Comité ZIP des Seigneuries page 5
1.1 Milieu physique
Ce tronçon de 45 km constitue un rétrécissement naturel du fleuve dont la distance d'une
rive à l'autre varie de 1,1 à 4,0 km, ce qui en fait la section la plus étroite du fleuve Saint-
Laurent entre Montréal et Québec. La profondeur du fleuve dans cette section est très
variable, mais elle ne dépasse pas 14,8 mètres. Le chenal de la Voie maritime a pour sa part
une profondeur naturelle supérieure à 11,3 mètres en aval de Lanoraie, mais est maintenu
artificiellement à 11,3 mètres en amont grâce à des activités de dragage* d'entretien de
faible importance.
Le débit* annuel moyen du fleuve qui est de 8 775 m3/s à la hauteur de Varennes s'élève à
10 180 m3/s quelques kilomètres en aval, en raison principalement de l'apport des rivières
des Prairies (1 020 m3/s), des Mille-Îles (210 m3/s) et L'Assomption (76 m3/s).
1.1.1 Masses d’eau
En amont de l'embouchure des affluents des rivières des Prairies, des Mille-Îles et
L'Assomption, entre Varennes et la pointe est de l'île de Montréal, on distingue deux
masses d'eau : celle qui longe la rive sud, d'une teinte verte et provenant essentiellement des
Grands Lacs, et celle qui longe la rive nord, d'une teinte brunâtre, composée d'un mélange
des eaux des Grands Lacs et de la rivière des Outaouais. À ces masses d'eau naturelles
s'ajoute le panache formé par les rejets d'eaux usées non désinfectées de la station
d'épuration de la Ville de Montréal.
À la hauteur de Repentigny, on distingue une troisième masse d'eau*, créée par l'apport des
rivières des Mille-Îles, des Prairies et L'Assomption et mélangée aux eaux de la rivière des
Outaouais. À la limite aval de la zone d'étude, on ne distingue plus que deux masses d'eau :
celle de la rive sud composée de l'eau des Grands Lacs et celle de la rive nord composée de
l'eau mélangée des Grands Lacs et des autres affluents (rivière des Outaouais, des Mille-
Îles, des Prairies et L'Assomption) (figure 2).