3 » Le Nerf Sciatique - Dre Elaine Eglin, chiropraticienne

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« 3 » Le Nerf Sciatique
Le nerf sciatique peut faire énormément souffrir. Les mouvements de torsion au dos faits
rapidement peuvent causer une souffrance étonnante aux fesses et/ou le long de la jambe,
au point où il est difficile de conduire une auto ou de s’asseoir.
La douleur est un système d’alarme naturel qui oblige une personne à modifier ses mouvements
et ses postures avant de s’infliger des blessures plus graves.
Lorsque qu’un problème affecte le nerf sciatique de façon chronique, la douleur devient un
perpétuel cauchemar qui ronge l’existence de celui qui en souffre et celle des personnes qui
l’entourent.
Lorsque la douleur affecte la qualité de vie, on ne peut plus parler d’un simple système d’alarme,
mais bien d’un mauvais fonctionnement de l’organisme qui l’empêche de s’adapter
adéquatement.
Les symptômes d’un nerf sciatique coincé
Selon les individus, le coincement du nerf sciatique provoque une douleur intense derrière la
cuisse, la jambe, la cheville, le pied et/ou les orteils.
Ces douleurs peuvent être accompagnées de brûlures, d’élancements, de picotements et/ou
d’engourdissements. Ces symptômes sont une indication d’une irritation de nerfs.
Il peut aussi y avoir des douleurs au dos en même temps que les douleurs au nerf sciatique. Ces
douleurs connues sous l’expression « sciatica » affectent 40% de la population adulte.i
Le nerf sciatique prend son origine dans le cerveau, il descend au niveau du bulbe rachidien,
puis dans la moelle épinière, et sort à la partie inférieure de la colonne vertébrale pour
continuer son trajet dans les fesses et les deux jambes jusqu’aux orteils.
On appelle la collection de nerfs L4, L5, S1, S2, et S3, le nerf sciatique, lorsque ces nerfs se
ramassent ensemble dans les fesses. Tous les nerfs qui traversent votre colonne vertébrale
doivent d’abord passer par les deux premières vertèbres cervicales.
Le nerf sciatique, qui se rend à votre gros orteil, peut tant faire souffrir. Il transite par le bulbe
rachidien et ensuite par la moelle épinière. Le canal, à l’intérieur de ces deux vertèbres où
passent la moelle épinière et la partie inférieure du bulbe rachidien, est très étroit.
Comprendre les causes de la douleur
Saviez-vous que les vertèbres de votre cou sont plus petites que celles de votre dos?
De plus, il y a davantage de nerfs qui s’y retrouvent puisqu’ils doivent tous passer par ce canal
en descendant le long de la colonne vertébrale avant de se ramifier vers les différents organes et
tissus du corps.
Ils sont donc beaucoup plus à l’étroit que dans tout le reste de la colonne. Si une vertèbre est
déplacée à ce niveau, elle risque davantage de faire pression sur les nerfs et ainsi d’affecter la
transmission de l’influx nerveux (messages allant du cerveau vers les organes et tissus et vice
versa).
Les deux premières vertèbres cervicales sont les seules à ne pas posséder de disques
intervertébraux. Il en résulte une plus grande mobilité, mais aussi une plus grande vulnérabilité
aux subluxations vertébrales.
Si la subluxation vertébrale cervicale est à l’origine de la mauvaise transmission des messages à
l’intérieur du corps, un déséquilibre se crée et entraîne un mauvais fonctionnement de
l’organisme.
Ce déséquilibre, au niveau musculaire, peut donner naissance à divers symptômes, dont le
fameux nerf sciatique. Le mal de jambe n’est souvent que la pointe de l’iceberg et il n’est pas
rare de constater que la personne souffre, au fil des années, de divers autres problèmes de santé
(dysfonctionnements ou douleurs vertébrales).
Si l’on ne traite que le symptôme et non la source du problème, non seulement le symptôme
aura-t-il tendance à réapparaître continuellement, mais le reste de la santé ne pourra s’améliorer
et continuera à se détériorer.
Diagnostiquer la source du problème
Lors de la première consultation avec un patient, le devoir du chiropraticien consiste à
déterminer la cause du problème et à poser un diagnostic différentiel. Si le chiropraticien
constate que le problème pour lequel la personne consulte relève de ses compétences de pratique,
il acceptera la personne comme patient.
À la base, le chiropraticien traite les subluxations vertébrales (aussi connues comme fixations
vertébrales) qui demeurent des causes principales de certains diagnostics.
En corrigeant la subluxation vertébrale par les ajustements vertébraux aux endroits indiqués, le
chiropraticien enlève la pression sur les nerfs. Il s’assure que l’influx nerveux circule
normalement à l’aide du neurocalographe à l’infrarouge.
Le chiropraticien utilise principalement des ajustements vertébraux (aussi connus comme des
manipulations vertébrales) pour corriger la subluxation vertébrale. Pour certains patients, cette
approche suffit pour régler le problème.
Lorsque nécessaire, le chiropraticien peut aussi utiliser des techniques précises qui ont fait leurs
preuves pour des problèmes semblables. Il peut y avoir du travail musculaire, des exercices et
des étirements déterminés cas par cas.
Les bienfaits d’un traitement chiropratique pour soigner les maux causés par le nerf
sciatique
Avec son expérience de pratique, le chiropraticien peut rétablir le bon fonctionnement vertébral.
Le patient ressentira rapidement les bienfaits de son approche. Le corps retrouvera son équilibre
et pourra réagir adéquatement.
Non seulement le mal de jambe disparaîtra, mais tout le potentiel de santé pourra enfin
s’améliorer. Dans la rare possibilité que le traitement ne donne pas de résultats escomptés, sa
formation professionnelle lui permettra de reconnaître la nécessité de recommander le patient
aux divers professionnels de la santé.
Les douleurs au nerf sciatique demeurent parmi de premières causes de consultation en
chiropratique. Les ajustements chiropratiques laissent au corps la chance de se guérir lui-même
en rétablissant la mécanique de la colonne vertébrale et en optimisant la circulation normale de
l’influx nerveux. Par sa formation professionnelle, le chiropraticien est apte à le faire
adéquatement.
Lorsque le corps retrouve pleine possession de ses moyens (sans subluxation vertébrale), il est
tout à fait capable de faire face aux situations qui se présentent à lui et n’a besoin d’aucune autre
intervention extérieure.
Les douleurs chroniques et aiguës réagissent très bien aux traitements chiropratiques. Par
contre, il est préférable de faire traiter au plus tôt un problème de santé. C’est un atout pour une
guérison plus rapide. Car l’on sait tous que sans douleur, la vie est bien meilleure.
Dre Elaine Eglin,
Chiropraticienne, B.Sc., D.C., M.B.A.
Centre Chiropratique Spécifique Quantum (418) 652-8181
1300, boulevard Laurier, Québec, Québec G1S 1L8
www.chiropratiquespecifiquequantum.com
©Dre Elaine Eglin, chiropraticienne, B.Sc., D.C., M.B.A.
Tous droits réservés, 2013-2018.
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Bove, GM, Zaheen, A, and Bajwa, Z. Subjective Nature of lower limb radicular pain, J Manipulative Physiol Ther
2005;28:12-14.
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