Zoom sur le cycle cardiaque Le coeur fonctionne mieux dès que l'on s'en sert... Le cycle cardiaque es t perceptible à l'oreille s ous la forme de deux bruits et de deux s ilences , un petit et un grand. Le premier bruit du coeur, provoqué par la fermeture des valvules mitrale et tricus pide, marque le début du premier temps du cycle cardiaque ou s ys tole. Simultanément, c'es t la phas e de "petit s ilence", les deux ventricules éjectent leur contenu de s ang : le ventricule droit vers les poumons par l'artère pulmonaire, le ventricule gauche vers les vis cères et les tis s us par l'aorte et s es branches . C'es t la quantité de s ang éjecté à chaque s ys tole qui détermine le débit cardiaque (environ cinq litres par minute). C'es t la bais s e de ce débit par rapport aux bes oins qui définit l'ins uffis ance cardiaque. s chéma d 'un coeur Au moment de la s ys tole, quand le coeur expuls e le s ang, la pres s ion es t maximale : c'es t la pres s ion s ys tolique. Après la s ys tole s urvient la dias tole, ou "grand s ilence", dont le début es t marqué par le deuxième bruit du coeur, qui traduit la fermeture des valvules s éparant l'aorte et l'artère pulmonaire des ventricules . Pendant ce temps les ventricules s e relâchent et s e remplis s ent de s ang que leur dévers ent les oreillettes (remplis s age ventriculaire) et s e préparent à la s ys tole s uivante. Entre deux contractions , le coeur s e relâche pour as pirer le s ang venu des veines et la pres s ion diminue dans les artères ; on parle alors de pres s ion dias tolique. La composante du rythme cardiaque Le rythme cardiaque pos s ède deux compos antes : Une composante mécanique, qui es t la s ucces s ion des phas es de contraction (s ys tole); ejectant le s ang hors du ventricule gauche, et des phas es de relaxation (dias tole); permettant le remplis s age de la cavité cardiaque ; Une composante électrique, directement res pons able de la phas e mécanique avec laquelle elle es t parfaitement s ynchronis ée. Le courant électrique naît au niveau du noeud s inos al, s itué au s ommet de l'oreillette droite. Il es t cons titué d'un amas de cellules capables de fabriquer un courant électrique de quelques millivolts . Partant du noeud s inus al, le courant s e propage dans le mus cle cardiaque. Il circule dans les deux oreillettes jus qu'à leur bas e, provoquant leur contraction. Puis , il converge vers la clois on s éparant oreillettes et ventricules , au niveau d'un relais électrique appelé noeud auriculo-ventriculaire (NAV). À partir du NAV, l'influx progres s e dans les deux ventricules s imultanément, empruntant les voies conductrices très rapides que s ont le fais ceau de Hys et le rés eau de Purkinje, jus qu'à la pointe du coeur, provoquant alors la contraction des ventricules . L'électrocardiogramme L'examen le plus courant permettant de mes urer et d'enregis trer l'actvité électrique du coeur es t l'électrocardiogramme (ECG). L'enregis trement s 'effectue grâce à un appareillage comprenant trois parties : un galvanomètre, dont les bornes s ont reliées , par des fils , à des électrodes placées s ur la peau ; un amplificateur, car les courants cardiaques s ont de très faibles intens ités un s ys tème d'enregis tement s ur papier millimétré Les dix électrodes de l'ECG courant (quatre au niveau des membres et s ix s ur la poitrine) permettent de recueillir les courants engendrés par les cellules cardiaques et propagés dans tout le corps , jus qu'à la s urface de la peau, par les tis s us de l'organis me qui s ont conducteurs . L'électrocardiogramme enregis tre une s ucces s ion de s équences de l'activité électrique du coeur, représ entées par des ondes . Quand la formation ou la conduction de l'excitation électrique s ont perturbées , on parle alors d'arythmies (également nommées troubles du rythme ou troubles de la conduction).