De plus, il y a davantage de nerfs qui s’y retrouvent puisqu’ils doivent tous passer par ce canal
en descendant le long de la colonne vertébrale avant de se ramifier vers les différents organes et
tissus du corps.
Ils sont donc beaucoup plus à l’étroit que dans tout le reste de la colonne. Si une vertèbre est
déplacée à ce niveau, elle risque davantage de faire pression sur les nerfs et ainsi d’affecter la
transmission de l’influx nerveux (messages allant du cerveau vers les organes et tissus et vice
versa).
Les deux premières vertèbres cervicales sont les seules à ne pas posséder de disques
intervertébraux. Il en résulte une plus grande mobilité, mais aussi une plus grande vulnérabilité
aux subluxations vertébrales.
Si la subluxation vertébrale cervicale est à l’origine de la mauvaise transmission des messages à
l’intérieur du corps, un déséquilibre se crée et entraîne un mauvais fonctionnement de
l’organisme.
Ce déséquilibre, au niveau musculaire, peut donner naissance à divers symptômes, dont le
fameux nerf sciatique. Le mal de jambe n’est souvent que la pointe de l’iceberg et il n’est pas
rare de constater que la personne souffre, au fil des années, de divers autres problèmes de santé
(dysfonctionnements ou douleurs vertébrales).
Si l’on ne traite que le symptôme et non la source du problème, non seulement le symptôme
aura-t-il tendance à réapparaître continuellement, mais le reste de la santé ne pourra s’améliorer
et continuera à se détériorer.
Diagnostiquer la source du problème
Lors de la première consultation avec un patient, le devoir du chiropraticien consiste à
déterminer la cause du problème et à poser un diagnostic différentiel. Si le chiropraticien
constate que le problème pour lequel la personne consulte relève de ses compétences de pratique,
il acceptera la personne comme patient.
À la base, le chiropraticien traite les subluxations vertébrales (aussi connues comme fixations
vertébrales) qui demeurent des causes principales de certains diagnostics.
En corrigeant la subluxation vertébrale par les ajustements vertébraux aux endroits indiqués, le
chiropraticien enlève la pression sur les nerfs. Il s’assure que l’influx nerveux circule
normalement à l’aide du neurocalographe à l’infrarouge.
Le chiropraticien utilise principalement des ajustements vertébraux (aussi connus comme des
manipulations vertébrales) pour corriger la subluxation vertébrale. Pour certains patients, cette
approche suffit pour régler le problème.