Chapitre 5. La structure répétitive en LDA, page 5
1. Programmation structurée
Jusqu’à présent, nos algorithmes ont consisté à faire exécuter une séquence d’instructions
une seule fois. L’usage de cet unique modèle n’est pas suffisant pour développer des
algorithmes élaborés.
Exemple :
Soit l’énoncé du chapitre 3, ALGO03155. On entre les mesures d'un triangle en
centimètres (entiers). Il faut calculer et afficher la superficie en mètres carrés, yards
carrés et pieds carrés (1 pied = 0,3048 mètres).
Il a été résolu en utilisant une structure séquentielle. Il peut être intéressant de le
modifier, par exemple :
- en indiquant que l’on doit pouvoir réaliser des calculs pour autant de triangles que
souhaité sans devoir relancer le programme,
- en indiquant que l’on peut sélectionner l’unité (mètres carrés ou yards carrés ou pieds
carrés) dans laquelle le résultat doit être affiché.
Pour couvrir ces exigences, il faut disposer de 2 modèles de structure supplémentaires :
la structure répétitive et la structure alternative.
La programmation structurée repose sur l’usage de ces 3 structures de base : séquence,
répétitive et alternative.
En les combinant, on peut construire des algorithmes de complexité variable. Nous allons
d’abord étudier les possibilités offertes par la structure répétitive.
Quand un traitement ou une séquence de traitement est répété, on dit qu’il y a une boucle
ou une itération ou encore une répétition. En programmation structurée, on parle de
structure répétitive.
Si l'on indique dans un programme qu'il faut boucler, les instructions concernées seront
répétées indéfiniment. C’est pour cette raison qu’il faut introduire une « condition de
contrôle ».