LES ESPèCES véGéTALES idENTiTAiRES du TERRiToiRE dE

Charte Paysagère de Mérignac
Mai 2012 - Fiches Outils 4
LES ESPèCES véGéTALES idENTiTAiRES
du TERRiToiRE dE MéRiGNAC
De manière générale, les essences arbustives et arborées participent à l’identité
paysagère et au cadre de vie de la commune de Mérignac. Elles doivent être adaptées
aux caractéristiques paysagères du secteur, aux types de sols (sols humides ou
secs) et aux usages souhaités (plantations de haies, alignement d’arbres, arbre
isolé, massifs ...). Les listes suivantes sont destinées autant aux services publics
qu’aux particuliers.
(c) caduc - (p) persistant
*voir glossaire
LE BOCAGE* FORESTIER ET LA LISIÈRE HABITÉE
La pinède La forêt galerie
> La strate arborée
> La strate arbustive
Dans la continuité de la forêt des Landes Girondines, le paysage est caractérisé
par la présence du Pin et des boisements mixtes ainsi que par un sol à dominante
sableuse. Les formes paysagères de référence sont la pinède* et la forêt galerie*.
Betula pendula
Fraxinus excelsior
Ligustrum vulgare
Malus sylvestris
Pinus pinaster
Pyrus pyraster
Quercus ilex
Quercus pyrenaia
Quercus robur
Alnus glutinosa
Betula nigra
Fraxinus excelsior
Populus alba
Quercus robur
Salix alba
Salix atrocinerea
Ulmus minor
Arbutus unedo
Cornus sanguinea
Corylus avellana
Crataegus monogyna
Cytisus scoparius
Frangula alnus
Ilex aquifolium
Ligustrum vulgare
Prunus spinosa
Rhamnus cathartica
Rosa canina
Sambucus nigra
Ulex europaea
Fiche outil 1
Haie de chênes en milieu
prairial (quartier de
Beutre)
Alignement de chênes
le long de lavenue de
Kaolack
Arbousier (p)
Cornouiller sanguin (c)
Noisetier commun (c)
Aubépine monogyne (c)
Genêt à balais (c)
Bourdaine (c)
Houx (p)
Troène commun (p)
Prunellier (c)
Nerprun purgatif (c)
Eglantier (c)
Sureau noir (c)
Ajonc d’Europe (p)
Aulne glutineux (c)
Bouleau noir (c)
Frêne commun (c)
Peuplier blanc (c)
Chêne pédonculé (c)
Saule blanc (c)
Saule roux (c)
Orme champêtre (c)
Bouleau verruqueux (c)
Frêne commun (c)
Troène (p)
Pommier sauvage (c)
Pin maritime (p)
Poirier sauvage (c)
Chêne vert (c)
Chêne tauzin (c)
Chêne pédonculé (c)
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La haie arborée La haie arbustive
Le paysage est dominé par les prairies et les haies résiduelles, héritage de l’ancien
bocage. Ces formations végétales linéaires constituent une des formes paysagères
de référence.
LES RELIQUES BOCAGÈRES ET LES PRAIRIES HABITÉES
Acer campestre
Alnus glutinosa
Betula pendula
Carpinus betulus
Fraxinus excelsior
Juglans regia
Malus sylvestris
Populus nigra
Prunus avium
Pyrus pyraster
Quercus robur
Salix alba
Tilia platyphyllos
Ulmus minor
Cornus mas
Cornus sanguinea
Corylus avellana
Crataegus monogyna
Euonymus europaeus
Frangula alnus
Ligustrum vulgare
Lonicera xylosteum
Mespilus germanica
Prunus spinosa
Rhamnus cathartica
Rosa canina
Salix caprea
Sambucus nigra
Sorbus aucuparia
En milieu urbain, les arbres et arbustes fruitiers et mellifères (poirier, pommier, tilleul,
sorbier, néier, prunellier, nerprun, églantier...) constituent des sources de nourriture
pour les oiseaux et les insectes et présentent (entre autres) un intérêt écologique
majeur dans la création de corridors écologiques.
Les haies privées ou publiquesLes arbres d’alignement ou isolés
L’URBAIN BORDELAIS ET L’URBAIN MÉRIGNACAIS
Acer campestre
Alnus glutinosa
Betula pendula
Carpinus betulus
Cedrus atlantica
Cedrus deodara
Fraxinus excelsior
Juglans regia
Magnolia grandiora
Malus sylvestris
Prunus avium
Pyrus pyraster
Quercus robur
Salix alba
Tilia platyphyllos
Ulmus minor
Acer campestre
Arbustus unedo
Carpinus betulus
Cornus mas
Cornus sanguinea
Corylus avellana
Crataegus monogyna
Euonymus europaeus
Ligustrum vulgare
Lonicera xylosteum
Mespilus germanica
P
runus spinosa
Rhamnus cathartica
Rosa canina
Salix caprea
Sambucus nigra
Sorbus aucuparia
Viburnum tinus
Erable champêtre (c)
Aulne glutineux (c)
Bouleau verruqueux (c)
Charme commun (c)
Frêne commun (c)
Noyer (c)
Pommier sauvage (c)
Peuplier noir (c)
Merisier (c)
Poirier commun (c)
Chêne pédonculé (c)
Saule blanc (c)
Tilleul à grandes feuilles (c)
Orme champêtre (c)
Cornouiller mâle (c)
Cornouiller sanguin (c)
Noisetier commun (c)
Aubépine monogyne (c)
Fusain d’Europe (c)
Bourdaine (c)
Troène commun (p)
Chèvrefeuille des haies (c)
Néier commun (c)
Prunellier (c)
Nerprun purgatif (c)
Eglantier (c)
Saule marsault (c)
Sureau noir (c)
Sorbier des oiseleurs (c)
Erable champêtre (c)
Aulne glutineux (c)
Bouleau verruqueux (c)
Charme commun (c)
Cèdre de l’Atlantique (p)
Cèdre de l’Himalaya (p)
Frêne commun (c)
Noyer (c)
Magnolia à grandes eurs (p)
Pommier sauvage (c)
Merisier (c)
Poirier commun (c)
Chêne pédonculé (c)
Saule blanc (c)
Tilleul à grandes feuilles (c)
Orme champêtre (c)
Erable champêtre (c)
Arbousier (p)
Charme commun (c)
Cornouiller mâle (c)
Cornouiller sanguin (c)
Noisetier commun (c)
Aubépine monogyne (c)
Fusain d’Europe (c)
Troène commun (c/p)
Chèvrefeuille (c)
Néier commun (c)
Prunellier (c)
Nerprun purgatif (c)
Eglantier (c)
Saule marsault (c)
Sureau noir (c)
Sorbier des oiseleurs (c)
Laurier tin (p)
(c) caduc - (p) persistant
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Mai 2012 - Fiches Outils 34
AVANTAGES DES TECHNIQUES ALTERNATIVES
Cette dernière solution fait appel à des techniques dites alternatives qui permettent
d’éviter le recours à un réseau d’assainissement classique (« tout tuyau »). Elles
assurent le stockage provisoire des excédents d’eau et leur restitution à un débit
plus faible et régulé vers un exutoire* (aquifère, collecteur, fossé, cours d’eau,…).
Les rejets sont ainsi mieux contrôlés et adaptés aux contraintes imposées par
l’aval du bassin versant. Deux techniques permettent de traiter les eaux de pluie
efcacement : l’inltration à travers le sol et la végétation ou le stockage puis
l’évacuation à débit régulé.
Fiche outil 10
SoLuTioNS éCoLoGiquES ALTERNATivES
dE GESTioN dES EAux PLuviALES
De plus, le passage de l’eau à travers les sols permet le traitement de certains polluants
grâce au pouvoir épurateur du milieu, via certains végétaux (phytoremédiation) et
sous l’action de la microfaune pédologique. Ce mécanisme n’est cependant adapté
que pour des concentrations en polluants assez faibles (eaux de toitures, de voiries…)
mais permet une gestion paysagère des zones d’inltration.
La valeur ajoutée des techniques alternatives réside dans le fait que ce sont des
ouvrages essentiellement de surface, visibles par le public, qui prend ainsi conscience
de la présence de l’eau en ville. De plus en plus, ces ouvrages ont vocation à s’intégrer
aisément dans le milieu urbain grâce à leur qualité paysagère. Ils représentent
des éléments de loisirs, des espaces verts, des promenades et des ornements
environnementaux. Ils permettent de réintégrer l’eau dans la ville et de préserver les
écosystèmes qui y sont associés.
Lors de toutes nouvelles constructions (lotissement, industrie, route…), la création
de surfaces imperméabilisées supplémentaires augmente les ruissellements et les
débits d’eaux pluviales rejetées dans le milieu naturel. Selon les surfaces mises en
jeu, la Loi sur l’Eau impose la gestion de cette arrivée d’eau excédentaire.
D’une manière générale, la gestion des eaux pluviales peut s’effectuer de deux
façons :
- Rejet direct dans le réseau d’eau pluvial
- Stockage/inltration in situ et évacuation régulée dans le milieu naturel (techniques
alternatives)
Bassin de stockage Bassin de stockage
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La ressource en eaux pluviales représente un avantage pour les particuliers qui
peuvent l’utiliser pour l’arrosage de leurs jardins mais aussi en remplacement de
l’eau potable pour certaines activités ménagères. Ils peuvent ainsi réaliser des
économies, aussi bien d’argent que d’eau potable. Ils contribuent également à
baisser le volume du ruissellement sur les terrains imperméabilisés et participent
donc à limiter le risque inondation en zone urbaine.
UTILISATION POSSIBLE DES EAUX PLUVIALES
Cependant, les droits concernant l’utilisation des eaux pluviales pour les tâches
ménagères a suscité de nombreuses interrogations qui ont amené le Conseil
Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF) à se prononcer sur la question.
Le CSHPF a ainsi estimé, dans un avis du 5 septembre 2006 : « que l’eau de pluie
collectée en aval de toitures peut être utilisée pour des usages non alimentaires et
non liés à l'hygiène corporelle ».
Les modalités d’utilisation de l’eau de pluie sont dénies par l’arrêté du 21 août 2008
relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l'intérieur et à l'extérieur
des bâtiments.
- les décideurs, élus locaux, maîtres d'ouvrage ;
- les techniciens des collectivités ;
- les aménageurs ;
- les bureaux d'étude technique eau/assainissement ;
- les particuliers – pétitionnaires des permis de construire ou les usagers des services
d’assainissement ;
- les citoyens au sens large, enfants et scolaires
Les supports de communication peuvent être les suivants :
- Remise de ches d’informations (plaquette de sensibilisation, guide méthodologique,
guide technique), en mairie, avec le dossier de permis de construire
- Ventes groupées ou subventions pour la mise en place de techniques alternatives
- Communication via les sites internets
- Communication via les bulletins communaux
OUTILS PÉDAGOGIQUES
La prise en compte des techniques alternatives de la gestion des eaux pluviales
nécessite de sensibiliser, d’informer et de former. Les cibles sont :
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- Les noues : elles désignent des fossés ouverts, peu profonds et d’emprise large,
servant au recueil, à la rétention et/ou à l’inltration des eaux pluviales. L’intégration
des noues paysagères est aisée, compte tenu de leur prol. L’engazonnement est
sufsant, mais il doit être réalisé avant la mise en service et avec une bonne épaisseur
de sol de qualité.
- Les fossés : ils désignent des ouvrages linéaires à ciel ouvert
de faible largeur et servant au recueil des eaux pluviales, à leur
rétention et à leur évacuation par inltration ou rejet dans un cours
d’eau ou un réseau. L’intégration paysagère des fossés est délicate
dans les zones urbaines, car il est difcile, compte tenu du prol, de planter des
végétaux. Ils sont toutefois susceptibles d’accueillir une faune (batraciens, insectes
etc.) et une ore remarquables.
- Les toits terrasse : ils assurent un stockage temporaire des eaux pluviales, avec
une restitution à faible débit vers l’exutoire grâce à un dispositif d’ajutage*. Ils peuvent
également jouer le rôle de jardins potagers ou paysagers.
- Les bassins d’inltration et de rétention. Il existe deux types de bassin : les
bassins à sec et les bassins en eaux. Dans les deux cas, la technique consiste à
créer une dépression* plus ou moins importante an de recueillir les eaux pluviales
d’un projet. Les eaux sont ensuite restituées au milieu naturel soit par inltration soit
par un dispositif d’ajutage permettant un débit régulé.
Ce sont les techniques qui apportent le plus de possibilités d’intégration paysagère,
écologique et pédagogique (Cf., che 14 «Conseils pour l’adaptation des bassins de
rétention en mare écologique et l’ouverture au public»)
EXEMPLE DE TECHNIQUES ALTERNATIVES
Les techniques suivantes font parties des solutions alternatives les plus courantes et
les plus efcaces en terme d’intégration paysagère, d’accueil de la biodiversité et de
consommation d’espaces
Coupe d’une noue
fossé en bordure
d’une route
1 / 71 100%

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