DR Deepak ChopRa
LA MÉTHODE
CHOPRA
pour perdre du poids
DR Deepak ChopRa LA MÉTHODE CHOPRA pour perdre du poids
DE QUOI
AVEZ-VOUS FAIM ?
Les régimes, vous connaissez. Ce qu’il faut manger, ce qu’il faut éviter,
les recommandations d’usage, les produits miracles et les cures en sept
jours. Alors pourquoi est-ce que ça ne marche jamais ? Pourquoi les
kilos perdus reviennent-ils aussi vite ?
Peut-être parce que vous ne savez plus de quoi vous avez réellement
faim. Deepak Chopra, médecin endocrinologue, vous invite à suivre un
programme corps-esprit pour rééquilibrer votre appétit, en agissant
sur les messages que votre cerveau envoie à votre corps. Il ne s’agira
pas d’un régime, mais d’un véritable éveil à la pleine conscience.
En appliquant les principes ancestraux de l’ayurvéda et les exercices
qui ont prouvé leur efcacité au Chopra Center, vous retrouverez
durablement votre poids de forme.
Pour maintenir les bénéces de la méthode au quotidien,
40 recettes gourmandes vous sont proposées en fin
d’ouvrage.
Deepak Chopra est médecin endocrinologue, fondateur de l’Association
Américaine de Médecine ayurvédique et du Chopra Center for Well
Being (Californie).
aRRêtez
les Régimes !
Code éditeur : G56008
ISBN : 978-2-212-56008-4
Portrait : © Todd Macmillan
Photo de couverture : © Fotolia
Studio Eyrolles © Éditions Eyrolles
15,90 E
G56008 | La méthode Chopra pour perdre du poids_couv.indd 1 27/10/14 11:54
© Groupe Eyrolles, 2015
ISBN : 978-2-212-56008-4
© Groupe Eyrolles
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Alimentation,
poids et faim
Pour retrouver votre poids idéal, deux solutions s’offrent à vous: vous
mettre au régime ou… faire autre chose. Ce livre parle de cet «autre
chose ». On se met souvent au régime pour de mauvaises raisons qui
mènent rarement au but désiré et empruntent la voie de la négation de
soi et de la privation. Chaque journée de régime implique une lutte contre
la faim et pour garder le contrôle de soi. Quoi de plus frustrant ? Pour
que la perte de poids soit réelle et perdure, elle doit vous satisfaire. C’est
là «l’autre chose», celle qui fonctionne quand les régimes ont échoué.
Lorsque vous parvenez à rééquilibrer les signaux de faim dans votre corps,
vos envies de nourriture deviennent vos alliées et non plus vos ennemies.
Si vous faites confiance à votre corps pour vous dire ce dont il a besoin,
il saura prendre soin de votre santé au lieu de lutter contre vous. Il s’agit
donc de rétablir la communication entre l’esprit et le corps.
© Groupe Eyrolles
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Conscience et perte de poids
De par ma formation médicale, j’ai appris à considérer la faim en
termes d’augmentation et de baisse du niveau de certaines hormones.
La faim est l’un des plus puissants messages que le corps envoie au
cerveau. En temps normal, quelqu’un qui vient de manger ne peut
avoir faim. Celui qui prend un goûter dans l’après-midi na pas besoin
d’un nouvel en-cas avant le dîner. Pourtant, cela arrive à des millions de
gens, ce qui signifie que la sensation de faim peut être présente alors
même que le besoin de manger n’existe pas. Pour cesser de trop man-
ger, il s’agit donc de changer cette sensation. Les fringales et les «pe-
tits creux» ne correspondent pas toujours aux besoins réels de votre
organisme. Votre corps nest pas une voiture dont vous devez remplir
le réservoir quand il est vide. C’est l’expression physique de centaines
de messages qui partent du cerveau ou lui parviennent. Dans l’acte
de manger s’expriment ainsi l’image que vous avez de vous-même,
vos habitudes, conditionnements et souvenirs. Lesprit est la clé de la
perte de poids : quand l’esprit est satisfait, le corps cesse de vouloir
surconsommer.
Lapproche corps-esprit sera forcément efficace car elle ne vous de-
mande qu’une chose: trouver ce qui vous comble. Or, la nourriture ne
peut y parvenir à elle seule. Vous devez nourrir le corps avec des nour-
ritures saines, le cœur avec de la joie, de la compassion et de l’amour,
l’esprit avec des connaissances, l’âme avec de la sérénité et de la
conscience de soi. Avec la conscience, tout cela devient possible. Plus
vous négligez ces besoins, plus ils deviennent difficiles à atteindre.
Cela peut sembler paradoxal, mais pour perdre du poids, il faut se rem-
plir. Lorsqu’on se remplit de satisfactions autres que la nourriture, celle-
ci cesse d’être un écueil. Car manger nest pas un problème, cest même
une façon naturelle de se sentir heureux… contrairement à trop man-
ger. Depuis des siècles, les principaux événements de la vie (naissances,
noces, départs à la retraite, etc.) sont marqués par des banquets. Quel
enfant n’est pas ravi de voir son gâteau d’anniversaire? Mais justement:
cette joie de manger crée un problème unique. Avec l’excès, le bonheur,
positif, se transforme en quelque chose de négatif. C’est ainsi que l’on
tombe de l’échelle qui relie la nourriture à la joie:
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Alimentation, poids et faim
Alimentation normale -> Excès alimentaire -> Fringales -> Désordre
alimentaire
Manger normalement est agréable.
Manger trop est agréable sur le moment, mais mène à de mauvais
résultats sur le long terme.
Céder à ses fringales nest pas agréable: remords, culpabilité et
frustration apparaissent presque immédiatement.
Être « food addict » entraîne souffrance, troubles de la santé et
perte d’estime de soi.
La pente glissante vers l’excès de poids commence ainsi par quelque
chose de positif: manger est bon et agréable (on ne peut pas dire la
même chose de substances comme les drogues ou l’alcool, qui peuvent
être nocives même lorsqu’on n’est pas dépendant). Lorsque l’alimen-
tation devient un problème, nous nous retrouvons écartelés entre le
plaisir immédiat (cette délicieuse glace au chocolat) et la souffrance à
long terme (les inconvénients de la prise de poids).
Pourquoi, alors, passe-t-on du «manger» au «trop manger»? La réponse
est simple: parce qu’on n’est pas comblé. On commence à trop manger
pour compenser un manque. Quand je me souviens de mon internat en
médecine, je me rends compte de la rapidité avec laquelle s’installent les
mauvaises habitudes. J’avais alors une vingtaine d’années. Plusieurs fois
par semaine, je rentrais chez moi stressé après une garde harassante, la
tête encore remplie de dizaines de cas différents, dont certains où une
vie était en jeu. Chez moi, ma femme mattendait avec un bon dîner.
En termes d’apports caloriques, il n’y avait rien à redire sur ces repas. Le
problème venait de mon environnement de travail. Pour répondre à la
pression, j’avais assailli la machine à café et pas mal grignoté. À cause
du manque de sommeil, je ne faisais pas attention à ce que je mangeais.
Dès que je rentrais chez moi, je moffrais un verre et une cigarette.
À l’époque, dans les années 1970, j’étais semblable à tous mes col-
lègues, et sans doute à la plupart des salariés de mon âge. J’étais
heureux de ma situation, avec une femme aimante et deux beaux
enfants. Pourtant, ma façon d’engloutir ces repas à la maison et, de
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Conscience et perte de poids
façon générale, toute mon alimentation placée sous le signe du stress,
créaient un schéma catastrophique. Ironie du sort, je me considérais à
l’époque comme relativement avancé en termes de conscience.
Ce qui ma permis de changer, cest de progresser dans cette conscience –
ce que je vous propose dans ce livre. Quels que soient les excès qu’on lui
inflige, le corps peut retrouver son équilibre. La première règle est de ces-
ser d’interférer avec la nature. À l’état naturel, le cerveau contrôle automa-
tiquement la faim. Quand votre taux de glycémie tombe en dessous d’un
certain seuil, des messages sont envoyés à l’hypothalamus, une région du
cerveau de la taille d’une noisette qui régule l’appétit. L’hypothalamus sé-
crète les hormones qui créent la sensation de faim puis, quand on a assez
mangé, les hormones de la satiété. Ce système s’autorégule, et ce depuis
des millions d’années. Tout animal à moelle épinière (vertébré) possède
un hypothalamus, puisque la faim est à la base des mécanismes de survie.
Mais chez les humains, l’appétit est facilement perturbé. Nos émo-
tions peuvent nous pousser à nous sentir affamés, ou au contraire
nous rendre incapables d’avaler la moindre bouchée. Il peut nous arri-
ver d’oublier de manger, ou au contraire d’être obsédés par la nourri-
ture. Quoi qu’il en soit, nous sommes toujours à la recherche de satis-
faction. Or, on peut la trouver ailleurs que dans la nourriture.
Nos envies proviennent de nos besoins, des plus basiques aux plus éle-
vés. Chacun de nous a en effet besoin de se sentir en sécurité, nourri,
rassasié, aimé et soutenu, de sentir que sa vie est importante et qu’elle
fait sens. Si vous comblez tous ces besoins, la nourriture devient un
plaisir parmi d’autres. Malheureusement, un nombre incalculable de
personnes mangent trop pour compenser ce qu’ils veulent vraiment.
Sans en avoir conscience, ils effectuent une substitution permanente.
Est-ce votre cas? Voici quelques indicateurs communs.
Vous éprouvez un sentiment d’insécurité que vous apaisez grâce
à des excès de nourriture. Cet apaisement, qui frôle l’apathie, dure
un certain temps.
Vous ne vous sentez pas nourri convenablement si vos papilles ne
sont pas saturées en sucre, sel ou gras.
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