1
HEBDO fADAIRES
DES
SEANCES
,
PUIlI.I
,
, , ,
C
O~FOR
1EMENT A U
NE.
D
EC
ISION
DE
L'ACADEMIE
, ,
PAR
MM
.
LES
SECRETAIRES
PERPETUELS
.
-
a8
..
,
TOME
CENT-HUITIEl\IE
J
\
~
\'
IE
Il
-J
1'
1 1
889.
__ , _ _ ,-
.."
O!WII
-o..O
_-
__
Z " _ _ _
PARIS,
GAUTHIER-VILLARS
ET
FILS.
IMPRIMEURS-LIBRAIRES
DE
S
CO~IPTES
RE T
DU
S
DE
S S
ÉA.
TCES DE L'ACADÉMIE DES
SCIENCES
,
Quai d
es
Gr
a
nd
s-Augustins. 55.
$
.....
1889
( 9
02
)
pns y
rencontrer
l
es
ama
d'ossements
si
abondants
dans
les
cavernes
d
l'ancien
moncle.
»
L'exi
.
tence
de
brèches
0
sen
e
formant
de
véritables
gisements
de
nitrate
de
chaux
est
une
con
firmation
des
résultat
de
nos
r
eche
rc
hes
an-
térieures
sur
l'origine
animale
des
terres
nitrées
qu'on
rencontre
en
si
grande
quantité
dans
certa
ines
gion
de
l'Amérique
du
Sud.
»
ZOOLOGIE.
Sur
un
1:-'picaride
parasite
d'un
Amphipode et sur
un
Cope'pode
parasite d'ulZ Épicaricle.
Note
de
MM.
A.
GIARD
et
J,
BO~NIER.
,
«
On
ne
conna
issait
jUSqU'~1
prés
ent
aucun
Ep
icaride
para
.
ite
des
m-
phipodes.
Au
mois
de
septembre
derni
er,
le
professeur
della
Valle
recueillit
dnns
le
golfe
de
Nap
les
deux
exemplaires
d'un
Isopode
para
ite
de
l'Am-
pe
lis
ca cliadema A.
Costa,
qu'i
l
s'empressa
de
nous
envoyer.
»
Ces
Crustacé',
profondément
d
égradés,
appartiennent
au
groupe
des
Cryptonisciens.
Ce
sont
des
fe
mell
es
adultes
renfermant,
l'une
des
œufs
segmentés,
l'autre
des
embryo
ns.
prêts
à
éclore
et
possédant
la
forme
ty-
pique
de
la
première
larv
e
des
Cryptonisciens.
))
Tout
le
COl'pS
de
la
femelle
est
pour
ain i
dire
transformé
en
une
vaste
chambre
incubatrice,
ferm
ée pal'
deu
x
lames
latérales
s'élendant
du
premier
au
cinquième
segment
thoracique
et
réunies
SUl'
la
li
gne
médiane,
de
façon
LI
laiss
er
seulement
ü l'
extré
mité
anterieure
et
à l
'extrém
it '
postérieure
deux
ouvertures
pour
le
passage
de
l
'cau.
»
Du
côté
dorsal
on
distingue
cinq
b,wdes
métamériques
correspondant
aux
cinq
premiers
somites
thoraci
lues.
De
chaque
côté
du
co
rps,
en
arrière
de
la
ligne
d'insertion
des
lame
incubatri
ces,
on
remarque
SUI'
chacu
n
de
ces
c
inq
anneaux
des
émine
nces
coniques,
ves
li
ges
probables
des
pre-
mières
paires
de
pattes.
La
tête,
fortem
e
nt
infléchie
ell
avant,
ne
présent
que
les
rudiments
des
appendices
ordinair
es.
Les
pattes-mùdlOires
seules
ont
un
assez
grand
développement.
»
La
parLÎe
terminale
du
co
rps
il parLir
du
sixième
segment
thoracique
e
recourb
aussi
yers
le
ven
tre
de
façon
à
comp
l
éter
la
chamb
re
in
cuba
-
tri e
par
une
cavité
po
s
térieure
égal
ment
remplie
d'
ufs.
Le
sixième
et
le sepLième
anneau
Lhorat:'iqlle
port
enL
chncun
une
paire
de
digitaLiolls
re-
présentant
l
es
appendices
avortés
et
proLégeant
l'ouverture
postérieure
de
la
chambre
incubatrice.
Cette
ouverture
re
'
semble
ainsi
beaucoup
ù
celle
figurée
par
Frais
e
chez
le CryplOnis us
paguri
Fr
.,
mais
le
bonI
des
la-
(
g03
)
melle
est
implement
épaissi
et
ne
se
termine
pas
en
ramifications
chiti-
neuses.
»
Le
foie
form
une
glande
faiblement
bilobée
en
arrière
et
de
petite
taille.
Il
pénètre
~l
peine
dans
la
région
thoraciquE';
le
tube
digestif
se
renfle
dans
la
partie
rectale
pour
donner
naissan
ce
à
l'organe
oyoïde
caractéris-
tique
des
Cry!
tonisciens.
Il
aboutit
à
un
anus,
situé
yentl'alem
e
nt
an
sommet
du
mamelon
pléal,
sur
lequel
on
distingue
d
es
traces
de
Pléopodes.
,
»
Ce
curieux
Epical'ide
diffère
beaucoup
du
genre
Cabirops
Kossmann,
parasite
de
-
Bopyres;
il e
rapproch
davar
Jtage
du
c,J
'
ptothiria
('1
) marsu-
pialis
G.-O.
ars,
parasite
des
'
Iunnopsicl
s (
EUly
co
pe
cornuta
et
ll
y -
aracluza longicornis) .
Mais,
comme
ce
demi
l', il
doit
incontestablement
être
pris
pOLlr
type
d'un
genre
nouveau.
Nous
donncl'ons
au
para
it
de
l'
Ampelisca
diadema
le
nom
de
Podas
co
ft
della Vallei.
»
Dans
lc
but
de
vérillel' l'hypoLh
èse
préc
é
demment
émise
par
nous
rela-
tivemcnt
~l
la
parent
'
dc
'
Cr
ptoni
ciens
et
des
Da/ldœ,
nOLlS
avons
fait
appel
aux
zoologi
les
qui
p
édaient
ci
e
exemplairc
cl
cs
Cru
La
é
}'~lI'is-
SLmes.
1)
Le
R'
vérencl
A.-
1.
orman
nous
a
graci
usement
abandonné
un
spé-
cimen
d Dajus mysidis
Kneycr
el
nous
a
11\'0
'é Ll C
mmunication
url
Aspidopluyxlls
pflLalus
G.-
.
Sars
(1).
L'étut!
comparalive
cie
ces
Dajid
œ
au
point
de
vue
dc
leurs
rapport
avec
le
Cryplonis
iens
et
les
Bopyriens
propremcnt
dit
fera
1'objet
d'un
prochain
Mémoire.
Pour
le
moment,
LlOUS
signalerons
seulement
uu
fait
élhologiquebien
inattendu;
l'existencc
d'un
Copépode
para
ite
de
l'
AspidoplllJ'XllS.
)1
Par
un
heureux
ha
anl,
l'exemplair
e
d'
.
lspidopl~ryxus
commu
Lliqué
pal'
Norman,
et
fixé
SUl'
le
dos
d'un
E/J
'lhrops
mi
crop/tlhalma
G.-O.
Sars,
abri-
tait
sous
la
partie
po
'
lérieul'
e
de
SOIl
boucli
er
dol' '
al
légèrement
relevé
la
femelle
et
cleux
màl
es
d'un
Copépode
tr
ès
sina
ulier
que
non
appellerons
Aspidœcia
"",,ormani.
Il
La
femelle
se
présente
sons
la
forme
cl'
un
sac
res
se
mblan
t à u
ne
Sac-
culine
en
miniature
j
elle
me
'
ure
dans
sa
plus
grande
dimension
(diamètre
lransverse)
huit
dixi
è
mes
dc
millimètre.
La
co
ulclll' clans
l'al
coo
l
est
1'0
ée
.
L'animal
est
fixé,
d'une
part,
à
la
Mysis
pàr
un
pédoncule
court
terminé
par
une
ventouse;
d'autre
part,
à
l'
Aspidopluyxus
paf'
LIn
cordon
allongé
(
rompu
,
(
t)
Pour
des
rai
on
que
nou
donneron
dan
s
Ulle
prochaill
e 1 T
ate,
cet
Aspido-
phryxlls
doit
èll'e con
idéré
comme
appartenant
à
une
espèce
llou\
'elle
ri.
Sarsi
G. et
B.,
voisine
de
A.
peLtatlls.
c.
R.,
188g, .
"S
emestre.
(1'.
CVIlI,
17.
)
( 904 )
dans
noLre
spéc
i
me
n)
qu
i pa
rt
de la
ventouse
et
va
s'
in
rer
au
mili
eu
de
la s
l1
rfacf>
ventrale
du pl
éon
de l'E
pi
cari
de
. S
UI'
ce
co
rd
on
se
tr
ouvait
ro-
cM
1
le Aspido
pl
21yxlls llIis dans l'impossibi
lit
é de
s'a
brit
er c
omm
e
d'habitLH.le
sous
le
pl
éon
de
sa femelle.
Vers
l'ext
ré
mit
é
libr
e
du
c
orp
s de
l'Aspidœcia,
on
rema
rq ue
de
ux é
min
ences
chit
i
neuses,
puis
du
té o
pp
osé
~l
la
ventouse
les
deux
ouve
rtur
es
génita
l
es
auxque
lles
sont
a
pp
e
ndu
s cinq
paquets
cl'
œufs
.
Chacun
de
ce
s
sacs
ovi
gères,
cl
e
forme
il peu
pr
ès
sp
hé
ri
q u
et
mesura
nt
en di
amètre
tro
is di
xièmes
clemilli
mètr
, renfe
rmait
huit
à dix
œufs
en
segmentation.
»
Dans
un
des
sacs
les œ
uf
s étaient
tous
très
nettement
au
st
ad
e 4.
To
uL
l
'intér
i
eur
du
corps
de
la femelle
est
remp
li
pa
r
d'éno
r
mes
ovair
es
co
nt
e-
nant
des
ovu
l
es
assez
déve
lo
pp
és.
On
ape
r
çoit
en
ou
tr
e,
da
ns le
vo
isin
age
de
la
ventouse,
lI
eux
gl
andes
c
hi
t
in
ogènes
servant
sans do
ut
e il la
fi
xa tion
cl
II
paras
i
te
.
»
L'un
d s mâles éLait fixé s
ur
la illysisà
que
l
que
dis
tan
ce
de
la femelle ;
l'aut
t
'C
sur
la
feme
lle
même
. Ces
les
ont
une l
ongue
ur
de
1501'. environ.
Leur
forme
généra
le est assez
ana
l
ogue
à
ce
lle
des
l
es
de S
ph
œronella
Leuckarti SaI. A la
partie
an
té
rieur
e,
des
glandes
cémenta
ir
es
séc
rète
nL
un
fi
l
ament
chit
i
neux
spiralé
q
ui
sert ù la
fixation
de
l'
an
i
ma
l.
La
pr
ése
n
ce
de
pl
usieurs
fi
l
aments
sur
le
tég
um
ent
de
la
feme
lle
ind
i
que
que l
es
màl
es
se
déplacent
ou
qu
'ils
ont
été
plu
s n
omb
r
eux.
Sous
l'or
ga
ne
d'ad
h
érence,
u ne
l
arge
ventouse
permet
à l
'a
nimal
d'app
li
quer
ses
pi
èces
bu
cca
les s
Ul'
J'h
ôte
qui
le
supporte
.
»
Comme
appe
ndi
ces,
on
tr
ou
ve
en
dehors
de
la
bo
u
che
un
e pa
ir
e
(l'antennes,
une
pre
mi
ère
pair
e de p
attes-mâc
ho
ir
es
asse
z faibl
es
et
un
e
deuxième
pa
i
re
de
pa
tt
es
-m
âc
hoi
res
très
,'obu t
es,
mues
par
des
mu
scles
striés
fo
rt
pu
i
ssants
.
»
La
part
ie
term
in
ale
d u
co
rp
s
es
L
obt
u
se
et
te
rmin
ée
pa
r deu
'{
lob
es
latéraux
renfermant
les
sac
s à sper
matophol'es.
Ces
orga
n
es,
r
ég
uli
èreme
nt
sphériq
u
es,
sont
re
li
és
aux
testicules par
de
fins
cana
ux
d'
re
nt
s.
»
Par
la
forme
de
la
feme
lle et
par
la
mu
ltiplici
des
sacs
ov
i
gères,
si
rare
hez
les
Copépodes,
l'Aspidœcia
se
rapproc
he b
ea
u
co
up
de
Chonio-
sloma mirabile
récernment
décou
vert
par
H.
-
J.
Hansen
sous
le t
ég
u
me
nt
branchia
l
des
Hippolyte
po
lar
is
et
Caimrmli
oe
la mer
de
Ka
ra.
Il
doit re
n-
lrer,
avec
le Clwniosloma
et
le Sphœronella,
dans
la famille si abe
rr
a
nt
e d
es
Choniostomatidœ.
La
déco
uve
rt
e
du
le
inconn
u
chez
ClwniosLoma nO
LI
s
perm
l
tra
sans
cl
uLe
de
fixer p
lu
s
exacteme
nt
les affinit
és
de
ce
lt
e
famill
e.
( 905 )
li
Enfin, les
rapport
s
de
l'Aspidœcia
~vec
l'Aspidoplzr
yx
ll
s re
ndent
très
probabl
e
la
suppo
ition
que
le
C/lOn
iostoma
est
ou a
été
parasite
d'un
Ba-
pyrien
bran
chial des
Hippolyt
es do
nt
il
au
urpé
la
demeure.
n M"moire
accompa
gné de
Plan
ches fe
ra
c
onnaitre
avec
plus
de détail
l'anat
omie
de
Podascon et
d'Aspid
œcia.
Qu'il
nou
s soit permis en le
rminant
de
\'(
'merciel'
lVI
1.
della
Valle
et A.-
1.
Norman,
qui
nous
ont
envoyé
le
matériel
de
celle
é
tude
dans
un
admirabl
e
état
de
con
e
ry
ation
. )
PHYSIOLOGIE
VÉGÉTALE.
Jlouvemen
ts
sponlanes du style
el
des stigmate
du Glcûeul Glacliolus
segetum).
Note
de
M. Cil.
l\IUSSET,
1 r ' '
entée
par
1\
1.
Duchartre.
«
Les
mouvement
s des
organ
femelles des Yégétanx sont,
en
règle
générale,
plus
rar
es
que
ceux
des
màles:
au si les
cas
e
ceptionne
ls
offrent-ils
nn
int'
r
êt
particulier,
et
c' t
~
ce titre
que
l
p.
Gl
ul
commun
elllbie mé
riter
un
mention
spéciale.
»
La
dé
hi
scence long
itudinal
ex
tr
orse des
anthères
est
l'un
d s carac-
t' l'es les
plus
natur
els des
Iridé
.
Ce
mode
de
déhiscence, qu
'on
peut
ap-
pe
ler
ex
trorsism
e,
e t
un
obstacle,
sinon
absolu,
du
moins très grave,
il
l'h
e
rmaphrodism
e
fonctionnel,
c'e t-à-dire à
l'autof
écondation.
Tombant
ou
pr
oje
sur
les
pi
èce~
du
périanthe,
le pollen
est
par
ce
la mêrl1e
frappé
d'ina
ctivité,
et
l'int
e
rv
e
ntion
des y
nts,
surtout
des insectes,
est
clairement
n
éce
sitée;
mais, si
elte
intervention
e t né saire
dans
certa
ins
genres
d'Irid
ées,
elle
ne l'e t pas
pour
le
genre
Gladiolu .
En
effet,
par
leurs mou-
yement.s, le style et les stigmate
obvient
à cel
in
convénie
nt
et
tournent,
pour
ainsi
dire,
la
difficulté.
»
Le
trois étamines,
qui
repr
ése
nt
e
nt
le
ve
rticille
exte
rn
e
de
l'androcée
des Liliacées, attei
gne
nt
le
ur
lon
gue
ur
finale ava
nt
que
les style
concres-
cent
aient
commencé
le
ur
croissance;
les deux post
ér
ieures latérales in-
cline
nt
le
ur
filet il
droite
et il gauche de celui de l
t
am
ine
antérieure,
cie
fa
çon à
juxt
aposer les trois
anthères
dans
1111
même
plan.
A e
moment,
noo
seulement
elles
tournent
le
llr
f
ace
dOl'
, ale
au
style, mais
ncore
elles
ont
en
iron
3cm
de
plus
en
longu
eul'; ce
qui
rend la
pollinatiôn
directe
doublement
impossibl
e;
toutefois les
anthères
sont
encore
en
co
ntact
la-
té
ral
et leurs loges ne so
nt
pas
ouvertes.
»
Cependant
le styles co
ncr
esce
nt
s
et
placé
derrière
le filets des
anthères
pr
en
n
ent
une
croissanc rapid
e,
en
suivant la
li
gn
dorsa
le de
1 / 5 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !