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Une seule classe (Actinobacteria) qui comprend 5 sous-classes (Acidimicrobidae,
Actinobacteridae, Coriobacteridae, Nitriliruptoridae Rubrobacteridae), 10 ordres, 13 sous-
ordres
La plus grande diversité du phylum, dont les genres les plus étudiés appartiennent à la sous-
classe des Actinobacteridae, est l’ordre des Actinomycetales. Nous pouvons citer les genres
Streptomyces (beaucoup d’espèces telluriques, très gros producteurs d’antibiotiques),
Mycobacterium (des espèces pathogènes comme M. tuberculosis ou M. leprae), Cellulomonas
(dégradeur de la cellulose), Nocardia (des espèces pathogènes des animaux), Frankia
(symbionte racinaire des plantes), Bifidobacterium (des espèces du tube digestif humain)
3- PHYLUM AQUIFICAE
Gram négatif, autotrophes, aérobie, microaérobie ou anéerobie
Les premiers représentants connus consomment de l’hydrogène (donneur d’électrons) pour
réduire le dioxygène (production d’eau)
Hyper-thermophile (entre 80 °C et 95 °C)
Habitat : sources chaudes marines ou terrestres
Une seule classe (Aquificae), un seul ordre (Aquificales), trois familles (Aquificaceae,
Desulfurobacteriaceae, Hydrogenothermaceae)
Genres principaux : Aquifex, Calderobacterium, Hydrogenobacter, Thermocrinis
Situé à la base des Bacteria dans la plupart des phylogénies moléculaires : il a été suggéré que
ce phylum serait la plus ancienne lignée des Bacteria, ayant conservé des caractéristiques
supposées ancestrales comme l’hyper-thermophilie. Mais controverse, à la fois sur leur position
basale et sur le caractère hyper-thermophile du dernier ancêtre commun de l’ensemble des
organismes vivants (LUCA)
4- PHYLUM ARMATIMONADETES
Gram négatif, aérobie
Peu de souches sont cultivables, donc les propriétés phénotypiques sont encore peu connues
Habitat : seulement 3 espèces cultivées dans des environnements très différents (rhizosphère,
source géothermale)
3 classes (Armatimonadia, Chthonomonadetes, Fimbriimonadia) ayant chacune un ordre, une
famille et un genre (respectivement : Armatimonas, Chthonomonas, Fimbriimonas)
La première espèce de ce phylum (Armatimonas rosea) n’a été cultivée et caractérisée qu’en
2011