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-> N2 N3 : Causes,
symptômes, prévention et conduite à tenir pour l'ensemble incidents,
accidents et risques pouvant survenir dans le cadre de l'autonomie.
Utilise ces connaissances en pratique de façon pertinente.
Le plongeur N2 N3 n'a pas à connaître les mécanismes fins ni les traitements qui
suivront.
Une information sur les actes de secourisme peut lui permettre d'aider ou du moins de
ne pas gêner l’intervention.
-> N4 + causes, mécanisme, symptômes traitement conduite à tenir traitement et prévention.
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->Chez l'adulte, les globules rouges sont élaborés dans la moelle osseuse que l'on
retrouve dans les os plats (côtes, sternum, clavicules…) et aux extrémités des os
longs.
-> L'os représente l'essentiel des réserves de l'organisme en calcium, élément dont la constance du
taux dans le sang est indispensable à de nombreuses fonctions physiologiques
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Le crane : Il est percé de cavités en communication avec l'air ambiant:
Les sinus et les conduits auditifs.
Les conduits auditifs seront traités au chapitre sur l'oreille
Les sinus : Ce sont des cavités remplies d'air qui communiquent avec les fosses nasales. Cette
communication se fait par de petits canaux.
L'équilibrage des pressions entre sinus et fosse nasale se fait de façon naturelle, sans action
particulière de la part du plongeur.
Cependant s'il y a obturation des communications entre sinus et fosse nasale, lors de la descente, le
sinus se retrouve en dépression.
De même si les canaux entre sinus et fosse nasale se bouche en profondeur, lors de la remontée, les
sinus se retrouveront en surpression.
Dans les deux cas, les muqueuses recouvrant les sinus subissent un traumatisme (Barotraumatisme).
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Le système nerveux central :
Ensemble des centres nerveux qui sont chargés d'assurer le bon fonctionnement des différents appareils
Centres de régulation.
Toutes les informations sensitives y arrivent et toutes les informations motrices en partent.
Il est composé de 2 structures : l'encéphale et la moelle épinière
- l’encéphale, qui est intracrânien (cerveau, le cervelet, et le tronc cérébral ).
- la moelle épinière, qui est intrarachidienne
Le système nerveux périphérique :
Il est composé de nerfs afférents (sensitifs) qui transportent les infos vers le SNC, et
des nerfs efférents (moteurs) qui emmènent les ordres moteurs du SNC vers les autres appareils.
Ces différentes voies de conduction peuvent transporter des informations de 2 types,
car elles sont relatives à 2 systèmes :
le système nerveux somatique et le SN autonome (végétatif).
LE SN somatique est un système de relation qui permet de communiquer avec l'extérieur : il est volontaire.
Alors que le système nerveux autonome, va traiter les informations relatives au fonctionnement de l'organisme :
il est involontaire.
Il y a 2 moyens de fonctionner : le système sympathique et le système parasympathique.
L'organisme est en perpétuelle recherche d'équilibre entre ces 2 systèmes pour commander les
organes.
Le système sympathique:
Le système parasympathique :
Action sur:
Action sur:
- le cœur: augmente la fréquence, la force de contraction - le cœur: diminution de la fréquence
- les vaisseaux: vasoconstriction
- les vaisseaux: vasodilatation
- les bronches: dilatation
- les bronches: constriction
- digestion: diminution de la motricité
- digestion: augmentation de la
motricité
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Les nerfs, ce sont des voies qui conduisent l’influx nerveux,
-Sensitifs : transportent les informations sensitives des capteurs sensitifs vers les centres nerveux
-Moteurs : transportent les informations permettant le mouvement : communication avec les
muscles squelettiques.
-Végétatifs: transportent les informations inconscientes : gestion de la vie organique (viscères, cœurs,
glandes…)
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Les cavités nasales assurent:
-Le filtrage des particules, piégées par les poils et le mucus
-Le chauffage et l’humidification de l’air
Le pharynx :
-zone de tri entre l’air et les aliments au niveau de l’épiglotte, qui est ouverte par défaut et se ferme
lorsqu’on déglutit
Le larynx :
-zone des cordes vocales. Amène l’air aux voies aériennes inferieures
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La trachée:
-conduit cartilagineux menant l’air au poumons
Les poumons:
-3 lobes à droite, 2 à gauche (cœur)
Les bronches et bronchioles:
-ramifications de plus en plus étroites menant l'air aux alvéoles pulmonaires
Les alvéoles :Petits sacs ou ont lieux les échanges gazeux entre l'air alvéolaire et le sang circulant dans
les capillaires (hématose)
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EN PLONGEE :
-L'inspiration est un acte volontaire, car il faut vaincre la pression de l'eau sur la cage thoracique, les
résistances mécaniques dues au détendeur, et la densité de l'air qui a augmentée,
l’effort ventilatoire produit dans le sang, plus de CO2. (Besoin de respirer)
-L'expiration est moins aisée, il faut vaincre la résistance due a l'air s'échappant dans l'eau à travers la
soupape du deuxième étage du détendeur.
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APPLICATION A LA PLONGEE :
-Accident de décompression : Passage ou non des micro bulles d'azote à travers la paroi
alvéolaire:
-Accidents toxiques : Narcose, essoufflement (hypercapnie), hyperoxie, Syncope hypoxique
(apnée)
-Noyade Surfactant « lavé »
-Surpression pulmonaire (air dans la circulation sanguine)
-Œdème pulmonaire (sang dans les alvéoles)
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En plongée la ventilation se modifie :
Le VC augmente en empiétant dans le VRE
Le plongeur respire plus lentement et de manière plus Ample
En plongée la sensibilité à l’essoufflement augmente
(De temps en temps il est bon de vérifier si on est capable d’effectuer une courte pause
après une expiration normale)
Exemple : Contraction d'un muscle strié (Action volontaire) Le biceps
Quand je décide de plier le coude, mon cerveau va commander au biceps de tirer sur mon avant-bras,
grâce à une onde électrique (influx nerveux) venant du cerveau et courant le long d'un nerf moteur
(neurone) relié à ce muscle.
Cela produit une contraction du biceps, et le déplacement des os de l'avant bras, par l'intermédiaire
des tendons.
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Anaérobie alactique : Pour des efforts courts et violents l'organisme utilise d'abord ses réserves
immédiates en ATP (6-7 secondes) il met en jeu la phosphocréatine stockée dans les muscles.
Anaérobie lactique : puis (pendant 40-50 secondes) il va brûler du glucose, toujours sans oxygène, en
produisant alors un déchet, l'acide lactique. Celui-ci peut d'ailleurs engorger le muscle et perturber
son bon fonctionnement -> crampes, courbatures.
Aérobie : mécanisme lent à se mettre en place mais qui permet de fournir un effort soutenu dans le
temps mais non violent. Ce mécanisme produit aussi de l’acide lactique. (cycle de creps).
CYCLE DE KREBS
ALIMENTS + O2 ---------------------------------------- ENERGIE (ATP) + CO2 + EAU
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La glycolyse aérobie utilise le glucose (sucre) présent dans le corps et stocké sous forme de
triglycérides (dans le foie). Grace au dioxygène (O2) les mitochondries (dans les cellules) créent de
l’énergie pour la contraction : c’est l’ATP (le super carburant du muscle).
À la fin du cycle de creps (longue dégradation des sucres et des graisses) apparait ce fameux ATP ainsi
que des déchets -> acide lactique, CO2, eau, chaleur)
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L'oreille externe:
Elle conduit les sons au tympan.
Elle est composée:
Du pavillon: capte les sons et les concentre
Du conduit auditif externe (2,5 cm): amené les sons au tympan.
Il produit le cérumen qui a pour fonction d'arrêter les corps étrangers
Du tympan (1cm de diamètre): membrane fibreuse transparente, tendue, concave,
qui vibre et transforme les sons en énergie mécanique
L'oreille moyenne :
Elle a pour rôle:
d’amplifier les sons et de les transmettre a l’oreille interne
De permettre l'équilibrage des pressions de part et d’autre du tympan
Elle comprend:
La chaine des osselets (marteau, enclume, étrier), retenue par des ligaments, qui transmet les vibrations
à la fenêtre ovale (20x plus petite que le tympan)
L’orifice de la trompe d’Eustache, qui s’ouvre lorsque les muscles staphylins se contractent
L’oreille interne :
Elle a pour rôle :
De transformer les vibrations sonores en impulsions électriques
C'est aussi le centre de l'équilibre.
Elle comprend:
La fenêtre ovale: transmet les pressions de l'étrier, à l’oreille interne
La cochlée (limaçon): canal en spirale sur 2,5 tours.
La rampe vestibulaire
Le canal cochléaire remplie d’endolymphe
La rampe tympanique
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