale. Cependant, d’autres études
anatomiques et cliniques devraient être réalisées, étant donné que le nerf temporal
profond moyen est d’abord un nerf moteur et qu’il a des rapports étroits avec le
muscle ptérygoïdien latéral.
Légendes des figures
Fig. 1A-C. Dissection par étape de la fosse crânienne moyenne. A La dissection est réalisée dans
la région délimitée de la fosse crânienne moyenne. B La partie squameuse de l’os temporal et la
grande aile de l’os sphénoïde sont enlevées. C Les nerfs temporaux profonds et le chef supérieur
du muscle ptérygoïdien latéral sont exposés
Fig. 2A-D. Illustration schématique montrant les origines du nerf temporal profond postérieur. Le
nerf temporal profond postérieur (PDt) forme un tronc commun avec le nerf massétérique (MSn) et
se divise en avant (A) ou en arrière (B) par rapport au nerf massétérique. Le nerf temporal profond
postérieur issu du tronc antérieur du nerf mandibulaire se dirige en avant (C) ou en arrière (D) par
rapport au nerf massétérique. LPMs, Chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral ; V3, tronc
principal du nerf mandibulaire ; Ds, disque articulaire temporo-mandibulaire
Fig. 3A-D. Vue supérieure du muscle ptérygoïdien latéral observée par la fosse crânienne
moyenne et montrant les modes d’origine et de trajet du nerf temporal profond postérieur. Le nerf
temporal profond postérieur (PDTn) forme un tronc commun avec le nerf massétérique (MSn) et se
divise en avant (A) et en arrière (B) par rapport au nerf massétérique. Le nerf temporal profond
postérieur issu du nerf mandibulaire court en avant (C) ou en arrière (D) par rapport au nerf
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massétérique. LPMs, Chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral ; V3 ; tronc du nerf
mandibulaire ; Ds, disque articulaire temporo-mandibulaire
Fig. 4A-D. Vue supérieure du muscle ptérygoïdien latéral observée par la fosse crânienne
moyenne montrant les quatre modes de branchement du nerf temporal profond moyen (MDTn,
têtes de flèches). Ces dispositions sont classées selon le nombre de racines. A Type A (nerf
temporal profond moyen formé d’une seule racine) observé dans 39,3% des cas. B Type B (deux
racines) observé dans 35,7% des cas. C Type C (3 racines) observé dans 17,9% des cas. D Type D
(4 racines) observé dans 7,1%. LPMs, Chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral ; V3, tronc du
nerf mandibulaire ; Ds, disque articulaire temporo-mandibulaire ; MSn, nerf massétérique ; PDTn,
nerf temporal profond postérieur
Fig. 5A, B. Vues supérieures du muscle ptérygoïdien latéral observées par la fosse crânienne
moyenne. Le nerf temporal profond moyen naît du nerf massétérique (MSn) (A) ou du nerf
temporal profond moyen (B). LPMs, Chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral ; V3, tronc du
nerf mandibulaire ; Ds, disque articulaire temporo-mandibulaire
Fig. 6A-C. Vues supérieures du chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral montrant les
modalités de traversée du nerf temporal profond moyen par rapport au chef supérieur. Le nerf
temporal profond moyen traverse le tiers moyen (A), le tiers latéral (B) et toutes les parties (C) du
muscle ptérygoïdien latéral. LPMs, Chef supérieur du muscle ptérygoïdien latéral ; V3, tronc du
nerf mandibulaire ; Ds, disque articulaire temporo-mandibulaire
Traduction C. Fontaine
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