LE TRAITEMENT EFFICACE DU RHUME DES FOINS PAR LA MÉDECINE CHINOISE En Europe, plus d'une personne sur cinq souffre de rhinite allergique. Les enfants entre 6 et 14 ans sont les plus touchés. Le traitement proposé par la médecine académique consiste essentiellement en médicaments tels que le Xyzal ou le Zyrtec. Ceux-ci n'agissent que sur les symptômes et peuvent entraîner des effets indésirables tels que somnolence, fatigue, maux de tête et sécheresse de la bouche. De nombreux patients sont gênés par ces effets indésirables dans leur travail ou à l'école et recherchent des méthodes de traitement alternatives. La médecine chinoise a beaucoup à offrir! Il existe bon nombre d'études attestant de l'efficacité de l'acupuncture sur les allergies. Le Dr Wullinger, allergologue spécialisé en médecine chinoise en Allemagne fournit dans son article Traitement des allergies par acupuncture et mé1 decine chinoise un excellent aperçu des possibilités. Le but de ce bref article est de présenter les aspects pratiques et efficaces de la thérapie médicamenteuse chinoise. La thérapie est fondée sur une simple différenciation des syndromes et sur la modularité des formules. Les formules composées à partir de modules sont pour moi la meilleure prescription au quotidien. Si les modules de base sont corrects, composer sa formule devient simple, pragmatique et efficace. C'est une forme mixte entre tradition et connaissances modernes. De nombreux modules sont issus de formules classiques et sont connues pour être des combinaisons spéciales dites dui yao et pei yao, c'est-à-dire des associations adaptées. D'autres sont fondés sur les expériences pratiques ou sur les connaissances scientifiques. Les formulations modulaires peuvent être adaptées avec une grande souplesse, aux besoins des patients. L'essentiel est de bien comprendre chaque module et tous ses composants et d'identifier la part de chaque composant dans le module 2 complet. Par ailleurs, l'interprétation des signes et des symptômes selon la médecine chinoise est naturellement essentielle, de façon à pouvoir utiliser les bons modules et remèdes en présence des symptômes correspondants. Facteurs clés du développement d'un rhume des foins En médecine chinoise, les symptômes typiques du rhume des foins relèvent de la catégorie traditionnelle des maladies bi qiu (écoulement nasal, sniveling nose). Si le nez est bloqué et obstrué, il s'agit de bi se (congestion nasale, nasal congestion) ou, dans des cas chroniques avec chaleur, de bi yuan (congestion nasale aiguë, deep-source nasal congestion). Du point de vue des Classiques, les rhinorrhées et congestions nasales font partie des catégories vent froid et vent chaleur. Néanmoins, cette répartition tranchée n'est généralement pas si évidente. Les écoulements nasaux sont en effet fréquemment accompagnés de glaires aqueuses (vent froid) et de rougeurs et picotements des yeux (vent chaleur). Il s'agit fréquemment d'une combinaison de facteurs pathogènes. De même, le développement de symptômes allergiques conditionne certaines dysharmonies internes préexistantes. Les trois facteurs clé de l'évolution du rhume des foins sont le vent, l'humidité et un manque de Qi-défensif {wei qi). Un facteur pathogène, le vent dans le cas présent, ne peut pénétrer dans l'organisme qu'en présence d'un manque de Qi défensif. Si le Qi défensif est fort, aucun vent ne peut entrer et aucun symptôme allergique ne se développe. Par ailleurs, la présence d'humidité et de glaires se constate chez pratiquement tous les patients souffrant de rhume des foins. Les productions de glaires et de sécrétions chez les patients allergiques est un signe de cette humidité. En principe: plus il y a d'humidité, plus la quantité de glaires produites est élevée et plus le «potentiel de réaction allergique» est élevé. Bien entendu, l'accumulation d'humidité est indissociable de la vigueur du Qi défensif. L'humidité et les glaires ainsi que le Qi défensif naissent dans la rate. Une rate est pleine et vigoureuse produira assez de Qi pour soutenir suffisamment 3 les poumons et donc le Qi défensif. Si la rate est bloquée par l'humidité et les glaires, elle produit moins de Qi et ne peut donc pas parfaitement soutenir le Qi des poumons. Ou alors, la rate est affaiblie, elle produit d'une part moins de Qi défensif et l'humidité et d'autre part, les glaires s'accumulent. Le facteur pathogène pénétrant, le facteur allergène pour ainsi dire, est le vent. L'orientation vent chaleur ou vent froid dépend fréquemment de la personne atteinte. S'il y a déjà de la chaleur, le vent peut se transformer en chaleur. Sinon, on en reste au vent. De très nombreux patients souffrant du rhume des foins présentent des signes de vent chaleur. De fait, de nombreux patients souffrent d'une prédisposition à la chaleur pathogène, généralement sous la forme d'une chaleur du foie ou d'une chaleur dans le foyer supérieur. Par ailleurs, tout blocage débouche rapidement sur la chaleur. Si le nez est bloqué par le vent, l'humidité et les glaires froides, la chaleur peut se développer en une seule journée pour donner ensuite des glaires chaleur dans le nez et dans les sinus paranasaux. La thérapie se concentrera alors impérativement sur les stratégies suivantes: renforcer la rate, consolider le Qi défensif, transformer et évacuer l'humidité et les glaires et disperser le vent de la surface. Selon la phase dans laquelle se trouve le patient, l'un ou l'autre aspect prendra le dessus. Lors d'évidents symptômes allergiques sévères, le vent ainsi que les glaires-humidité sont au premier plan et seront traités prioritairement. S'il n'y a pas encore de signes sévères ou si la phase aiguë est sous contrôle, la thérapie vise à renforcer le Qi défensif et à transformer les glaires et l'humidité. Les modules de remèdes pour (es syndromes et symptômes Les modules de remèdes sont assemblés et éventuellement ajustés en souplesse en fonction des syndromes et symptômes. Pour simplifier le travail en cabinet, choisir une approche pragmatique la plus simple possible qui ne différencie que les modules suivants: 1) Modules de base pour le vent, l'humidité et les glaires et le Qi défensif; 2) Modules de traitement des patients sévèrement atteints de rhinorrhée, nez bouché, symptômes oculaires et légers problèmes respiratoires; 3) Modules complémentaires en cas d'attaques chroniques et récidivantes et en cas de manque de Yang des reins. Les modules mentionnés ci-après sont composés à titre indicatif. Les explications fournies visent à donner une compréhension rudimentaire des modules, de leurs composants et de leur action conjointe. Ces modules indicatifs peuvent ainsi être ajustés très précisément en fonction des symptômes du patient. En plus des remèdes mentionnés ci-dessus contre la rhinite allergique, l'ajout de substances traitant d'autres syndromes est bien entendu envisageable. La formulation devrait cependant mettre l'accent sur le traitement de l'allergie. Vent Le vent entraîne des démangeaisons variées: nez qui pique, yeux qui piquent, palais qui pique etc. Plus la démangeaison est forte, plus l'accent doit être mis sur les remèdes contre le vent. Ces remèdes contre le vents sont incontournables dans chaque formule destinée à traiter un rhume des foins sévère. Pour les formules de prophylaxie, on s'en tirera par contre avec moins de remèdes (voir ci-dessous Qi défensif). Fang feng (Saposhnikoviae Rx) ur\d jingjie (Schizonepetae Hb) Module de base et combinaison idéale pour tous types de vent: ni froid, ni chaud et donc utilisable en cas de vent chaleur et de vent froid. Ne stoppe pas seulement les démangeaisons mais aussi la rhinorrhée. + Bai fi li (Tribuli Fr), pour évacuer le vent et donc stopper les démangeaisons; un bon remède pour tous types de démangeaisons + Chan tui (Cicadae Periostracum), pour traiter les symptômes affectant les yeux (voir ci-dessous) ou soulager les problèmes respiratoires + Oi long (Pheretima), pour évacuer le vent d'une façon générale; particulièrement efficace en cas de problèmes respiratoires + Jiang can (Bombyx batryticatus), afin d'évacuer le vent d'une façon générale; spécialement efficace contre les démangeaisons au palais, lors de maux de gorge ou d'extinction de voix Humidité et glaires L'humidité et les glaires sont dans la plupart des cas une condition favorisant le développement du rhume des foins. Elles se présentent sous la forme de nez qui coule et qui goutte, d'obstruction nasale, d'écoulement postnasal, de glaires dans la gorge et d'yeux bouffis. Bien souvent, plus l'humidité et les glaires sont importantes, plus le potentiel allergique est élevé et d'autant plus violentes sont les réactions allergiques. Outre les symptômes d'allergie, la langue est un bon indicateur de glaires et d'humidité. Si la langue est recouverte sur le tiers avant ou central d'un enduit épaissi, parfois sur certaines zones seulement, elle atteste de la présence de glaires et d'humidité. L'humidité et les glaires doivent être traitées au cours de la phase préventive ainsi qu'au cours de la phase de crise. Cang zhu (Atractylodis Rh), bai zhu (Atractylodis macrocephalae Rh) et fu ling (Poria) sont trois remèdes efficaces pour renforcer la rate et évacuer l'humidité. + bi xie (Dioscoreae hypoglauca Rh), pour renforcer l'effet d'élimination de l'humidité + yi yi ren (Coicis Sm) à haute dose, afin d'évacuer l'humidité Ban xia (Pinelliae Rh) et chen pi (Citri Pc) est la combinaison classique pour transformer les glaires. Ils sont incontournables en cas de signes de glaires telles qu'accumulation de glaires dans la gorge ou dans un nez obstrué. + jie geng (Platycodi Rx), pour soutenir la transformation des glaires dans le poumon, la gorge et le nez. Jie geng peut aussi très bien être associé au chen pi afin de réguler le Qi des poumons. Qi défensif Le vent pathogène peut uniquement pénétrer dans l'organisme lorsque la surface et le Qi défensif sont affaiblis. Tous les patients souffrant du rhume des foins présentent par conséquent une faiblesse du Qi défensif. Cette faiblesse, associée à l'humidité et aux glaires, est précisément le point d'attaque majeur du traitement préventif. Renforcer le Qi défensif reste néanmoins utile au cours de la phase aiguë. La formule classique et par conséquent le module classique est bien entendu yu ping feng san: Huang qi (Astragali Rx), bai zhu (Atractylodis macrocephalae Rh) et fang feng (Saposhnikoviae Rx). Les remèdes suivants conviennent pour renforcer les poumons et concentrer le Qi: wu wei zi (Schisandrae Fr), he zi (Che-bulae Fr) et wu mei (Mume Fr). Tous trois sont astringents pour le Qi des poumons et préservent ainsi l'organisme de la pénétration d'agents pathogènes. Rhinorrhée Un nez qui coule avec une sécrétion claire est un signe de vent froid ainsi que d'humidité et de glaires. Le thérapie se concentre sur des remèdes épicés et chauds pour disperser le vent froid du nez et de la surface et pour transformer les glaires humidités à la base du phénomène (voir ci-dessus). De même, les écoulements nasaux peuvent être stoppés par des substances astringentes. Étant donné que le nez est considéré comme le «poumon extérieur», on utilisera pour cela des substances astringentes pour les poumons. Cang er zi (Xanthii Fr), bai zhi (Angelicae dahuricae Rx) et v/u wei zi (Schisandrae Fr) Ces trois remèdes concentrent leur effets sur le nez, dispersent le froid et le vent et sont astringents pour un nez qui coule. + e bu shi cao (Centipedae Hb), pour continuer à disperser le vent froid et stopper les écoulements nasaux grâce aux substances piquantes et chaudes. + wu mei (Mume Fr), pour l'effet astringent sur le Qi des poumons et donc pour stopper les écoulements nasaux. Wu mei a aussi un effet antiallergique. + he zi (Chebulae Fr), pour l'effet astringent sur le Qi des poumons et donc pour stopper les écoulements nasaux. Obstruction nasale L'humidité et les glaires dans le nez peuvent rapidement s'épaissir, bloquer le libre flux du Qi et ensuite transformer la chaleur. Dans ce cas, le nez est bloqué et les glaires ne sont plus aqueuses et claires, mais épaisses, laiteuses blanches ou jaunes. Si la transformation de chaleur est forte, par exemple en présence d'une stagnation préexistante du Qi du foie qui transforme la chaleur, les glaires peuvent être jaunes-vertes. Dans ce cas, il faut déboucher et dégager le nez et clarifier la chaleur. Cang er zi (Xanthii Fr) et huang qin (Scutellariae Hb) est une combination idéale pour dégager le nez et clarifier la chaleur de la tête. Cang er zi devrait être dosé relativement fort. + bo he (Menthae Hb), pour soutenir, par sa saveur aromatique piquante-fraîche le dégagement du nez bouché et la clarification de la chaleur. + xin yi hua (Magnoliae FI), pour soutenir, par sa saveur aromatique, le dégagement du nez bouché. Néanmoins, puisque ce remède est chaud, on le combinera impérativement à des substances rafraîchissantes. + bai zhi (Angelicae dahuricae Rx), pour évacuer les glaires bloquées dans les sinus paranasaux. Néanmoins, puisque ce remède est chaud, on l'associera correctement à d'autres. + yu xing cao (Houttuyniae Hb), si la chaleur dans la tête est intense (sauf yeux, voir ci-dessous). La combinaison yu xing cao, cang er zi et huang qin convient spécialement en cas de glaires chaudes dans les sinus paranasaux. Symptômes oculaires Les yeux rougis qui piquent sont un signe de vent chaleur. Plus les démangeaisons sont fortes, plus il y a de vent, plus les yeux sont rouges, plus la chaleur est forte. La chaleur qui se manifeste à travers les yeux peut aussi être une chaleur interne du foie renforcée par le vent externe de printemps. Dans ce cas, il faut également clarifier le foie. Ces symptômes peuvent également se présenter lorsque le nez coule avec des sécrétions claires. Bien que les sécrétions claires et les yeux rouges n'aillent pas ensemble du point de vue des Classiques, ils se présentent souvent ensemble dans la pratique. Chan tui (Periostracum Cicadae) et sang ye (Mori Fo) est une combinaison très efficace pour clarifier le vent chaleur des yeux. + ju hua (Chrysanthemi FI), pour soutenir l'effet de clarification du vent chaleur + ye ju hua (Chrysanthemi indici FI), pour clarifier une intense chaleur des yeux + mu zei (Equiseti Hb), pour évacuer le vent et la chaleur des yeux et stopper les démangeaisons. + fang feng (Saposhnikoviae Rx) ou jing jie (Schizonepetae Hb) et bai ji li (Tribuli Fr), pour évacuer le vent et soulager les démangeaisons. Problèmes respiratoires Si le facteur pathogène pénètre plus profondément, il peut léser le plus superficiel des organes Zang, le poumon. Dans les poumons, le vent activera les glaires humidité déjà pré- sentes et entraînera des problèmes respiratoires. Dans ce cas, il faut, en plus de l'évacuation du vent, dégager les poumons et transformer les glaires. Afin de pouvoir sélectionner les bons remèdes dans une telle situation, il faut bien faire la différence entre les problèmes respiratoires associés au froid ou à la chaleur. Si les attaques asthmatiques s'accompagnent de signes de chaleur, si la langue est rouge, la chaleur du poumon doit être clarifiée en ayant recours à lu gen (Phragmitis Rh), sang bai pi (Mori Cx) et shi gao (Gypsum). Si les difficultés respiratoires s'intensifient avec le froid et/ou si aucun signe de chaleur n'apparaît, il s'agit fréquemment d'un froid en profondeur avec des glaires dans les poumons. Dans ce cas, une combinaison de cong bai (Allii Rstulosi Bulbus; le substitut pour xi xin [Asari Hb]), gan jiang (Zingiberis Rh séchée) et wu wei zi (Schisandrae Fr) conviendra.* D'autres remèdes peuvent être ajoutés à ces substances contre le froid ou la chaleur, dans le but de chasser le vent des poumons et d'abaisser le Qi des poumons. Les deux calment la respiration. + di long (Pheretima) et/ou chan tui (Periostracum Cicadae) pour apaiser le vent dans les poumons. Les deux sont des substances extrêmement efficaces pour stopper les respirations asthmatiques. + ban xia (Pinelliae Rh) pour transformer les glaires qui, en cas de problèmes asthmatiques, font presque toujours plus ou moins partie du schéma pathologique. Ban xia est idéalement associé à chen pi (Citri Pc). + ma huang (Ephedrae Hb) pour répartir et abaisser le Qi des poumons et stopper ainsi les difficultés respiratoires. Ma huang est une drogue très efficace, piquante et chaude, à utiliser avec précaution, sans utilisation prolongée. N'utiliser Ma huang qu'en cas de phase aiguë. Pour les patients faibles, il est préférable de s'en passer et d'employer avec parcimonie les remèdes drastiques qui répartissent et abaissent le Qi des poumons. S'il est possible de s'en procurer il faudrait avoir recours au ma huang (zhi ma huang ou mi ma huang) préparé avec du miel car le traitement préalable avec du miel réduit les propriétés diaphorétiques et la drogue perd un peu de son «agressivité». Rhume des foins chronique Si un problème de rhume des foins dure pendant des années, il faut impérativement se rappeler que: «Les maladies anciennes pénètrent dans les luos (collatéraux)». Cela signifie qu'une stase de sang se produit lors des maladies chroniques. Cela vaut aussi en cas de rhume des foins et d'autres allergies. Dans de tels cas, il est possible d'ajouter à la formule chi shao (Paeoniae Rx rubra) et mu dan pi (Moutan Rx). Si l'on souhaite renforcer l'effet d'activation du sang, chuan xiong (Chuanxiong Rh) et dan shen (Salviae Rx et Rh) conviennent. Manque de Yang des reins Le Qi défensif a son origine dans le Yang des reins. Si l'on veut renforcer le Qi défensif, il est judicieux d'activer le Yang des reins en plus du renforcement du Qi de la rate et des poumons. Cela vaut notamment en présence de signes de manque de Yang des reins tels que sensation de froid, mal au reins, miction fréquente, etc. Les meilleurs remèdes pour activer le Yang des reins en même temps que le Qi défensif sont rou cong rong (Cistanches Deserticolae Rh), lu jiao (Cervi Cornu), bu gu zhi (Psoraleae Fr) et wu wei zi (Schisandrae Fr). Il faut néanmoins être prudent lorsqu'on utilise ces substances pour ne pas attiser la chaleur. Le recours à une ou deux de ces substances suffit généralement dans les formules préventives. Exemple de formulation La formulation suivante est un exemple pour illustrer les propos tenus ci-dessus. Elle a été assemblée pour un garçon de 7 ans souffrant du rhume des foins. Il s'est présenté avec les symptômes suivants: rhume des foins sévère avec des yeux rougis et enflés, qui piquent et un nez légèrement bouché. Le garçon boit généralement beaucoup de lait et mange un yaourt par jour. Son énergie est bonne, sa digestion normale. La pointe de la langue est rouge et présente un enduit épais au milieu. En raison de ces symptômes, la prescription pour la phase aiguë a été la suivante, sous la forme de granulés: \u hua (Chrysanthemi FI), îg Sang ye (Mon Fo), îg jing jie (Schizonepetae Hb), o.8g Fang feng (Saposhnikoviae Rx), îg Chan tui (Periostracum Cicadae), îg 5 Xi xin (Asari Hb), 0.3g Cang er zi (Xanthii Fr), îg Bai zhi (Angelicae dahuricae Rx), 0.8g Wu Wei zi (Schisandrae Fr), 0.7g Chen pi (Citri Pc), 0.6g Fu ling (Poria), 0.8g Ban xia (Pinelliae Rh), 0.7g Huo xiang (Pogostemonis Hb), 0.7g Chaque jour, il prenait 2 x 3 g de ce mélange. Après le recul des symptômes au cours de la première année et un mois avant la prochaine saison propice aux allergies, la prescription de ce garçon était la formule de prévention ci-dessous, également sous la forme de granulés: Yu ping feng san, 4g Ju hua (Chrysanthemi FI), 0.8g Wu wei zi (Schisandrae Fr), 0.7g Fu ling (Poria), îg Huo xiang (Pogostemonis Hb), 0.9g Chen pi (Citri Pc), 0.8g Ban xia (Pinelliae Rh), 0.7g Chaque jour, il prenait 2 x 2 g de ce mélange. Après administration de ce mélange préventif, les symptômes au cours de la seconde saison propice aux allergies ont été fortement réduits et le mélange pour la phase aiguë n'a été administré que sporadiquement, au cours des périodes fortement propices aux pollens. 1 Paru en mars 2008 édition de la revue Komplementare und integrativeMedizin(Médecinecomplémentaireetintégrative). 2 Dans cet article nous ne pouvons pas entrer dans les détails des combinaisons pour des questions de place. Les modules sont décrits de façon très pragmatique. Pourtant il est absolument indispensable de s'y attarder en détail pour en améliorer la compréhension. 3 Par ailleurs, on tiendra bien entendu compte du fait que le Qi défensif dépend également de la vigueur du Yang des reins. 4 Pour une description détaillée de cette combinaison, voir sous xiao qing long tang. 5 À cette époque, xi xin (Asari Hb) était encore disponible. Aujourd'hui on pourrait remplacer xi xin dans cette formule par 0.8g de e bu shi cao (Centipedae Hb)