Ces rites faisaient aussi honneur à Héraclès, fils d'Alcmène, qui, après sa victoire sur Augias, les
aurait restaurés à la gloire de Zeus, son père, suivant les règles prescrites par le dieu lui-même.
Héraclès serait ensuite allé jusqu'au pays des Hyperboréens chercher l'olivier pour en ombrager le
stade et pour servir à tresser les couronnes des vainqueurs.
Une autre légende attribue le mérite de l'institution des jeux à Zeus en personne, à l'occasion de sa
victoire sur Kronos.
Mais depuis Aristote, on a généralement attribué cette organisation à la collaboration d'Iphitos, roi
d'Elis, et de Lycurgue, roi de Sparte. Cependant, ces deux rois sont purement légendaires et une
collaboration entre ces deux villes est géographiquement impossible.
Seuls participaient aux Jeux Olympiques les Grecs d'origine et notamment les hauts dignitaires de
la ville.
Les fouilles d'Olympie ont mis au jour un grand nombre d'inscriptions qui nous donnent le nom
de hauts dignitaires comme les grands-prêtres ou les devins (en 36 ACN).
Déroulement d’une
semaine « olympique »
Première journée
La première journée se déroulait le
dixième jour de la lune dans l'enceinte
sacrée. C’est là où se dressait la masse
d'or et d'ivoire du temple de Zeus et
quatre-vingts autels devant lesquels
s'amoncelaient les trésors offerts aux
dieux par les citoyens grecs. Le premier
jour des Jeux, les athlètes prêtaient
serment de respecter les
règles
, ainsi
que les «
hellanodices
» de juger
équitablement. A la fois juges et arbitres,
ces derniers avaient l'entière charge du
respect des règles et de l'application des
punitions. Les sanctions étaient très
sévères pour les athlètes et les
entraîneurs, et sans appel, tout
spécialement en cas de corruption,
considérée comme crime odieux.