Projet Eolien Haut du Saule Le réseau hydrographique et

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Projet Eolien Haut du Saule
Etude d'Impact Environnemental
Le réseau hydrographique et particulièrement les vallées de l'Ornain et de la Saulx constituent les
principaux corridors écologiques aquatiques du périmètre d’étude intermédiaire. Par ailleurs, le faible
taux d'urbanisation du territoire permet des échanges libres entre les différents milieux pour la faune
terrestre. Les corridors terrestres sont néanmoins interrompus par des axes routiers, et notamment la
RN 4. Certains espaces agricoles peuvent constituer également des milieux répulsifs. La partie
forestière du périmètre d’étude rapproché est longée par un corridor terrestre.
Les corridors aériens sont propres aux oiseaux, aux chauves-souris et à de nombreux insectes. Les
vallées de l'Ornain et de la Saulx correspondent à des axes migratoires majeurs pour l'avifaune, ainsi
qu'à une zone de stationnement, d'alimentation et de reproduction pour plusieurs espèces d'oiseaux
remarquables comme la Grue cendrée.
Cet axe majeur de déplacement pour l'avifaune, notamment pour la Grue cendrée, permet les échanges
de populations avec l'Est et l'Ouest entre le lac du Der et lac de Madine, deux lacs importants pour la
migration des oiseaux. D’après le Conservatoire du Littoral, un nombre conséquent de grues cendrées
fait halte dans ces lacs, développant une activité spécifique touristique et commerciale autour de cette
biodiversité, et générant des recettes non négligeables pour la région.
Fig. 52. Corridor écologique d’intérêt national ou régional
(Source : Trame Verte et Bleue, Syndicat mixte du pays Barrois, octobre 2013)
Périmètre d’étude
Le périmètre d’étude rapproché est traversé par ce corridor aérien de migration pour l’avifaune.
Fig. 53. Réservoir de biodiversité d’intérêt local
(Source : Trame Verte et Bleue, Syndicat mixte du pays Barrois, octobre 2013)
Périmètre d’étude
Selon la trame verte et bleue du pays Barrois, le périmètre d’étude rapproché se place
principalement dans un corridor écologique aérien utilisé par des espèces protégées
migratrices : la grue cendrée. À proximité du périmètre d’étude se trouve également un corridor
écologique terrestre. Les espèces des milieux forestiers et des milieux ouverts sont
susceptibles de se déplacer. En outre, le périmètre d’étude rapproché inclut des réservoirs de
biodiversité d’intérêt local : les grands massifs forestiers de plus de 25 ha.
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La zone d’étude s’inscrit donc dans un contexte écologique où les possibilités d’échanges sont
nombreuses à très large échelle.
3.3.3.
Flore et habitats naturels
Les informations concernant la flore et les habitats naturels sont extraites du rapport d’Etude
Écologique d’AIRELE (Volume 7 du présent dossier d’autorisation). La méthodologie de réalisation de
ces expertises est présentée au chapitre 7 du présent dossier.
3.3.3.1. LES HABITATS NATURELS
La zone d’étude se caractérise par l’opposition des parcelles cultivées à l’Ouest et les boisements à
l’Est. Quelques prairies pâturées ainsi qu’une prairie de fauche sont également présentes dans la partie
Sud-ouest de la zone d’étude.
3.3.3.1.1.
Parcelles cultivées et biotope associés
Les champs cultivés peuvent être rapportés au Code Corine Biotope 82.1. Il s’agit de parcelles
occupées par une seule espèce cultivée (blé, maïs…) et couvrent plus de 50 % de la superficie de la
zone d’étude. La végétation spontanée est très pauvre voire quasi inexistante.
Fig. 54. Parcelles agricoles (gauche) et chemin stabilisé (droite) du périmètre d’étude
rapproché
3.3.3.1.2.
Prairies
Les espèces qualifiées d’adventices , autrefois fréquemment rencontrées dans les cultures, sont, en
effet, devenues plus rares aujourd’hui du fait de l’intensification de l’agriculture et des traitements
phytosanitaires destinés à les éliminer.
De façon marginale, la zone d’étude comprend également des prairies de fauche (Code Corine
Biotope 38.2) et des prairies pâturées (Code Corine Biotope 38.11). Les prairies de fauche sont
toutefois également pâturées avec la mise en place de barrières électriques pour contenir le bétail.
On peut cependant encore rencontrer des espèces communes telles le pavot douteux (Papaver
dubium), la Matricaire inodore (Matricaria perforata), l’Avoine folle (Avena fatua), la Mercuriale annuelle
(Mercurialis annua) ou encore parfois la pensée des champs (Viola arvensis)…
La diversité floristique est donc relativement faible avec des espèces typiques des milieux prairiaux
banalisés telles que la Crételle (Cynosurus cristatus), le Fromental élevé (Arrhenaterum elatius),
l’Achillée millefeuille (Achillea millefolium), la Flouve odorante (Anthoxantum odoratum), la Fétuque
rouge (Festuca rubra)….
6
A ces champs cultivés sont associés d’autres biotopes présentant un cortège floristique différent : les
chemins agricoles, les bords de route et les parcelles délaissées ou en jachère (Code Corine Biotope
87.1 : terrains en friche et terrains vagues).
Les quelques chemins agricoles du site sont en majorité stabilisés et, du fait des fréquents passages
d’engins agricoles et de l’influence directe des traitements appliqués sur les parcelles cultivées,
accueillent une flore banalisée se composant de quelques espèces communes résistantes au
tassement : Pâturin annuel (Poa annua), Ray-grass commun (Lolium perenne), Pâturin commun (Poa
trivialis), le vulpin des champs (Alopecurus myosuroides), le Chénopode blanc (Chenopodium
album),…Les accotements de ces chemins sont occupés par une flore parfois plus diversifiée mais
également banalisée par la forte pression anthropique (pesticides, engrais …). On peut ainsi y observer
la Knautie des champs (Knautia arvensis), l’Achillée millefeuille (Achillea millefolium), le brome mou
(Bromus hordeaceus), le Cirse commun (Cirsium vulgare), le Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), le
Fromental élevé (Arrhenaterum elatius), l’Armoise commune (Artemisia vulgaris), la Carotte sauvage
(Daucus carota)…
Fig. 55. Prairie pâturée (gauche) et prairie de fauche (droite)
Les parcelles de grandes cultures ne présentent pas d’enjeux particuliers. Elles sont en effet très
banalisées et la végétation spontanée en est quasi absente. Seuls les chemins agricoles dénotent
d’une plus grande diversité, la forte pression anthropique limitant toutefois cette diversité à des espèces
résistantes aux traitements phytosanitaires et au piétinement. Les prairies pâturées et les prairies de
fauche sont, elles, plus diversifiées mais subissent également une forte pression limitant les cortèges
aux espèces les moins sensibles et donc les plus banales.
6
Se dit de plantes non désirées dans les cultures mais qui sont favorisées par les perturbations du milieu.
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3.3.3.1.3.
A.
Végétation ligneuse
C.
Voie d’accès au chantier
Boisements
La voie d’accès au chantier (au sortir de la route nationale 4) comprend un linéaire de 2,2 km de voie
goudronnée puis 2,35 km de chemin forestier dont 350 mètres ne sont pas stabilisés.
Environ 2/5 de la zone d’étude rapprochée est couverte par des boisements de feuillus correspondant
en très grande majorité à de la hêtraie de l’asperulo fagetum (Code Corine Biotope 41.131). La
végétation ligneuse est dominée par le Hêtre (Fagus sylvatica), le Chêne pédonculé (Quercus robur) et
le Charme (Carpinus betulus), le Bouleau verruqueux (Betula pendula) et le Merisier (Prunus avium)
complètent cette strate. La strate arbustive est dominée par le Noisetier (Corylus avellana) ; l’Aubépine
monogyne (Crataegus monogyna) et le Sureau noir (Sambucus nigra) sont ensuite les espèces les
mieux représentées. Le Hêtre domine également en ce qui concerne les pousses d’arbres présentent
dans le sous-bois. Au niveau de la strate herbacée il est possible de noter la présence de l’Aspérule
odorante (Galium odoratum), du lamier jaune (Lamium galeobdolon) ou encore du Millet des bois
(Milium effusum). Les ronces (Rubus fructicosus) sont également bien représentées.
Le premier virage comprend une placette de végétation herbacée régulièrement entretenue pouvant
être rattachée aux « pelouses calcaires subatlantique semi-arides » (Code Corine Biotope 34.32), le
groupement végétal étant ici fortement dégradé du fait de la gestion intensive de la végétation. On y
retrouve principalement comme espèce caractéristique l’Ophrys abeille (Ophrys apifera) qui présente ici
quelques dizaines d’individus. Le reste du cortège est difficilement identifiable mais le même habitat est
présent sur une superficie relativement importante le long de la route en direction de l’Est. Il est alors
possible d’observer l’Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), la Platanthère à 2 feuilles
(Plantanthera bifolia) ou encore le Brachypode penné (Brachypodium pinnatum).
De la Chênaie-charmaie (Code Corine Biotope 41.242) est également présente dans la partie Nordouest de la zone d’étude. Le Chêne pédonculé (Quercus robur) et le Charme (Carpinus betulus) y sont
dominants avec la présence de l’Érable champêtre (Acer campestre), du Merisier (Prunus avium) et de
l’Alisier (Sorbus torminalis). La strate arbustive est dominée par l’Aubépine monogyne (Crataegus
monogyna) et le Noisetier (Corylus avellana), la strate herbacée étant quant à elle très peu développée
du fait de la forte densité du taillis.
Une plantation de Pins sylvestres (Pinus sylvestris) prend place au niveau du lieu-dit « Haut de
Plissières » tandis qu’une plantation de Mélèzes (Larix decidua) est présente un peu plus au Nord
(Code Corine Biotope 83.3111).
Le boisement correspond principalement à de la hêtraie de l’Asperulo fagetum (Code Corine Biotope
41.131) comme décrit précédemment. Celui-ci est bordé par des fourrés médio européens sur sol fertile
(Code Corine Biotope 31.81) puis en allant vers le chemin forestier par des groupements de lisières
mésophiles (Code Corine Biotope 34.42) sur les lisières les mieux exposées et des groupements de
franges des bords boisés ombragés (Code Corine Biotope 37.72) pour les lisières exposées au Nord.
Ces lisières sont relativement bien diversifiée avec la présence de 2 espèces assez rares : la Belladone
(Atropa belladona) et le Tamier commun (Tamus communis). On peut également y noter l’Astragale
fausse réglisse (Astraglaus glycyphylos), l’Alchémille commune (Alchemilla vulgaris), l’Ancolie
commune (Aquilegia vulgaris), le Brome stérile (Bromus sterilis) ou encore la Grande berce (Heracleum
sphondylium).
Les habitats de la zone d’étude peuvent être divisés en 2 grandes catégories que sont les milieux
ouverts majoritairement représentés par les grandes cultures et les milieux boisés dominés par la
Hêtraie (cf. Fig. 57).
Les milieux boisés présentent une diversité spécifique relativement importante, leurs lisières jouant un
rôle majeur sur la biodiversité locale. Les habitats forestiers en présence sont toutefois largement
répartis en Lorraine et ne présentent qu’un enjeu faible au regard des habitats.
Les parcelles agricoles de la zone d’étude présentent une sensibilité négligeable au regard des
habitats tandis que les habitats boisés peuvent être qualifiés d’une sensibilité faible notamment
en ce qui concerne les voies d’accès qui nécessiteraient l’élargissement ou la création de
chemins intra forestiers, et donc la destruction d’habitat.
3.3.3.2. LA FLORE
Les inventaires floristiques réalisés au sein de la zone d’étude ont permis d’identifier 214 espèces
végétales dont la liste figure en Annexe 6.
Fig. 56. Bois gentil en lisière de hêtraie (gauche) et sous-bois de la partie Est de la zone
d’étude (droite)
B.
Haies
Sur les 214 espèces inventoriées, 210 possèdent un statut de rareté régional dans l’atlas de la flore de
Lorraine. Parmi ces espèces, seulement onze, soit 5 % de la diversité spécifique, concerne des
espèces peu communes et 6 espèces sont assez rares et une est rare. Toutes sont localisées en lisière
forestière ou dans une friche herbacée.
En revanche, aucune de ces espèces identifiées n’est protégée au niveau régional, national ou
européen.
Tabl. 10 - Espèces recensées présentant un statut de rareté
Trois haies sont également présentes au sein de la zone d’étude, une à l’Est du lieu-dit « Haut du
Milan », une au Nord du lieu-dit « Haie au Tour » et une dernière encadrant en partie une prairie de
fauche à l’Est de la « Vallée Sainte Epure » (Code Corine Biotope 84.2). Il s’agit probablement de
reliques ayant survécu aux différents remembrements ayant eu lieu sur le site.
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Nom scientifique
Nom commun
Statut régional de
rareté
Remarque
Atropa belladona
Belladone
Assez rare
Présent sur les accotements du futur accès
forestier au niveau du lieu-dit « Vallée des
Corbeaux »
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Nom scientifique
Nom commun
Statut régional de
rareté
Remarque
Galega officinalis
Sainfoin d'Espagne
Assez rare
Présent sur le talus du chemin menant au lieudit « Vallée des Corbeaux »
Lathyrus latifolius
Gesse à larges
feuilles
Assez rare
Cultivée pour l’ornement des jardins et parfois
présente dans le milieu naturel
Papaver argemone
Pavot argémone
Rare
Déterminante de ZNIEFF
Abrité par une friche se trouvant juste en
dehors de la zone d’étude au sein de la vallée
Sainte-Epure
Parthenocissus
quinquefolia
Vigne vierge
Assez rare
Espèce invasive
Tamus communis
Tamier commun
Assez rare
Présent sur la lisière exposé au Sud du lieu-dit
« Haut des Plissières » ainsi que sur la lisière
exposée au Sud du chemin d’accès au site
Trifolium rubens
Trèfle rougeâtre
Assez rare
Abrité par une friche se trouvant juste en
dehors de la zone d’étude au sein de la vallée
Sainte-Epure
La flore de la zone d’étude est bien diversifiée et comporte principalement des espèces très
communes à assez communes présentant une large répartition régionale et nationale. La
diversité est toutefois très inégale avec un très faible nombre d’espèces (toutes très communes)
au niveau des parcelles agricoles une diversité plus importante en lisière. Sept espèces
indigènes se distinguent toutefois par leur niveau de rareté en Lorraine.
Les inventaires réalisés ont permis de démontrer que le site d’étude n’abritait pas d’espèces
protégées au niveau régional, national ou européen. Seules quelques espèces ayant un statut de
rareté supérieur ou égale à « peu commun » sont présentes, les plus rares étant très localisées.
Au regard de ces éléments, les enjeux de la flore peuvent être défini comme faible (cf. Fig. 58).
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o
Flore patrimoniale et habitats naturels recensés
Aire d'étude rapprochée
Habitat naturel
Frange des bords boisés ombragés
Friche herbacée calcicole
Groupement de lisières mésophiles
Fourré médio-européen
Haie
Chemin agricole
Sainfoin d'Espagne
????
????
????
Chênaie-Charmaie
Friche herbacée
Hêtraie
Prairie de fauche
Prairie pâturée
Plantation de conifères indigènes
Culture
Flore
Espèces patrimoniales indigènes :
L
K
L
K
L
K
Pavot argémone (Papaver argémone) et
Trèfle rougeâtre (Trifolium rubens)
Tamier commun (Tamus communis)
Espèces patrimoniales non indigènes :
L
K
Gesse à larges feuilles
Espèces envahissantes
L
K
Vigne vierge
L
K
L
K
Source : Airele
L
K
Moselle
(57)
Meuse
(55)
Meurthe-et-Moselle
(54)
Vosges
(88)
Projet éolien : Haut du Saule
Flore patrimoniale et
habitats naturels recensés
CARTE N°
FORMAT
0
0.25
0.5
1
COORDS
km
02929D2883-01
A3
L93
ECHELLE
DATE
SCAN 25© - Copyright IGN
Reproduction interdite.
1:25 000
11/09/2014
o
Enjeux liés à la flore et aux habitats
Aire d'étude rapprochée
Enjeux liés à la flore et aux habitats
Enjeux très faibles
Enjeux faibles
Enjeux modérés
Source : Airele
Moselle
(57)
Meuse
(55)
Meurthe-et-Moselle
(54)
Vosges
(88)
Projet éolien : Haut du Saule
Enjeux liés à la flore et aux habitats
CARTE N°
FORMAT
0
0.25
0.5
COORDS
1
km
02929D2884-01
A3
L93
ECHELLE
DATE
SCAN 25© - Copyright IGN
Reproduction interdite.
1:25 000
11/09/2014
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Espèces
3.3.4.
Avifaune
Les informations concernant la flore et les habitats naturels sont extraites du rapport d’Etude
Écologique d’AIRELE (Volume 7 du présent dossier d’autorisation). La méthodologie de réalisation de
ces expertises est présentée au chapitre 7 du présent dossier.
3.3.4.1. LA MIGRATION
3.3.4.1.1.
La période de migration prénuptiale
L’étude de la migration prénuptiale a permis l’identification de 64 espèces d’oiseaux pour un total de
5556 individus. La liste complète des espèces ainsi que les effectifs et les statuts associés figurent dans
le rapport complet de l’Etude d’Ecologique d’AIRELE.
685
L’espèce est présente sur l’ensemble de la zone d’étude
Alouette lulu
2
En halte migratoire au lieu-dit « Gimentri » au sud de la zone d’étude.
-
Busard cendré
7
Les observations se concentrent à l’ouest de la zone d’étude à
proximité du lieu-dit « le Saule » avec 3 individus en migration active, 1
individu en chasse et 3 individus en halte migratoire début mai.
-
Busard Saint-Martin
2
Au niveau du lieu-dit « Gimentri » au sud de la zone d’étude
-
Faucon crécerelle
1
En vol local au niveau du lieu-dit « le Saule » ainsi que du lieu-dit
« Gimentri »
-
Faucon pèlerin
1
En migration active à l’est du lieu-dit « Gimentri »
-
409
« Vallées des Corbeaux », « Vallée Sainte-Epure » et dans une moindre
mesure lieux dits « le Saule » et « « Bois des malades ».
-
18
Passage essentiellement par le « Haut du Milan »
Non représentée
sur la carte
Milan noir
5
Passage de 2 individus par le lieu-dit « le Saule » en direction du nordest et de 3 individus en direction du nord-ouest
-
Milan royal
20
L’espèce utilise toute la largeur du plateau agricole en direction du nord
ou du nord-est.
-
Œdicnème criard
1
Halte migratoire au niveau du lieu-dit « Etrival »
-
Grue cendrée
Hirondelle rustique
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1
Au nord du lieu-dit « Haut de Boutonnier » dans le bois de Velaines à
l’est de la zone d’étude.
-
Pic vert
1
Lieux dits « Haut des Boutonniers » et « Bois des malades »
-
Pluvier doré
30
En vol en direction du sud-ouest par le lieu-dit « haut du Milan »
-
Tarier pâtre
1
Halte migratoire ente la zone d’étude et Maulan
-
Torcol fourmilier
1
Halte migratoire en lisière du bois situé au nord du lieu-dit « le Saule »
-
Au sein du site, la majeure partie du passage migratoire s’effectue au niveau du vallon issu de Nant-leGrand en direction du Nord-est avec plus de 65 % des effectifs observés à ce niveau. Les boisements
situés à l’Est et à l’Ouest servent notamment de continuité écologique pour de nombreux passereaux
qui rejoignent ainsi aisément les vallées dirigées vers le Nord-est au Nord de la vallée de l’Ornain.
Tabl. 11 - Espèces patrimoniales recensées lors de la migration prénuptiale
Alouette des champs
Pic noir
Enfin, 150 individus de Grues cendrées ont été observés lors d’une courte halte migratoire au niveau du
lieu-dit « Etrival » dans la partie est du plateau agricole.
Sur les 64 espèces identifiées, 16 présentent une certaine valeur patrimoniale au regard de la période
concernée et/ou sont réglementées au niveau national ou européen. Les informations concernant ces
dernières sont synthétisées dans le tableau ci-dessous :
Localisation
Remarques
Les parcelles entre les lieux dits « Haut du Milan » et « le Saule » sont activement utilisées par les
passereaux et notamment l’Alouette des champs et le Pinson des arbres mais également par d’autres
passereaux. Par ailleurs, avec 20 individus contactés au cours de la migration prénuptiale, le Milan
royal dévoile un effectif classique pour la Lorraine et le secteur géographique.
Les laridés, les grands rapaces diurnes et les limicoles présentent des effectifs similaires autour d’une
cinquantaine d’individus, les autres groupes sont peu ou pas représentés sur le site au cours de la
période.
Effectifs
Localisation
La très grande majorité des déplacements migratoires s’effectue quant à elle selon un axe oscillant
entre le sud/nord et le Sud-ouest/Nord-est avec une préférence pour la « vallée Sainte-Epure » et le
vallon en provenance de Nant-le-Grand et passant par le lieu-dit « le Saule », notamment pour
l’Alouette des champs et le Pinson des arbres, espèces les plus représentées sur le site avec
respectivement 685 et 2521 individus. Toutefois, pour cette dernière espèce, le flux est relativement
homogène sur un large front, relativisant ainsi l’importance du site d’étude au niveau local.
Les passereaux sont les espèces les plus observées avec 82 % des observations pour 65 % de la
diversité spécifique : le plus observé est le Pinson des arbres dont la présence est directement liée à la
forte couverture boisée du secteur. Viennent ensuite la Grue Cendrée et les Columbiformes dont le
nombre d’individus observés est toutefois faible (400 chacun) au regard des milliers qui ont pu être
observés entre Vitry-le-François et Saint-Dizier.
Espèces
Effectifs
Remarques
Non représentée
sur la carte
Au vu des résultats, les enjeux avifaunistiques lors de la migration prénuptiale peuvent être
qualifié de modéré pour l’ensemble du périmètre d’étude. L’axe de passage préférentiel orienté
Sud-ouest/Nord-est est toutefois à prendre en considération dans l’élaboration de l’implantation
3.3.4.1.2.
La période de migration postnuptiale
L’étude de la migration postnuptiale a permis l’identification de 67 espèces d’oiseaux pour un total de
4106 individus. La liste complète des espèces ainsi que les effectifs et les statuts associés figurent dans
le rapport complet de l’Etude d’Ecologique d’AIRELE.
Sur les 67 espèces observées, 15 présentent une certaine valeur patrimoniale au regard de la période
concernée et/ou sont réglementées au niveau national ou européen. Les informations concernant ces
dernières sont synthétisées dans le tableau ci-dessous :
Tabl. 12 - Espèces patrimoniales recensées lors de la migration postnuptiale
Espèces
Alouette des champs
Effectifs
198
Localisation
L’espèce utilise l’ensemble de la zone d’étude mais se concentre
principalement dans le quart nord-ouest de la zone d’étude
Remarques
-
Bondrée apivore
1
Sud-ouest du lieu-dit « la Trèche »
en halte migratoire
Busard des roseaux
1
A partir du lieu-dit « la Trèche », en direction du Nord
-
Faucon crécerelle
5
Principalement sur la limite Nord-ouest de la zone d’étude
-
55
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Etude d'Impact Environnemental
Espèces
Effectifs
Localisation
Remarques
Faucon pèlerin
1
Individu en vol vers le Sud-ouest au niveau du lieu-dit « Haie au Tour »
-
Gobemouche gris
1
A l’Est de la « Vallée Varnier » au nord de la zone d’étude.
-
105
Groupe de 13 individus passent par le « Haut de Plissières » à l’Ouest
de la zone d’étude, un second groupe de 92 individus passe par la limite
Sud-est de cette dernière en direction de Maulan.
-
Hirondelle de rivage
3
A l’Ouest de la zone d’étude, en direction du Sud-ouest.
-
Hirondelle rustique
91
Observations disséminées sur l’ensemble de la zone d’étude.
-
13
11 individus, volant haut, en migration active au niveau du lieu-dit
« Montfromont » au Nord-ouest de la zone d’étude, 1 individu dans le
vallon longe le lieu-dit « Haut du milan ». Le dernier individu a été
observé au Nord de la zone d’étude, lors d’une visite de repérage en
novembre 2012.
-
Le périmètre d’étude présente donc des enjeux similaires au reste de la région pour le Milan
royal et faibles pour la Grue cendrée.
3.3.4.2. LA PERIODE D’HIVERNAGE
Grue cendrée
Milan royal
1
Halte migratoire au niveau du lieu-dit « les Saulx » dans la partie Nord
de la zone d’étude.
-
Pie-grièche écorcheur
6
Famille observée au Nord de la zone d’étude au niveau de la « Vallée
de la Cachotte »
-
4
Individus en halte migratoire le long du chemin agricole passant par le
lieu-dit « Haut du Milan »
-
9
Observations concentrées le long de la « Vallée Sainte-Epure » au Sud
de la zone d’étude.
-
1
Entre Maulan et la limite Sud de la zone d’étude.
-
Rougequeue
blanc
Tarier pâtre
à
front
Parmi ces 29 espèces, 4 présentent une certaine valeur patrimoniale et/ou sont réglementées au
niveau national ou européen :
Tabl. 13 - Espèces patrimoniales recensées lors de la période hivernale
Œdicnème criard
Pipit rousseline
L’étude de la période hivernale a permis l’identification de 29 espèces d’oiseaux pour un total de 431
individus. La liste complète des espèces ainsi que les effectifs et les statuts associés figurent dans le
rapport complet de l’Etude Écologique d’AIRELE.
L’étude de la migration postnuptiale au niveau du périmètre d’étude n’a pas révélé de passage
important d’oiseaux. Le groupe le plus représenté est celui des passereaux, les espèces les mieux
représentées étant l’Alouette des champs (198 individus), l’Etourneau sansonnet (279 individus),
l’Hirondelle de fenêtre (381 individus), le Pinson des arbres (1362 individus) et le Pipit farlouse (140
individus). Ils représentent ainsi près de 75 % de l’effectif total, les columbiformes représentant quant à
eux près de 22 %. Les autres types d’espèces ne sont donc que très peu représentés, les grands
rapaces diurnes ainsi que les gruiformes (Grue cendrée) étant nettement moins présents que lors de la
migration prénuptiale. Par ailleurs, un seul Milan royal a été observé traversant la zone d’étude.
Espèces
Effectifs
Localisation
L’espèce est répartie sur l’ensemble de la zone d’étude, bien que
formant parfois de petits groupes.
Remarques
Maximum 2
individus
Alouette des champs
35
Faucon crécerelle
1
Lieu-dit « Gimentri » au Sud de la zone d’étude ainsi qu’au Nord du lieudit « Le Saule »
Pic noir
1
Les 3 contacts
Au Nord du lieu-dit « Haut de Boutonnier », au centre des boisements à correspondent très
certainement au
l’Est
même individu
Pic vert
1
« Vallée de la Cachotte », au Nord de la zone d’étude, Bois des
Malades à l’Ouest et « Haut du Boutonnier » à l’Est.
-
-
Les effectifs observés lors de la période hivernale ont été très faibles. Le groupe des passereaux est
cependant le mieux représenté aussi bien dans les bois que dans les parcelles cultivées de la zone
d’étude.
En conséquence, les enjeux avifaunistiques lors de la période hivernale peuvent être qualifié de
faible au sein de l’aire d’étude.
Au sein de la zone d’étude, le passage migratoire se répartit sur 3 secteurs bien délimités :
z
La vallée Sainte-Epure et tous les boisements de la partie Est de la zone d’étude ;
z
La vallée passant entre les lieux dits « Haut du Milan » et « le Saule » ;
z
La bordure ouest de la zone d’étude et au-delà vers le Nord-ouest.
Au vu des résultats, les enjeux avifaunistiques lors de la migration postnuptiale peuvent être
qualifié de modéré au niveau des couloirs de migration d’intérêt local et de faible en dehors de
ces derniers. Les boisements représentent toutefois toujours un enjeu fort pour un certain
nombre d’espèces d’intérêt patrimoniales sédentaires (Pic noir,…)
Avec 33 individus observés en période migratoire, le Milan royal dévoile un passage très modéré
(0,22 individu par heure) comparé à d’autre site en Lorraine (0,66 individu par heure
d’observation). Il est ainsi possible de conclure que le passage sur le site correspond au
passage moyen du l’espèce sur un large front en Lorraine.
La population de Grue cendrée passant par le lac du Der, forte de plusieurs dizaines de milliers
d’individus permet d’établir un ordre d’idée de la faible importance des effectifs observés au
sein de la zone d’étude (514 individus au total).
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56
Synthèse des couloirs migratoires
Aire d'étude rapprochée
Couloir migratoire
Zone de moindre passage
Passage migratoire modéré
Source : Airele
Couloir de migration
recensé en Lorraine
Projet éolien : Haut du Saule
Synthèse des couloirs migratoires
CARTE N°
FORMAT
0
0.25
0.5
COORDS
1
km
02929D2885-01
A3
L93
ECHELLE
DATE
SCAN 25© - Copyright IGN
Reproduction interdite.
1:25 000
11/09/2014
o
EOLE RES-
Projet Eolien Haut du Saule
Etude d'Impact Environnemental
Au vu des résultats, les enjeux avifaunistiques lors de période de nidifcation peuvent être
qualifié de faible pour les parcelles cultivées et de forte pour la partie boisée à l’Est.
3.3.4.3. LA PERIODE DE NIDIFICATION
L’étude de la période nidification a permis l’identification de 47 espèces d’oiseaux pour un total de 313
individus. La liste complète des espèces ainsi que les effectifs et les statuts associés figurent dans le
rapport complet de l’Etude écologique d’AIRELE.
Sur ces 47 espèces, 11 présentent une certaine valeur patrimoniale au regard de la période concernée
et/ou sont réglementées au niveau national ou européen.
Effectifs
Alouette des champs
25
Bruant jaune
5
Localisation
L’espèce est présente sur tout le site avec toutefois une densité plus
importante dans la moitié Ouest de la zone de culture.
Au niveau des lisières de la zone d’étude ainsi que dans la décharge
sauvage au point topographique 311 sur le chemin menant à Nant-leGrand.
Les inventaires complémentaires ont permis d’identifier 31 espèces d’oiseaux pour un total de 191
individus au niveau de la voie d’accès au chantier. La liste complète des espèces ainsi que les effectifs
et les statuts associés figurent dans le rapport complet de l’Etude écologique d’AIRELE.
L’étude complémentaire menée sur la voie d’accès au chantier a permis de déterminer la présence de
31 espèces dont 5 présentent une certaine valeur patrimoniale au regard de la période concernée et/ou
sont réglementées au niveau national ou européen.
Tabl. 14 - Espèces patrimoniales recensées lors de la période de nidification
Espèces
3.3.4.4. INVENTAIRES SUR L’EMPRISE DU FUTUR ACCES
Remarques
Tabl. 15 - Espèces patrimoniales recensées le long de la future voie d’accès
-
Espèces
Effectifs
Bouvreuil pivoine
1
Localisation
En déplacement au niveau du point d’écoute n°7 le long de la route
départementale 604.
En chasse au niveau du point d’écoute n°7 le long de la route
départementale 604.
Remarques
-
Caille des blés
2
Lieu-dit « Haie la Tour » ainsi qu’un chanteur le long du chemin
provenant de Nant-le-Grand
-
Hirondelle rustique
3
Faucon crécerelle
2
Observations à l’Ouest et au Sud de la zone d’étude, l’espèce est
toutefois susceptible de fréquenter l’ensemble des parcelles cultivées de
cette dernière.
-
Linotte mélodieuse
1
Se nourrit sur le bas-côté de la route départementale 604 entre les
points d’écoute n°6 et 7.
-
Fauvette grisette
1
En lisière du boisement situé au niveau du point topographique 343 au
Nord-Ouest de la zone d’étude.
Pic mar
2
Un chanteur au point d’écoute n°1 et un individu en déplacement au
point d’écoute n°3.
-
Hirondelle rustique
7
Observations réparties sur l’ensemble de la zone d’étude.
-
Pouillot fitis
3
Au niveau du point d’écoute n°2
Chanteur
Linotte mélodieuse
3
En lisière forestière au niveau du lieu-dit « Vallée Varnier » dans la
partie nord de la zone d’étude.
-
Pic noir
1
Pic vert
2
Pie-grièche écorcheur
2
Pouillot siffleur
3
Ces 2 espèces
sont susceptibles
d’être présentes
sur l’ensemble des
Au niveau du point 349 à l’Est ainsi qu’en limite Nord-ouest de la zone massifs boisés du
secteur
d’étude.
Au niveau du point 338 dans la partie boisée à l’Est.
Un couple à la sortie de Nant-le-Grand en direction du site et un second
au niveau des prairies pâturées en limite Sud de la zone d’étude.
-
Le site d’étude est très majoritairement occupé par les passereaux, ces derniers représentant en effet
plus de 90 % de l’effectif total (175 contacts sur 191), les espèces les mieux représentées étant la
Fauvette à tête noire, le Merle noir, le Pinson des arbres et le Pouillot véloce.
Les enjeux sont globalement faibles avec des espèces communes et à large répartition
régionale. Des précautions seront toutefois à prendre durant la période de nidification afin de ne
pas perturber outre mesure les espèces nicheuses.
-
L’espèce est
susceptible d’être
présente dans une
Au Nord du lieu-dit « Haut de Boutonnier » dans la partie boisée de la
grande partie des
zone d’étude.
boisements de la
moitié Est de la
zone d’étude.
Le site d’étude est très majoritairement occupé par les passereaux, ces derniers représentant en effet
plus de 90 % de l’effectif total (285 contacts sur 313). Les espèces les mieux représentées sont
l’Alouette des champs, le Pinson des arbres et le Pouillot véloce (cf. Fig. 60).
Les boisements de la partie Est de la zone d’étude présentent une diversité spécifique plus élevée ainsi
que des effectifs plus importants. En revanche, les parcelles cultivées montrent une faible occupation
de celles-ci ainsi qu’une faible diversité spécifique. En effet, en dehors de l’Alouette des champs,
présente sur l’ensemble de la zone d’étude, le Bruant proyer et la Bergeronnette printanière qui sont
habituellement bien représentés dans ce type de milieu sont totalement absents tout comme le Busard
Saint-Martin et l’Œdicnème criard.
Ainsi, une large partie Ouest du périmètre d’étude est classée en enjeux forts de par la
couverture boisée abritant de nombreuses espèces patrimoniales et/ ou sensibles associé à un
passage migratoire modéré. Une zone tampon de 150 mètres également placée en enjeux forts a
été appliquée à l’ensemble des lisières du périmètre d’étude, zone présentant le plus
d’interactions entre les boisements et les zones ouvertes les jouxtant. Une zone au Nord-est, et
une petite zone au Sud de la zone d’étude, sont également concernés par le même niveau
d’enjeu.
La partie Est de la zone est quant à elle divisée principalement en 2 niveaux d’enjeux distincts.
Un enjeu modéré lié à un passage migratoire modéré et un nombre d’espèces d’intérêt
patrimonial et/ou sensibles à l’éolien faible à moyen. Il s’agit de 2 vallons favorisant le passage
des oiseaux sur le site au détriment des zones à enjeux faibles au sein desquelles le passage
migratoire est nettement plus faible (cf. Fig. 61).
Les boisements apparaissent donc comme des réservoirs de biodiversité importants. De plus la quasitotalité des espèces recensées dans cet habitat y sont nicheuses à l’inverse des parcelles cultivées
dont la majorité des espèces présentes n’exploite l’habitat que dans le cadre de leur recherche
alimentaire.
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o
Occupation de l’espace par l’avifaune patrimoniale en période de nidification
Aire d'étude rapprochée
Occupation de l'espace par
l'avifaune patrimoniale en période
de nidification
†
†
†
†
†
†
†
†
†
Bruant jaune
Caille des blés
Faucon crécerelle
Fauvette grisette
Linotte mélodieuse
Pic noir
Pic vert
Pie grièche écorcheur
Pouillot siffleur
Point d'écoute
7
† 8 †
†
†
†
†
†
4
†
† † †
3
†
†
6
†
2
1
†
†
†
5
†
Source : Airele
†
Moselle
(57)
Meuse
(55)
Meurthe-et-Moselle
(54)
Vosges
(88)
Projet éolien : Haut du Saule
Occupation de l’espace par l’avifaune
patrimoniale en période de nidification
CARTE N°
FORMAT
0
0.25
0.5
COORDS
1
km
02929D2886-01
A3
L93
ECHELLE
DATE
SCAN 25© - Copyright IGN
Reproduction interdite.
1:25 000
11/09/2014
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