La montagne algérienne est connue pour sa grande variété d’habitats et sa richesse
biologique. Cependant, comme tous les écosystèmes méditerranéens, elle connaît
actuellement une régression de ses potentialités. Sa conservation s’inscrit dans le cadre de la
stratégie nationale de préservation de la biodiversité mais celle-ci, doit passer par une
bonne
connaissance de ces ressources naturelles. C’est dans ce contexte, qu’est réalisé ce
travail
qui consiste en une évaluation à différentes échelles de perception de la biodiversité
des
massifs montagneux du centre est algérien.
Dans un premier temps, le travail a porté sur l’évaluation qualitative des quatre
massifs
montagneux (Atlas Blidéen, Djurdjura, Babors et Aurès) pour avoir d’une part, une
vue
d’ensemble sur la situation floristique, taxonomique, biologique, phytogéographique et
l’intérêt patrimonial et d’autre part, identifier ceux à haut intérêt économique ainsi que
le
degré de menace, à travers le statut des taxons qui leur sont associés et de leur gradient
de
rareté.
L’évaluation est affinée par la suite, au niveau de l’Atlas blidéen (en considérant différents
niveaux de perception) par le calcul des diversités alfa (Ha), bêta (H?) et gamma (H?) et
l’analyse de la distribution des espèces (DRF).