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FONDATION ISREC RAPPORT ANNUEL 2014
RÉSULTATS TRÈS ENCOURAGEANTS
Même si le nombre de cas a augmenté au cours des deux dernières décennies (en particulier en
raison du vieillissement de la population), on observe une baisse importante des taux de
mortalité pour l'ensemble des cancers (-28% entre 1993 et 2012). Cette baisse est due aux
progrès diagnostiques et thérapeutiques, ainsi qu’à une détection plus précoce des cancers.
Chez les femmes, le cancer le plus fréquent (au décès en 2012) est le cancer du sein, suivi de
près du cancer du poumon et, en troisième position, du cancer du côlon et du rectum. Au
diagnostic (incidence 2011) : 1) sein, 2) côlon et rectum, 3) poumon et 4) mélanome de la peau
(Sources : OFS, NICER, 2013).
Chez les hommes, le cancer du poumon est le plus fréquent (au décès en 2012), suivi du cancer
de la prostate et du cancer du côlon et du rectum. Au diagnostic (incidence 2011) 1) prostate, 2)
poumon, 3) côlon et rectum et 4) mélanome de la peau (Sources : OFS, NICER, 2014).
En Suisse, la mortalité de plusieurs cancers parmi les plus fréquents a régressé depuis la fin des
années 80. Parmi ces types de tumeurs, on peut citer le « côlon et rectum » et l'estomac chez les
deux sexes ainsi que le cancer du sein chez la femme, dont les thérapies et le dépistage sont en
constante évolution.
Cependant, la mortalité par cancer pulmonaire a connu une très forte augmentation chez les
femmes, conséquence de l’accroissement du nombre de fumeuses dans les jeunes générations,
alors que cette maladie a régressé chez les hommes.
Bien que la mortalité due au cancer diminue, cette maladie a peu de chances de disparaître.
L’objectif à terme est de la transformer en maladie chronique qu’il sera possible de maîtriser et/ou
guérir.
A noter qu’en 1990, on dénombrait approximativement 140’000 personnes vivantes chez
lesquelles un diagnostic de cancer avait été un jour posé (« cancer survivors »). Ce nombre a
depuis lors constamment augmenté ; on estime qu’il atteindra 316'500 en 2015, soit presque 4%
de la population suisse (Source : NICER). Cette évolution rapide entraîne des besoins accrus de
soins et de nouvelles offres de prises en charge adaptées aux exigences de réinsertion des
survivants de longue durée.