Ecosystème « Forêt », 14 oct. 2011 H.-R.Pfeifer

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Clot et al. 1993,
Cahier Forêt
Lausanne no. 10
http://cahm.elg.ca/public/cpelletier/2009/
10/la_photosynthese.html
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et vapeur
http://www.iap.ch/french/pages/stickstoff.html
Site internet coloration des feuilles: http://www.plantyfolia.com/ dossier_pratique/ couleur_automne_feuille#/ dossier_pratique/ couleur_automne_feuille

Parcours « Ecosystème forêt »: a-f: milieux-sites spécifiques) 1, 2,3 : Arbres particulier, important à ne pas
rater. : 1: houx, if, 2: marronnier et châtaignier, 3: sapin.
Belvédère Anthropole
sentiers
b
d
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f
e
1
2
a
3 g

1
Midi campus 14 oct. 2011 Ecosystème forêt
INTRODUCTION
a : sous la grande chêne :Ecosystème ou milieu de la forêt : un ensemble de plantes, animaux
et conditions physiques et chimiques (exposition au soleil, humidité (microclimat) , composition
chimique du substrat géologique). Animaux plus ou moins visibles : oiseaux, mammifères
(chauffe-souris !), insectes, certaines plus actifs la nuit que le jour. Biodiversité : nombre
d’espèce de plantes et animaux tout ensemble.
Le tout de plus en plus influencé par l’homme : par la pollution de l’air et le réchauffement
climatique. Promeneurs, scouts.
Le tout forme un ensemble en évolution permanente, avec de temps en temps des
évènements catastrophiques ponctuels destructifs tel que tempêtes (Lothar, fin 1999, rafales
jusqu’à 250 km/h), sècheresses (2003) ou inondations (2008). Cela peut former des friches à
partir des quelles la forêt se développe à partir de jeunes arbres vers un climax avec des grands
arbres. Ceci était atteint à partir des années 1990 et depuis le service forestier intervient pour
rajeunir doucement la forêt de Dorigny.
Importance de la forêt : fourni plusieurs services dites environnementaux extrêmement
important, lesquels ? Fournie l’oxygène à l’atmosphère (80% azote) et fixe (neutralise) le gaz
carbonique de l’air pour former sa masse végétale (aide à combattre le réchauffement
climatique) :photosynthèse. En montagne : protection contre avalanches et chutes de pierre,
zone de loisir.
TOUR
Je vous propose de faire un petit tour avec environs 5-6 arrêts : On commencera sur la lisière
juste derrière (site b) pour identifier quelques arbres typique (voir feuille distribuée).
b : Lisière de forêt bien ensoleillé, avec quelques arbuste et surtout des arbres qui aiment bien
le chaud et la lumière : chêne, charme, érable, tilleul, merisier (cerisier sauvage). Concurrence.
c : stères : petit rappel que la forêt n’est pas seulement un écosystème intéressant, mais une
ressource naturel importante pour l’homme : énergie pour chauffer et matériel de
construction. Stère : 1 m3 de bois.
d : on entre ici la forêt assez sombre de Dorigny, dominée par des hêtres, un arbre très
polyvalent qui supporte des conditions assez variables et s’impose facilement en céeant un toit
assez fermé qui coupe la lumière et que ne permet qu’à des propres jeunes pouces de grandir.
On voit ici un autre phénomène important : la stratification de la forêt : strate arborescente
(voir document distribué). Du côté ensoleillé de la colline : la strate arbustive est assez bien
développé, avec des arbustes typiques, tel que noisetier, aubépine, sureau et ici deux espèces
exceptionnelles qui restent vertes toute l’année : le houx et l’if. Il y a un troisième qui poussent
naturellement dans notre région, mais qui est souvent planté : le buis (jardin château de
Dorigny).
Dans la strate herbacée ici on constate un phénomène qui a beaucoup augmenté ces derniers
20 ans : la dominance des ronces et d’autres petites pantes qui aiment bien l’azote (nitrophile),
tel qu’orties ou oseille. Ceci est le résultat de la pollution de l’air par les activités de l’homme :
agriculture intense et trafic. Cet azote est un engrais efficace (peu présent dans une forêt
naturelle) : ceci fait pousser le bois rapidement (tiges minces) et racine courte. -> vulnérabilité
augmenté en cas de tempêtes.
e : Affleurement du substrat rocheux de la colline de Dorigny : un mélange de sable, galet et de
temps en temps de grand bloques « erratiques » : il s’agit de sédiments que le glacier du Rhône
a apporté il y env. 20'000 ans en arrière. Le géologue appelle cela une moraine. Cette formation

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absorbe l’eau de pluie assez facilement et la rend assez lentement à la rivière et sa nappe d’eau
souterraine.
f : au bord e la rivière (attention au noms un peu compliqués : Sorge, Mèbre, Chamberonne) :
Ici on est dans une exposition nord, moins de soleil et assez humide et ceci favorisent des
mousses, champignons et lichens et des arbres qui supporte ou aiment bien l’eau vers leurs
racines : frênes, saules, peupliers et aulnes. Il n’y plus de chênes ici !
On se promène ici sur une terrasse de la rivière qui correspondait à au lit de la rivière il y a
quelques centaines d’année en arrière, on constate donc que la rivière à la tendance de
s’enfoncer dans le paysage et déplacer du matériel vers le lac, le géologue appelle cela l’érosion.
Ici au printemps la strate herbacée est très variée avec l’ail de l’ours, anémone de bois qui
profite que les arbres n’ont pas encore beaucoup de feuilles.
On verra ici deux arbres plus rares sur le site de Dorigny : 1) un arbres typique d’un climat plus
chaud (p.ex. au Tessin ou Japon) : le châtaignier et un peu plus loins : 2) le seul sapin que je
connais du site.
A droite : beaucoup de jeunes arbres qui on poussé depuis on a coupé pas mal de vieils arbres :
des érables, mais aussi des robiniers, un arbre appelé invasifs très à croissance rapide et à
épines qui a été introduit en Europe au 19ème, venant des Etats-Unis.
g : derrière la Grange, en lisière ombrée de la forêt : présence d’ortie et de l’arbuste sureau, une
autre plante qui aime bien l’azote.
Marronnier (coupé l’année passée), érables, frênes, platanes de l’allée de Dorigny et le buis du
château.
Effet du réchauffement climatique : études récente à l’aide d’image infrarouge par avion :
certaines arbres se chauffent plus que d’autres et vont donc supporté moins bien une
température plus élevée et des périodes de sècheresse : vont souffrir : tilleuls et érable,
supportent assez bien frêne et chêne.
Coloration des feuilles en automne : feuille à part. Perte de la chlorophylle vertes,
apparaissent d’autres couleur cachées avant : carotène (jaune) et néoformé (anthocyanine,
rouge).
CONCLUSION
J’espère d’avoir pu vous donner une idée des processus complexes qui ont lieu dans une forêt,
mais extrêmement fascinant à étudier pour un chercheur. J’espère que vous revenez souvent
aussi pour vous recycler dans ce milieu calme et inspirant.