Des orchidées à Saint-Geniès
Les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on parle des orchidées sont beauté et
exotisme.
Ces belles fleurs ne sont pourtant pas uniquement l’apanage des jardineries ou des
serres artificielles ou botaniques.
Sur les 25 000 espèces présentes dans le monde entier, 150 sont présentes sur le sol
français.Où à vos pieds, dans vos jardins, sur les abords des routes, dans les prés et, Saint-
Geniès, à ce point de vue ne déroge pas à la règle.
Qu’est ce qu’une orchidée ?
Beaucoup d’orchidées vivent à même le sol, c’est le cas de celles de notre pays qui se
définissent comme étant terrestres.
Mais un grand nombre d’entre elles s’avèrent épiphytes, c'est-à-dire fixées sur les branches
d’un arbre laissant pendre de longues racines aériennes, c’est le cas des espèces exotiques que
l’on retrouve en jardinerie.
Comment les reconnaître ? Elles sont dans nos régions terrestres et l’on doit donc les
rechercher à la surface du sol.
Les feuilles sont le premier indice à rechercher, elles sont sensiblement plates, lisses, de
couleur verte, quelquefois tachetées de brun ou de noir, disposées à plat sur le sol, plus ou
moins dressées, parfois réparties à différentes hauteurs de la tige, elles portent des nervures
parallèles.
Les organes souterrains peuvent être de deux types, à rhizome sur lequel se fixe les racines,il
émet une nouvelle pousse chaque année sur laquelle se développe de nouvelles racines,c’est le
cas des Epipactis ; à tubercules, chaque année un tubercule émet des racines,une pousse avec
des feuilles, une tige florale et un tubercule de remplacement. A la fin de saison le tubercule
initial disparaît au profit du tubercule de remplacement. C’est le cas des Ophrys et des
Orchis,les tubercules enterrées constituent des réserves nutritives permettant à la plante de
passer l’hiver et d’assure sa reprise végétative au printemps. En conclusion les espèces à
rhizome poussent dans des milieux où les risques de dessèchement estival ou de gel hivernal
sont moindres comme les forêts, celles à tubercules ont donc une plus forte résistance au froid
et au gel, le tubercule leur permettant d’accéder à une période de dormance. Beaucoup
d’orchidées de pelouse ou de prairie ont des tubercules.
www.coteaux21.org Juin 2010 Page 1/7