Les insectes jardiniers - L`atelier des sciences - Saint-Quentin

Reduve aspirant
une chenille
Cette exposition a été réalisée par la Maison de l’environnement, des sciences et du développement
durable de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et par l’Offi ce pour les
insectes et leur environnement (OPIE).
Photographies : OPIE / Hervé Guyot, Serge Gadoum, Dimitri Geystor, Lucas Baliteau, Gérard Blondeau,
Guy Bouloux, Pierre Velay, Jean-Claude Malausa, Benoît Martha / Décor et habillage iconographique
Amrante©
Conception réalisation : Amarante - Ch Tharreau
Abeille butinant
une fl eur
Les insectes auxiliaires
Les insectes auxiliaires sont ceux que l’on considère
comme utiles et apportant leur aide (gratuite et écologique)
aux jardiniers.
Cette aide se manifeste de différentes façons : « nuisibles »
mangés par leurs prédateurs, pollinisation, nettoyage,
fertilisation …
Les insectes
jardiniers
Vous avez dit jardin ?
Le jardin à la française se caractérise par la régularité et
la symétrie. Domptée, la nature ne s’y exprime plus, les végétaux
acceptés ne sont là que pour leur beauté et ne permettent pas
le développement de la vie sous toutes ses formes.
Dans le jardin à l’anglaise, la
nature est exubérante : malgré
le fouillis apparent, la végétation
est très organisée. Chaque espèce,
animale ou végétale, y joue un rôle
bien défi ni et indispensable au bon
fonctionnement de l’ensemble.
Entre ces deux modèles, il est
possible d’imaginer des jardins
qui soient de vrais lieux de vie
pour la faune et la fl ore, dans leur
diversité.
© Edition CA de SQY mars 2008
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Larve de coccinelle
Cycle de développement
de la coccinelle
Les mangeurs
de pucerons(1)
La coccinelle
La Coccinelle à 7 points
est la véritable
« Bête à Bon Dieu ».
Avec ses cousines à 2 ou 11 points,
elle est un auxiliaire très effi cace car la larve
et l’adulte dévorent facilement leurs
100 à 150 pucerons quotidiens !
La « Bête à Bon Dieu » est sans doute l’un des insectes
les plus connus et les plus appréciés du public.
Sait-on pour autant que sous le nom
« coccinelle » se cachent en réali
90 espèces en France ?
Il y a quatre stades larvaires chez la Coccinelle à 7
points. Après le dernier stade, la larve ne se nourrit
pas, mais recherche une place pour sa transformation
en adulte (appelée nymphose).
Toutes ces espèces ne mangent pas la même chose. La plupart
préfèrent certains insectes (cochenilles, pucerons, etc.), d’autres
se régalent de champignons ou encore de différentes parties des
plantes ou de leurs productions (nectar, pollen).
© Edition CA de SQY mars 2008
Ponte de coccinelles
à côté de pucerons
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Les mangeurs
de pucerons(2)
Les larves des Chrysopes (névroptères),
bien qu’elles ne mangent pas uniquement
des pucerons en consomment quand même
de 100 à 600 avant de devenir adultes.
Les larves prédatrices de pucerons
se trouvent aussi dans d’autres familles
de mouches (Cécidomies par exemple).
Certaines microguêpes (2 à 3 mm)
sont utilisées pour lutter contre les pucerons
(sur la tomate et les pommiers par ex.).
Ce sont des parasitoïdes : l’œuf est pondu
par la femelle dans un puceron, la larve
effectue ensuite sa croissance en dévorant
le puceron vivant .
Le Perce-oreilles, Forfi cula auricularia,
malgré son régime alimentaire très varié,
est un redoutable ennemi des pucerons.
La punaise Psallus ambiguus
est un prédateur effi cace des pucerons
sur pommier.
...Aux adultes
Des larves...
© Edition CA de SQY mars 2008
La larve du Syrphe* ceinturé,
Episyrphus balteatus, attaque de nombreuses
espèces de pucerons et en consomme
jusqu’à 1200.
*Les Syrphes sont des mouches
souvent « déguisées » en abeilles
ou en guêpes.
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les Autres
prédateurs
Carabes et Staphylins
carnivores, s’en prennent
aussi bien aux insectes
qu’aux escargots.
Les Asiles, mouches
carnassières, excellentes
chasseuses à l’affût.
Les pattes ravisseuses
de la Mante religieuse
en font un redoutable
carnivore
Les Tachinaires sont des mouches dont
les larves (asticots) se développent en mangeant
les larves de l’insecte qu’elles parasitent
L’Ile-de-France compte 104 espèces protégées au niveau régional, au nombre
desquelles la Mante religieuse, 7 bourdons, 11 libellules et 48 papillons.
Il est donc interdit de les détruire ou de les prélever. Toutefois, il convient avant
tout de protéger leurs milieux de vie, les destructions et transformations
de ces derniers étant les premières causes de disparition des espèces.
Le régime alimentaire
de la Grande Sauterelle
verte est essentiellement
composé d’insectes.
Psen ater , une sorte de guêpe,
paralyse des insectes proches des
pucerons (hémiptères) pour les entasser
dans des cellules aménagées dans une
tige creuse. Ses larves disposent ainsi
de provisions toujours
fraîches.
La protection des espèces
De nombreuses espèces
d’Ichneumons sont des
parasitoïdes d’insectes :
l’œuf de la femelle est pondu
dans le corps d’un insecte hôte,
la larve d’Ichneumon effectuant
sa croissance en consommant
son hôte vivant.
© Edition CA de SQY mars 2008
Quand la nature peut s’exprimer librement,
les prédateurs et parasitoïdes sont nombreux
pour limiter les populations d’organismes
qui peuvent attaquer les végétaux
Prédateurs et alliés !
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les polLinisateurs
L’orchidée et l’abeille
Nos orchidées ont un pétale qui sert de piste
d’atterrissage. Chez certaines espèces, pour mieux
les attirer, elle imite la forme et la coloration d’une
abeille sauvage femelle. L’orchidée va alors même
jusqu’à émettre l’odeur des phéromones (« parfum » )
d’attraction sexuelle pour mieux attirer le mâle.
Les papillons présentent une remarquable
adaptation à la récolte du nectar :
leur « bouche » est transformée en trompe
aspirante, plus ou moins longue.
Les Sphinx sont
capables de se nourrir
dans de profondes corolles
tout en pratiquant
le vol stationnaire.
Les abeilles sont
les pollinisateurs
les plus effi caces.
Parmi les quelques 900 espèces
d’abeilles, seuls l’Abeille domestique,
les bourdons et quelques espèces
d’abeilles sauvages vivent en société,
les autres étant solitaires.
Chez ces insectes, tout est voué à la récolte
du pollen et du nectar : langue, brosses de récolte …
Le cortège des autres
pollinisateurs regroupe :
les mouches et les guêpes qui peuvent
seulement lécher les fl eurs peu profondes ;
des espèces comme la Cétoine dorée,
le Perce-oreille ou la Punaise arlequin,
qui visitent les fl eurs mais dont le corps
retient peu de pollen.
Boulettes de pollen
sur la patte de l’abeille.
© Edition CA de SQY mars 2008
La pollinisation, c’est la reproduction
des plantes grâce au transport du pollen
par certains insectes : les pollinisateurs.
85% des plantes à fl eurs dépendent
des insectes pollinisateurs !
Carotte, poire, melon, cerise ou concombre …
dépendent des pollinisateurs. Les insectes sont
ainsi responsables directement ou indirectement
de 30% de nos apports protéiniques.
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