nettoyés et la tenue professionnelle du praticien ainsi que de son assistante. (4)
Quant au crachoir et à l’aspiration, ils ont une mention spéciale vu qu’ils sont les plus pollués
au cabinet dentaire.
L’air ou plus exactement les aérosols septiques distribués tout autour du fauteuil soit par des
instruments rotatifs, ou par une simple quinte de toux, peuvent aussi jouer un rôle dans la
contamination virale. (4)
Au-delà des ces vecteurs, on trouve aussi le visage, la peau, les cheveux, les vêtements et les
chaussures, ainsi que l'eau et les déchets d'activité de soins (piquants et tranchants
principalement). (6,8)
La transmission virale peut s’établir donc par :
- un contact direct avec des sécrétions ou du sang.
- projection dans les yeux, le nez ou la bouche, de gouttelettes contenant des agents
infectieux.
- des blessures percutanées par des instruments tranchants souillés ou qui ont été
improprement stérilisés (instruments rotatifs, aiguilles d’anesthésie, aiguilles de
sutures, instruments d’orthodontie…)
- inhalation de la salive projetée par la turbine ou les ultrasons qui génèrent des
aérosols contenant du sang et de la salive.
Ces agents peuvent atteindre l'homme de façon imprévisible.
Ainsi, le soin donné à un patient en phase aiguë ou à un porteur chronique (qui peut être
asymptomatique) fait courir un risque certain au praticien et à son assistante. (3,12, 19)