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République Islamique de Mauritanie
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
COORDINATION DES PROGRAMMES BIODIVERSITE & CITES
,
Mai 2014
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LISTE DESACRONYMES
- CBD : Convention sur la Biodiversité
- CNERV : Centre National d’Elevage et Recherche Vétérinaire
- CNRADA : Centre National de Recherche Agronomique et de Développement Agricole
- CPP : Comité de Pilotage du Programme
- CSLP : Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté
- CTED : Comité Technique Environnement et Développement
- CTC : Comité Technique Consultatif
- DPN : Direction de la Protection de la Nature
- EI E : Etude d’Impact Environnemental
- ENFVA : Ecole Nationale de Formation et de Vulgarisation Agricoles
- FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
- FEM : Fonds pour l’Environnement Mondial
- GPS : Global Position System
- IEC : Information, Education, Communication
- IMROP : Institut Mauritanien de Recherche Océanographique et de Pêche
- ISET : Institut Supérieur d’Enseignement Technique
- ISS : Institut Supérieur Scientifique
- MDG Fund : Fonds pour les Objectifs du Millénaire pour le Développement
- MEDD : Ministère de l’Environnement et du Développement Durable
- MDP : Mécanisme de Développement Propre
- MPEM : Ministère des Pêches et de l’Economie Maritime
- ONG : Organisation Non Gouvernementale
- ONS : Office National des Statistiques
- PANE : Plan d’Action National pour l’Environnement
- PIB : Produit Intérieur Brut
- PNBA : Parc National du Banc d’Arguin
- PND : Parc National de Diawling
- PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
- PoWPA : Programme de Travail sur les Aires Protégées
- PRCM : Programme Régional pour la Conservation de la zone Marine
et Côtière en Afrique de l’Ouest
- PTF : Partenaires Techniques et Financiers
- RAPPAM : Evaluation Rapide et Priorisation de la Gestion des Aires Protégées
- SNB : Stratégie Nationale de la Biodiversité
- SNDD : Stratégie Nationale de Développement Durable
- SPANB : Stratégie et Plan d’Action National sur la Biodiversité
- UC : Unité de Coordination
- UE : Union Européenne
- UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature
- UM : Unité Monétaire
- ZEE : Zone Economique Exclusive
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Forêts classées de Mauritanie, localisation et superficies
Tableau 2 : Principales espèces et races animales élevées en Mauritanie
Tableau 3: Estimation des prises de la pêche 2006-2013
Tableau 4: Espèces menacées d'anémones et de coraux en Mauritanie
Tableau 5 : Espèces de poissons vertébrés menacées en Mauritanie
Tableau 6 : Espèces de poissons cartilagineux menacées en Mauritanie
Tableau 7 : Espèces de poissons menacées en Mauritanie
Tableau 8. Mammifères marins menacés en Mauritanie
Tableau 9: Espèces de tortues marines présentes en Mauritanie
LISTE DES CARTES
Carte 1 : Carte de la zone côtière
Carte 2 : Cartes des écosystèmes côtiers sensibles
Carte 3 : Localisation des monts carbonatés
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 1 : Superficie pastorale brûlée par an
Graphique 2 : Nombre de comités de lutte contre les feux de brousse formés par an
Graphique 3: Nombre de kilomètres linéaires de pare-feu réalisés par an
Graphique 4 : Nombre d’observations terrestres de phoques moines
Graphique 5 : Evolution du nombre d’espèces d’oiseaux au bas-delta
Graphique 6 : Découpage de la ZEE
Graphique 7 : Effort, captures et valeurs des débarquements de la pêche artisanale mauritanienne
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I. INTRODUCTION
La Mauritanie est un pays sahélo-saharien qui a été durement touché par les phénomènes conjugués de
la sécheresse et de la désertification. En effet, le pays est confronté, depuis de longues années aux
défis majeurs de la sévérité climatique (sécheresse prolongée), occasionnant une sédentarisation
anarchique d'une population en forte croissance, et une déforestation accompagnée de l’ensablement
des infrastructures socio-économiques de base. Ces deux phénomènes ont provoqué la dégradation de
la couverture végétale arborée, arbustive et herbacée et ont exposé les sols à l’érosion hydrique et
éolienne. Ainsi le pays perd-il des écosystèmes d’une grande importance pour l’environnement, la
génétique, la médecine, l’économie et les bénéfices que la population pourrait tirer de leur utilisation
durable ?
Face à cette situation, le gouvernement mauritanien a pris diverses dispositions politiques et légales
pour renforcer la gestion durable de ses ressources naturelles. L’élaboration de la Stratégie Nationale
de Développement Durable (SNDD) et de son plan d’action pour l’environnement (PANE), la
promulgation du Code de l’Environnement et la ratification des diverses Conventions internationales
sur les changements climatiques, la diversité biologique et la lutte contre la désertification, entre
autres, visent à rationaliser la gestion du potentiel et à garantir la durabilité du capital naturel et des
écosystèmes. L’élaboration de la stratégie nationale sur la biodiversité 2011-2020 et de son plan
d’action, bien qu’elle soit une activité habilitante, s’inscrit dans cette dynamique.
La stratégie nationale sur la diversité biologique vient donc compléter les grandes orientations du
Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté et du Plan d’Action National pour l’Environnement
(PANE) qui sont des documents de référence de la politique nationale de protection de
l’environnement et de la biodiversité. Le PANE vise à fournir à la Mauritanie un cadre cohérent
d’actions pour la bonne gouvernance environnementale en général, et pour la lutte contre la
dégradation des ressources naturelles, en particulier. Les différentes dispositions politiques et
institutionnelles mises en place par le gouvernement expriment clairement le lien entre la protection de
l’environnement et le développement économique. Et le fait d’inverser la spirale de dégradation de
l’environnement devrait bénéficier principalement aux populations les plus démunies tout en
préservant l’exceptionnelle richesse en biodiversité.
La deuxième phase d’élaboration du PANE a été caractérisée par une approche programme plus
décentralisée, mettant l’accent sur la synergie entre les activités du PANE II avec les divers autres
programmes de développement rural des zones ou gions la pression de la population est la plus
forte. Sur le terrain, le programme lui-même fera largement appel à la participation et à la
responsabilisation des acteurs locaux dans la gestion de l’environnement et des ressources naturelles.
Enfin, la conservation et la gestion durable des ressources de la biodiversité ne sont plus considérées
comme une composante en soi, car elles recouvrent toutes les activités, et sont prises en compte dans
les diverses composantes du PANE II, lequel comporte aussi une composante environnement marin et
côtier.
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