Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Crapaud accoucheur (Alytes obstetricans) Photo : Michel Geniez (BIOTOPE) Distribution Présent exclusivement à l’ouest de l’Europe, jusqu'en Allemagne vers l’est et la péninsule Ibérique vers le sud, l’Alyte accoucheur est en régression au nord et à l’est de son aire de répartition. En France, il occupe l’ensemble du territoire, mais demeure très localisé dans le Centre, le Sud-Ouest et la côte méditerranéenne, et se raréfie au nord et à l’est. Il est présent dans les Alpes jusqu’à 1 600 mètres. En Rhône-Alpes, il est connu dans tous les départements, sauf en Haute-Savoie bien que sa présence soit possible dans le district Annecy-Genevois. Il est surtout fréquent dans le Rhône, la Drôme et la moitié est de l’Ardèche. Description L’Alyte accoucheur ou Crapaud accoucheur est un petit amphibien mesurant au maximum 5,5 centimètres. Il est d’aspect trapu et présente une peau granuleuse parsemée de petites pustules. Le dessus du corps est grisâtre, uniforme ou tacheté de sombre. Le dessous est blanchâtre ou grisâtre avec des zones dépigmentées. Le museau vu de profil est arrondi ou légèrement proéminent. La pupille ovale verticale traverse l’iris doré (parfois argenté), veiné de noir dans sa partie supérieure. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Crapaud accoucheur adulte, terrestre, reste en général près de l’habitat aquatique du têtard. Il apprécie surtout les milieux ouverts (jardins, carrières, landes…) où il affectionne les trous des murs et les éboulis. Il chasse vers, insectes et araignées. Après l’hivernation (d’octobre à mars), la femelle donne naissance à environ 60 œufs. Particularités de l'espèce Chez l’Alyte, le mâle porte les œufs (jusqu’à 3 pontes simultanément) enroulés autour de ses pattes arrière jusqu’à leur éclosion. Alors, il se déplace jusqu’à l’eau et libère les têtards. Son chant, très différent de celui des autres amphibiens ressemble à celui du Hibou petit-duc. Le têtard arrive à survivre dans des eaux de mauvaise qualité. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les changements de pratiques culturales (recul de l’élevage, drainage, usage de pesticides et herbicides) entraînent la disparition des habitats de reproduction de l’Alyte accoucheur. L’abandon et le comblement des mares et des carrières constituent aussi une menace pour l’espèce. Aux Pays-Bas, des bassins artificiels ont été construits pour venir en aide à ce crapaud. De telles initiatives pourraient être prises en France si le besoin s’en faisait sentir. En Rhône-Alpes, l’espèce ne paraît pas directement menacée sinon localement, mais l’on constate néanmoins un déclin. L’isolement des populations connues devrait inciter à la protection des territoires où l’Alyte est localisé. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et complémentaire pour le subméditerranéen Livre rouge national : Indéterminée Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Crapaud calamite (Bufo calamita) Photo : Maxime Briola (BIOTOPE) Distribution La répartition morcelée du Crapaud calamite s’étend de la péninsule Ibérique à la Suède vers le nord, et de l’Irlande à la Russie et l’Estonie vers l’est. Il est présent sur l’ensemble de la France continentale, surtout abondant dans les régions méridionales. L’espèce se raréfie de plus en plus vers le nord et l’est de la France, où elle est menacée. En fort déclin et notamment sur l’axe rhodanien, elle reste présente avec une fréquence très variable dans tous les départements de la région Rhône-Alpes, notamment les monts du Lyonnais, la plaine de l’Ain, l’Isle Crémieu et le Bas-Dauphiné ; elle atteint 1 800 mètres d’altitude en Maurienne. Description Le Crapaud calamite est un amphibien d’aspect ramassé et de taille moyenne, le mâle mesurant entre 4 et 7 centimètres et la femelle entre 5 et 8 centimètres. Sa pupille ovale horizontale fend l’iris jaune vif, parfois verdâtre ou grisâtre. La peau dorsale plus ou moins tachée ou marbrée de kaki peut prendre diverses teintes. Elle est couverte de pustules brunes, parfois rougeâtres, et traversée par une ligne jaune pâle caractéristique au milieu du dos. Le dessous est blanchâtre plus ou moins maculé de brun et granuleux. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Crapaud calamite apprécie les habitats ouverts et ensoleillés à végétation basse (sols sableux des littoraux ou dépressions des fleuves), mais s’adapte aussi aux carrières et parcs urbains. Il s’y nourrit surtout d’insectes. Il hiverne d’octobre à avril, puis se reproduit dans des points d’eau bien exposés, chaque femelle pondant de 3 000 à 4 000 œufs. Particularités de l'espèce Le Crapaud calamite se déplace sur le sol en courant un peu à la façon d’un rongeur pour chasser. L’hiver, il se protège dans un trou bien abrité et à la belle saison, il aménage un logement dans le sol ou se terre dans un terrier qu’il creuse avec ses pattes arrière. Le chant nuptial du mâle ressemble au chant du Grillon. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Crapaud calamite est menacé par la disparition de ses habitats. Ses milieux terrestres sont détruits dans la région Rhône-Alpes par les aménagements hydroélectriques et les réaménagements des sites industriels (carrières, terrils…), et de façon plus générale par l’embroussaillement et l’urbanisation des rivages. Les sites de reproduction régressent avec l’assèchement des zones humides. La gestion de l’espèce passe par le maintien ou la création d’habitats appropriés : d’une part des sites de ponte chauffant rapidement au soleil et pauvres en prédateurs, d’autre part un milieu terrestre à végétation ouverte, riche en proies et en caches avec des places de sol meuble ou des abris divers à la surface du sol. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Crapaud commun (Bufo bufo) Photo : Michel Geniez (BIOTOPE) Distribution Le Crapaud commun est largement réparti de l’Afrique du Nord à l’ensemble de l’Eurasie à l’exception de l’Irlande et de beaucoup d’îles méditerranéennes. Il est globalement très répandu en France, en abondance variable selon les régions, sauf en Corse où il est absent. En Rhône-Alpes, bien que plus localisée à l’intérieur des Alpes (Vanoise et Mont-Blanc), l’espèce est significativement présente partout. Description Le Crapaud commun est un amphibien de taille moyenne à grande. Le mâle mesure entre 5 et 9 centimètres et la femelle de 8 à 11 centimètres. D’aspect général ramassé, il présente un museau tronqué vu de profil. Sa pupille ovale horizontale fend l’iris rouge cuivré ou orange. Cet œil orange le distingue de tous les autres crapauds. La peau dorsale pustuleuse est roussâtre, gris jaunâtre, verdâtre ou noirâtre, souvent uniforme, parfois tachetée ou marbrée, alors que la face inférieure est blanc jaunâtre, unie ou tachetée, et rugueuse. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Présent du niveau de la mer à 1 500 mètres, le Crapaud commun apprécie les milieux frais et boisés (forêts de feuillus ou mixtes) où il chasse insectes et araignées. Il se reproduit dans des plans d’eau permanents comme les étangs ou les mares. Chaque femelle pond entre 5 000 et 7 000 œufs entre mars et avril, tous les 2 ans. Particularités de l'espèce En période de reproduction, le mâle présente une peau lisse, souvent vert olive ; les callosités brun-noir sur les trois premiers doigts lui permettent d’agripper la femelle. Les œufs, agglutinés dans un cordon gélatineux de plusieurs mètres, sont protégés des poissons par des sécrétions aux propriétés répulsives. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Crapaud commun, localement en déclin significatif, est surtout victime de la circulation routière lors des migrations vers les sites de reproduction. La Loutre est aussi responsable de très fortes mortalités dans certaines zones de ponte. Les barrières-pièges provisoires installées depuis 1996 le long de la route D51b, près du lac du Grand-Lemps/Châbons en Isère se sont avérées particulièrement efficaces : en 2001, 4 507 Crapauds communs ont été interceptés en migration prénuptiale sur un linéaire de barrières de 880 mètres, contre 80 sur 250 mètres de linéaire en 1996 ! Un dispositif de « crapauduc » y a été installé récemment. La création de mares de substitution est une autre mesure efficace car l’espèce adopte rapidement les nouvelles zones de ponte à sa disposition. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : A surveiller Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Grenouille agile (Rana dalmatina) Photo : Thomas Menut (BIOTOPE) Distribution Présente dans le centre et le sud de l’Europe (et jusqu’au nord-ouest de l’Iran), la Grenouille agile est largement répandue en France à l’exception des hauts reliefs montagneux, de l’extrême nord et du sud-est de la France. On la trouve en Rhône-Alpes jusqu’à 800 mètres d’altitude. Elle est abondante dans le centre de l’Isère, le Roannais et les monts du Forez. Les plateaux boisés et humides de Bonnevaux et Chambarand sont aussi propices à l’espèce. Elle est présente dans le reste de la région en densité moindre, sauf dans les districts les plus méridionaux et les plus alpins dont elle est totalement absente. Description La Grenouille agile est un amphibien à l’aspect élancé, mesurant entre 4,5 et 6,5 centimètres. Vu de profil, son museau est proéminent, long et légèrement arrondi. La pupille ovale horizontale fend l’iris doré ou argenté dans sa partie supérieure, sombre dans sa partie inférieure. L’espèce présente un masque temporal sombre bien contrasté avec la peau dorsale assez lisse, de couleur brune, roussâtre ou grisâtre, plus ou moins tachée de sombre, presque noire dans l’eau chez l’adulte reproducteur. La face inferieure est claire. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Grenouille agile fréquente souvent forêts de feuillus de plaine, boisements alluviaux ou bocages. A l’est de la France, elle devient forestière. Elle se nourrit d’insectes ainsi que d’araignées et hiverne à terre dès novembre. La période de reproduction, très brève, a lieu jusqu’à fin avril souvent dans des points d’eau pauvres en poissons. Particularités de l'espèce En période estivale, l’adulte fréquente un domaine vital (boisement ou prairie), distinct de ses congénères et d’une superficie de quelques dizaines de mètres carrés. Le chant nuptial, de faible intensité, est émis au fond de l’eau et fait penser à des frottements très saccadés d’un chiffon sur une vitre mouillée. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Grenouille agile ne manifeste pas de déclin marqué dans la région. Néanmoins, en raison de son habitat forestier, elle peut souffrir de l’exploitation du bois. Les populations vivant en contexte alluvial semblent aussi particulièrement fragiles à cause de la dégradation sensible de ces milieux. La destruction des ornières et des fossés de drainage pendant la période de reproduction limitent localement la régénération des populations. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : A surveiller Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Grenouille rousse (Rana temporaria) Photo : Maxime Briola (BIOTOPE) Distribution La Grenouille rousse se répartit du nord au centre de l’Eurasie, jusqu’au Japon. En Europe, son aire de répartition atteint la Scandinavie au nord et le nord de l’Espagne au sud. Largement répandue en France, elle est néanmoins peu présente en Aquitaine, en Provence et en Corse. Surtout commune sur les reliefs, elle semble s’être raréfiée dans l’est et le sud-est de la France au cours de la seconde moitié du XXe siècle. L’altitude moyenne élevée de Rhône-Alpes convient bien à la Grenouille rousse. Elle est présente dans tous les espaces montagneux de la région (jusqu’à 2 500 mètres), sauf dans le massif du Mont-Blanc. Elle est en revanche très rare et en déclin dans les zones les plus basses (Bresse, Dombes) et même absente du couloir rhodanien. Description La Grenouille rousse mesure de 5 à 6,5 centimètres en plaine et de 7 à 8,5 centimètres à haute altitude. Son museau vu de profil est court, arrondi et busqué. Son œil doré dans sa partie supérieure, sombre dans sa partie inférieure est traversé par une pupille ovale horizontale. La peau dorsale, lisse ou assez verruqueuse, est de couleur variable (jaune, rose, rouge, brune, verte ou grise), particulièrement tachée de noir en montagne. Le dessous est blanchâtre, plus ou moins taché ou marbré de noirâtre ou de rougeâtre. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Grenouille rousse s’adapte à divers milieux terrestres comme les milieux arrière-littoraux, les prairies ou les forêts de plaine, les pâturages et les boisements montagnards, y compris ceux de résineux. Elle se nourrit surtout d’insectes. Active de janvier-février à novembre et hivernant le reste de l’année, elle se reproduit dans des points d’eau variés. Particularités de l'espèce La Grenouille rousse est l’amphibien d’Europe qui atteint les altitudes les plus hautes. Elle peut vivre jusqu’à 2 800 mètres dans les Alpes ! La reproduction est en général explosive, ne durant que quelques jours. Les pontes, boules compactes d’environ 3 000 œufs sont posées au fond ou flottent à la surface, souvent groupées (plusieurs centaines de milliers d’œufs sur quelques mètres carrés). DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Outre la dégradation des milieux naturels et le trafic routier, la Grenouille rousse, seulement partiellement protégée en France, est victime des prélèvements des restaurateurs. L’espèce a aussi souffert en altitude de l’empoissonnement en Salmonidés et des aménagements touristiques sur le massif de Belledonne, dans l’Oisans et la Tarentaise. Les activités humaines comme la randonnée et le VTT constituent une menace locale pour l’espèce en dégradant les ornières. En Isère, des barrières-pièges provisoires installées le long de la route D51b, prés du lac de Grand-Lemps/Châbons se sont avérées très efficaces : en 2001, 2 708 Grenouilles rousses ont été interceptées en migration prénuptiale sur un linéaire de barrières de 880 mètres, contre 10 sur 250 mètres de linéaire en 1996. Un dispositif de « crapauduc » y a été installé récemment. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : Livre rouge régional : A surveiller Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Pélobate cultripède (Pelobate cultripes) Photo : Michel Geniez (BIOTOPE) Distribution Espèce méridionale peu abondante, le Pélobate cultripède occupe le sud-ouest de l’Europe. En déclin sur l’ensemble de son aire de répartition, il se rencontre au Portugal, en Espagne et en France, sur les littoraux méditerranéen et atlantique. Il remonte la vallée du Rhône jusqu’à Montélimar. La région Rhône-Alpes se situe donc à la limite nord de l’aire de répartition de l’espèce. Celle-ci a été trouvée au sud de la région dans trois districts : la Basse Ardèche, le Tricastin et la basse vallée du Rhône. Toutefois, l’observation de 2 individus et de pontes aux carrières d’Ambonil en 1999, et d’un individu à un kilomètre au nord du marais de Montoison en 2000 laisse penser que le Pélobate pénètre plus au nord dans la vallée du Rhône et que des populations seraient présentes dans la basse vallée de la Drôme et dans celle du Roubion (Drôme). Description Le Pélobate cultripède est un crapaud d’aspect très ramassé mesurant en général moins de 8 centimètres. Ses gros yeux globuleux présentent une pupille verticale ovale fendant l’iris argenté, doré ou gris verdâtre, veiné de noir à la lumière. Le membre postérieur est court et possède des pieds en forme de pelle d’un noir luisant, ainsi qu’une importante palmure. La peau dorsale lisse est jaune, verdâtre ou brunâtre, marbrée de taches plus foncées. La face inférieure est blanc crème. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Pélobate cultripède fréquente les terrains meubles et sablonneux ou à défaut les milieux artificialisés (carrières, cultures) où il chasse araignées, insectes et lombrics. La reproduction, dès mi-février dans des points d’eau ensoleillés (mares temporaires des carrières de sable, des marais) donne lieu à la ponte de plusieurs milliers d’œufs par femelle. Particularités de l'espèce Les lames cornées de ses pattes antérieures ou « couteaux » font office de pelles et permettent à l’animal de s’enfoncer, en marche arrière, dans des sols meubles. Il leur doit son surnom de « Crapaud à couteaux ». Le chant faible et peu audible du mâle reproducteur, émis sous l’eau, ressemble à un caquètement de poule. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce L’urbanisation du littoral et des rivages détruit les habitats propices au Pélobate cultripède. A l’écart de ceux-ci, la reforestation des milieux ouverts abandonnés au cours de la déprise rurale et l’introduction de poissons et d’écrevisses sont des facteurs de déclin très importants. L’expansion de la Grenouille rieuse ainsi que le trafic routier pourraient aussi avoir un effet très négatif. En Rhône-Alpes, où l’espèce est très sporadique et menacée, le creusement de mares en faveur du Pélobate cultripède dans la Drôme et le rafraîchissement de fonds de carrières ont été localement bénéfiques. A Suze-la-Rousse, le nombre d’individus observés a ainsi doublé entre 1997 et 2001. Néanmoins, le faible nombre de sites et la situation en limite d’aire de répartition doivent encourager à préserver les habitats propices à l’espèce. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le domaine subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus) Photo : Florent Pouzet (BIOTOPE) Distribution La répartition du Pélodyte ponctué est centrée sur la France et s’étend de l’Espagne à la Ligurie et au nord et à l’est de la France. L’espèce n’est abondante qu’en région méditerranéenne et sur le littoral atlantique. Ailleurs, elle est généralement assez rare et présente une répartition hétérogène. En Rhône-Alpes, le Pélodyte ponctué est principalement présent le long des axes fluviaux, dans les régions encadrant l’Isère et dans une moindre mesure, dans celles bordant le couloir rhodanien. Description Le Pélodyte ponctué est un petit amphibien à l’aspect élancé pouvant mesurer jusqu’à 4,5 centimètres. Sa peau dorsale est verdâtre, brun clair ou grisâtre avec une ponctuation caractéristique vert plus foncé sur les verrues . La face inférieure peut aller du blanc nacré au jaunâtre. L’œil présente une pupille ovale verticale qui traverse un iris doré dans sa partie supérieure et plus sombre dans la partie inférieure. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Pélodyte ponctué fréquente différents habitats (littoraux, bocages, murs de pierres, cultures…) à proximité de l’eau. Il se nourrit d’insectes, d’araignées ainsi que de vers, et hiverne dès octobre-novembre. La reproduction se déroule de mi-février à avril et donne lieu à la ponte de 1 000 à 1 600 œufs fractionnés en plusieurs paquets. Particularités de l'espèce Le Pélodyte ponctué saute et grimpe bien. En période de reproduction, le mâle présente des callosités nuptiales brun foncé sur les deux premiers doigts, le bras, l’avant-bras et la poitrine. Son chant caractéristique est semblable au bruit de billes qui s’entrechoquent et se reconnaît de ce fait très facilement. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Pélodyte ponctué, espèce en déclin, est principalement menacé par la régression de ses sites de reproduction, liée au comblement des mares, à l’assèchement des marais et à l’utilisation de pesticides. Il bénéficie heureusement des mesures prises pour d’autres amphibiens partageant le même habitat et des actions visant à protéger les milieux humides. L’une des mesures à prendre consiste à limiter l’envahissement des mares par les ligneux qui, en faisant de l’ombre, réduisent l’attrait de celles-ci sur les adultes reproducteurs. Ainsi, le labour régulier des mares temporaires favorise la reproduction du Pélodyte ponctué. Dans le Loir-et-Cher, le creusement de mares adaptées à l’espèce dans un contexte de carrière en activité a donné d’excellents résultats. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Rainette méridionale (Hyla meridionalis) Photo : Maxime Briola (BIOTOPE) Distribution La Rainette méridionale est répartie entre la péninsule Ibérique, les régions méridionales de la France, le nord de l’Italie, l’Afrique du Nord, les îles Baléares, Canaries et Madère. En France, elle est abondante sur les plaines littorales du pourtour méditerranéen et dans le Bassin aquitain. Vers le nord, elle atteint le sud de la région Rhône-Alpes (Valence). On la trouve en Ardèche jusqu’à plus de 500 mètres d’altitude, dans l’ouest et le sud de la Drôme et le long des axes fluviaux jusqu’à la moyenne vallée du Rhône et au Grésivaudan. Description D’aspect élancé à rondelet, cette petite grenouille mesure en moyenne moins de 5 centimètres. Sa peau lisse est en général vert pomme dessus et blanc nacré ou jaunâtre dessous. Elle présente une bande brun noir souvent bordée de clair à l’insertion de la patte antérieure, qui s’interrompt ensuite et ne possède jamais de diverticule au-dessus de la cuisse comme c’est le cas de la Rainette verte. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Abondante dans les marais littoraux ainsi que dans les secteurs humides en garrigue, la Rainette méridionale apprécie aussi les milieux urbains. Elle se nourrit au crépuscule d’insectes et d’araignées et se reproduit la nuit (dès mars) dans divers points d’eau ensoleillés (mares, bassins, citernes). Particularités de l'espèce La Rainette méridionale est un des rares amphibiens véritablement urbains, capable de coloniser les parcs et les jardins des agglomérations urbaines. Elle a été trouvée jusque sur les toits et les terrasses, les piscines et parfois à l’intérieur des maisons. Son chant puissant et grave est nettement plus lent que celui des autres rainettes. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Rainette méridionale reste commune et non menacée sur une grande partie de son aire de répartition. Toutefois, l’espèce peut souffrir localement des modifications des milieux comme le comblement des mares et les drainages, qui entraînent la perte de sites de reproduction favorables. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour les domaines alpien, continental déterminante avec critère pour le subméditerranéen et Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : A surveiller Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Rainette verte (Hyla arborea) Photo : Rémy Duguet (BIOTOPE) Distribution Présente dans le nord de l’Asie et dans la majeure partie de l’Europe (excepté les régions les plus nordiques et une partie de la péninsule Ibérique), la Rainette verte est en régression sur l’ensemble du continent. En France, bien qu’en déclin dans le centre-ouest du territoire et en Savoie, elle est absente seulement de la région méditerranéenne. La région Rhône-Alpes constitue la limite sud de son aire de répartition. Elle se maintien de façon de plus en plus éparse dans la moitié nord de la région, concentrée dans l’ouest de l’Ain et le nord de l’Isère, mais aussi dans l’ouest et le sud de la Savoie, le Roannais et la plaine du Forez. Description Cette petite grenouille d’environ 3-4 centimètres est aussi appelée Rainette arboricole. Son œil doré veiné de brun ou presque entièrement brun est traversé par une pupille ovale horizontale. La peau dorsale, lisse, est souvent de couleur vert pomme, mais peut aussi tendre vers le brun, le gris ou le noir. Le dessous est blanc nacré ou jaunâtre. Une bande brun noir bordée de clair court sur le bas des flancs de la narine à l’aine, avec un diverticule qui remonte au-dessus de la cuisse. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Rainette verte fréquente les fourrés, haies et lisières des boisements, souvent à moins de 300 mètres d’altitude et hiverne d’octobre à mars sous un abri du sol. Elle se nourrit d’insectes. La femelle pond dans des points d’eau stagnants et ensoleillés, sans poisson, entre 700 et 1 900 œufs éclosant en plein été. Particularités de l'espèce Les extrémités des doigts et orteils différenciées en ventouses permettent à la Rainette verte de grimper haut dans la végétation, jusqu’à 2 mètres, pour s’exposer au soleil. Cette particularité explique son nom de Rainette arboricole. Son chant nuptial, plus rapide que celui de la Rainette méridionale, rappelle celui des Cigales. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Rainette verte est menacée par la destruction de ses habitats. La disparition des sites de reproduction due aux pollutions, au comblement des mares, à l’assèchement des marais et à l’introduction de poissons dans certains étangs est le principal facteur de régression de l’espèce. Le prélèvement important par les terrariophiles aurait aussi décimé certaines populations. Le maintien de l’espèce repose sur la mise à disposition de zones de reproduction en veillant à la qualité de l’eau, à l’ensoleillement et à l’absence d’empoissonnage. Aux Pays-Bas et en Belgique, la création de réseaux de mares s’est avérée être une mesure efficace au maintien de populations et à la colonisation de nouvelles mares. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Salamandre noire (Salamandra atra) Photo : Michel Geniez (BIOTOPE) Distribution La Salamandre noire, endémique de l’arc alpin et des Alpes Dinariques, se répartit de la Haute-Savoie au nord de l’Albanie, avec une distribution assez continue dans les Alpes et plus fragmentée dans les Balkans. L’observation de l’espèce dans le Haut-Giffre en 2000 constitue l’unique station connue en rive gauche du Rhône et la seule actuellement avérée pour la France. Compte tenu du faible nombre d’observations depuis plus de 30 ans de prospections naturalistes, la Salamandre noire apparaît comme une espèce très rare et extrêmement localisée. Description Cette grande salamandre d’aspect boudiné mesure entre 11,5 et 16 centimètres de longueur. Sa tête est peu distincte du reste du corps. La peau dorsale est lisse ???, uniformément noire ou marron foncé. La face inférieure est gris sombre. Les glandes latéro-dorsales sont percées d’un seul pore. Des orifices excréteurs sont visibles sur la région médiodorsale. Les membres sont courts et rabattus le long du corps. Les orteils ne présentent pas de palmure. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Les observations de l’espèce ont eu lieu entre 1 700 et 1 920 mètres d’altitude, où la Salamandre noire fréquente les prairies alpines et les boisements humides, consommant probablement des invertébrés terrestres. Elle semble hiverner d’octobre à mars. Strictement vivipare, la femelle donne naissance à des portées de 2 à 6 jeunes. Particularités de l'espèce Longtemps confondue avec la Salamandre de Lanza, espèce endémique des Alpes du Sud, la Salamandre noire a vu sa présence dans le nord des Alpes françaises remise en cause. En 2000, l’espèce était retrouvée dans le Haut-Giffre en Haute-Savoie, et formellement identifiée. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les prélèvements et les aménagements touristiques d’altitude menacent cette espèce montagnarde. La Salamandre noire est aussi touchée par l’intensification de l’agriculture et le trafic routier. Classée parmi les espèces au statut indéterminé dans le livre rouge national alors que sa présence en France était imprécise du fait de la confusion avec la Salamandre de Lanza, la Salamandre noire mérite désormais le statut d’espèce en danger après sa redécouverte dans le Haut-Giffre. Ceci confère à la région Rhône-Alpes un grand rôle dans la conservation de l’espèce. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le domaine alpien Livre rouge national : Indéterminée Livre rouge régional : En danger Directive Habitats annexe 2 : x (pour la seule sous-espèce Salamandra atra auror Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : x (pour la seule sous-espèce Salamandra atra auror Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) Photo : MNHN Distribution En France :Espèce en régression dans la plupart des régions de France (ainsi que dans les autres pays d’Europe). Le Sonneur n’est vraiment commun que dans un quart Nord-Est de la France, au climat plutôt continental, ainsi que dans le Limousin. Partout ailleurs, ses populations sont très disséminées et présentent de faibles effectifs. En général, une population de Sonneur dépasse rarement un effectif d’une ou deux dizaines d’individus. Pourtant, quelques torrents des abords du Massif central et du Nord des Alpes, particulièrement favorables à l’espèce, accueillent des centaines d’adultes. L’espèce n’est fréquente que sur quelques districts naturels. Toutefois sa répartition est relativement complète sur la région, le Sonneur semblant éviter dans les Alpes les massifs internes, peut-être trop secs et ensoleillés. Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Les adultes, carnivores, consomment des vers et insectes ; les têtards sont herbivores. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat en Rhône-Alpes : Eaux peu profondes en forêt ou à proximité d’un couvert végétal ; petites mares, ornières, flaques d’eau temporaires, souvent croupissantes, fossés… Plus exceptionnellement dans les carrières, canaux d’irrigation, voire de petits cours d’eau (par exemple en Trièves). Particularités de l'espèce Reproduction : Ovipare. Les mâles chantent dès avril, la reproduction débute en mai. Le mâle féconde les œufs (environ 100) aussitôt après la ponte, puis la femelle les dépose individuellement ou en petits paquets sur des plantes aquatiques. Eclosion au bout de 8 jours seulement. Plusieurs pontes annuelles pour compenser l’assèchement possible du point d’eau.Hiverne d’octobre à mars-avril dans la boue des points d’eau ou dans la terre humide. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Disparition des petites pièces d’eau (comblement des mares, curage intensif des fossés, débardage pendant la période de reproduction…) OBJECTIFS DE GESTION : Maintenir et restaurer des milieux aquatiques favorables, et leur connectivité, en forêt et à proximité. MOYENS POSSIBLES : - Inclure dans les plans de gestion le maintien ou la restauration d’un maillage dense de points d’eau favorables au stationnement des Sonneurs dans un rayon de quelques centaines de mètres, entre lesquels les individus peuvent se déplacer le long de ruisseaux, fossés de drainage, zones de suintement… - Le Conseil Général de l’Isère a lancé et anime un plan d’actions pour la sauvegarde du Sonneur à ventre jaune. Une campagne de création et de restauration de mares est en cours et les collectivités locales peuvent être subventionnées dans ce but. - ACEMAV, sous la Dir. de DUGUET R. & MELKI F., Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg, coll. Parthénope, juin 2003, 479 p. - DELIRY Cyrille, in Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes, atlas préliminaire – LE BIEVRE hors série n°1, CORA 2002 – pp 48-50. - MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Triton alpestre (Triturus alpestris) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Le Triton alpestre occupe toute l’Europe centrale et occidentale de la Russie à la France et du Danemark à l’Italie. En France, il vit essentiellement au nord et à l’est de la Loire, dans les Alpes et le Massif central. En Rhône-Alpes, l’Isère, le Rhône, la Loire et la Savoie abritent des populations encore nombreuses, l’espèce appréciant les zones de collines et boisées. En revanche, elle délaisse les marais des basses plaines, ce qui explique sa rareté dans le val de Saône, le Grésivaudan et la moyenne vallée du Rhône. Dans le sud de la région, le Triton alpestre devient rare en raison du climat méditerranéen auquel il n’est pas adapté. Il est également limité en Haute-Savoie par l’altitude et l’encaissement de certaines vallées. Description Le Triton alpestre est un amphibien de taille moyenne. Le mâle mesure entre 7 et 9,5 centimètres et la femelle entre 8 et 11 centimètres. La queue est comprimée et plutôt mince. La peau dorsale, lisse ou granuleuse est à dominante bleuâtre chez le mâle, verdâtre chez la femelle, présentant habituellement des marbrures (peu visibles en phase terrestre) sur un fond brunâtre. Une bande de ponctuations brunâtres parcourt le bas des flancs, débordant parfois sur la face inférieure orangée. Le mâle reproducteur a une crête dorsale basse à bord droit jaunâtre et noir. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Triton alpestre est présent du niveau de la mer jusqu’à 2 500 mètres. Il se reproduit dans des plans d’eau pauvres en poissons, bordés de formations arborées faciles d’accès. La femelle pond de 250 à 300 œufs par an. En dehors de la période d’activité qui débute entre janvier et mai, les individus hivernent, généralement à terre. Particularités de l'espèce Le Triton alpestre supporte bien les eaux froides. On peut parfois observer des individus à la fin de l’hiver sous la couche de glace recouvrant encore les mares. En montagne notamment, les larves hivernent avant de se métamorphoser en raison des basses températures qui ralentissent leur développement. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce En déclin en plaine, le Triton alpestre est en outre localement menacé sur les reliefs des Alpes où l’alevinage en Salmonidés pour l’exercice de la pêche sportive a considérablement modifié l’écosystème des lacs d’altitude. Le développement des infrastructures touristiques pour le ski contrarie également le maintien de l’espèce. Les populations naturelles des plaines les plus méridionales méritent également une surveillance accrue. La réhabilitation, l’aménagement ou la création de pièces d’eau susceptibles de servir de sites de reproduction peuvent être envisagés. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Triton crêté (Triturus cristatus) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Le Triton crêté occupe une grande partie de l’Europe continentale. Il est présent dans la moitié nord de la France jusqu’au Massif central. En Rhône-Alpes, il est présent mais en régression, avec une répartition de plus en plus fragmentée, dans les départements du Rhône, de l’Ain, de l’Isère (notamment Vercors et Grésivaudan). C’est dans le nord de l’Isère que l’espèce semble la plus fréquente. Le bassin lémanique héberge désormais aussi le Triton crêté italien (Triturus carnifex), récemment introduit en Suisse et en expansion en « France voisine ». Description Ce grand triton mesure entre 11,5 et 14 centimètres pour le mâle, et entre 12 et 14,5 chez la femelle. Les membres sont plutôt minces et longs. La queue, comprimée et plutôt épaisse, est pointue à son extrémité. La peau dorsale granuleuse, brun noir est ponctuée de gros ronds noirs et recouverte de granulations blanchâtres sur les flancs. Le ventre jaune vif est fortement ponctué de noir et la gorge est noirâtre. Le mâle reproducteur possède une crête plus ou moins élevée bien dentelée. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Triton crêté se reproduit de mars à avril dans des points d’eau stagnants souvent assez étendus. La femelle y pond entre 200 à 250 œufs. L’habitat terrestre de l’espèce se compose habituellement de zones de boisements, de haies et de fourrés, à proximité du site de reproduction. L’animal hiverne à terre d’octobre à mars. Particularités de l'espèce Le Triton crêté est le plus grand des tritons rhônalpins. Les adultes sont en général terrestres mais en dehors de la période de reproduction, il n’est pas rare que des individus, dont une grande proportion de jeunes, restent dans l’eau. L’animal cohabite souvent dans les points d’eau avec le Triton ponctué. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Triton crêté, par son caractère moins forestier, est l’espèce de triton qui a le plus pâti des transformations de l’agriculture. Les principales menaces sont la disparition des sites de reproduction (pompages agricoles), le comblement des zones humides et notamment des mares et étangs de plein champ, la pollution des eaux. L’introduction de poissons dans certains étangs et le trafic routier sont aussi en cause. L’existence d’une population locale repose en général sur la disponibilité d’un réseau de mares, ainsi que de formations arborées (boisements, haies, fourrés) suffisamment près des mares pour favoriser le déplacement des individus. L’expansion du Triton crêté italien en Rhône-Alpes est préjudiciable au Triton crêté sur le plan génétique. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En danger Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Triton palmé (Triturus helveticus) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Implanté seulement dans l’ouest de l’Europe, du nord de la péninsule Ibérique à la Grande-Bretagne, au Benelux et au nord-ouest de l’Allemagne, le Triton palmé est commun dans la plupart des régions de France. Il manque toutefois dans une partie de la Provence et en Corse, et évite les reliefs (Jura, Massif central, Alpes). Cela explique son absence dans les districts de l’est de Rhône-Alpes, l’animal n’ayant pas réussi à pénétrer l’intérieur de l’arc alpin. Le massif de Belledonne en Isère marque l’altitude maximale (1 200 mètres) à laquelle l’espèce a été observée dans la région. Très fréquent au nord de la région dans les milieux de plaines et de collines, le Triton palmé est beaucoup plus disséminé vers le sud, zone moins dense en points d’eau. Description Le Triton palmé est un petit amphibien dont la taille varie de 5 à 8 centimètres chez le mâle et de 5,5 à 9,5 centimètres chez la femelle. Il présente une queue comprimée, tronquée à son extrémité et terminée par un filament. La peau dorsale jaunâtre, verdâtre, brunâtre ou noirâtre, est souvent tachée ou légèrement marbrée chez le mâle. Le ventre est jaunâtre et la gorge souvent dépigmentée. Le mâle reproducteur a une crête dorsale, des palmures noirâtres aux orteils et un long filament noir à l’extrémité de la queue. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Triton palmé se reproduit de février à juin-juillet dans une large gamme de points d’eau stagnante ou à courant lent (flaques, ornières, étangs, lacs, ruisseaux). La femelle pond environ 400 œufs par an. L’adulte hiverne en général à terre. L’habitat terrestre de l’espèce semble être lié à la proximité d’un couvert boisé. Particularités de l'espèce Après la Grenouille « verte », le Triton palmé est l’amphibien qui résiste le mieux à la pollution des eaux. Il s’adapte à une grande diversité de points d’eau, y compris ceux contenant des poissons. Comme chez d’autres espèces de tritons, certaines larves ne se métamorphosent que l’année suivante, après l’hiver. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Triton palmé n’est globalement pas menacé en France, mais les populations en limite d’aire (Alpes, Provence) méritent une attention particulière ; un léger déclin est néanmoins constaté dans la région. L’urbanisation littorale nuit aux populations méridionales et, dans les Pyrénées, l’introduction de Salmonidés dans les lacs pour la pêche représente un risque pour les populations locales. L’espèce bénéficie souvent de la création de mares de jardins. En Isère, des barrières-pièges provisoires ont été installées le long de la route D51b, près du lac de Grand-Lemps/Châbons qui accueille 4 espèces de tritons. Une hausse importante des populations a été constatée : en 2001, 6 914 Tritons palmés ont été interceptés en migration prénuptiale sur un linéaire de barrières de 880 mètres, contre respectivement 937 sur 250 mètres de linéaire en 1996. Un dispositif de « crapauduc »y a été mis en place récemment. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour le domaine alpien, complémentaire pour le continental et le subméditerranéen et Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : A surveiller Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Amphibien Triton ponctué (Triturus vulgaris) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Le Triton ponctué occupe l’Eurasie de l’Ecosse à la Russie et de l’Italie du Centre à la Grèce. Sa répartition est discontinue dans le quart sud-ouest du continent. En France, il est commun dans la moitié nord. La région Rhône-Alpes, marquant la frange méridionale de la répartition nationale de l’espèce, abrite quelques rares populations très localisées. Le Triton ponctué s’y trouve principalement dans l’Ain (dans le val de Saône et sur la partie nord de la Dombes). Il s’observe aussi en Haute-Savoie près d’Annecy où le petit marais des Glaisins, aujourd’hui dégradé par un parc d’activités, constitue l’un des seuls sites de reproduction connus dans la région. L’espèce est également présente au centre de l’Isère, à plus de 100 kilomètres au sud des autres sites. Description Le Triton ponctué est une espèce de petite taille mesurant entre 6,5 et 9 centimètres. Le dos, lisse ou granuleux est de couleur brun-olivacé, le ventre orangé et la gorge gris cendré. Le mâle a la peau ponctuée de ronds noirs. En période de reproduction, il possède une crête dorsale et des palmures en forme de lobes aux orteils. La femelle possède une coloration uniforme dessus et finement ponctuée de sombre dessous. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Triton ponctué fréquente les mares herbeuses, les abreuvoirs enterrés et les petits étangs sans poisson de mars à juin. Chaque femelle pond environ 200 œufs par saison. En dehors de la période de reproduction, l’habitat de l’espèce est terrestre et se compose de bois et de haies. L’hivernage, souvent terrestre, débute entre septembre et décembre. Particularités de l'espèce Certaines larves de Triton ponctué peuvent hiverner et se métamorphoser seulement l’année suivante. En Isère, la crête des mâles reproducteurs semble moins haute que celle des Tritons ponctués du reste de la France ; les individus paraissent aussi plus petits qu’ailleurs. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Par son caractère moins forestier que les autres tritons, cette espèce de milieux ouverts a été particulièrement affectée par les transformations de l’agriculture au cours du siècle dernier. Le recul de l’élevage et la disparition des mares de plein champ sont les causes principales de menace de l’espèce. La protection efficace dont bénéficie l’étang de Grand-Lemps, seule réserve naturelle nationale du Bas-Dauphiné, a permis la conservation du Triton ponctué en Isère. Dans un environnement urbain, la création d’une mare de jardin profite souvent au Triton ponctué comme par exemple au jardin naturel de Paris Nature dans le XXe arrondissement de Paris. ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p. Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. MNHN, Nathan. 175 p. Deliry C. (coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1, 146 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour les domaines alpien, continental Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : En danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Barbastelle (Barbastella barbastellus) Photo : BIOTOPE Distribution La Barbastelle est principalement répartie dans le sud-ouest de l’Eurasie, de l’Espagne au Proche-Orient ; ses effectifs sont en déclin en Europe du Nord et de l'Est. En France, on la trouve un peu partout (excepté sur le littoral méditerranéen et dans le Nord) avec des effectifs variables. Elle est à ce jour présente dans tous les départements rhônalpins en nombre variable, surtout concentrée dans l’Ain et la Haute-Savoie. Elle se reproduit dans quatre départements : l’Ain, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie. Les dix sites de reproduction actuellement connus (dont 7 dans l’Ain) justifient l’intérêt de sauvegarde de cette espèce en Rhône-Alpes. Description De taille moyenne, la Barbastelle mesure entre 45 et 58 centimètres de longueur. Elle présente un pelage long et soyeux, poivre et sel dessus et gris foncé dessous. Sa toute petite tête avec un museau épaté et de grandes oreilles noires qui se rejoignent vers l'avant au milieu de son crâne sont caractéristiques. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Barbastelle gîte l’été en colonies dans les fissures de constructions, de rochers ou dans les arbres, chassant la nuit surtout des papillons à la lisière de forêts de feuillus ou mixtes. Elle hiberne d'octobre à avril dans des cavités souterraines. Les naissances semblent avoir lieu vers fin juin, début juillet. Particularités de l'espèce La Barbastelle résiste très bien au froid entre 0 et 5°C et peut hiverner dans des cavités soumises au gel. Alors que cette espèce a longtemps été considérée comme solitaire en hibernation, de récentes découvertes ont montré que les Barbastelles pouvaient en fait se regrouper en masse, jusqu'à parfois plusieurs milliers d'individus pendant cette période. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Barbastelle est menacée par l’abattage des arbres creux, les dérangements causés par la spéléologie et le tourisme dans les grottes, et la fermeture des anciennes mines. La disparition des gîtes favorables à l’espèce suite à l’aménagement des grottes et la rénovation des bâtiments anciens et des ponts s’ajoutent à ces pressions. L’usage d’insecticides et la régression des zones humides en forêt entraînent la raréfaction de ses proies. La sauvegarde de l’espèce passe à la fois par la protection de ses gîtes (réglementation, régulation de la fréquentation humaine, maintien des arbres creux, pose de gîtes artificiels) et par le maintien de ses milieux de chasse (limitation de l’enrésinement, diversification des essences, maintien de buissons au sol, interdiction des insecticides). Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En Danger Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Bouquetin des Alpes (Capra ibex) Photo : Distribution Le Bouquetin des Alpes avait totalement disparu des Alpes françaises à la fin du XIX siècle, par suite de la chasse. Des individus, originaires du massif du Grand Paradis en Italie, s'installèrent en Maurienne (Savoie) en 1934 et furent exterminés en 1947. Certaines références indiquent que la population de Maurienne aurait une double origine, à la fois par des individus ayant émigré du massif du Grand Paradis avant la création du Parc National de la Vanoise, et par un reliquat de Bouquetins ayant échappé à l’extermination. La restauration du bouquetin dans les Alpes françaises, débutée dans les années 1960 par la mise en place de territoires protégés, puis par la réalisation d'opérations de réintroduction, a permis à l'espèce d'atteindre 7000 individus répartis en 32 populations distinctes en 2000 et enfin plus de 8 000 animaux en 2002. Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Les plantes herbacées, surtout des graminées, forment la base de son alimentation. Les variations inter-annuelles observées dans le régime alimentaire des bouquetins montrent qu’ils sont relativement opportunistes quant aux espèces de plantes qu’ils sélectionnent. . Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Pentes rocheuses escarpées. Observé actuellement de la zone clairsemée des forêts supérieures jusqu'aux alpages. En hiver, demeure en général entre 2 000 et 2 800 m d’altitude. Particularités de l'espèce Reproduction : Accouplements de décembre à janvier. La gestation dure 5,5 mois. De fin mai à début juin, la femelle met au monde un « cabri » - rarement 2 - qu’elle allaite environ 6 mois. Les femelles restent avec la harde maternelle, les mâles la quittent dans leur 2ème année. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce - Certaines pratiques pastorales (conduite libre des troupeaux) peuvent entraîner des perturbations pour la faune sauvage. A cela s'ajoutent les risques d'infestation parasitaire par les ovins domestiques. - Enfin, la présence de chèvres domestiques à l'époque du rut peut entraîner des risques d'hybridation en particulier dans les élevages pratiqués dans le sud des Alpes. - La présence et le développement des infrastructures liées aux domaines skiables peuvent être à l’origine sur certains massifs du fractionnement des habitats favorables. - Le Bouquetin s'habitue très vite aux travaux bruyants des chantiers de montagne, aux explosions de mines, au passage des avions… mais pas aux deltaplanes silencieux par exemples (sports de plein air). - FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MICHALLET J. (2002) - Le Bouquetin des Alpes, élément de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats - Paris : ONCFS, 11 p.MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec subméditerranéen critère pour les domaines alpien et Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Campagnol amphibie (Arvicola sapidus) Photo : Maxime Briola (BIOTOPE) Distribution Présent sur une grande partie du territoire français, de l’Espagne et du Portugal, le Campagnol amphibie connaît une très forte régression depuis 20 ans. Il occupe la plus grande partie de la France excepté la Corse, le Nord, les Alpes internes et le Nord-Est qui constitue la limite nord-ouest de l’aire de répartition de l’espèce. La limite orientale de cette dernière passe par la région Rhône-Alpes, l’espèce ne franchissant pas la chaîne centrale alpine vers l’est. Autrefois connu dans toute la région sauf dans les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie, le Campagnol amphibie semble avoir aujourd’hui disparu de l’Isère. Il atteint 1 500 mètres d’altitude dans les Alpes. Description Le Campagnol amphibie est un petit rongeur dont la tête et le corps mesurent ensemble entre 17 et 22 centimètres, et la queue entre 11 et 13,5 centimètres. Sa silhouette arrondie est typique des campagnols. Les oreilles sont cachées dans un pelage dorsal de couleur brune à brun foncé. Les flancs sont d'un brun plus clair et le dessous gris. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Campagnol amphibie vit près de l'eau, le long des rivières lentes, des étangs, des marécages et des lacs. Il se nourrit surtout de végétaux mais aussi d’insectes, de crustacés, de grenouilles ou de petits poissons. La femelle peut donner naissance jusqu’à 5 portées par an de 2 à 7 petits, entre mars et octobre. Particularités de l'espèce Le Campagnol amphibie nage et plonge très bien. Il creuse un terrier dans les berges avec une entrée sous l'eau et place à l'intérieur un nid d'herbes et un espace d'alimentation. Il se différencie du Campagnol terrestre par sa queue plus longue et sa taille légèrement supérieure. Il est actif le jour mais aussi la nuit, par périodes. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Menacé par l’introduction du Ragondin, du Rat musqué et du Vison d’Amérique, concurrents et prédateurs de l’espèce, le Campagnol amphibie semble aussi affecté par l’augmentation des populations de Surmulot. La destruction de son habitat causée par l’assèchement des zones humides, l’artificialisation des cours d’eau et la pollution de l’eau est aussi l’une des causes de déclin de l’espèce. Le maintien et la restauration des habitats favorables et la poursuite de la lutte contre les espèces concurrentes et prédatrices (en privilégiant les méthodes non chimiques) seraient bénéfiques à ce petit rongeur. Une amélioration des connaissances sur le statut de l’espèce et l’exactitude de ses causes de mortalité est aussi nécessaire. MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. MNHN (1995) - Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. Fiers, V., Gauvrit, B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la faune de France métropolitaine. Statuts de protection, degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan, 415 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Indéterminée Livre rouge régional : En Grave Danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Campagnol des neiges (Chionomys nivalis) Photo : Rémy Destre Distribution Réparti sur l’Asie Mineure et l’Europe, le Campagnol des neiges se trouve en France dans les Alpes, le Massif central et les Pyrénées, mais aussi en Provence et dans le Languedoc-Roussillon. Dans la vallée du Rhône, la limite nord de son aire de répartition passe par les coteaux situés au confluent Rhône-Isère, ce qui explique son absence de l’Ain et du Rhône. Hormis ces deux départements, l’espèce est présente en effectifs variables dans toute la région Rhône-Alpes (jusqu’à 4 700 mètres d’altitude au glacier des Grands-Mulets), exceptionnelle dans la Loire mais assez commune dans les parties sud et sud-est de l’Ardèche, l’est de la Savoie et la vallée du Giffre en Haute-Savoie, et très courante sur les hauts plateaux du Vercors. Description Le Campagnol des neiges est un petit rongeur dont la tête et le corps mesurent de 9 à 14 centimètres de longueur, son épaisse queue blanche oscillant entre 5 et 7 centimètres. Son pelage est long et épais, gris-brun clair et faiblement strié de noir dessus, blanc-gris dessous. Les pieds sont blancs et les moustaches, très longues, peuvent atteindre 6 centimètres. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie En Europe, c’est le campagnol qui vit le plus haut en montagne, au-dessus de la limite supérieure des arbres, fréquentant alpages caillouteux et éboulis. On le trouve aussi plus bas en altitude. Il se nourrit de fruits et de végétaux. La femelle met bas une ou deux fois par an (un à quatre petits) vers la mi-août. Particularités de l'espèce Le Campagnol des neiges est très agile sur les rochers et les éboulis où il se chauffe au soleil. Il nage aussi très bien. Relativement discret, il peut pénétrer dans les greniers à foin et y vivre en permanence. Il construit des nids en herbes sèches et des galeries à faible profondeur ou dans des fissures de rochers. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les campagnols constituent une importante source de nourriture pour le Renard et l’Hermine, les chouettes et le Faucon crécerelle. MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. MNHN (1995) - Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. Fiers, V., Gauvrit, B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la faune de France métropolitaine. Statuts de protection, degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan, 415 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines subméditerranéen et déterminante pour le continental alpien, Livre rouge national : Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Castor d'Europe (Castor fiber) Photo : MNHN Distribution Le Castor d’Europe habitait autrefois la majorité du territoire. Dès la fin du XIXème siècle, la chasse, le piégeage (pour sa chair, sa fourrure, les primes de destruction versées par des syndicats de digue. . . ) et la destruction de ses milieux de vie avaient entraîné une forte régression de l’espèce. Une centaine d’individus subsistait alors dans la Basse vallée du Rhône. En 1909, le Castor fut protégé dans les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse. L’espèce entamait alors une lente recolonisation du bassin rhodanien, de l’aval vers l’amont, et atteignit Lyon vers 1960. Des réintroductions eurent lieu en France à partir de 1950. L’espèce fut protégée sur l’ensemble du territoire en 1968. La population française était estimée à 3 000 – 5 000 individus en 1986, et à 8 000 - 10 000 en 2002. Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : En été, plantes aquatiques (racines de nénuphars, pousses de roseaux) et feuilles de saules. De l’automne au printemps, il abat des arbustes dont il consomme les parties ligneuses (écorces, rameaux). Les besoins quotidiens d'un adulte s'élevant à 2 kg de matière végétale ou 700 g d'écorce. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Fleuves, rivières, ruisseaux affluents des rivières, canaux de drainage, retenues de barrages. De préférence eaux douces courantes, avec végétation riveraine (saules, peupliers) importante. La présence permanente d’eau (au moins 60 cm de profondeur) est indispensable. La végétation aquatique ne doit pas être trop dense, ni la pente du cours d’eau trop élevée. Particularités de l'espèce Reproduction : Accouplements dans l’eau, de janvier à mars. Une portée annuelle, de 2 à 4 petits, après environ 15 semaines de gestation. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Cloisonnement des populations, risque d’empoisonnement par les rodenticides (anticoagulants utilisés dans le cadre de la lutte contre le Ragondin et du Rat musqué), piégeage accidentel (dans le cadre de la lutte contre le Ragondin), mortalité routière, endiguement et canalisation des fleuves et de leurs principaux affluents, débroussaillages et rectification des berges, assèchement de marais et cours d’eau, modification du régime hydraulique, développement d'espèces végétales exotiques, telle la Renouée du Japon sur le bord de certains cours d'eau. OBJECTIFS DE GESTION : Conserver des milieux favorables, réduire la mortalité due aux activités humaines, favoriser les colonisations naturelles et l’implantation de populations, conserver la pureté génétique de l’espèce, réduire le risque de dégâts pouvant être causés aux cultures (zones agricoles ou arboricoles). - FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- GAUBERVILLE C., fiche espèce « Le Castor », in Gestion forestière et diversité biologique, Intégration de la diversité biologique dans la gestion des habitats forestiers, ONF, ENGREF, IDF.MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - ONCFS, Le Castor dans le Sud-Est de la France – 1997 – 51 p.ROULAND P., (2002) - Le Castor d’Europe, élément de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats, Paris : ONCFS, 8 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Cerf élaphe (Cervus elaphus) Photo : MNHN Distribution Réintroduit depuis la seconde guerre mondiale dans plusieurs massifs alpins : Grande Chartreuse, Vercors, Belledonne, Trièves, Maurienne, Tarentaise, Semnoz et vallée de Chamonix. Haut-Diois et Ventoux ont bénéficié de l’extension de populations issues de lâchers respectivement dans les Hautes Alpes et le Vaucluse. Effectifs estimés par département en 1985 : environ 40 dans l’Ain, 130 dans la Drôme, 140 dans l’Isère, 200 en Savoie et 300 en Haute-Savoie, soit près de 800 individus sur la Région. En 1991, les effectifs étaient passés à 1600-2000 individus. Aujourd’hui, le seul département de la Savoie compte environ 1500 individus ! Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Plantes herbacées, jeunes pousses, feuilles, fruits, champignons, graines, céréales… Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Vastes massifs forestier (plus de 5 000 ha) à sous-bois épais et parsemés de clairières. Préférence pour massifs forestiers aux essences mélangées à proximité de cultures et de prairies, jusqu’à 2500 m d’altitude. La présence de l’eau est primordiale. Particularités de l'espèce Reproduction : Rut en septembre-octobre. La femelle met au monde un petit (rarement 2) par an, en général en mai-juin. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce - Collisions sur routes, autoroutes et voies ferréesDérangement sur les places de brame - Disparition de la biodiversité des milieux et de leur structuration en mosaïque.- Effet de barrière des infrastructures de transport (voies de circulation, canaux) qui contrarient les déplacements quotidiens ou saisonniers, peuvent perturber l’alimentation, la reproduction et la répartition d’une population. OBJECTIFS DE GESTION A/ Tendre vers un équilibre sylvo-cynégétique assurant le renouvellement des peuplements, sans protection systématique. B/ Conserver ou restaurer les corridors biologiques nécessaires à la libre circulation des populations, tout en sécurisant au maximum les « passages à faune » pour éviter les accidents. C/ Ne pas empêcher, voire favoriser la colonisation par le cerf de certains massifs favorables d’où il est absent, si cela répond à une volonté locale et concertée. - BONNET G & KLEIN F., Le Cerf ONC / Faune Sauvage / Hatier, 1993- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p. - KLEIN F. & HAMANN J. L. (2002) - Le cerf élaphe, éléments de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats, Paris : ONCFS, 9 p.- MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - MOUTOU & BOUCHARDY, Les mammifères dans leur milieu, Ecoguides Bordas, 1992, 255 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Chamois (Rupicapra rupicapra) Photo : MNHN Distribution Une progression importante est notée aux extrémités Sud et Nord de l’aire de répartition. En Vanoise par exemple : effectifs estimés à environ 350 individus sur l’ensemble du massif, avant la création du Parc National ; environ 5000 pour la seule zone centrale et la zone périphérique immédiate à la fin des années 1990. Ecrins : effectifs de 5000 chamois environ en 2001 pour les 2 unités de gestion du Parc national des Écrins situées en Isère (contre environ 1000 à la création du Parc en 1973)… Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Plantes herbacées, surtout graminées et légumineuses. A l’automne, graminées tardives. En hiver, herbacées, sous arbrisseaux puis arbres et arbustes (bourgeons, rameaux, feuilles voire écorce de feuillus ou de conifères), mousses et lichens prélevés sur des troncs d’arbres ou des chablis. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : L’altitude n’est pas un facteur limitant, seule la pente doit être suffisante (au moins 20 à 30 %). Préférence pour les zones de forêt et la partie inférieure de la montagne pastorale, entre 500 et 2300 m d’altitude, pour des peuplements forestiers clairs et mixtes, entrecoupés d’escarpements rocheux, de clairières et de couloirs herbeux. Particularités de l'espèce Reproduction : Le rut a lieu à partir des derniers jours d’octobre, jusqu’à décembre. Un chevreau unique naît en mai-juin, dès fin avril dans les Préalpes du Sud. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce D’origine naturelle ou anthropique, divers facteurs sont susceptibles d’intervenir de façon négative sur la dynamique des populations de chamois : les maladies, la détresse physiologique en fin d’hiver, les accidents, les prédateurs (le Loup notamment), le dérangement par les diverses activités humaines dont les loisirs… Mais l’étendue de l’aire de distribution et l’importance numérique des peuplements sont tels, aujourd’hui, que ces facteurs ne sauraient constituer une menace pour l’avenir de l’espèce. - CATUSSE M. et al., La grande faune de montagne ONC / Faune Sauvage / Hatier, 1996.- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.LEONARD Y. / ONC, Mise en place du plan de chasse au chamois sur les Alpes françaises : contribution à un rapport technique – novembre 1999 – 44p.- MICHELOT J-L., Les réintroductions animales en Rhône-Alpes, janvier 1991, 231 p.- MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - MOUTOU & BOUCHARDY, Les mammifères dans leur milieu, Ecoguides Bordas, 1992, 255 p.- CORTI R. (2002) - Le chamois et l’Isard, éléments de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats, Paris : ONCFS, 23 p. OBJECTIFS DE GESTION A/ Limiter les dérangements notamment en période de mise-bas et d’hivernage B/ Améliorer la structure du tableau de chasse, notamment le sexe-ratio, lorsque cela est nécessaire. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec subméditerranéen critère pour les domaines alpien et Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Chat sauvage (Felis sylvestris) Photo : MNHN Distribution En France : Répandue dans tout le pays au Moyen-Age, l’espèce s’est fortement raréfiée au cours des siècles, par suite du morcellement des zones boisées, puis des destructions systématiques. Depuis sa protection légale en 1979, le Chat sauvage ne semble plus être menacé en France (MNHN, 1995). Il est présent dans le Nord-Est, essentiellement en Lorraine, Bourgogne, Champagne-Ardenne et Franche-Comté. En Rhône-Alpes : En 1992, le MNHN note l’espèce comme courante ou assez courante dans l’Ain, et rare ou occasionnelle dans la Loire, le Rhône, l’Isère et les deux Savoie. L’espèce a également été observée dans la Drôme dans les années 1980, et en l’Isère dans l’Ile Crémieu dans les années 1990 (FRAPNA, 1997). Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Petits rongeurs essentiellement, même en période de faible densité de ces proies. Le lapin peut représenter une proie importante, tandis que les oiseaux et les lièvres sont des proies secondaires. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Forêts feuillues et mixtes parsemées de clairières, zones riches en broussailles, forêts marécageuses en bordure d’étangs. La variété des milieux lui garantit des ressources alimentaires plus abondantes et de multiples possibilités de gîtes. Particularités de l'espèce Reproduction : Accouplements entre mi-janvier et mars. Une portée annuelle donne naissance à 3-4 petits en moyenne, après une gestation de 63 jours environ. Les mises-bas peuvent avoir lieu jusqu’en octobre (portées de remplacement). S’installe dans un terrier, un arbre creux ou une crevasse de rocher. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce - Mortalité due au trafic routier - L’éventualité de l’hybridation entre le Chat domestique et la forme européenne du Chat sauvage, souvent évoquée, est difficile à démontrer ou à réfuter ; - Epidémiologie possible des maladies typhus, coryza, FIV (« sida du chat ») et leucose féline (FeLV) : leur impact sur les populations de chat sauvage est suspecté mais peu connu ; - Fragmentation de l’habitat forestier (autoroutes, voies rapides infranchissables, urbanisation). OBJECTIFS DE GESTION A/ Assurer le suivi de la répartition de l’espèce au niveau national et des tendances évolutives des populations. B/ Maintenir ou restaurer des habitats favorables. C/ Sensibiliser les acteurs à la protection de l’espèce et à son identification. - COAT L., cassette vidéo « Sauvage…, le chat forestier » - Lyncée productions - 2004- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - RUETTE S. (2002), Petits carnivores, élément de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats, Paris ONCFS, 24 p.- PASCAL M., LORVELEC O., Vigne J.-D., KEITH P. & CLERGEAU P. (coordonnateurs), 2003. Évolution holocène de la faune de Vertébrés de France : invasions et disparitions. Institut National de la Recherche Agronomique, Centre National de la Recherche Scientifique, Muséum National d'Histoire Naturelle. Rapport au Ministère de l'Écologie et du Développement Durable (Direction de la Nature et des Paysages), Paris, France. Version définitive du 10 juillet 2003 : 381p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : complémentaire pour continental l'alpien, le subméditerranéen et le Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : annexe 2 Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Crossope aquatique (Neomys fodiens) Photo : Hubert Lagrange (BIOTOPE) Distribution Largement répartie à travers l'Eurasie jusqu’à l’île de Sakhaline, la Crossope aquatique est présente sur tout le territoire français sauf en Corse et dans les îles de la côte atlantique. En montagne, on peut la rencontrer jusqu'à plus de 2 000 mètres d’altitude. Sa densité est plus forte dans les régions humides que sur le pourtour méditerranéen, sauf en Camargue. Présente dans tous les départements de Rhône-Alpes en effectifs variables, elle y semble globalement en déclin. Elle est peu abondante mais notée partout en Ardèche, dans la Loire et le Rhône, plus commune et localisée dans l’Ain, l’Oisans en Isère, les hauts plateaux du Vercors, et dans le Haut-Giffre en Haute-Savoie. Les observations en Savoie sont plus rares. Description La Crossope aquatique est la plus grosse musaraigne d’Europe. Sa tête et son corps mesurent entre 11 et 18 centimètres et sa queue entre 5 et 8 centimètres. Son pelage velouté et imperméable est gris noir à noir dessus, nettement distinct du dessous plus clair, blanc ou gris. Elle présente souvent une tache blanche derrière l’œil ou au bord de l’oreille. Des poils raides sont visibles sur ses pieds et le dessous de sa queue. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Crossope aquatique vit près de l'eau (rives de ruisseaux, barrages, étangs mais aussi parfois côtes marines). Surtout nocturne et crépusculaire, elle se nourrit principalement de crustacés et de larves d'insectes aquatiques. Les naissances ont lieu principalement en mai-juin, variant de une à trois portées de trois à quinze petits par femelle. Particularités de l'espèce La Crossope aquatique produit une salive toxique capable de tuer de petits mammifères. Elle nage et plonge très bien, et flotte comme un bouchon à cause de l'air retenu dans le pelage. Elle creuse des galeries dans lesquelles elle construit son nid : une boule de végétaux dont l'entrée est indifféremment au-dessus ou en dessous de la surface de l'eau. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Crossope aquatique est menacée par la régression des zones humides et la pollution des eaux. La France lui assure une protection légale interdisant la capture intentionnelle et la destruction d’individus. Des mesures supplémentaires comme le maintien et la restauration des zones humides seraient nécessaires au maintien des populations de l’espèce. Le renforcement des suivis de populations permettrait de mieux connaître l’état de ces dernières. MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. MNHN (1995) - Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. Fiers, V., Gauvrit, B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la faune de France métropolitaine. Statuts de protection, degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan, 415 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Indéterminée Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Crossope de Miller (Neomys anomalus) Photo : Hubert Lagrange (BIOTOPE) Distribution Exclusivement présente en Europe, la Crossope de Miller se trouve en faibles effectifs dans tous les massifs montagneux français. Son aire de répartition discontinue traduit sa régression certaine. En Rhône-Alpes, sa répartition est mal connue, mais l’espèce a été observée dans tous les départements exceptés l’Ardèche et l’Isère. Elle semble surtout présente dans le massif du Pilat dans la Loire et près du lac du Bourget en Savoie, et est visiblement assez commune entre 630 et 1 530 mètres d’altitude en Haute-Savoie. Il est possible que l’espèce soit plus répandue que les observations ne le laissent paraître. Description La Crossope de Miller mesure entre 10,5 et 15,5 centimètres de longueur avec la queue. Cette musaraigne présente un pelage bicolore, avec un dessus gris noir à noir, nettement séparé du dessous clair, souvent blanc. Elle diffère de la Crossope (ou Musaraigne) aquatique par sa taille légèrement inférieure, sa queue légèrement plus courte (allant de 4 à 6,5 centimètres) et l'absence ou la raréfaction de poils raides sur les pattes. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Plutôt solitaire, la Crossope de Miller se plaît dans les prairies proches de l'eau et des marais, mais se trouve aussi dans les forêts humides. Elle se nourrit surtout de crustacés et de larves d'insectes aquatiques. La femelle donne naissance à au moins deux portées par an de trois à quinze petits, naissant surtout vers mai-juin. Particularités de l'espèce La Crossope de Miller est moins inféodée aux milieux aquatiques que la Crossope aquatique et de ce fait consomme plus d’animaux terrestres. Elle fait des réserves de proies partiellement mangées, nage et plonge très bien. Elle produit une salive toxique bien que celle-ci soit moins dangereuse que celle de la Crossope aquatique. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Crossope de Miller est menacée par la destruction des zones humides et l'utilisation massive d'insecticides qui réduit le nombre de ses proies. La protection légale dont elle bénéficie en France permet d’éviter la capture et la destruction d’individus. Des mesures de protection seraient à mettre en place pour maintenir et restaurer son habitat, ainsi que pour limiter l’utilisation d’insecticides nocifs. MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. MNHN (1995) - Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. Fiers, V., Gauvrit, B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la faune de France métropolitaine. Statuts de protection, degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan, 415 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Indéterminée Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Genette (Genetta genetta) Photo : Jean Yves Kernel (BIOTOPE) Distribution Présente sur une grande partie du continent africain dont elle est originaire, la Genette se trouve aussi dans le sud-ouest de l'Europe (péninsule ibérique et France). Longtemps limitée au sud-ouest de la France par la Loire au nord et par le Rhône à l’est, elle s’étend depuis peu vers le nord et l’est. Cette expansion en Rhône-Alpes et dans les régions voisines s’explique en partie par la protection légale dont elle bénéficie en France. Dans cette région, la Genette est présente en Ardèche, dans la Drôme, la Loire et le Rhône et de façon occasionnelle en Isère. Plus fréquente en Ardèche, l’espèce se rencontre notamment en Basse-Ardèche, dans les Cévennes et sur les contreforts du plateau du Coiron. Description La Genette est un petit carnivore de la taille d’un chat, mesurant entre 87 et 110 centimètres de longueur avec la queue qui peut varier de 40 à 50 centimètres. Elle présente un pelage gris jaunâtre avec des taches noires disposées en rangées longitudinales et une longue queue rétrécie au bout, annelée de noir. Sa silhouette est élancée et ses pattes courtes. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Cette espèce solitaire vit dans les amas rocheux, les grottes, les arbres creux, les ruines et les meules de foin dans des lieux rocailleux avec des bois et des cours d'eau. Nocturne, elle consomme surtout des petits rongeurs comme les Surmulots. La femelle donne naissance à une ou deux portées par an de un à trois petits. Particularités de l'espèce Probablement introduite en France et dans la péninsule ibérique par les Sarrasins qui l’avaient domestiquée, la Genette est une espèce agile qui grimpe et saute habilement dans les arbres. En une heure, elle peut franchir trois kilomètres. Sa vue, son ouïe et son odorat sont bien développés. En cas de danger, elle pousse des cris d'alarme aigus. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Menacée par le trafic routier, la Genette est aussi victime d’intoxication en ingérant des rongeurs empoisonnés. La protection nationale dont elle bénéficie interdit la capture intentionnelle et la destruction d’individus. Néanmoins, les piégeages accidentels dont elle peut faire l’objet sont particulièrement néfastes à l’espèce, notamment en raison de sa reproduction relativement faible. Des suivis de populations permettraient d’améliorer les connaissances sur la répartition et les tendances évolutives de l’espèce, afin de pouvoir mettre en œuvre des mesures de protection appropriées. MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. MNHN (1995) - Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. Fiers, V., Gauvrit, B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la faune de France métropolitaine. Statuts de protection, degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan, 415 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le domaine alpien, déterminante avec critère pour le continental et complémentaire pour le subméditerranéen Livre rouge national : Indéterminée Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Grand murin (Myotis myotis) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Présent en Eurasie, le Grand Murin est plus nordique que le Petit Murin et plutôt occidental. Il se raréfie dans le nord-ouest de l'Europe mais occupe toute la France. Il est présent dans l’ensemble de la région Rhône-Alpes, l’Ardèche concentrant le plus grand nombre d’observations. Il se reproduit dans tous les départements de la région, excepté la Loire et le Rhône dans lesquels aucune colonie de reproduction n’est actuellement connue. Les populations sont globalement localisées dans la région et ont connu un fort déclin durant les 20 dernières années bien qu’elles semblent aujourd’hui stables. Description Le Grand Murin est une chauve-souris imposante de 35 à 45 centimètres d’envergure, pouvant mesurer jusqu’à 9 centimètres de longueur. Il présente un pelage fourni contrasté, brun roux sur le dos et blanc sur le ventre. Ses grands yeux sont bien visibles. Le museau est massif et large. Ses très grandes oreilles, longues avec le bord antérieur recourbé en arrière sont bien visibles même en vol. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Grand Murin fréquente les paysages ouverts et légèrement boisés. Au nord, il gîte l’été dans des bâtiments et au sud dans des grottes. Grégaire, il hiberne dans des sites souterrains de novembre à avril. Il chasse la nuit, surtout des insectes rampants au sol comme les hannetons. La femelle donne naissance dès juin à un petit. Particularités de l'espèce Quand il repère une proie au sol, le Grand Murin la survole quelques secondes puis se laisse tomber avant de décoller une nouvelle fois. Son vol lent est constitué de battements d'ailes rapides et peu amples. Lorsqu’il est dérangé en hibernation, il pousse des cris stridents. En cas de menace, il émet un bourdonnement. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Grand Murin est menacé par la destruction ou la perturbation des gîtes (aménagement des grottes, fermeture des mines, rénovation des bâtiments, traitement chimique des charpentes, éclairage nocturne des églises) ainsi que par la diminution des ressources en nourriture. Cette dernière menace est causée par l’usage d’insecticides et la régression des habitats de chasse (favorables au développement de proies) liée à l’enrésinement, l’arrachage des haies, la disparition des prairies naturelles… Le Grand Murin doit faire l’objet de mesures de protection sur les gîtes fréquentés mais aussi sur les habitats de chasse. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) Photo : Florent Pouzet (BIOTOPE) Distribution Présent en Eurasie et dans le Maghreb, le Grand Rhinolophe présente des effectifs variables selon les pays. En Europe, ils se sont effondrés partout depuis 50 ans. Il reste encore présent dans toute la France. En Rhône-Alpes, on le trouve dans tous les départements bien que les observations dans la Loire soient exceptionnelles. Par rapport à des données antérieures, le nombre de colonies de reproduction dans la région a diminué et le Grand Rhinolophe reste localisé, en phase de stagnation ou de régression, avec de faibles effectifs. Description Le Grand Rhinolophe présente un pelage doux et duveteux, gris-brun dessus et blanchâtre dessous. C'est le plus grand rhinolophe européen. Il mesure entre 5,5 et 7 centimètres de longueur, son envergure pouvant varier de 29 à 35 centimètres. Il possède des excroissances de peau déformant son museau comme un fer à cheval. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Grand Rhinolophe fréquente les vallées boisées avec des broussailles près de l'eau. Dans le sud de son aire de répartition, il vit en milieu souterrain toute l'année ; dans le nord, il hiberne et gîte dans des constructions en été. Il chasse la nuit de gros insectes. La naissance annuelle d’un petit par femelle a lieu entre mi-juin et début août. Particularités de l'espèce Le Grand Rhinolophe chasse à l'affût : il se suspend aux branches basses dépassant de la végétation puis relève son museau (dont les narines émettent des ultrasons) et agite sa tête pour repérer les insectes de passage. Il capture ensuite ses proies en l'air ou au sol. Au repos, pendu à l'envers, il s'enveloppe de ses ailes. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La fermeture des anciennes mines et des accès aux combles, l’aménagement des grottes, le traitement chimique des charpentes et l’éclairage nocturne des églises entraînent perturbations et disparition des gîtes du Grand Rhinolophe. La diminution des ressources en nourriture engendrée par la régression des milieux de chasse, ainsi que l’usage d’antiparasitaires pour le bétail et de pesticides, sont aussi des facteurs de déclin de l’espèce. Dans les années 1950, le baguage organisé fut responsable de la mort de nombreux individus, dérangés en hiver et souvent blessés. En Rhône-Alpes où le Grand Rhinolophe est vulnérable, des mesures actives de protection méritent d’être mises en place pour maintenir et restaurer ses gîtes et habitats de chasse. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En Grave Danger Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Lièvre d'Europe (Lepus europaeus) Photo : ONCFS Distribution En France : baisse générale très sensible du niveau des populations dans la majorité des régions, au cours des décennies 1960 à 1980. Au cours des années récentes, il est difficile de dégager une tendance générale : plusieurs régions voient leurs effectifs de lièvres baisser plus ou moins fortement, alors que d’autres observent de nettes progressions. Cependant, la tendance générale en France, comme dans toute l’Europe de l’Ouest, est à la baisse des effectifs, malgré de fortes variabilités locales. En Rhône-Alpes : En 1997, la FRAPNA note le lièvre d’Europe présent dans toute la région. En Savoie, il a été observé jusqu’à 1950m d’altitude en Tarentaise. Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Graminées et autres plantes herbacées, sauvages ou cultivées. Parfois fruits, graines, racines, pousses d’arbres et d’arbustes (lors de forts enneigements), légumes. Dans les régions cultivées : céréales en herbe (blé d’hiver) de l’automne au printemps. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Espèce ubiquiste originaire des steppes, le lièvre d’Europe affectionne les terrains découverts peu boisés. Sensible à l’humidité , il établit son gîte (dépression du sol) sur un sol sain et filtrant. Les plus fortes densités de lièvres sont observées dans des zones de cultures assez intensives et les plus faibles dans les zones où l’agriculture régresse ou se limite aux seules prairies. Particularités de l'espèce Reproduction : Accouplements de décembre à septembre, mises bas de janvier à octobre. La hase élève en moyenne 5 portées par an, de 1 à 3 levrauts en général (moyenne de 2,6 pour la France). Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Mortalité par collisions automobiles à cause de son activité crépusculaire et nocturne, du fait de certaines pratiques agricoles comme le broyage, le brûlage des pailles, l’ensilage des prairies et des luzernes, l’épandage de pesticides, Maladies (pseudotuberculose, EBHS et tularémie). Les prélèvements cynégétiques, s’ils sont assez rarement la cause initiale de régression d’une population, peuvent néanmoins être un facteur aggravant. La déprise agricole se traduisant par une diminution des cultures céréalières et/ou une fermeture du paysage, l'uniformisation extrême de ce dernier (monoculture de maïs, ou très grandes surfaces de prairies artificielles), le remplacement des cultures d’hiver par des cultures de printemps et la fragmentation des populations sont aussi en cause. OBJECTIFS : Conserver des habitats favorables, assurer une veille sanitaire voire un suivi épidémiologique, encourager une gestion des prélèvements cynégétiques. - FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - MOUTOU & BOUCHARDY, Les mammifères dans leur milieu, Ecoguides Bordas, 1992, 255 p.- ONCFS, Union Nationale des chasseurs de France : Enquête nationale sur les tableaux de chasse à tir saison 1998-1999 – Faune sauvage n°251, août-septembre 2000.- PEROUX R., BM Spécial Lièvre d’Europe, n°204 – ONC, 1995 - PEROUX R..(2003), Le Lièvre d’Europe éléments de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats, Paris ONCFS 19 p Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Lièvre variable (Lepus timidus) Photo : Nature et Image Distribution Depuis 1964, l’espèce a disparu de plus de 100 communes du massif alpin, dont 50 en Rhône-Alpes. Ce retrait est particulièrement sensible dans les Bauges, en Chartreuse, sur les sommets du Trièves et de la Matésine, dans le Diois. Espèce potentiellement en danger en raison des faibles effectifs. Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Graminées et légumineuses sur les prairies d’altitude en été ; lichens, écorces et rameaux de certains arbres en hiver. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Forêts mixtes des Alpes et alpages à gros blocs, de 700 à 3000 m d’altitude. Apprécie les crêtes et les landes arbustives, les pierriers et les éboulis, ainsi que les bois de Pins à crochets en hiver. Particularités de l'espèce Reproduction : De février à août, la femelle peut élever 2 à 3 portées de 2 à 5 petits. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce - Peu d’études ont été menées sur cette espèce : la méconnaissance de son statut de conservation, de son éco-éthologie,… devrait inciter à la prudence. - Enfrichement et évolution vers la forêt à l’étage subalpin asylvatique (et à l’étage montagnard), suite à un abandon des sites de pâturage. - Destruction et morcellement de l'habitat par les aménagements (urbanisation, construction de routes, pistes et remontées mécaniques). Remarque : le Lièvre variable serait moins sensible aux aménagements touristiques en montagne que d’autres espèces comme les Galliformes (CORTI R., comm. pers.) OBJECTIFS DE GESTION : maintenir, restaurer des habitats favorables grâce au maintien de l’activité pastorale (selon des modalités favorables à la petite faune de montagne), tenir compte de la faune sauvage lors des aménagements en montagne. - FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - MOUTOU & BOUCHARDY, Les mammifères dans leur milieu, Ecoguides Bordas, 1992, 255 p.- ONCFS, supplément Faune sauvage n° 257 : Evolution de la répartition communale du petit gibier de montagne en France - décembre 2002. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour le domaines alpien, déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Loup d'Europe (Canis lupus) Photo : MNHN Distribution En France : L’histoire du loup en France est un reflet du contexte mondial caractéristique d’un changement radical des conditions d’accueil (exode rural, reforestation, croissance de populations d’ongulés, lois de protection) entre l’entre deux guerres et l’après guerre. Initialement présent partout, les derniers individus ont disparu peu avant les années 40. Un timide retour, au début des années 90, s’est opéré dans les Alpes du Sud (expansion progressive des populations italiennes). Depuis 92, la colonisation s’effectue, seul le quart sud-est, actuellement, est concerné par la présence du loup. En Rhône-Alpes : étaient concernés la Drôme, l’Isère, la Savoie. Fin 2003, le Loup a été observé dans l’Ain. Belledonne (Isère-Savoie) et Vercors (Drôme-Isère), constituent 2 des zones de présence permanentes de cette espèce. Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Carnivore, ses proies principales sont les ongulés sauvages (chamois, chevreuil, mouflon, cerf, notamment) et selon les territoires les ongulés domestiques (dépendant de l’abondance et de la facilité d’accès). Un adulte consomme en moyenne 2 à 4 Kg de viande par jour, concentré en une seule prise de 8 Kg environ suivi d’1 à 3 jours de jeune. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : le loup est une espèce très plastique : il se rencontre dans une grande variété de milieux, sous toute sorte de climat, en plaine comme en montagne. Il est opportuniste. En France, le territoire d’une meute s’étend sur des surfaces de l’ordre de 150 à 300 km2 selon l’abondance et la diversité des proies. Particularités de l'espèce Reproduction : la maturité sexuelle est atteinte à 2 ans, mais au sein d’une meute, un seul couple dominant se reproduit (fev-mars). Après 63 jours de gestation, la femelle met bas en avril-mai. Cette unique portée annuelle comporte généralement 3 à 5 jeunes. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Facteurs défavorables / Menaces - Modification des textes de loi sur le statut de l’espèce - Braconnage, empoisonnement- Risque d’hybridation avec les chiens - Transmission d’agents pathogènes - Isolement génétique Aucun : espèce très plastique - DUCHAMP C. et al., Le loup dans l’arc alpin : dynamique de colonisation et état de conservation de l’espèce en 2002 – Faune Sauvage n° 257 décembre 2002 – pp 39 à 48.- DUCHAMP C. (2003), Le loup, éléments de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats – CNERA Prédateurs et Animaux Déprédateurs, Paris ONCFS.FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- ONCFS Réseau Grand prédateur : Rapport annuel programme LIFE loup 2002. Avril 2002 OBJECTIFS DE GESTION A/ Favoriser la coexistence d’une activité pastorale pérenne et le retour de l’espèce dans notre région (population viable) B/ Mieux connaître la biologie et la dynamique de la population de l’Arc alpin et notamment dans les Alpes françaises C/ Favoriser la communication autour de l’espèce et des interactions avec les activités humaines. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : complémentaire pour continental l'alpien, le subméditerranéen et le Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington Protection nationale : annexe 1 annexe 2 :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Loutre (Lutra lutra) Photo : MNHN Distribution Autrefois abondante, l’espèce était encore présente dans toute la France en 1930. Recherchée pour sa fourrure, sa régression fut particulièrement dramatique dès 1950, à cause de la chasse et du piégeage. La pollution des eaux et la dégradation des zones humides ont aussi contribué à sa raréfaction. Cependant, depuis les années 1980, un mouvement de recolonisation à partir des départements de la Creuse et de la Corrèze est noté. En Rhône-Alpes : Au début des années 1990 : la présence de la Loutre était notée sur le bassin du Rhône, mais avec des effectifs très faibles. Aujourd’hui, l’espèce est de nouveau bien présente sur le versant méditerranéen (particulièrement dans le bassin de la rivière Ardèche), en continuité avec les populations du versant atlantique. De plus, la Loutre est redécouverte dans la Drôme, l’Ain et la Haute-Savoie. Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Poissons principalement, mais aussi crustacés (Ecrevisse), mollusques, insectes, grenouilles, rongeurs et oiseaux d’eau ; des baies en fin d’été. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Eaux courantes ou stagnantes : rivières de toute taille, ruisseaux, torrents de montagne, lacs, étangs, marais, canaux. La présence de végétation sur les berges est très importante, bien qu’elle ne s’en nourrisse pas, contrairement au Castor. Particularités de l'espèce Reproduction : Une portée annuelle de 1-2 petits (plus rarement 3 ou 4). Les accouplements et les mises-bas ont lieu en toute saison. Le terrier de reproduction (la catiche) se trouve généralement dans la berge ; il comprend un accès sous l’eau et un orifice d’aération. Un nid d’herbes y est aménagé. La gestation dure environ 9 semaines. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce - Les collisions routières sont un frein à la recolonisation, et sont une des principales causes de mortalité directe des loutres. - Pollution des eaux courantes et stagnantes (PCB, métaux lourds…) - Dégradation des cours d’eau (moins d’espèces proies, disparition des habitats refuges en marge des milieux aquatiques). - Morcellement des habitats favorables par les routes et les zones urbanisées, et par les barrages infranchissables qui sont un frein à l’expansion de l’espèce. - BENDELE R./CORA, Répartition de la Loutre (Lutra lutra L.), dans le bassin versant Rhône-Méditerranée du département de l’Ardèche Région Rhône-Alpes/DIREN/Compagnie Nationale du Rhône – septembre 2000 ; 48p.- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - ONCFS, Petits carnivores, élément de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats, Paris , 13 p.- Parc Naturel Régional de Brière : dépliant « La loutre, une amie discrète et mystérieuse » OBJECTIFS DE GESTION A/ Maintenir ou restaurer des cours d’eau non pollués, bordés de végétation et poissonneux. B/ Réduire la mortalité accidentelle des loutres. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : annexe 1 Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Lynx (Lynx lynx) Photo : MNHN Distribution Le Lynx boréal disparut des forêts de plaine après le Moyen-Age. Sa disparition des massifs montagneux sera générale à la fin du XIXème siècle. Il se maintient jusque vers 1940 dans les Alpes. Les réintroductions menées en Suisse ont permis son retour en 1974 dans le Massif du Jura. Cette population est probablement la seule à pouvoir être considérée comme durablement installée. L’aire de présence alpine est sous-estimée (répartition éclatée) car la probabilité de recueil des indices de présence y est certainement plus faible (biotope montagnard moins pénétrable). La colonisation de ce massif vers le Sud se ferait à partir des populations suisses et du Jura français d’où la nécessité de préserver les connexions forestières entre Chartreuse et massifs environnants (Bauges, Vercors). Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Ongulés sauvages (chevreuils, jeunes cerfs, chamois), rongeurs (campagnols, mulots, marmottes, écureuils) et lièvres. Dans une moindre mesure renards, martre, oiseaux. Ne mange jamais de proies trouvées mortes, mais peut revenir manger plusieurs jours de suite un animal qu’il a tué. Quelques individus spécialisés peuvent causer des dégâts sur des troupeaux de moutons. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Forêts de hêtres, sapins, les groupements d’épicéas, érables et sorbiers, en montagne où il a trouvé refuge. De préférence sur des versants accidentés, ou dans des forêts sur éboulis. Particularités de l'espèce Reproduction : Accouplements en février-mars. Selon les années, 40 à 80 % des femelles participent à la reproduction. La mise bas (de 1 à 4 petits, 2 en général) a lieu en mai, dans un fourré, un gros arbre creux ou un terrier. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce - Mortalité due au trafic routier - Prédation sur les troupeaux domestiques - Prédation sur les Ongulés sauvages (espèces gibiers) - Fragmentation de l’habitat forestier (autoroutes, voies rapides infranchissables, urbanisation) - FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MARBOUTIN E. (2002), Le Lynx d’Eurasie, éléments de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats, Paris ONCFS, 4 p.- MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - STAHL P. / ONC, fiche espèce « Le Lynx », in Gestion forestière et diversité biologique, Intégration de la diversité biologique dans la gestion des habitats forestiers, ONF, ENGREF, IDF. OBJECTIFS DE GESTION A/ Maintien ou restauration de l’habitat du Lynx, permettant l’accueil de populations viables et reliées entre elles. B/ Favoriser la coexistence d’une activité d’élevage pérenne et la présence de l’espèce. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : complémentaire pour continental l'alpien, le subméditerranéen et le Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : annexe 2 Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersi) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Le Minioptère de Schreibers est présent sur la plupart des continents, sauf en Amérique. En Europe, on peut le rencontrer dans tous les pays du sud et, en latitude, jusqu’au centre de la France. En Rhône-Alpes, il a déjà été observé dans tous les départements en effectifs très variables ; un déclin très prononcé des populations a été récemment noté. La présence certaine de rassemblements de Minioptères est connue dans l’Ain, l’Ardèche, la Drôme et l’Isère, départements présentant des massifs rocheux encadrant la vallée du Rhône. Les sites majeurs sont relativement bien connus en Rhône-Alpes et sont peu nombreux. Ils méritent donc une attention particulière. Description Le Minioptère de Schreibers est une chauve-souris de taille moyenne mesurant environ 5-6 centimètres de longueur et entre 30 et 34 centimètres d’envergure. Son museau très court et son front bombé sont caractéristiques de l’espèce. Il présente un pelage court, dense et hérissé sur la tête avec de courtes oreilles triangulaires. Son dos est de couleur gris brun et son ventre gris clair. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Minioptère de Schreibers fréquente les lieux rocheux en montagne et en plaine (falaises, gorges). On le trouve en colonies dans des grottes et des bâtiments, se nourrissant la nuit de papillons et autres insectes volants. Il hiberne dans des grottes d'octobre à mars. Dans des gîtes de parturition distincts des précédents, les femelles donnent naissance à un petit par an. Particularités de l'espèce Collées les unes aux autres, ces chauves-souris grégaires forment des essaims souvent immenses, comparables à ceux des abeilles. Le maximum connu est un rassemblement de 70 000 individus dans une grotte du sud de la France. Le vol très rapide du Minioptère de Schreibers, fluctuant entre 50 et 55 kilomètres par heure, rappelle celui des hirondelles. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Minioptère est menacé par les dérangements et la disparition des gîtes favorables, causés par la fermeture des mines et les aménagements touristiques des grottes. Les mesures de protection doivent donc viser à protéger les gîtes fréquentés par l’espèce (réglementation, prise en compte de l’espèce lors de la fermeture des mines, régulation de la fréquentation humaine, maintien d’arbres creux, pose de gîtes artificiels). Le maintien des milieux de chasse (landes, pelouses, lisières) est aussi bénéfique. En Rhône-Alpes, les populations sont fragiles du fait de leur localisation : les quelques sites sur lesquels elles sont concentrées nécessitent donc une protection particulière. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En Danger Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Réparti en Eurasie et en Afrique du Nord, le Molosse de Cestoni est une espèce typiquement méditerranéenne en Europe, que l’on rencontre donc dans le sud-est de la France. Il est présent dans tous les départements rhônalpins en effectifs variables, ne restant qu’exceptionnellement observé dans la Loire et le Rhône. Il se reproduit en Isère et en Ardèche, présentant des populations importantes dans ce dernier département. Il est toutefois fort probable que d’autres colonies de reproduction existent dans d’autres départements de la région. Description Le Molosse de Cestoni est une très grande chauve-souris pouvant mesurer jusqu’à 9 centimètres de longueur. Son envergure est de 41 centimètres. Il présente un pelage presque velouté, gris foncé dessus et gris plus clair dessous. Ses oreilles sont longues et larges dépassant des yeux et de la face en avant. Il possède un museau large et massif, rappelant celui du chien. Presque la moitié de la queue est libre. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Molosse de Cestoni fréquente les fentes et crevasses des parois verticales (falaises et ravins de montagnes, immeubles des agglomérations). C’est la seule chauve-souris d'Europe active presque toute l'année. Elle sort dès le crépuscule chasser des papillons de nuit. Chaque femelle donne naissance à un jeune vers mai-juin. Particularités de l'espèce Les cris du Molosse de Cestoni, caractéristiques et audibles sont des « tsiks » puissants. Sa queue sert à la navigation en vol et d'organe tactile quand l'animal recule dans une cavité. Elle présente des pelotes sur ses poignets qui lui permettent de mieux coller aux parois quand le Molosse progresse sur des rochers lisses et verticaux. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les menaces pesant sur le Molosse de Cestoni sont principalement liées à son caractère rupestre. Les travaux de purge, les aménagements d’activités sur les falaises et la rénovation des ruines et bâtiments réduisent le nombre de gîtes favorables à l’espèce. Il en est de même pour l’illumination nocturne des édifices ; l’animal attendant l’obscurité pour aller chasser est perturbé par la lumière dans son cycle et finit par déserter le gîte. Les mesures de conservation de l’espèce devraient s’appliquer à maintenir des milieux rupestres accueillants pour les chauves-souris et à éviter les destructions malencontreuses lors de la réalisation de travaux. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Rare Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Musaraigne alpine (Sorex alpinus) Photo : Hubert Lagrange (BIOTOPE) Distribution La Musaraigne alpine est exclusivement présente dans les massifs montagneux d’Europe. La France se trouve à l’extrémité occidentale de son aire de répartition et elle n’est connue sur le territoire que dans le Jura et les Alpes. En Rhône-Alpes, elle a quelquefois été observée en Haute-Savoie, dans l’Isère et en Savoie. Il est cependant possible qu’elle soit plus fréquente que ne le laissent paraître les rares observations, l’espèce étant encore assez peu connue. Description La Musaraigne alpine est une musaraigne de grande taille, la tête et le corps mesurant 6 à 8 centimètres de longueur. Sa queue est aussi longue que le reste de son corps. Elle présente un pelage gris ardoise uniforme dessus, légèrement plus clair dessous. Seuls les pieds et le dessous de la queue sont plus clairs, de couleur blanchâtre. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Cette espèce montagnarde fréquente les bords des ruisseaux en forêt, les prairies et les lieux rocheux. Elle se nourrit d'invertébrés comme les escargots, les lombrics, les araignées et les insectes. La reproduction, d’avril à août, entraîne la naissance de deux ou trois portées par an de trois à neuf petits chacune. Particularités de l'espèce La Musaraigne alpine grimpe très bien, en se servant de sa longue queue à la fois comme balancier et comme support. Ses longs tibias montrent sa bonne aptitude à sauter. Cette musaraigne vit presque exclusivement en altitude, se trouvant principalement au-dessus de 1 500 mètres et pouvant aller jusqu’à 2 500 mètres. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Musaraigne alpine est principalement menacée par le fractionnement de son aire de répartition et la spécialisation de son habitat. Aucune mesure de sauvegarde n’est actuellement mise en place, mais une protection rigoureuse des milieux qu’elle occupe serait souhaitable. Un travail de prospection et de recherche permettrait de mieux connaître le mode de vie de cette espèce pour adapter et multiplier les démarches en sa faveur. MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. MNHN (1995) - Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. Fiers, V., Gauvrit, B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la faune de France métropolitaine. Statuts de protection, degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan, 415 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le domaine alpien Livre rouge national : Rare Livre rouge régional : Insuffisamment documenté Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Noctule commune (Nyctalus noctula) Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE) Distribution On la trouve principalement en Eurasie, mais la Noctule commune est aussi présente en Afrique. On peut la rencontrer un peu partout en France bien qu'elle y semble en régression. Elle a été répertoriée dans tous les départements de la région Rhône-Alpes, bien qu’aucune colonie de reproduction n’y soit actuellement connue. Il est difficile d’évaluer les effectifs et l’état des populations de la région en raison du manque de données, dû à la difficulté de localiser l’espèce dans les arbres. Description La Noctule commune est l'une des plus grandes chauves-souris d'Europe : elle mesure entre 6 et 8 centimètres de longueur et entre 32 et 45 centimètres d'envergure. Son pelage est uniformément brun-roux, court et lisse. Les ailes sont longues et étroites, les oreilles larges et arrondies au bout. Elle présente un museau court et foncé. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Noctule commune fréquente surtout les bois et les grands parcs. Les colonies s'abritent souvent dans des fentes et des trous d’arbres, chassant la nuit des insectes pris et mangés en vol. Elles hibernent d'octobre à mars dans des lieux divers (arbres, fissures, immeubles, grottes). La femelle donne naissance à un ou deux petits en juin-juillet. Particularités de l'espèce Les ailes longues et étroites de la Noctule commune lui permettent de voler rapidement, jusqu'à 50 kilomètres par heure, à grande hauteur. Elle peut atteindre environ 70 mètres au-dessus du sol. En Europe orientale, l'espèce migre en automne sur de grandes distances (environ 1 000 kilomètres) pour aller hiberner vers le sud. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce En raison de son habitat arboricole, la Noctule commune est menacée par l’abattage des arbres creux. La rénovation des bâtiments et les aménagements touristiques des grottes sont aussi sources de dérangements et de disparition de ses gîtes. Le maintien des vieux arbres, la régulation de la fréquentation humaine dans les grottes ainsi que l’acquisition de connaissances sur son habitat de chasse afin de pouvoir le préserver sont des mesures favorables à la conservation de l’espèce. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Insuffisamment documenté Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri) Photo : Jean-Pierre Malafosse (BIOTOPE) Distribution La Noctule de Leisler est présente dans presque toute l'Eurasie et dans le Maghreb. Hormis le quart nord-ouest, on la trouve un peu partout en France, notamment dans les régions montagneuses. Répertoriée dans toute la région Rhône-Alpes excepté la Loire, elle semble relativement commune dans certains départements comme l’Isère et la Haute-Savoie. Un seul site de reproduction est connu à ce jour en Ardèche bien qu’il soit probable qu’il en existe d’autres, sa reproduction étant mal connue. Description La Noctule de Leisler est la plus petite des noctules. Elle reste toutefois une chauve-souris de taille moyenne dont la tête et le corps mesurent entre 5 et 7 centimètres, et l’envergure entre 30 et 34 centimètres. Son pelage long et soyeux est brun-roux dorsalement et brun-jaune ventralement. Les oreilles sont larges et arrondies au bout, les ailes longues et étroites. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Noctule de Leisler gîte principalement dans les arbres creux, les massifs forestiers feuillus, parfois résineux jusqu'à 2 200 mètres d'altitude. Elle s'adapte aussi aux nichoirs et aux fissures des constructions humaines. Nocturne, elle chasse des insectes pris en vol, surtout des papillons. La femelle donne naissance à un ou deux jeunes en juin-juillet. Particularités de l'espèce Les ailes longues et étroites de la Noctule de Leisler lui confèrent un vol rapide et puissant ; elle vole haut dans le ciel, en faisant des piqués. A l’automne et au printemps, les femelles migrent entre le centre et le nord-est de l’Europe, pouvant parcourir plusieurs centaines de kilomètres. Elle peut être active même en période hivernale quand le temps est doux. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Noctule de Leisler est principalement menacée par l’emploi d'insecticides qui raréfie la nourriture disponible, ainsi que par l’abattage des arbres creux qui détruit les principaux gîtes de l’espèce. Elle mérite donc des mesures de conservation de ses habitats comme l’encouragement de la lutte intégrée, le maintien des arbres à cavité et le vieillissement de certaines parcelles de forêts. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Oreillard méridional (gris) (Plecotus austriacus) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Présent dans le nord de l'Afrique, le sud de l'Asie et en Europe, l'Oreillard méridional est abondant dans le sud de l'Europe. Il est plus rare que l'Oreillard roux en Europe centrale. Il semble présent dans la plupart des régions de France. Il occupe tous les départements rhônalpins mais l’Ain, l’Ardèche, l’Isère et la Savoie concentrent quasiment tous les effectifs recensés : l’espèce est en effet régulièrement observée dans le Bugey, la Basse Ardèche et l’ensemble de l’Isère et de la Savoie. Elle est surtout répertoriée en été, hormis en Ardèche où elle se rencontre en nombre semblable toute l’année. Des sites de reproduction sont connus dans tous les départements sauf dans la Loire et le Rhône. Description L'Oreillard méridional, appelé aussi Oreillard gris, est une chauve-souris de taille moyenne mesurant entre 4 et 6 centimètres de longueur et entre 23,5 et 30 centimètres d’envergure. Son pelage est long et duveteux, gris dorsalement et gris clair ventralement. Il possède un masque noir autour des yeux et de très grandes oreilles, presque aussi longues que le corps. Les ailes sont larges et les pieds petits. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie L'Oreillard méridional fréquente les plaines, les campagnes cultivées et les vallées chaudes en montagne. Il vit l’été en colonies dans des habitations, s'installant surtout dans les combles chauds et chassant la nuit des insectes volants. L’hiver, il hiberne dans des grottes. La femelle donne naissance à un petit, souvent en juillet. Particularités de l'espèce En hibernation, l'Oreillard méridional replie ses oreilles contre son corps et les protège de ses ailes. Au repos, il couche vers l'arrière de son corps ses oreilles, qui forment alors comme deux petites cornes de bélier. Lorsqu’il chasse, il se pose pour décortiquer de grosses proies qu'il consomme sur des lieux précis. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La principale menace pesant sur l’Oreillard méridional est la disparition de ses gîtes d’été. En effet, la rénovation des anciens bâtiments et les aménagements anti-pigeons des églises lui ferment l’accès aux combles. L’éclairage nocturne des édifices perturbe le cycle biologique de l’espèce qui attend la nuit pour sortir chasser ; cela finit par entraîner sa désertion du gîte. Les mesures de protection devraient se centrer sur la mise en place de conventions de gestion sur les gîtes majeurs et la diffusion d’informations sur les bonnes pratiques de gestion des édifices. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Quasi menacé Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Oreillard septentrional (roux) (Plecotus auritus) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Largement réparti en Eurasie, l’Oreillard septentrional se rencontre presque partout en Europe. Même s'il semble présent dans toutes les régions de France, sa répartition reste encore assez mal connue. Il est mentionné dans tous les départements rhônalpins en effectifs variables, plus abondant dans l’Isère, le Rhône, la Savoie et la Haute-Savoie. Il occupe notamment le Vercors (entre la Drôme et l’Isère), la Savoie (vallées de l’Arc et de l’Isère) et le Rhône. Description Egalement appelé "Oreillard roux", l’Oreillard septentrional est une chauve-souris de taille moyenne. Il mesure entre 4 et 5,5 centimètres de longueur et de 24 à 28,5 centimètres d’envergure. Le pelage est long et duveteux, brun-roux dessus et gris clair dessous. Les oreilles sont presque aussi longues que le corps. Il possède un museau et des ailes larges ainsi que de grands pieds. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie L’Oreillard septentrional fréquente les forêts claires, mais aussi les jardins, gîtant en colonie dans des fentes d’arbre, des nichoirs, des greniers, ou isolé dans des grottes et des fissures. Il hiberne d'octobre à avril dans des grottes ou des bâtiments. Il chasse la nuit des insectes posés ou endormis. La femelle donne naissance à un petit en juin-juillet. Particularités de l'espèce En hibernation, l’Oreillard septentrional replie ses oreilles sous ses avant-bras. Au repos, il les couche vers l'arrière comme deux cornes de bélier. Il chasse en rabattant avec ses ailes des insectes posés vers son uropatagium (membrane de peau entre les pattes postérieures qui lui sert d’épuisette), culbutant ensuite pour récupérer la proie dans sa gueule. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce L’Oreillard septentrional est principalement menacé par la disparition de ses gîtes. La rénovation des anciens bâtiments et les aménagements anti-pigeons des églises lui ferment les accès aux combles, les traitements chimiques des charpentes polluent ses gîtes. L’éclairage nocturne des édifices perturbe le rythme biologique de l’animal qui, attendant la nuit pour sortir, finit par déserter le gîte. Source de dérangements dans les habitations, il est aussi victime de destruction volontaire, pourtant interdite en vertu de la protection nationale dont il bénéficie. La mise en place de conventions de gestion sur les gîtes majeurs et la diffusion d’informations sur les bonnes pratiques de gestion des édifices ne peuvent qu’être favorables à la conservation de l’espèce. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Pachyure étrusque (Suncus etruscus) Photo : Hubert Lagrange (BIOTOPE) Distribution Réparti de façon très inégale et morcelée en Afrique et dans le sud de l'Eurasie, le Pachyure étrusque est abondant autour du Bassin méditerranéen et dans une partie du Sud-Ouest en France. Il remonte vers le nord par la vallée du Rhône pour s’arrêter aux environs de Lyon, et vers l’ouest par la vallée de la Garonne jusqu’en Charente. Il se rencontre jusqu’à 1 000 mètres d’altitude. En Rhône-Alpes, l’espèce est inconnue de l’Ain, l’Isère, la Loire et du Rhône, et sa limite septentrionale serait située sur le versant sud du massif du Pilat. Le Pachyure étrusque semble, en revanche, relativement abondant en Ardèche et dans la Drôme. Description Le Pachyure étrusque est une très petite musaraigne dont la tête et le corps mesurent entre 5 et 8 centimètres de longueur, et la queue entre 2,4 et 3 centimètres. Il possède de grandes oreilles et des dents très blanches. De longs poils dépassent de sa fourrure sur la queue et le museau. Son pelage est gris-brun dessus et gris pâle dessous. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Surtout nocturne, le Pachyure étrusque se nourrit principalement de sauterelles et de criquets, mais aussi d’autres invertébrés. Il fréquente les lieux chauds rocailleux et herbeux, s'abritant entre les racines et dans des fentes de murs. Il peut y avoir jusqu'à 6 portées par an de 2 à 5 jeunes naissant entre mars et octobre. Particularités de l'espèce Le Pachyure étrusque est le plus petit mammifère d'Europe et l'un des plus petits au monde : il ne pèse que 2 grammes ! Quand il fait froid et que la nourriture est rare, il tombe en léthargie. Chaque jour, il mange environ deux fois son poids en nourriture pour compenser les pertes énergétiques liées à sa petite taille. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Pachyure étrusque est la proie des rapaces nocturnes, des reptiles et d’autres mammifères. Toutefois ses populations sont stables et il n’est pas menacé sur sa zone de répartition. Il ne bénéficie d’aucune mesure de protection nationale. MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. MNHN (1995) - Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. Fiers, V., Gauvrit, B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la faune de France métropolitaine. Statuts de protection, degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan, 415 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour les domaines alpien, continental Livre rouge national : Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Petit murin (Myotis blythi) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Le Petit Murin est présent en Afrique du Nord et en Eurasie. En Europe, on le trouve surtout dans le sud où ses effectifs semblent toutefois diminuer. Il se répartit en France sur une grande partie de la moitié sud. Il a été observé dans tous les départements de Rhône-Alpes, sauf la Loire. La plupart de ces observations ont eu lieu en Ardèche et en Savoie, départements qui concentrent 9 des 10 sites de reproduction connus dans la région. Il se reproduit aussi dans la Drôme et vraisemblablement dans l’Isère. Il semble très localisé en Rhône-Alpes mais cela peut être dû aux difficultés de détermination de l’espèce, ressemblant fortement au Grand Murin. Les populations de Petits Murins semblent toutefois très précaires dans la région. Description Le Petit Murin est une chauve-souris imposante dont l’envergure peut aller jusqu’à 40 centimètres. Il présente de grandes oreilles visibles même en vol. Il se distingue du Grand Murin par sa taille légèrement plus petite, son museau massif plus étroit et plus pointu, et ses oreilles un peu plus courtes et étroites. Son pelage blanc sur le ventre et marron clair sur le dos est très contrasté. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Petit Murin fréquente les régions chaudes. L’été, il s’abrite le jour dans des grottes ou des édifices et part chasser la nuit coléoptères, sauterelles et criquets au-dessus des steppes et des prairies. Cette espèce grégaire hiberne de novembre à avril dans des sites souterrains. La femelle donne naissance à un petit par an. Particularités de l'espèce Le Petit Murin chasse en « cueillant » ses proies au sol : il les localise puis se maintient au-dessus en position stationnaire durant quelques secondes. Il capture ensuite délicatement la proie sur la végétation. Il possède presque toujours une touffe de poils clairs entre les deux oreilles, absente chez le Grand Murin. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La fermeture des anciennes mines, les aménagements touristiques des grottes, la rénovation des anciens bâtiments et les aménagements anti-pigeons des églises réduisent le nombre de gîtes favorables à l’espèce. La pollution des gîtes suite aux traitements chimiques des charpentes ainsi que l’éclairage nocturne des édifices contribuent également au déclin de l’espèce. La régression des terrains de chasse due aux changements de pratiques culturales, la déprise agricole ainsi que l’usage d’insecticides entraînent la raréfaction de ses ressources alimentaires. Des actions de conservation doivent impérativement être menées pour maintenir et restaurer les gîtes et les habitats de cette espèce protégée. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Présent en Eurasie et en Afrique, le Petit Rhinolophe voit ses effectifs chuter depuis 50 ans ; il est menacé d'extinction dans tout le nord de l'Europe. En France, éteint dans l'extrême nord, il semble se concentrer dans les territoires méditerranéens et continentaux. Implanté dans toute la région Rhône-Alpes, il semble plus fréquent dans l’Ain, l’Ardèche, la Drôme et le Rhône et, dans une moindre mesure, dans l’Isère et la Savoie. Des colonies de reproduction sont connues partout, sauf dans la Loire et le Rhône. Néanmoins, les populations et les sites d’observation du Petit Rhinolophe ont fortement diminué depuis un siècle : un quart des gîtes a disparu malgré l’augmentation des observateurs. Description Présentant un pelage brun foncé dorsalement et blanchâtre ventralement, cette chauve-souris diffère des autres rhinolophes par sa petite taille : en effet, le Petit Rhinolophe ne mesure qu’entre 3,5 et 4,5 centimètres de longueur, et son envergure est comprise entre 19 et 25,5 centimètres. Ses oreilles sont brun clair. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Petit Rhinolophe fréquente les collines, les plateaux et les plaines des régions chaudes, occupant aussi bien les cavités naturelles qu'artificielles ainsi que les bâtiments. Il sort le soir chasser des petits insectes et des araignées. Il hiberne l’hiver dans des grottes. La femelle donne naissance à un petit par an entre mi-juin et début juillet. Particularités de l'espèce Au repos et en hibernation, le Petit Rhinolophe se suspend à l'envers et s'enveloppe complètement de ses ailes, la tête ne dépassant pas. Il ressemble alors à une chrysalide de papillon. Il peut s'accrocher très bas, presque au ras du sol dans des caves ou des terriers ; on peut aussi le trouver dans des endroits très difficiles d’accès comme les puits. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les dérangements et la disparition des gîtes ainsi que la diminution des ressources en nourriture sont les principales causes du déclin du Petit Rhinolophe. L’augmentation de la fréquentation des grottes, l’aménagement des cavités, la fermeture des mines et des combles entraînent destruction et perturbation de ses gîtes tandis que la régression des milieux naturels et l’utilisation massive de pesticides réduisent le nombre de ses proies. L’espèce semble très vulnérable en Rhône-Alpes et des mesures de conservation sont à mettre en place pour maintenir et restaurer les gîtes et habitats de chasse du Petit Rhinolophe. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En Danger Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus) Photo : Jean-Pierre Malafosse (BIOTOPE) Distribution Répartie sur une grande partie du continent eurasien et du Maghreb, la Pipistrelle commune est de fait l'une des chauves-souris les plus communes en Europe. Elle est répandue en France jusqu'en Corse et se reproduit dans tous les départements de Rhône-Alpes. Elle est omniprésente dans cette région, allant des zones de plaine jusqu’à 2 000 mètres d’altitude. Les regroupements estivaux connus dans la plupart des départements de la région peuvent rassembler plusieurs centaines d’individus. Description La Pipistrelle commune est une très petite chauve-souris mesurant seulement entre 3,5 et 5 centimètres de longueur, et entre 18 et 24 centimètres d’envergure. Elle présente un pelage brun-roux sur le dos, brun-jaune à gris-brun sur le ventre. Ses oreilles et son museau sont brun-noir. Les ailes sont étroites et petites. Les oreilles sont courtes, triangulaires, avec l'extrémité arrondie. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Pipistrelle commune est une espèce anthropophile, fréquentant villages, grandes villes, parcs, jardins et bois. Les colonies gîtent dans des trous de pic, des fissures, des arbres creux, les nichoirs et les habitations, chassant la nuit de petits insectes volants. La femelle donne naissance à un petit tous les deux ans, entre juin et août. Particularités de l'espèce Plus petite chauve-souris d'Europe, la Pipistrelle commune pèse entre 5 et 8 grammes seulement. Ses petites ailes étroites lui permettent de papillonner entre les feuilles des arbres. Sur la base de la fréquence des ultrasons émis, la classification sépare depuis 1999 la Pipistrelle commune de la Pipistrelle pygmée, espèces jusqu’alors confondues en une seule. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Pipistrelle commune ne semble pas menacée ni sur le territoire français, ni en Rhône-Alpes. Néanmoins, la tendance anthropophile de l’espèce ne joue pas en sa faveur. Considérée comme une source de dérangements au sein des habitations, elle est souvent victime de destruction de ses gîtes, voire directement d’individus. Elle fait pourtant l’objet, comme les autres chauves-souris, d’une protection européenne et nationale qui interdit de fait la destruction et le transport des individus. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhli) Photo : Jean-Pierre Malafosse (BIOTOPE) Distribution La Pipistrelle de Kuhl est présente sur une large part de l’Eurasie et de l’Afrique. Cette espèce plutôt méridionale semble en lente progression vers le nord. En France, elle est presque absente du quart nord-est. On la trouve dans tous les départements de la région Rhône-Alpes avec des effectifs variables. Des colonies de reproduction y sont connues partout excepté en Haute-Savoie. Néanmoins, les populations sont probablement sous-estimées en raison de la difficulté à différencier cette espèce de la Pipistrelle commune. Description La Pipistrelle de Kuhl est une petite chauve-souris dont la longueur varie entre 4 et 5 centimètres. Son envergure peut aller de 20 à 24 centimètres. Elle présente un pelage brun foncé dorsalement et grisâtre ventralement. Ses oreilles courtes sont triangulaires et arrondies au bout. La ligne blanche nette sur le bord libre des ailes est caractéristique de l'espèce. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Pipistrelle de Kuhl est une espèce anthropophile, qui apprécie les plaines et les vallées de montagne. Elle gîte dans les fissures de rochers et les bâtiments. Elle chasse la nuit, se nourrissant de petits insectes volants. Les femelles donnent naissance en juin à une portée d'un ou deux petits. Particularités de l'espèce Le liseré blanc de son aile permet de différencier la Pipistrelle de Kuhl des autres espèces de pipistrelles. Elle chasse souvent autour des lampadaires, parfois en groupe. En étant plus nombreuses, les Pipistrelles de Kuhl crient d'avantage, faisant fuir les papillons qui se dispersent et sont alors faciles à capturer. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les travaux de purge, les aménagements touristiques des falaises et la rénovation des vieux bâtiments sont à l’origine de la disparition des gîtes de l’espèce. L’illumination nocturne des édifices, en perturbant le rythme biologique de l’espèce qui attend la nuit noire pour aller chasser, entraîne la désertion des gîtes et donc la raréfaction des sites favorables. Le maintien des milieux rupestres accueillants pour les chauves-souris et la conservation de gîtes lors de travaux constituent des mesures bénéfiques à l’espèce. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE) Distribution La Pipistrelle de Nathusius se répartit sur l’Europe essentiellement, continent qu'elle occupe presque complètement, à l’exception du nord de la Scandinavie et des îles britanniques. Elle se retrouve aussi en Turquie, dans le Caucase et en Iran. Elle est peu abondante mais présente un peu partout en France et dans tous les départements de la région Rhône-Alpes. Néanmoins, il s’agit d’une espèce migratrice et une grande partie des populations présentes est liée au passage hivernal de l’espèce en France. Les individus répertoriés au cours de l’été témoignent toutefois de la présence probable de l’espèce dans la région tout au long de l’année bien qu’aucun cas de reproduction ne soit actuellement connu. Description La Pipistrelle de Nathusius est une chauve-souris de petite taille. Elle mesure entre 4,5 et 6 centimètres de longueur, et entre 22 et 25 centimètres d’envergure. Elle présente un pelage dorsal plus long et plus laineux que les autres chauves-souris du même genre, brun-roux en été, plus foncé et souvent nuancé de gris en hiver. Son pelage ventral est brun clair. Les oreilles sont courtes, triangulaires et arrondies au bout. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Recherchant la proximité de l’eau, la Pipistrelle de Nathusius fréquente les forêts de feuillus humides, les pinèdes sèches et les parcs. Elle affectionne surtout les nichoirs mais gîte aussi dans des arbres creux et sous les toitures. Elle chasse la nuit, surtout des moustiques et des moucherons. La femelle donne naissance dès mi-juin à un ou deux petits. Particularités de l'espèce La Pipistrelle de Nathusius est la plus grande de toutes les pipistrelles. Elle est aussi la championne de la migration européenne : elle peut en effet effectuer des distances régulières de plus de 1 000 kilomètres, un record pour un mammifère d'une dizaine de grammes seulement ! Son vol rapide et rectiligne en fait une chauve-souris très agile. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce L’abattage des arbres creux et l’utilisation de traitements chimiques pour les charpentes entraînent la destruction des gîtes de la Pipistrelle de Nathusius, à laquelle la pose de nichoirs pourrait remédier. La disparition des zones humides et l’usage massif d’insecticides sont à l’origine de la raréfaction de ses proies. Ses habitats de chasse mériteraient donc d’être maintenus et restaurés. Cette espèce peu abondante a des effectifs rythmés par la migration en Rhône-Alpes. La pipistrelle de Nathusius est encore mal connue et il convient d’être attentif à la pérennité des gîtes d’hivernage dans la région, étape importante dans le cycle migratoire européen de l’espèce. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Insuffisamment documenté Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Putois (Mustela putorius) Photo : MNHN Distribution Autrefois, le Putois était soumis en France à une forte pression de piégeage destinée à limiter sa prédation sur le gibier et sur les élevages de basse-cour. Sa fourrure donnait lieu à un commerce non négligeable. Il s'est raréfié au cours du XXe siècle. En 1995, le MNHN indique l'espèce en régression depuis plusieurs décennies par suite de la disparition des zones humides et des haies, ainsi que de la raréfaction des proies (pollution des eaux, dératisation). En Rhône-Alpes : Dans l'Ain, les populations de Dombes ont été particulièrement victimes des campagnes de lutte chimique contre le rat musqué. Le Putois est cité ponctuellement dans l'Ardèche, la Drôme, l'Isère. Dans la Loire et le Rhône, l'espèce est présente avec des effectifs en baisse sensible. En Savoie, le Putois semble cantonné à l'avant-pays savoyard (Rhône-Bourget). Seules de rares observations sont notées en Haute-Savoie de 1975 à 1997. Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Principalement des campagnols, souris et rats surmulots, auxquels s'ajoutent amphibiens, oiseaux et lapins de garenne ; les poissons, musaraignes, rats musqués (dont il est le seul prédateur) sont consommés plus occasionnellement. Il effectue des provisions de nourriture (amphibiens, rongeurs) en automne et en hiver. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Milieux humides (ruisseaux, rivières, étangs), mais aussi bocages, bois clairs, lisières forestières. Fréquemment à proximité de l'eau, parfois près des habitations. Evite les forêts denses. Particularités de l'espèce Reproduction : Les accouplements ont lieu en mars-avril, et la gestation dure 40-42 jours. Les naissances (de 3 à 9 jeunes) ont donc lieu en mai et juin.Gîte dans un terrier de lapin ou de renard, dans un tas de branchages ou dans un bâtiment (grange, hangar…). Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Maladies ; Mortalité sur la route ; Hivers rigoureux Intoxication secondaire par ingestion de rongeurs empoisonnés. Disparition des zones humides et des haies, arasement des talus ; Raréfaction de certaines ressources alimentaires (lapins, faune aquatique, dératisation). - FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- FRC Rhône-Alpes : liste des animaux classés nuisibles pour l’année 2002.- MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - MOUTOU & BOUCHARDY, Les mammifères dans leur milieu, Ecoguides Bordas, 1992, 255 p.- MNHN, Inventaire de la faune menacée en France, 1994, 175 p.- RUETTE S. (2002), Petits carnivores, éléments de biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats, Paris ONCFS , 13 p.- RUETTE S., STAHL P., MIGOT P. & LEGER F., Eléments de réflexion relatifs au classement de la martre, de la belette et du putois en tant qu’espèces susceptibles d’être classées nuisibles – doc. Destiné à la DNP, MEDD – septembre 2002 – 27 p. OBJECTIFS DE GESTION - Surveiller localement les dégâts sur les élevages de gibier et animaux de basse-cour. - Maintenir ou restaurer les habitats favorables au Putois : zones humides, bocage… - Tendre vers l’abandon des produits toxiques de type anticoagulants. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Présent en Afrique du Nord et en Eurasie, le Rhinolophe euryale a connu une très forte régression depuis 50 ans en Europe. Aujourd'hui, ses effectifs semblent stagner en France où on le trouve au sud de la Loire. En Rhône-Alpes, la majorité des populations actuellement connues se concentrent en Ardèche, mais l’espèce est aussi présente dans l’Ain et l’Isère. Les deux seuls sites de reproduction connus sont un bâtiment dans l’Ain et une cavité en Ardèche. Le Rhinolophe euryale est largement menacé dans la région depuis plusieurs années et vulnérable. Une importante colonie d’hivernage a disparu du sud de l’Ardèche dans les années 1960 et les 19 gîtes connus abritent pour la plupart moins de 4 individus. Description De taille moyenne, le Rhinolophe euryale mesure entre 4,5 et 6 centimètres de longueur, et jusqu’à 32 centimètres d’envergure. Il présente un pelage duveteux, gris brun dessus et blanc dessous. L'intérieur de ses oreilles est rose pâle. Il possède des excroissances de peau sur le museau, donnant à celui-ci une forme de fer à cheval. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Rhinolophe euryale fréquente les lieux boisés et chauds, au pied des montagnes et des collines, vivant dans des grottes et des carrières souterraines mais aussi dans des combles tranquilles l'été et hibernant dans des cavités fraîches. Il chasse la nuit papillons et autres insectes. La femelle donne naissance à un petit en juillet. Particularités de l'espèce Le Rhinolophe euryale est reconnaissable à sa posture typique : il pend des voûtes dans les grottes, mais contrairement au Grand et au Petit Rhinolophes, il ne s'enveloppe pas complètement dans ses ailes. Les excroissances de peau de son museau, appelées « feuille nasale », lui servent à émettre des ultrasons par les narines alors que généralement les chauves-souris émettent des ultrasons par la bouche. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Rhinolophe euryale est principalement menacé par l’utilisation massive de pesticides, les dérangements et la destruction de ses gîtes. La spéléologie, le tourisme souterrain et la fermeture des mines réduisent ses habitats de même que la rénovation des anciens bâtiments qui lui ferment l’accès aux combles. L’éclairage nocturne des églises perturbe l’animal qui, attendant la nuit pour chasser, finit par déserter le gîte. Le traitement chimique des charpentes pollue ses gîtes. Des mesures de préservation s’imposent sur les rares gîtes actuellement répertoriés ; des recherches sur les habitats de chasse, encore inconnus, permettraient d’entreprendre leur conservation qui conditionne aussi le maintien des populations. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En Grave Danger Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Sérotine bicolore (Vespertilio murinus) Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE) Distribution Présente dans presque toute l'Eurasie, la Sérotine bicolore est rare en France, pays qui constitue sa limite ouest d’aire de répartition. Elle se limite donc aux régions montagneuses de l'est du territoire. En Rhône-Alpes, c’est logiquement dans les départements alpins qu’elle a été observée : l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie. Dans ces deux premiers départements, les données sont rares et isolées et ne permettent pas d’évaluer l’état réel des populations. L’espèce semble rare dans la région mais est peut-être plus fréquente sur les contreforts froids et boisés de moyenne montagne. Description La Sérotine bicolore est une chauve-souris de taille moyenne dont la tête et le corps mesurent entre 5 et 6,5 centimètres de longueur. Son envergure peut varier de 26 à 33 centimètres. Elle présente une fourrure dorsale poivre et sel, longue et épaisse et un pelage ventral blanc. Ses oreilles courtes, larges et arrondies et son museau sont brun noir. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Sérotine bicolore fréquente principalement les constructions humaines. Elle chasse la nuit, se nourrissant de divers insectes volants. Elle hiberne dans des grottes, plus rarement dans des bâtiments et des arbres creux. Chaque femelle donne naissance à une portée de deux petits entre juin et début juillet. Particularités de l'espèce La Sérotine bicolore est considérée comme la plus belle chauve-souris d'Europe, sa fourrure dorsale lui donnant une apparence givrée. C'est une espèce migratrice qui peut être retrouvée à des endroits très différents d'une année sur l'autre, parfois éloignés de plus de 800 kilomètres. Son vol rapide et rectiligne lui permet de capturer des insectes en vol. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Sérotine bicolore est menacée par les aménagements anti-pigeons des églises et la rénovation des anciens édifices qui lui ferment les accès aux combles des bâtiments. Les produits chimiques utilisés pour traiter les charpentes, les illuminations nocturnes des édifices et les divers dérangements qu’elle peut subir réduisent aussi le nombre de ses gîtes estivaux. Les objectifs de sauvegarde se concentrent sur la mise en place de conventions de gestion sur les gîtes majeurs et la diffusion d’informations sur les bonnes pratiques de gestion des édifices publics et privés. La protection dont elle bénéficie en France et en Europe ne peut que lui être favorable. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Rare Livre rouge régional : En Grave Danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Sérotine commune (Eptesicus serotinus) Photo : Jean-Pierre Malafosse (BIOTOPE) Distribution Présente au nord de l'Afrique et dans presque toute l’Eurasie, on trouve la Sérotine commune sur l'ensemble du territoire français, jusqu'à 1 500 mètres d'altitude. Elle est connue dans tous les départements de la région Rhône-Alpes, l’Isère concentrant la majorité des données d’effectifs. Le faible nombre d’observations dans les autres départements laisse penser que l’espèce est peu courante et vulnérable dans la région. Huit colonies de reproduction sont à ce jour connues en Rhône-Alpes, la plus grosse étant située dans la Drôme. Description La Sérotine commune est une grande chauve-souris aux larges ailes dont la tête et le corps mesurent entre 6 et 8 centimètres de longueur. Son envergure peut aller de 32 à 38 centimètres. Elle présente un long pelage brun foncé dessus et brun jaune dessous. Ses oreilles et son museau sont de couleur noire, contrastant avec la blancheur de ses dents. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Sérotine commune est une espèce inféodée aux habitations humaines, souvent installée dans les combles l’été. Elle fréquente les milieux urbains, les parcs et les prairies, chassant dès le crépuscule papillons et coléoptères. Elle hiberne dès octobre dans des lieux encore inconnus. La femelle donne naissance à un ou deux jeunes vers la mi-juin. Particularités de l'espèce La Sérotine commune aime les températures élevées pouvant parfois dépasser les 50°C. Cette chauve-souris apprécie les matériaux isolants comme la laine de verre qui lui offrent chaleur et confort. Des colonies se réfugient dans les charpentes présentant ce type d’isolation et les femelles y nichent parfois avec leur petit. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Sérotine commune est menacée par la fermeture des accès aux combles des bâtiments (aménagements anti-pigeons des églises, rénovation des anciens bâtiments) qui réduisent le nombre possible de ses gîtes estivaux, ainsi que par les produits chimiques utilisés pour traiter les charpentes, les illuminations nocturnes des édifices et les divers dérangements qu’elles peuvent subir. Les objectifs de sauvegarde se concentrent sur la mise en place de conventions de gestion sur les gîtes majeurs et la diffusion d’informations sur les bonnes pratiques de gestion des édifices publics et privés. La protection dont elle bénéficie en France et en Europe (comme toutes les chauves-souris françaises) ne peut que lui être favorable. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Sérotine de Nilsson (Eptesicus nilssoni) Photo : Nolf Markus sur Wikipedia Distribution On trouve la Sérotine de Nilsson en Asie centrale et orientale, et en Europe centrale, du Nord et de l'Est. En France, on la rencontre dans l'Est, et jusqu'au Jura vers le sud. La région Rhône-Alpes est située à la limite occidentale de son aire de répartition. Elle y est citée en Isère, en Savoie, en Haute-Savoie et depuis peu dans l’Ain. Les captures sont rares, excepté en Haute-Savoie où un nombre plus important de Sérotines de Nilsson a été comptabilisé. Ces données isolées ne permettent pas d’apprécier les populations réellement présentes bien que l’espèce semble toutefois assez rare en Rhône-Alpes. Description Egalement appelée Sérotine boréale, la Sérotine de Nilsson est une chauve-souris de taille moyenne. Elle mesure entre 5 et 7 centimètres de longueur et entre 24 et 28 centimètres d’envergure. Elle présente des oreilles courtes. Son pelage dorsal est long, un peu hirsute et de couleur brun foncé. Le ventre est brun jaunâtre. Les jeunes se distinguent par leur pelage plus foncé que celui des adultes. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Sérotine de Nilsson vit isolément ou en colonie sur les contreforts des montagnes, dans les bois clairs et les villages. Elle gîte souvent dans des constructions l’été et hiberne d'octobre à mars-avril dans des fissures de falaises ou des grottes. Elle se nourrit la nuit de petits insectes volants. Dès mi-juin, la femelle donne naissance à un ou deux petits. Particularités de l'espèce La Sérotine de Nilsson est la seule espèce de chauve-souris capable de se reproduire au-delà du cercle polaire. Elle supporte donc bien le froid. Agile, elle chasse d'un vol rapide avec des crochets brusques au-dessus des plans d’eau ou des éclairages publics. Elle émet des claquements forts ne servant pas à l'écholocation. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Sérotine de Nilsson est menacée par les aménagements touristiques des grottes et la fermeture des anciennes mines. La fermeture des accès aux combles des bâtiments (aménagements anti-pigeons, rénovation du bâti ancien) et les effets négatifs entraînés par le traitement des charpentes et l’illumination nocturne des édifices raréfient le nombre de gîtes propices à l’installation de l’espèce l’été. La protection de l’espèce passe donc par le maintien de milieux cavernicoles favorables aux chauves-souris, la régulation de la fréquentation des milieux souterrains et par la mise en place de conventions de gestion sur les gîtes majeurs et la diffusion d’informations sur la bonne gestion des édifices. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Rare Livre rouge régional : En Danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Vespère de Savi (Hypsugo savii) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Le Vespère de Savi se rencontre dans tous les pays méditerranéens, du nord-ouest de l’Afrique à l’Eurasie jusqu'en Chine. En France, il est présent dans la moitié sud. Il se reproduit dans quatre des départements de Rhône-Alpes : l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et la Savoie mais il a aussi déjà été observé exceptionnellement dans le Rhône et la Haute-Savoie. L’état partiel des données sur les observations actuelles ne permet pas encore d’évaluer de façon fiable l’état des populations dans la région bien que certains secteurs semblent abriter des effectifs stables. Description Le Vespère de Savi est une petite chauve-souris qui mesure entre 4 et 5,5 centimètres de longueur et de 22 à 25 centimètres d’envergure. Il présente un pelage assez long, avec une nette délimitation entre le dessus sombre et le dessous plus clair de couleur blanchâtre. Son museau noir et ses oreilles plus larges et plus arrondies permettent de le différencier des pipistrelles. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Vespère de Savi chasse la nuit des insectes volants de petite taille dans des zones rocheuses et montagneuses, mais aussi à la lisière des bois et dans les villages. Il gîte l’été en colonies dans des fissures de falaises ou des constructions et hiberne isolément dans des anfractuosités de grottes ou de murs. La naissance d’un ou deux petits a lieu en été. Particularités de l'espèce Le Vespère de Savi est une espèce qui peut voler très haut, jusqu'à 100 mètres au-dessus du sol. Son vol est rapide et constitué d'amples battements d'ailes. Cette chauve-souris peut chasser ou aller s'abreuver en bande. Son signal acoustique semblable à l’éclatement de bulles de savon à la surface de l’eau est caractéristique. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les menaces du Vespère de Savi sont principalement liées à son caractère rupestre. Ainsi, les travaux de purge et les aménagements touristiques représentent un danger pour cette chauve-souris. L’illumination nocturne des édifices, en perturbant le rythme biologique de l’espèce qui attend la nuit noire pour aller chasser, entraîne la désertion des gîtes et donc la raréfaction des sites favorables. Le Maintien des milieux rupestres accueillants pour les chauves-souris et la conservation des gîtes lors de travaux constituent des mesures bénéfiques à l’espèce. La protection totale dont elle fait l’objet en France (comme l’ensemble des chauves-souris de France) conduit à interdire la destruction et le transport des colonies. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Quasi menacé Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Vespertilion à moustache (Myotis mystacinus) Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE) Distribution Réparti sur une large zone couvrant toute l'Eurasie et le Maroc, le Verspertilion à moustaches est peu fréquent en Europe sauf localement. Il est présent dans toute la France bien que plus rare dans la partie sud. En Rhône-Alpes, il est présent dans tous les départements même s’il semble beaucoup plus fréquent dans la moitié nord de la région. Quatorze colonies de reproduction sont actuellement connues, réparties entre l’Ain, la Drôme, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie. Néanmoins, les observations encore trop partielles ne permettent pas d’estimer l’évolution réelle des effectifs. Description Le Verspertilion à moustaches est le plus petit murin d'Europe : la tête et le corps mesurent seulement entre 3,5 et 5 centimètres de longueur. L’envergure peut atteindre entre 19 et 22,5 centimètres. Son pelage long et un peu frisé est brun sombre dorsalement et gris ventralement. Le museau est noir. Les longues oreilles pointues sont échancrées sur le bord externe. Les ailes sont étroites. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Verspertilion à moustaches fréquente les massifs boisés et humides mais s'aventure aussi en milieu ouvert. Il trouve souvent refuge l'été dans un bâtiment près de l'eau et hiberne l'hiver dans des grottes jusqu'à mi-mars. Nocturne, il chasse des insectes volants mais aussi des araignées. La naissance d’un seul petit a lieu en juin. Particularités de l'espèce Le Verspertilion à moustaches a un vol sinueux. Il chasse parfois en rase-mottes en zigzaguant dans les allées forestières, capturant des insectes volants. Toutefois, il se pose sur le feuillage pour se nourrir. Il peut cohabiter avec d'autres chauves-souris comme le Verspertilion de Brandt, les pipistrelles et les oreillards. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Rénovation des vieux bâtiments entraînant la fermeture des accès aux combles, fermeture des anciennes mines, aménagement des grottes, disparition des zones humides, enrésinement des forêts, usage d’insecticides sont autant de menaces pesant sur l’espèce. Les gîtes de reproduction et d’hivernage du Verspertilion à moustaches disparaissent peu à peu et ses ressources alimentaires diminuent. Cette chauve-souris nécessite la mise en place de mesures de protection adaptées concernant ses gîtes (réglementation, régulation de la fréquentation humaine, information sur la bonne gestion des édifices) et ses habitats de chasse (maintien et restauration des zones humides, pratiques agricoles durables, interdiction des insecticides nocifs…). Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Quasi menacé Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Vespertilion à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE) Distribution Présent dans le nord de l'Afrique et en Eurasie, le Verspertilion à oreilles échancrées est en régression en Europe. Cette espèce rare ou exceptionnelle se répartit dans toute la France bien que ses effectifs diminuent. Elle a été observée dans tous les départements rhônalpins et se reproduit de façon certaine dans l’Ain, la Drôme, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie. L’évolution des populations est inconnue dans la région ; néanmoins les 10 sites de reproduction ainsi que les colonies actuellement connus doivent faire l’objet d’une surveillance et d’une protection accrues pour conserver durablement cette espèce rare. Description Le Verspertilion à oreilles échancrées est une chauve-souris de taille moyenne qui mesure entre 4 et 5,5 centimètres de longueur et entre 22 et 24,5 centimètres d’envergure. Il présente un pelage long et laineux, brun roux dessus et brun clair dessous. Les jeunes sont toutefois plus foncés que les adultes. Le museau de cette chauve-souris est brun roux. L'échancrure très nette de ses oreilles sur le bord externe lui a valu son nom. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Verspertilion à oreilles échancrées fréquente les lieux boisés et buissonnants, les parcs et les jardins à proximité de l'eau. Grégaire toute l'année, il gîte l'été dans des endroits chauds (greniers et grottes) et hiberne l'hiver dans des sites souterrains. Il chasse la nuit, surtout des araignées et des mouches. La naissance d’un petit a lieu dès mi-juin ou début juillet. Particularités de l'espèce Frileux, les Verspertilions à oreilles échancrées se rassemblent en hiver en groupes compacts de 50 à 100 individus, semblables à des essaims. Ce sont des chauves-souris qui tolèrent bien la lumière naturelle au sein de leur gîte ainsi que le bruit. Elles cohabitent souvent avec le Grand Rhinolophe au moment de l'élevage des jeunes. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La disparition des gîtes de reproduction et d’hivernage ainsi que la diminution des ressources alimentaires menacent l’espèce. Fermeture des anciennes mines et des combles, aménagement des grottes, disparition des zones humides et des forêts de feuillus, arrachage des haies, usage de pesticides : les causes de déclin sont multiples. Cette chauve-souris nécessite la mise en place de mesures de protection adaptées concernant ses gîtes (réglementation, régulation de la fréquentation humaine, information sur la gestion des gîtes en milieu bâti) et ses habitats de chasse (restauration de pratiques agricoles durables, restauration des réseaux de haies, maintien d’une diversité d’essences dans les forêts…). Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Vespertilion de Bechstein (Myotis bechsteini) Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE) Distribution Le Vespertilion de Bechstein est présent en Eurasie. En Europe, on peut le rencontrer du sud de la Suède à la Grèce. Il est présent partout en France (sauf dans le Nord-Pas-de-Calais) en faibles effectifs. Il est à ce jour connu comme présent, été comme hiver, dans tous les départements de Rhône-Alpes, bien que seuls deux sites de reproduction soient à ce jour connus. La majorité des observations a eu lieu dans le Rhône où l’espèce représente un tiers des chauves-souris capturées, montrant son abondance relative par rapport aux autres espèces. Description Le Vespertilion de Bechstein est une chauve-souris de taille moyenne avec une envergure d’environ 20 centimètres. Il présente un pelage de couleur marron clair sur le dos et blanchâtre sur le ventre. Il se distingue des autres chauves-souris par ses très grandes oreilles qui dépassent toujours largement de son museau rougeâtre. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Verspertilion de Bechstein fréquente les grands massifs forestiers et les bois ainsi que les zones de bocage. Généralement solitaire, il chasse la nuit, en grande partie des invertébrés non volants (araignées, chenilles). La femelle donne naissance à un petit par an entre juin et début juillet. Particularités de l'espèce Le Verspertilion de Bechstein est une espèce très mobile qui change très fréquemment de gîte mais sur de faibles distances. La grande discrétion de cette chauve-souris la rend extrêmement difficile à observer et à étudier ; ses gîtes sont encore mal connus. En cas de stress, il émet un bourdonnement caractéristique. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Comme toutes les autres chauves-souris fréquentant les milieux forestiers, le Vespertilion de Bechstein est menacé par la sylviculture intensive, l’enrésinement des forêts et la disparition des arbres à cavités qui offrent refuge à l’espèce. L’usage de pesticides est aussi l’une des causes de déclin de cette chauve-souris. La protection du Vespertilion de Bechstein passe inévitablement par la diversification des essences d’arbres dans les forêts et le maintien des vieux arbres. Des efforts de prospection sont aussi à envisager pour remédier au manque de connaissances sur l’espèce. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En Grave Danger Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Vespertilion de Capaccini (Myotis capaccinii) Photo : Vincent Prié (BIOTOPE) Distribution Le Verspertilion de Capaccini est une espèce méridionale, présente en Afrique du Nord et en Eurasie. Ses effectifs sont en régression dans toute la région méditerranéenne. En France, son aire de répartition est restreinte puisqu’il est localisé à l’extrême sud, principalement sur les régions littorales méditerranéennes jusqu’en Corse. Son observation dans le quart sud-est de l’Ardèche constitue la donnée la plus septentrionale de l’aire de répartition de l’espèce. Son exceptionnelle présence en Rhône-Alpes confère à la région un important rôle dans la conservation du Verspertilion de Capaccini, tant celui-ci est localisé et vulnérable non seulement dans la région mais aussi sur l’ensemble du territoire français. Description Le Verspertilion de Capaccini est une chauve-souris de taille moyenne, la tête et le corps mesurant ensemble environ 5 centimètres. Son envergure est de 25 centimètres. Il présente un épais pelage gris fumé dessus et gris clair dessous. Le bord de ses oreilles est légèrement échancré. De très grands pieds (entre 10 et 12 millimètres de long) apparaissent au bout de ses pattes velues. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Cavernicole l'été et l'hiver, le Verspertilion de Capaccini fréquente les milieux boisés présentant des cavités rocheuses, souvent près de l'eau. Nocturne, il chasse des insectes volants capturés au-dessus des cours d’eau. Il hiberne seulement en décembre. La femelle donne naissance à un petit par an dans la deuxième quinzaine de juin. Particularités de l'espèce La taille remarquable des pieds se retrouve chez les autres Myotis amateurs de milieux aquatiques ; elle permet de capturer plus facilement les proies. Les rassemblements souterrains estivaux peuvent être localement très importants, pouvant atteindre jusqu'à 3 000 individus. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les principales menaces pesant sur cette espèce cavernicole sont les dérangements et la disparition des gîtes favorables dus aux activités et aménagements des cavités (spéléologie, tourisme souterrain), et la fermeture des anciennes mines. La mise en place d’une réglementation sur les gîtes fréquentés par l’espèce, la régulation de la fréquentation humaine dans les grottes, la prise en compte des chauves-souris lors de la fermeture des mines et le maintien des gîtes potentiels constituent d’efficaces mesures de protection. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En Danger Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Vespertilion de Daubenton (Myotis daubentoni) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Présent sur une vaste zone géographique couvrant presque tout le continent eurasiatique de l'Irlande au Japon, le Verspertilion de Daubenton se trouve partout en France y compris en Corse. Il est présent dans tous les départements de Rhône-Alpes et se répartit largement sur tout le territoire de la région où il représente l’une des espèces de chauves-souris les plus répandues. Malgré ces importants effectifs recensés, les colonies de reproduction y sont relativement peu nombreuses (26 ont été répertoriées dont 15 dans l’Ain) et nécessitent donc d’être surveillées. Description Le Verspertilion de Daubenton est une petite chauve-souris ovoïde, de la taille d'un pouce. Il mesure seulement 5 centimètres de longueur et entre 23 et 27,5 centimètres d’envergure. Il présente un pelage duveteux, gris brun dessus et gris argenté dessus. Ses oreilles sont très courtes et son museau est rosé. Les jeunes sont plus foncés que les adultes. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Surtout présente en plaine, cette espèce grégaire inféodée aux zones humides chasse dès le crépuscule des insectes à la surface de l'eau. Elle gîte l’été sous des ponts et hiberne d'octobre à avril en grandes colonies dans des cavités souterraines. La femelle donne naissance à un petit à partir de juin, mais pas tous les ans. Particularités de l'espèce Le Verspertilion de Daubenton chasse en « cueillant » les insectes à la surface de l'eau. Il capture sa proie en déployant son uropatagium (membrane de peau entre la queue et les pattes) comme une épuisette, puis plonge sa tête dans cette poche caudale et gobe l'insecte en continuant son vol. Il « attaque » toutes les 4 secondes pour compenser la petite taille de ses proies. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La réfection des ponts et les aménagements touristiques des grottes entraînent la diminution du nombre des gîtes d’été et d’hiver du Verspertilion de Daubenton. La destruction des zones humides et l’usage massif d’insecticides sont respectivement responsables de la régression de ses terrains de chasse et de la raréfaction de ses proies. Les mesures de protection visant à maintenir, voire restaurer ses gîtes et habitats sont favorables à l’espèce. La protection nationale dont elle fait déjà l’objet au même titre que les autres espèces de chauves-souris interdit toute destruction d’individus. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Vespertilion de Natterer (Myotis nattereri) Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE) Distribution Présent en Eurasie et dans le nord de l’Afrique, le Vespertilion de Natterer occupe toute l'Europe avec le nord de l'Ecosse comme latitude extrême. En France, il est présent sur l'ensemble du territoire excepté la Corse. Ses effectifs sont variables dans tous les départements de la région Rhône-Alpes. Peu d’informations sont disponibles sur les populations réelles de l’espèce par manque de données et de prospection. Elles semblent toutefois compter des effectifs importants, trois colonies de reproduction étant actuellement connues en Savoie (Haute-Maurienne) et en Isère. La reproduction est aussi probable en Ardèche, dans le Rhône et la Haute-Savoie. Description La longueur de la tête et du corps du Vespertilion de Natterer atteint 4-5 centimètres, et son envergure peut aller de 24,5 à 30 centimètres. Cette chauve-souris de taille moyenne a le dos et les ailes gris brun, et le ventre blanc. Sa face rose est plus ou moins nue et ses oreilles, longues et étroites sont translucides et relevées à la pointe. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Vespertilion de Natterer fréquente les campagnes cultivées avec bois, plans d'eau et marais. Il hiberne d'octobre à avril dans des cavités souterraines et s'abrite l'été sous des ponts, dans des arbres creux, des grottes et des bâtiments. Nocturne, il capture des insectes en vol ou sur les feuillages. La femelle donne naissance à un petit vers juin-juillet. Particularités de l'espèce Le vol du Vespertilion de Natterer, sinueux, lent et peu élevé (il ne dépasse pas 15 mètres au-dessus du sol) lui permet d'évoluer aisément dans les structures denses du feuillage où il capture les insectes posés, comme des mouches endormies. Il chasse aussi le long des murs, devenant alors une proie facile pour les chats. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce L’abattage des arbres creux, la rénovation des vieux bâtiments, la réfection des ponts et les aménagements touristiques des grottes entraînent la disparition des gîtes du Vespertilion de Natterer. Ses ressources alimentaires diminuent avec la disparition des zones humides et l’usage massif d’insecticides. La préservation de l’espèce passe par la mise en place de mesures de protection pour maintenir et restaurer ses gîtes et ses habitats de chasse. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Quasi menacé Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Mammifère Vespertillon de Brandt (Myotis brandti) Photo : Robin Letscher Distribution Espèce peu abondante, le Verspertilion de Brandt est présent en Eurasie. Absent des régions méridionales, on peut le rencontrer dans le nord-est de l’Europe. La France est située à la limite ouest de son aire de répartition et on le trouve essentiellement sur quelques régions du quart nord-est. Depuis peu, il est aussi connu en Auvergne et dans le Dévoluy. Il semble très rare en Rhône-Alpes puisqu’il n’a été observé que trois fois en Isère et en Haute-Savoie. Aucun gîte de reproduction n’est actuellement connu dans la région. Description Le Verspertilion de Brandt est une minuscule chauve-souris de la taille d'un pouce, mesurant 4 à 5 centimètres de longueur (tête et corps) et entre 21 et 25,5 centimètres d’envergure. Son pelage est brun avec des reflets roussâtres dessus, gris clair dessous. Il présente un museau noir et des oreilles pointues. Ses pieds sont très petits à la différence de la majorité des vespertilions. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Uniquement forestier, le Verspertilion de Brandt vit surtout près de l'eau, dans de vieux bâtiments l'été. Il chasse dès le crépuscule papillons et opilions. L’hiver, il hiberne jusqu'à mi-mai dans des grottes, des tunnels ou des caves. La reproduction donne lieu à une portée annuelle d'un seul petit. Particularités de l'espèce En hiver, cette espèce cavernicole s'associe parfois en couple avec un Vespertilion de Bechstein ou de Daubenton, les deux individus restant serrés l'un contre l'autre pendant quelques semaines d'hibernation. Très semblable au Verspertilion à moustaches, le Verspertilion de Brandt s'en distingue par l'intérieur de ses oreilles légèrement rosé et son pelage dorsal brun plus clair. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La fermeture des anciennes mines, les aménagements des grottes et la rénovation des anciens bâtiments réduisent le nombre de ses gîtes. La pollution des gîtes due aux traitements chimiques des charpentes ainsi que l’éclairage nocturne des édifices contribuent aussi au déclin de l’espèce. Ses ressources alimentaires se réduisent suite à la disparition des zones humides et l’usage massif d’insecticides. Probablement localisé et extrêmement rare en Rhône-Alpes, le Verspertilion de Brandt doit faire l’objet d’actions de conservation pour maintenir et restaurer ses gîtes et ses habitats de chasse. La fragilité de cette espèce en France due à sa situation en limite d’aire justifie d’autant plus sa protection. Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p. MNHN (1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Arthur, L., Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p. MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide complet des Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p. Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et subméditerranéen Livre rouge national : Rare Livre rouge régional : En Danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Alose feinte (Alosa fallax) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution L’Alose feinte est présente sur les côtes de l’Atlantique et de la mer du Nord, du Maroc à l’Allemagne en passant par les îles britanniques (sous-espèce atlantique) et en Méditerranée (sous-espèce « du Rhône »). L’Alose feinte du Rhône est présente dans les parties avales de quelques fleuves méditerranéens français (Aude, Argens…). Dans le fleuve Rhône, elle ne dépasse pas Avignon et s’observe dans quelques affluents (notamment l’Ardèche et le Gardon). Elle était autrefois beaucoup plus largement répartie, remontant le fleuve jusqu’au lac du Bourget ainsi que ses grands affluents (Isère, Saône….). Description L’Alose feinte est un poisson au corps fusiforme et comprimé latéralement, long de 40 centimètres environ. Le dos est d’un bleu brillant tandis que les flancs et le ventre sont blanc argenté avec une rangée de quatre à huit points noirs en arrière des ouïes. L’Alose feinte du Rhône, propre aux fleuves méditerranéens, se distingue de la sous-espèce atlantique par sa taille légèrement plus grande, sa rangée de points noirs débutant par une grosse tache et une structure des branchies différente. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie L’Alose feinte vit en bancs dans la zone côtière sur des fonds de moins de 20 mètres et se nourrit de zooplancton et de poissons. Ce poisson marin remonte les fleuves en été pour se reproduire, frayant sur des plages sableuses à graveleuses. Les jeunes regagnent la mer dès la première année. Particularités de l'espèce La ponte nocturne se caractérise par le phénomène de « bull » : il s’agit d’une série de séquences comportementales propres à l’espèce, réalisée en émettant un bruit spécifique. La fécondité de l’espèce est de l’ordre de 100 000 œufs par kilo de femelle. Les géniteurs retournent en mer après la ponte. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le recul de la répartition de l’Alose est essentiellement dû à la présence de barrages sur les cours d’eau qui empêchent les poissons de remonter jusqu’aux frayères. Ces dernières ont également régressé suite aux travaux exécutés dans les cours d’eau et aux extractions de granulats dans le lit des rivières. La sauvegarde de l’Alose passe par une limitation de l’aménagement des cours d’eau et l’aménagement des ouvrages hydrauliques afin d’en permettre le franchissement (méthode progressivement mise en œuvre sur le Rhône). La protection des frayères peut être facilitée par la mise en place d’arrêtés de biotope (largement pratiquée sur la Garonne). Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La Documentation française, pp 186-188. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour le subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Apron (Zingel asper) Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE) Distribution Cet Apron est endémique du bassin du Rhône, uniquement à l’aval du Léman. En 80 ans, il a disparu de plus de 80% du linéaire de rivière initialement peuplé (évalué à 1 700 kilomètres en 1900). Il est ainsi devenu très rare dans le fleuve Rhône (secteurs de Chautagne, Pierrelatte), le Doubs, l’Ain et a totalement disparu de la Saône. Il se maintient un peu mieux dans la Drôme, le Gardon, le Verdon. L’Ardèche et ses affluents (le Chassezac et la Beaume), la Durance et ses affluents (Buech, Jabron, Asse) constituent désormais ses stations principales. Description Petit poisson fin et allongé (maximum 21 centimètres), l’Apron du Rhône possède une tête conique au museau arrondi. Sa robe est brune avec des nuances allant du gris sur le dos au jaune sur les flancs. De larges bandes sombres verticales rayent le corps. La première nageoire dorsale est composée de 8 à 9 rayons épineux. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie L’Apron du Rhône évolue dans les eaux claires et bien oxygénées des rivières à fond sableux ou graveleux, au niveau des zones de courant assez vif. Les jeunes vivent en pleine eau tandis que les adultes sont tapis sur le fond. C’est un poisson à mœurs plutôt nocturnes, se déplaçant la nuit pour chercher sa nourriture. Particularités de l'espèce L’Apron du Rhône est un poisson solitaire, très discret, défendant un territoire qu’il parcourt à la recherche de petites proies : invertébrés aquatiques et parfois alevins et petits poissons. La femelle pond en mars de 5 000 à 6 000 œufs adhérant fortement aux pierres et à la végétation aquatique. Les frayères sont inconnues. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La création de nombreux barrages et l’envasement consécutif des fonds, les rectifications des cours d’eau et la pollution des eaux sont suspectés dans la brutale régression de l’Apron du Rhône, désormais menacé d’extinction. Des déversements abusifs de poissons carnassiers ont également pu amplifier le phénomène. L’espèce peut bénéficier de mesures de conservation dans le cadre d’arrêtés de biotope ou de programmes pilotes européens. Dans les vallées touristiques (Ardèche, Chassezac), il est nécessaire de maîtriser la fréquentation et d’éduquer le public. Les débits réservés doivent être en accord avec les exigences de l’espèce, et les pompages contrôlés. Enfin, un suivi adapté doit permettre de mieux connaître les populations (état et répartition) et lieux de frayères. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La Documentation française, pp 211-213. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le continental et le subméditerranéen Livre rouge national : En danger Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Barbeau méridional (Barbus meridionalis) Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE) Distribution Le Barbeau méridional est une espèce méditerranéenne, strictement cantonnée au sud-est de la France et au nord-est de l’Espagne. En France, il colonise les fleuves côtiers du pourtour méditerranéen. En Rhône-Alpes, il remonte la vallée du Rhône jusqu’à l’Ay et la Valaure, deux de ses affluents. Description Le Barbeau méridional est un poisson trapu, doté d’une tête longue à la bouche basse, bordée de deux paires de barbillons sur la lèvre supérieure. Le dos est marbré de brun, les flancs sont jaunâtres et le ventre blanchâtre. Il dépasse rarement les 25 centimètres de long. La nageoire caudale est profondément échancrée et la nageoire anale atteint la caudale quand elle est repliée. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Barbeau méridional fréquente les eaux bien oxygénées des rivières de moyenne altitude (supérieure à 200 mètres), préférant les zones peu exposées au courant. Il peut être présent en plaine en l’absence du Barbeau fluviatile (espèce voisine et concurrente sur le plan écologique). Son régime alimentaire est omnivore. La reproduction a lieu de mai à juillet. Particularités de l'espèce Le Barbeau méridional supporte très bien des périodes d’assèchement partiel du lit du cours d’eau, ainsi que des crues violentes et saisonnières. Il lui arrive de s’hybrider avec le Barbeau fluviatile, espèce de taille plus grande. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Barbeau méridional est principalement menacé par les aménagements hydrauliques et les prises d’eau, très nombreuses dans le Midi. Il est néanmoins considéré comme peu menacé en France. La chair de ce poisson combatif est appréciée des pêcheurs. En vertu d’un arrêté de 1988, son habitat doit être protégé. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La Documentation française, pp 205-206. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le continental et déterminante avec critère pour le subméditerranéen Livre rouge national : Rare Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Blennie fluviatile (Blennius fluviatilis) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution La Blennie est présente sur le pourtour méditerranéen, du sud de la péninsule ibérique à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient (Jourdain). En France, elle s’observe dans les fleuves de la façade méditerranéenne y compris en Corse. En Rhône-Alpes, elle est présente dans quelques affluents du Rhône (Saône, Isère) et ne se maintient plus que dans quelques secteurs non aménagés du fleuve Rhône. Egalement signalée dans le lac du Bourget, elle a été introduite en 1980 dans le lac d’Annecy. Description La Blennie fluviatile est un petit poisson sans écaille, au corps étroit et à la tête massive dont la bouche possède quatre canines recourbées en crocs. Le corps est couvert de mucus. Elle porte au-dessus des yeux un petit plumet. Ses couleurs, brunâtres ou verdâtres, sont assez ternes et ses flancs souvent marbrés de noir. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Blennie vit soit dans les eaux courantes des rivières peu profondes, soit dans les eaux calmes des grands lacs et canaux. Elle est très territoriale et reste cachée sous des pierres ou des coquillages, se nourrissant de petites proies vivantes, surtout des invertébrés. Elle se reproduit de mai à juillet. Particularités de l'espèce Le mâle aménage un nid dans les pierres et attire plusieurs femelles qui viennent successivement coller chacune de 500 à 1 000 œufs contre les parois. C’est alors le mâle qui les garde et les ventile jusqu’à l’éclosion des alevins, qui vivront en groupes. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les populations de Blennie fluviatile sont fragmentées ce qui rend cette espèce peu commune particulièrement vulnérable. Elle est de plus sensible à la pollution et est très menacée par les aménagements au niveau des cours d’eau. L’espèce est susceptible de bénéficier de mesures de protection prises dans le cadre d’un arrêté de protection de biotope. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : complémentaire pour l'alpien, le continental et déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Bouvière (Rhodeus sericeus) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution L’espèce est présente dans le centre et l’est de l’Europe, du bassin du Rhône jusqu’à la Volga. En France, l’espèce était absente au siècle dernier au sud d’une ligne Charentes-Massif central, puis elle se serait étendue vers le sud via le Rhône et les canaux de Provence, et aurait gagné le bassin de la Loire par le canal du Nivernais. Sa présence actuelle, fragmentée, est en fait largement conditionnée par celle des mollusques dont elle a besoin pour se reproduire. En Rhône-Alpes, le bassin de la Saône et de ses affluents semble bien peuplé, alors que seul le couloir du Rhône est occupé plus au sud. La Loire amont n’abrite que quelques populations. Description La Bouvière possède un corps ovale, plutôt court (maximum 7 centimètres) et comprimé latéralement. Le museau est court. La robe, brillante, est gris- vert sur le dos, argentée sur les flancs et jaunâtre sur le ventre. Les couleurs sont plus vives chez le mâle au moment de la reproduction. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Bouvière vit en bancs sur les fonds de sable et limon des milieux calmes : cours d’eau, lacs, étangs. Elle affectionne les eaux sont claires et peu profondes, avec présence de végétation. Elle se nourrit de vers, de mollusques et de larves d’insectes. La reproduction a lieu d’avril à juin et nécessite la présence de mollusques bivalves (moules d’eau douce). Particularités de l'espèce La femelle dépose une quarantaine d’œufs grâce à son très long ovipositeur dans le siphon « exhalant » du mollusque ; le mâle, quant à lui, répandant son sperme au niveau du siphon « inhalant ». Les œufs fécondés, surveillés par le mâle, sont encore hébergés 2 à 3 semaines avant que les alevins n’abandonnent la moule. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La raréfaction des mollusques bivalves a contribué à réduire l’aire de répartition de la Bouvière, mais celle-ci a néanmoins parfois disparu de régions où les moules sont encore présentes. Elle est liée à la dégradation des milieux naturels et aux pollutions, mais aussi à la prédation par le Ragondin ou le Rat musqué lorsque les végétaux composant leur alimentation se font rares. La Bouvière est elle-même sensible à la pollution, bien que peu exigeante en oxygène. Elle est susceptible de faire l’objet de mesures de conservation sur la base d’arrêtés de protection de son biotope. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La Documentation française, pp 203-204. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Brochet (Esox lucius) Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE) Distribution Le Brochet est largement réparti dans l’hémisphère nord. Il manque dans le nord-ouest de la péninsule Ibérique, le sud de l’Italie, en Grèce, en Islande, en Norvège et dans les îles méditerranéennes. En France, il est présent sur tout le territoire même s’il est plus rare dans le Sud-Est. Commune dans toute la France jusqu’à la seconde Guerre mondiale, l’espèce a fortement régressé depuis en raison de la surpêche et d’épidémies. Aujourd’hui, les nombreux rempoissonnements ont permis son retour dans toutes les rivières du pays, même parfois au-delà de son aire naturelle. Description Le Brochet possède un corps allongé avec une nageoire dorsale très reculée, proche de la caudale. La tête présente un museau large et aplati, en forme de bec de canard et des mâchoires munies de dents pointues. La couleur générale de la robe est verte avec des rayures obliques irrégulières plus claires parcourant les flancs. Les nageoires sont rougeâtres avec des taches noires. Le Brochet mesure en moyenne 50 centimètres, mais des records de 1,30 mètre et 25 kilos ont été notés. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Brochet vit dans les eaux claires des cours d’eau, des bras morts, des lacs et des étangs où il recherche les secteurs denses en végétation aquatique. C’est un chasseur actif consommant d’autres espèces de poissons. De février à avril, les femelles pondent de 30 000 à 60 000 oeufs sur les herbes des milieux inondés. Particularités de l'espèce Les jeunes brochets peuvent faire preuve de cannibalisme vis-à-vis de leurs congénères de même âge mais de plus petite taille. Ce comportement a lieu lors du passage au régime piscivore. Il est aussi noté chez l’adulte lorsque les proies viennent à manquer. L’espèce peut vivre 20 ans et a pour principal compétiteur le Sandre. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Cette espèce demeure localement menacée, notamment par les modifications du régime hydraulique des cours d’eau : drainage agricole et arasement des haies rendent les crues plus violentes et brèves, ce qui réduit la durée de submersion des zones de frai (prairies humides). La pollution des eaux et la surpêche (trop petite taille de capture, non-respect des saisons de fermeture) sont également incriminées. Le Brochet peut bénéficier des mesures de protection mises en oeuvre sur la base d’arrêtés de protection de biotope. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Carassin (Carassius carassius) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution Le Carassin est une espèce eurasiatique, dont le statut est controversé en Europe occidentale. Présent en Europe du Nord, il est peu représenté sur le pourtour méditerranéen. En France, il ne serait indigène que dans le nord-est, d’où il aurait étendu son aire de répartition vers le sud. En Rhône-Alpes, il est actuellement présent dans le nord de la région dans les bassins du Rhône, de la Saône et de l’Ain. Dans le sud, il est uniquement répertorié dans le Rhône. Sa répartition reste néanmoins encore mal connue. Description Le Carassin commun possède un corps aplati latéralement et plus ou moins trapu, dont la hauteur est toujours importante. Il peut mesurer jusqu’à 40 centimètres de long. Sa robe, teintée de reflets dorés, est brunâtre tirant vers le jaunâtre sur le ventre. Il possède une longue nageoire dorsale dont le grand rayon est dur et finement denté. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Carassin évolue dans les eaux plus ou moins calmes et peu profondes (canaux, étangs, bras morts) riches en végétation aquatique. Il supporte très bien un manque d’oxygène et des températures de -1°C à +30°C. Omnivore, il consomme beaucoup de végétaux. Il se reproduit de mars à juin dans les végétations denses. Particularités de l'espèce La hauteur du corps du Carassin tend à augmenter lorsque les prédateurs sont abondants dans le milieu. Il passe les mauvaises périodes (hiver ou phase d’assèchement du plan d’eau) enfoui dans la vase. La ponte, multiple et en eau peu profonde, s’amorce dès que la température de l’eau dépasse 16°C et peut s’étaler sur 4 mois. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Carassin commun est désormais en régression suite à la disparition des annexes fluviales des cours d’eau et à la réduction des superficies des zones humides. Il est concurrencé par le Carassin argenté, espèce introduite très proche et qui l’élimine progressivement des cours d’eau. Sa préservation passe donc par le maintien des zones humides et l’arrêt de l’aménagement des cours d’eau. Une meilleure connaissance de sa répartition, souvent entachée de confusions avec le Carassin argenté, serait utile pour aider à sa sauvegarde. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le continental Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Chabot (Cottus gobio) Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE) Distribution Le Chabot est très largement réparti en Europe, où il ne manque que dans les régions les plus septentrionales et méridionales. En France, il est ainsi absent de Corse et de quelques cours d’eau du sud au Pays basque, du Roussillon ou de la Méditerranée. Il est largement réparti en Rhône-Alpes. Description Le Chabot est un petit poisson (10 à 15 centimètres de long) au corps épais, en forme de massue, recouvert de mucus. La tête est grosse et aplatie portant une large bouche. La robe est gris vert, tachée de brun avec souvent des bandes transversales. Les nageoires pectorales sont disposées en large éventail de part et d’autre de la tête. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Chabot évolue sur les fonds rocailleux ou sableux des cours d’eau frais et courants. Il fréquente aussi certains lacs bien oxygénés des Alpes. Le jour, il vit caché sous les pierres, ne sortant que la nuit pour chasser. La chasse se fait à l’affût, le Chabot aspirant les proies passant à sa portée. Particularités de l'espèce Le Chabot ne possède pas de vessie natatoire. C’est un piètre nageur qui ne parcourt que de courtes distances. Il se déplace en expulsant par les ouïes l’eau contenue dans sa bouche. La reproduction a lieu en mars-avril. La femelle pond ses œufs dans l’abri du mâle qui s’occupe de les ventiler et de les protéger. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Chabot semble peu menacé en France. Il est néanmoins très sensible à la pollution. Le ralentissement de l’écoulement de l’eau (du fait des barrages notamment) lui est défavorable, car il entraîne la sédimentation et l’envasement de ses milieux de vie. La correction des cours d’eau et les pompages représentent d’autres menaces pesant sur cette espèce. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La Documentation française, pp 216-217. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : complémentaire pour l'alpien et le déterminante avec critère pour le continental subméditerranéen, Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Corégone spp (Coreganus) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution La classification des corégones est complexe et le nombre de sous-espèces - encore parfois considérées comme des espèces distinctes - présentes en Europe reste sujet à caution. Il semble néanmoins que dans les Alpes seul le Lavaret (Coregonus lavaretus) soit présent avec des variétés locales. En France, ce corégone est indigène dans les lacs Léman et du Bourget, où des populations distinctes ont évolué séparément à l’issue de la dernière glaciation. Des introductions ont été réalisées dès le XIXème siècle dans d’autres lacs et retenues des Alpes (Annecy et Aiguebelette), voire du Jura, des Vosges ou du Massif central. Des observations sont citées dans le fleuve Rhône. Description Il s’agit de poissons d’aspect fuselé et comprimé latéralement pouvant atteindre 30 à 40 centimètres de long. La tête est petite et conique, le museau court et tronqué. Le corps est brillant, argenté sur les flancs et le ventre. Il est bleu vert sur le dos. Entre les nageoires dorsale et caudale, une petite nageoire adipeuse est présente. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie En France, les Corégones sont des poissons lacustres pouvant vivre à des profondeurs importantes. Il n’est pourtant pas rare de les retrouver dans les cours d’eau en aval des lacs où ils vivent. Ils évoluent en bancs d’individus de même taille, se nourrissant de zooplancton mais pouvant aussi consommer des invertébrés benthiques. Particularités de l'espèce Les Corégones se reproduisent de décembre à janvier. Ils gagnent alors le bord des lacs pour frayer sur les fonds sableux. La fécondité des femelles est très élevée : plus de 30 000 œufs par kilo de femelle. Les jeunes peuvent se développer très rapidement si les conditions thermiques de l’eau sont favorables. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les sous-espèces du genre Coregonus ont été beaucoup manipulées par l’Homme ; ainsi, les formes indigènes du lac Léman (« gravenche » et « féra ») ont disparu au profit des descendants de « palées » originaires du lac de Neuchâtel, introduits massivement dès 1923. La forme propre au Lac du Bourget se serait par contre maintenue. Ces introductions de nouvelles sous-espèces pour la pisciculture, et leur hybridation avec les souches indigènes ont largement contribué à la disparition de ces dernières. Enfin, l’eutrophisation du lac du Bourget a un temps mis en péril le Lavaret. La pression de pêche peut également est forte. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour l'alpien, le continental Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Lamproie de Planer (Lampetra planeri) Photo : Laurent Philippe (BIOTOPE) Distribution La Lamproie de Planer est présente de l’Europe du Nord et de l’Est aux côtes portugaises et italiennes. En France, elle se rencontre principalement dans la moitié nord du pays et localement dans le Sud-Ouest. Elle est devenue très rare dans le Sud-Est. L’espèce demeure bien présente dans la partie amont de nombreux ruisseaux, mais avec des fluctuations marquées. Les connaissances demeurent toutefois imparfaites en ce qui concerne cette espèce. Description La Lamproie de Planer a un corps lisse et sans écaille lui conférant l’aspect d’une anguille. La bouche est en forme de ventouse avec trois paires de dents cornées. Le dos est bleuâtre ou verdâtre, les flancs jaunes et le ventre blanc. Elle mesure jusqu’à 15 centimètres. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Lamproie de Planer fréquente la partie amont des cours d’eau peu courants. Elle n’est pas migratrice contrairement aux autres espèces de lamproies. Les larves vivent 5 à 6 ans enfouies dans un terrier, filtrant le microplancton. La reproduction a lieu le printemps suivant la métamorphose. Les adultes meurent après la reproduction. Particularités de l'espèce Pour la reproduction, la Lamproie de Planer construit un nid avec du gravier et du sable. Les larves, appelées « ammocètes », sont aveugles et n’ont pas de dents. Après la métamorphose, durant laquelle les yeux se développent et le tube digestif s’atrophie, les adultes ne se nourrissent plus jusqu’à leur mort. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Lamproie de Planer pâtit de certaines activités humaines : l’importance de la durée de la phase larvaire la rend très sensible aux pollutions accumulées dans les sédiments et micro-organismes dont se nourrissent les larves. La multiplication des ouvrages sur les cours d’eau constitue un obstacle majeur pour l’accès aux zones de frai, alors que cette espèce peu féconde meurt après son unique reproduction. Les interventions lourdes telles que recalibrage ou création de fossés d’assainissement ainsi que le boisement en résineux des rives (favorisant l’érosion des berges et l’ensablement des frayères) sont donc à éviter, notamment sur les têtes de bassins. L’espèce est susceptible de bénéficier de mesures de sauvegarde sur la base d’arrêtés de protection de biotope. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La Documentation française, pp 174-176. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour l'alpien et le subméditerranéen, déterminante avec critère pour le continental Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Loche d'étang (Misgurnus fossilis) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution La Loche d’étang est une espèce d’Europe centrale, dont l’aire de répartition s’étend du nord-est de la France au bassin de la Volga. Elle peuplait autrefois la moitié nord de la France hormis la Bretagne et la Normandie. En Rhône-Alpes, les marais et eaux mortes du Haut-Rhône et des étangs dauphinois sont fréquentés par l’espèce, qui aurait été introduite en Isère. Sa répartition géographique est néanmoins peut-être sous-estimée compte tenu des milieux qu’elle fréquente (peu pêchés), et de son mode de vie discret. Description La Loche d’étang présente un corps anguilliforme et cylindrique, pouvant atteindre 30 centimètres. La tête est petite et conique ; 10 barbillons entourent la bouche. La robe est verdâtre parsemée de mouchetures avec sur les flancs une alternance de bandes longitudinales sombres et claires à reflets cuivrés. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Loche d’étang fréquente les eaux calmes des étangs, des fossés ou des rivières sur des substrats envasés. Elle passe la journée enfouie dans la vase et n’est active que la nuit où elle se nourrit de vers, mollusques et larves d’insectes. La reproduction a lieu d’avril à juin et les 150 000 œufs sont pondus sur la végétation. Particularités de l'espèce Dans les eaux peu oxygénées, la Loche d’étang remonte à la surface pour avaler de l’air rejeté ensuite par l’anus, après absorption de l’oxygène lors du passage dans l’intestin : c’est la respiration intestinale. A la naissance, les jeunes possèdent des branchies externes. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Vivant dans la vase, elle est victime de la pollution des sédiments. L’assèchement et le curage hivernal des zones humides sont néfastes au maintien de l’espèce, qui a ainsi disparu de régions entières en Europe centrale. L’isolement génétique des populations et la méconnaissance de leurs exigences ne font qu’aggraver une situation déjà précaire. Un entretien adéquat des fossés est à mener, voire un programme de repeuplement ponctuel dans les marais protégés. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La Documentation française, pp 207-208. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen Livre rouge national : Indéterminé Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Lote de rivière (Lota lota) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution La Lote de rivière, répandue de l’Amérique du Nord à l’Eurasie, est présente en Europe centrale et de l’Est. Seuls l’extrême nord et l’ouest du continent ne sont pas colonisés. En France, cette espèce arctique a atteint à la faveur des glaciations les bassins de la Seine, de la Loire et du Rhône, ainsi que les lacs des Vosges et des Savoies (Annecy, Léman, Bourget). Description La Lote de rivière est un poisson allongé, presque cylindrique, à tête plate. La bouche est large et la lèvre inférieure porte un barbillon. La deuxième nageoire dorsale et la nageoire anale sont très longues. Le corps est jaune marbré de brun et peut mesurer jusqu’à 70 centimètres, parfois un mètre pour 5 kilos. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Lote de rivière fréquente les rivières fraîches et à cours vifs ainsi que les lacs alpins, voire les eaux saumâtres des lagunes. Elle vit dans une cavité le jour et se nourrit la nuit en consommant de gros invertébrés comme les écrevisses et des poissons. Elle est surtout active l’hiver et semble léthargique en été. Particularités de l'espèce La Lote de rivière présente la caractéristique originale se reproduire en hiver, dans des eaux très froides température inférieure à 5°C, avec un optimum autour 1°C. L’espèce fraie de nuit sur les pierres et graviers, groupe, près d’un million d’œufs minuscules par kilo femelle. Ils éclosent après 1 ou 2 mois. de de de en de Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La régression de la Lote de rivière est due à la pollution des eaux et aux aménagements hydrauliques qui font disparaître les lieux de reproduction. La pêche et l’eutrophisation des rivières sont des causes de raréfactions importantes en Rhône-Alpes, notamment dans le lac Léman. De plus, les sociétés de pêche combattent souvent cette espèce accusée d’exercer une prédation sur les Salmonidés. Il est donc nécessaire de convaincre les gestionnaires que cette prédation est directement liée à une mauvaise qualité des repeuplements : alevins peu farouches, fatigués par le transport… Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour l'alpien et le continental, déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Omble chevalier (Salvelinus alpinus) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution L’Omble chevalier est présent en Europe du Nord et dans les régions montagneuses d’Europe de l’Ouest. On trouve également cette espèce d’origine boréale dans les fjords, fleuves et lacs nordiques d’Amérique du Nord. En France, il n’est indigène que dans les lacs Léman et du Bourget, et a été introduit à la fin du XIXème siècle dans de nombreux lacs et retenues artificielles des Alpes (Annecy, Aiguebelette, Tignes…) et des autres massifs, bien que certaines acclimatations aient échoué. Il occuperait ainsi désormais plus de 130 lacs français. Description La morphologie de l’Omble est proche de celle de la Truite, dont il se distingue notamment par une caudale à bord nettement plus échancré. Le dos est gris bleuté, les flancs sont plus clairs avec des tâches blanchâtres. Chez le mâle reproducteur, le ventre devient rose-rouge. La taille est comprise entre 20 et 40 centimètres, parfois 80 pour un poids allant jusqu’à 8 kilos. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie L’Omble chevalier vit dans les lacs aux eaux froides et oxygénées (entre 30 et 70 mètres de profondeur en moyenne montagne). Il consomme des invertébrés aquatiques, les plus gros individus pouvant se nourrir de poissons : perches, gardons. Il se reproduit de novembre à janvier au niveau de zones caillouteuses parcourues de légers courants. Particularités de l'espèce Les frayères de l’espèce se situent à des profondeurs particulièrement importantes : 40 à 120 mètres dans le lac Léman. Chaque kilo de femelle produit entre 2 000 et 4 000 œufs, incubés à des températures inférieures à 11°C. L’Omble chevalier s’hybride facilement avec l’Omble Saumon- de fontaine (Salvelinus fontinalis, une espèce nord-américaine) en élevage. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Bien que non menacé en France, l’Omble chevalier est en régression localement en raison de sa sensibilité aux pollutions et à l’eutrophisation de l’eau. Dans les lacs du Bourget et du Léman, des programmes de soutien aux populations naturelles ont été menés. En effet, elles seraient devenues relictuelles ou auraient disparu sans le « pacage », qui consiste à utiliser des œufs de géniteurs des lacs pour tenter de préserver les caractères originaux des populations. A contrario, l’introduction de l’espèce dans certains lacs de haute montagne où elle n’est pas indigène peut s’avérer néfaste au maintien de leur biodiversité (prédation sur les amphibiens…). L’Omble peut bénéficier de mesures de conservation sur la base d’arrêtés de protection de biotope. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour l'alpien Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Ombre commun (Thymallus thymallus) Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE) Distribution L’Ombre commun se répartit du centre au nord de l’Europe, à l’est jusqu’à l’Oural en Russie. En France, il est autochtone dans les bassins du Rhin, du Rhône et de la Loire, mais a récemment été introduit dans les bassins de la Seine et de la Garonne. En Rhône-Alpes, l’espèce est essentiellement présente dans les Savoies et le Dauphiné sur le haut Rhône entre Lyon et le lac Léman, et les bassins de ses affluents : Ain, Arve… Les populations sont plus ponctuelles dans les bassins de l’Isère et de la Loire amont. Description L’Ombre commun est caractérisé par sa haute nageoire dorsale de couleur vive, tachée de noir, appelée « étendard ». Le corps est fusiforme avec une petite tête à la bouche fine. La robe est généralement argentée, mais sa couleur dépend du milieu fréquenté. La taille oscille entre 30 et 40 centimètres, avec un maximum de 55 centimètres pour 1,8 kilo. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie L’ombre commun vit souvent en groupes dans les cours d’eau larges et à fort courant, bien oxygénés, à fond de graviers ou galets, aux eaux claires et fraîches (température inférieure à 18°C). Il remonte en surface en amont de ses proies, de petits invertébrés aquatiques gobés après qu’il se soit laissé emporté par le courant. Particularités de l'espèce L’Ombre se reproduit en mars-avril à faible profondeur. Les mâles arrivent les premiers sur les frayères et se disputent les meilleures places, leur grande nageoire dorsale servant à intimider les adversaires. Elle sert aussi au moment de l’accouplement à couvrir la femelle, en l’aidant à s’enfoncer dans le gravier pour pondre. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Localement menacé, l’Ombre est très sensible aux aménagements des rivières et à leur pollution. Cela en fait d’ailleurs un excellent indicateur de qualité des eaux. Il entre en compétition avec la Truite et le Barbeau (qui s’attaque aussi à ses œufs). Ses zones de frayères ont notamment souffert de l’exploitation de gravières. La pisciculture dont il fait aujourd’hui l’objet permet d’effectuer des lâchers de repeuplement et des essais d’implantation dans de nouveaux secteurs. L’espèce peut bénéficier de mesures de conservation dans le cadre d’arrêtés de protection de biotope, qui peuvent contribuer à protéger des tronçons de rivières disposant de frayères de qualité. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour l'alpien et le continental Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Saumon atlantique (Salmo salar) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution Le Saumon atlantique fréquente les rivières de la façade atlantique des côtes européennes et nord américaine. Depuis le XVIIIème siècle, son aire de répartition a considérablement régressé et le Saumon a disparu de nombre de cours d’eau. En Rhône-Alpes, il a totalement disparu de la Loire amont suite à l’édification du barrage de La Vourdiat (antérieur à celui de Villerest) au XXème siècle. Les derniers Saumons franchissant le barrage ont été aperçus en 1952 suite à une brèche ouverte par une crue. Les barrages de Grangent (1957) et Villerest (1984) ne sont pas équipés de dispositifs de franchissement et verrouillent l’accès aux frayères. Une étude est néanmoins engagée en vue du retour de l’espèce dans le haut bassin de la Loire. Description Le Saumon atlantique est un poisson élancé pouvant atteindre 1,5 mètre de long pour 35 kilos. Sa couleur est variable selon le stade de développement, mais présente toujours un aspect argenté. Chez le mâle, un bec caractéristique apparaît sur la mâchoire inférieure au moment de la reproduction. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La reproduction et la vie juvénile du Saumon se déroulent dans les eaux douces des zones moyennes et amont des rivières bien oxygénées, pourvues d’un lit de graviers. Dès qu’il a acquis la capacité de vivre en milieu salé (« smoltification »), le jeune, carnivore, gagne la mer vers les zones d’engraissement, situées notamment au large du Groenland. Particularités de l'espèce Le Saumon, poisson migrateur, revient se reproduire sur son lieu de naissance après un séjour en mer de 1 à 3 ans. Il ne se nourrit alors quasiment pas. Ce comportement dit « homing » lui fait retrouver son chemin grâce à divers indices olfactifs, visuels ou physiques qui demeurent toutefois mal connus. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les aménagements des cours d’eau ont fait disparaître de nombreuses frayères et la construction de barrages (même équipés de dispositifs de franchissement) a empêché l’accès de certains bassins au Saumon. Le taux de mortalité des jeunes regagnant la mer peut atteindre 35 % au passage des turbines. Les frayères subissent la dégradation générale du milieu : pollutions, asphyxie par les dépôts de limons. En mer, l’espèce fait l’objet d’une forte exploitation. Les passes à poissons ont un rôle positif à favoriser, mais il est nécessaire de retrouver une qualité de l’eau et de l’habitat satisfaisante. Au plan international, une importante action est menée contre les grandes pêcheries commerciales et les pêcheries pirates. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La Documentation française, pp 189-192. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour le continental Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 :x Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Toxostome (Chondrostoma toxostoma) Photo : Erick Vigneux (ONEMA) Distribution Le Toxostome est présent dans le sud de la France et le nord de l’Espagne. En France, il est indigène dans les bassins du Rhône, de l’Adour et de la Garonne. Il a colonisé celui de la Loire à la faveur des canaux de navigation qui ont été aménagés, connectant les différents bassins entre eux. En Rhône-Alpes, il a pratiquement disparu de l’axe Rhône-Saône mais reste présent dans quelques-uns des affluents. Description Le Toxostome, également appelé « Soiffe » ou « Sofie », possède un corps fuselé pouvant atteindre 30 centimètres. La tête est conique, le museau court et la bouche petite, en forme de fer à cheval. Il est de couleur vert-olive avec une bande sombre peu visible sur les flancs, mais bien marquée en période de frai lorsque la robe devient sombre. La nageoire caudale est échancrée. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Toxostome fréquente les eaux claires et vives, évoluant en bancs sur les fonds de galets ou de graviers. C’est essentiellement un herbivore qui se nourrit de diatomées et d’algues filamenteuses mais il consomme aussi de petits invertébrés. Il se reproduit de mars à mai, dans les zones à fort courant des rivières. Particularités de l'espèce Les 1 500 à 15 000 œufs du Toxostome sont directement pondus sur les graviers ou les bordures de galets. En France, la maturité sexuelle est plus tardive dans le Sud-Est (4 ans) que dans le Sud-Ouest (3 ans) ; de même, les œufs sont pondus dans une eau plus froide : 11-13°C, contre 15-16°C. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Bien que considéré comme peu vulnérable, le Toxostome est sensible aux aménagements hydrauliques qui font disparaître ses frayères. Les variations des niveaux d’eau et les lâchers de barrage lors du frai sont aussi très défavorables. Il est handicapé par la prolifération du Hotu (Chondrostoma nasus) dans certains cours d’eau : il s’agit d’une espèce très proche, avec laquelle le Toxostome est susceptible de s’hybrider, contribuant à la raréfaction de l’espèce-souche (Saône par exemple). Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La Documentation française, pp 196-198. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale : Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Poisson Truite de lac (Salmo trutta lacustris) Photo : Fédération Haute-Savoie de Pêche de Distribution La Truite possède une répartition originelle comprenant l’Afrique et l’Eurasie. De multiples introductions l’ont implantée sur tous les continents, où elle a souvent supplanté d’autres espèces. En France, la Truite se rencontre dans presque toutes les têtes de bassins. La Truite de lac est toutefois moins répandue que les formes de rivière et de mer ; cette dernière est bien présente sur les cours d’eau de l’Atlantique et de la Manche, et est de plus en plus régulière en Méditerranée. La Corse abrite par ailleurs une sous-espèce endémique : la Truite à grosses taches. Description La Truite de lac constitue l’une des formes de la Truite commune ou fario. C’est un poisson au corps allongé (25-40 centimètres en moyenne, jusqu’à 1 mètre), fusiforme et à la tête forte. Sa capacité d’adaptation au milieu la rend très polymorphe. La robe est argentée avec de petites tâches noires sur le dos et les flancs. Au moment de la reproduction, un bec apparaît sur la mâchoire inférieure du mâle. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Truite de lac se reproduit de novembre à février dans les parties amont des cours d’eau bien oxygénés à fond graveleux. Les juvéniles y restent un à deux ans avant de gagner les lacs pour y poursuivre leur croissance. Lorsqu’elle se nourrit notamment de crustacés colorant sa chair en rose, elle prend le surnom de « Truite saumonée ». Particularités de l'espèce Comme le Saumon atlantique, la Truite de lac retourne sur son lieu de naissance pour la reproduction, mais contrairement à lui, elle se reproduit plusieurs fois. Elle quitte les lacs pour remonter les rivières vers les frayères. La femelle pond dans des petites dépressions qu’elle creuse. Les œufs sont ensuite recouverts de graviers après fécondation. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Hormis dans les lacs (où elle peut entrer en compétition avec l’Omble chevalier), la Truite possède peu de rivaux autochtones dans son milieu naturel. Les différentes formes présentent un fort intérêt économique, ainsi qu’en matière de pêche de loisirs et sportive. Les déversements de juvéniles d’élevage conduisent à la disparition des souches locales et par là-même à une baisse générale de la variabilité génétique de l’espèce. De plus, la dégradation des milieux de reproduction et de croissance des alevins (érosion, colmatage…) amoindrit les populations. L’espèce peut bénéficier de mesures de conservation dans le cadre d’arrêtés de protection de biotope. Seule la Truite de mer est néanmoins considérée comme fortement menacée en raison des multiples obstacles (barrages) à sa migration. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997. Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p. Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France. Identification, inventaire et répartition des 83 espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour l'alpien Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Cistude d'Europe (Emys orbicularis) Photo : MNHN Distribution En France : La Tortue Cistude est disséminée à travers une grande moitié Sud de la France. En Rhône-Alpes : Les témoignages de la présence ancienne de la Cistude en Rhône-Alpes remontent au néolithique avec la découverte, dans de nombreux sites préhistoriques, de carapaces de cette tortue. RONDELET (1558) la signale à Lyon. GUILLOT (1841) et CHARVET (1846) la mentionnent comme abondante dans le Bas-Dauphiné dans la région de Bourgoin-Jallieu. La seule véritable population qui se maintienne aujourd’hui en Rhône-Alpes est celle présente à cheval sur le Bas Dauphiné et l’Isle Crémieu (Nord-Isère), les autres observations concernent des individus isolés dont la reproduction n’est pas prouvée. Description Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH) Alimentation : Insectes et mollusques aquatiques, vers, alevins, grenouilles…mais aussi charognes au fond de l’eau. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Habitat : Eaux stagnantes ou rivières à cours lent, riches en végétation aquatique. Canaux d’irrigation, étangs, marais, mares. La Cistude utilise des solariums (touradons, troncs d’arbres morts…) pour prendre des bains de soleil dont elle a besoin pour se mettre en activité. Particularités de l'espèce Reproduction : Ovipare. La ponte a lieu de mi-mai à début-juillet, avec un maximum d’observations début juin. La femelle creuse un trou dans un sol sec où elle dépose de 4 à 16 oeufs. Elle les recouvre ensuite de sable et de terre. Les éclosions se produisent fin septembre. Les jeunes se rendent immédiatement à l’eau ou restent dans le sol jusqu’au printemps suivant.Hivernage : Hiverne de septembre-octobre à mars-avril dans la vase d’un étang au pied des racines des roselières (ou juste « posée » au fond de l’eau). DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce - Compétition avec la Tortue à tempes rouges (Tortue de Floride), voire d’autres tortues introduites - Ramassage insouciant de particuliers - Mortalité accidentelle par écrasement sur la route, par piégeage dans les fils de pêche, … - Braconnage par des terrariophiles - Pollution et disparition des milieux favorables (étangs, marais, cours d’eau calmes, annexes fluviales à végétation aquatique abondante…) - Destruction des sites de ponte par l’agriculture intensive et le boisement des prairies sèches, en bordure d’étangs (lieux de reproduction) - Disparition de sites favorables lors de création de bases de loisirs ou autres aménagements artificiels. - MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p.- QUESADA R. & CADI A., in Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes, atlas préliminaire – LE BIEVRE hors série n°1, CORA 2002 – pp 79-82. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour subméditerranéen les domaines alpien, continental et Livre rouge national : Livre rouge régional : Directive Habitats annexe 2 :x Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Coronelle girondine (Coronella girondica) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Espèce de l’Ouest méditerranéen, la Coronelle girondine se répartit entre le Nord de l’Afrique et le Sud de l’Europe (péninsule Ibérique, Sud de la France, Italie), plus ou moins cantonnée au sud du 45e parallèle. En Rhône-Alpes, l’espèce s’observe principalement dans le sud de la région, de la vallée de l’Ardèche à la région de Die (Drôme). Elle remonte plus au nord à la faveur des vallons rhodaniens bien ensoleillés. Elle se limite aux basses altitudes, relayée par la Coronelle lisse aux étages supérieurs. Description La Coronelle girondine a un aspect très proche de la Coronelle lisse, dont elle se distingue par un corps plus élancé. La coloration du ventre va du jaune au rouge avec des taches noires disposées en lignes. Le bandeau masquant l’œil est, ici, plus court. Elle possède par contre derrière la tête une marque brune en forme de diadème assez caractéristique. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Cette Coronelle fréquente les milieux rocheux, secs et bien exposés jusqu’à 1 800 mètres d’altitude. De mœurs essentiellement crépusculaire et nocturne, elle reste cachée le jour sous une pierre ou une écorce d’où elle chasse des lézards et des petits serpents. Elle est observable de mars à octobre. Particularités de l'espèce La Coronelle girondine est calme et craintive. Elle mord très rarement même lorsqu’on la saisit. Contrairement à sa cousine la Coronelle lisse, elle est ovipare (6 à 9 œufs pondus en juillet avant éclosion), mais l’ovoviviparité n’est pas exclue. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Coronelle girondine semble a priori peu menacée, car elle fréquente des milieux peu utilisés par l’Homme. Cependant, les activités humaines étant plus présentes dans les vallées, les menaces pesant sur l’espèce y sont plus fortes et sont les mêmes que pour la Coronelle lisse : débroussaillage, feux, utilisation de produits chimiques, urbanisation. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour l'alpien, le continental et complémentaire pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Quasi menacé Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Coronelle lisse (Coronella austriaca) Photo : Michel Geniez (BIOTOPE) Distribution La Coronelle lisse possède une large répartition en Eurasie, qui s’étend jusqu’à l’Oural et l’Asie Mineure. Elle manque cependant dans le sud de la péninsule Ibérique, dans une grande partie des îles Britanniques et le nord de la Scandinavie. En France, elle est absente de l’Aquitaine, du Sud et de la Corse. Cette espèce de tendance plutôt nordique se retrouve principalement en montagne dans la région Rhône-Alpes ; dans les secteurs sous influence méditerranéenne ou à basse altitude, elle est remplacée par la Coronelle girondine. Sa répartition est intimement liée à celle des lézards qui constituent l’essentiel de ses proies. Description La Coronelle lisse (ou Couleuvre lisse) est un serpent assez court (70 centimètres), au corps fin et dont les écailles sont lisses. Sa tête est pointue et fine et porte de chaque côté un trait noir allant du museau au cou. Ses couleurs vont du gris au brun en passant par le verdâtre avec des taches noires alignées en 2 bandes parallèles. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Cette espèce vit dans les milieux broussailleux secs mais pas trop chauds, les lisières boisées, les friches, les zones rocheuses et parfois les prés humides. Elle s’observe de mars-avril jusqu’à novembre. Active le jour, elle se nourrit de petits vertébrés, essentiellement des lézards qu’elle tue par constriction. Particularités de l'espèce Lorsqu’elle est inquiétée, la Coronelle lisse utilise un liquide nauséabond issu de ses glandes anales comme moyen de défense. Elle est assez agressive et mord facilement mais ses morsures sont peu douloureuses. L’espèce est ovovivipare (œufs conservés dans les voies génitales jusqu’à l’éclosion des jeunes). Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Coronelle lisse est en régression en France et cela semble être également le cas à l’échelle de la région. Elle souffre de la disparition de ses habitats qui subissent divers traitements : débroussaillage, feux, désherbage chimique et urbanisation importante. Elle est aussi confrontée à la baisse de ses proies qui sont victimes des traitements agricoles. Enfin, elle pâtit de sa ressemblance avec les vipères et se trouve ainsi souvent détruite par l’Homme. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : complémentaire pour l'alpien, le continental et déterminante avec critère pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Quasi menacé Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Couleuvre d'Esculape (Elaphe longissima) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution La Couleuvre d’Esculape est présente dans le Sud de l’Europe, de l’Atlantique à la mer Noire, au sud du 50e parallèle. Elle est absente de Corse et de la péninsule Ibérique (à l’exception de la Catalogne). En Rhône-Alpes, elle est présente dans toute la région, essentiellement aux basses altitudes, se raréfiant au-dessus de 800 mètres et ne dépassant par 1 600 mètres d’altitude. Cette espèce passe souvent inaperçue et sa connaissance sur l’ensemble du territoire de la région n’est pas encore complète. Description La Couleuvre d’Esculape est un long serpent pouvant atteindre 2 mètres. La queue est effilée, la tête bien distincte du corps. La couleur est brune, luisante, plus claire vers l’avant avec de petits points blancs sur le bord des écailles. Le ventre est jaune. Une tache jaune en forme de croissant est présente de chaque côté du cou. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Couleuvre d’Esculape fréquente les lieux secs et chauds constitués de broussailles, de rocailles et les lisières de bois. Active le jour et au crépuscule, elle n’hésite pas à se hisser dans les arbres pour s’exposer au soleil. Elle se nourrit de petits mammifères, d’oiseaux et d’œufs, de lézards. Elle s’observe de mars à novembre. Particularités de l'espèce Le nom de la Couleuvre d’Esculape remonte à l’Antiquité, où l’espèce faisait l’objet d’un culte associé au dieu de la médecine, Asklepios chez les Grecs, devenu Esculape chez les Romains. C’est elle qui est enroulée sur le caducée (baguette surmontée d’un miroir symbolisant la prudence) des médecins et des pharmaciens. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Peu de menaces semblent peser localement sur la Couleuvre d’Esculape, même si elle régresse parfois suite à la destruction de ses habitats. Les écrasements sur les routes font de nombreuses victimes chez cette espèce, et les destructions directes persistent. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour l'alpien, le continental et complémentaire pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution La Couleuvre de Montpellier est présente sur l’ensemble du pourtour méditerranéen, à l’exception de la péninsule italienne, de la Sicile, de la Corse et de la Sardaigne. En Rhône-Alpes, l’espèce se trouve en limite nord de son aire de répartition, pénétrant dans la région grâce au couloir rhodanien. Elle se cantonne à la Basse Ardèche et dans la région du Tricastin (Drôme). Description La Couleuvre de Montpellier est le plus grand serpent d’Europe avec une longueur pouvant dépasser 2 mètres (voire 2,5 m) et un diamètre corporel imposant. Le dos est brunâtre, grisâtre ou verdâtre, les flancs sont parsemés de taches noires et blanches et le ventre est jaune ou blanchâtre. L’œil surmonté d’une arcade proéminente lui confère une expression sévère. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Couleuvre de Montpellier fréquente les milieux secs et chauds comme les garrigues, les rocailles broussailleuses, les vignes ou les murs, parfois aussi le bord des cours d’eau. En montagne, elle peut monter jusqu’à 800 ou 1 000 mètres d’altitude. Active le jour, elle chasse à vue divers petits animaux. Elle est observable de mai à octobre. Particularités de l'espèce La Couleuvre de Montpellier est la seule couleuvre de France qui possède des crochets à venin. Situés très en arrière, ils sont néanmoins sans danger pour l’Homme. Lorsqu’elle est inquiétée, elle aplatit son corps, étale son cou et se dresse à la façon d’un Cobra en soufflant bruyamment. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce La Couleuvre de Montpellier est en régression en France et notamment en Rhône-Alpes, essentiellement victime de la circulation routière. Cependant, les incendies de forêts lui sont plutôt bénéfiques car ils ouvrent le milieu, créant ainsi de nouveaux biotopes pour l’espèce. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Quasi menacé Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Lézard des souches (Lacerta agilis) Photo : Frederic Melki (BIOTOPE) Distribution C’est une espèce médio-européenne dont l’aire de distribution s’étend de la France à l’Asie centrale, au sud du 60e parallèle. Elle est globalement absente des domaines atlantique et méditerranéen. En Rhône-Alpes, le Lézard des souches est essentiellement présent dans l’ouest de la région, des monts du Beaujolais à la Haute Ardèche en passant par les monts du Forez. Il l’est aussi dans les Préalpes du Nord où il peut atteindre 2 000 mètres d’altitude. Si l’espèce semble en déclin, sa répartition exacte est difficile à mettre en évidence du fait de sa discrétion et de confusions avec le Lézard vert. Description Le Lézard des souches avoisine les 20 centimètres. Il est d’aspect massif : pattes courtes et robustes, queue longue et épaisse. La tête est large et courte. Le dos est brun à verdâtre avec des ocelles sombres à centre clair. Le mâle a les flancs et le ventre vert ; la femelle est brune avec le ventre blanc et des taches brunes sur les flancs. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Lézard des souches vit dans les milieux broussailleux, les lisières de bois ou de haies, les landes, les murs ou au bord de l’eau. De mœurs diurnes, il est surtout actif en début et fin de journée, à la recherche de petits invertébrés qu’il consomme. Il est visible de mars-avril à fin septembre. Particularités de l'espèce Egalement appelé « Lézard agile », ce lézard est pourtant assez lent et maladroit. Il est souvent confondu avec de jeunes Lézards verts. L’espèce est territoriale, ce qui conduit les mâles à s’affronter lors de la période de reproduction. Avec le Lézard vivipare, il est le lézard le plus tolérant aux hivers rigoureux. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Les principales menaces pesant sur le Lézard des souches demeurent l’enfrichement de ses lieux de vie, la prédation par les chats domestiques et l’entretien des talus qui fait disparaître bon nombre d’habitats possibles. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen Livre rouge national : Indéterminé Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 :x Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Lézard hispanique (Podarcis hispanica) Photo : Maxime Briola (BIOTOPE) Distribution Le Lézard hispanique est une espèce de l’Ouest méditerranéen présent dans le sud de la France, la péninsule Ibérique et en Afrique du Nord. En Rhône-Alpes, il se cantonne à l’ouest du Rhône qu’il ne franchit pas et le massif du Pilat constitue sa limite nord de répartition. En Ardèche, il peut être vu jusqu’à 1 200 mètres d’altitude mais pas au-dessus de 200 mètres plus au nord. Dans la région, c’est la sous-espèce baptisée « Lézard des Cévennes » (Podarcis liolepis subsp. cebennensis) qui est présente. Description Le Lézard hispanique ressemble beaucoup au Lézard des murailles, dont il se distingue par sa taille plus petite (20 centimètres maximum). Le corps et les pattes sont fins, la tête étroite et aplatie et le museau pointu. Le dos est beige à gris marqué de noir, les flancs sont plus sombres et le ventre blanchâtre à orangé. La gorge est parfois ponctuée de noir. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Lézard hispanique affectionne les vieux murs et les rochers ensoleillés, les troncs d’arbres creux, mais aussi les friches et les abords des habitations. Actif le jour, il est à la recherche des petits invertébrés dont il se nourrit. Il n’hiverne pas lorsque les conditions climatiques sont clémentes. Particularités de l'espèce Le Lézard hispanique, excellent grimpeur, est capable de se tenir sur des parois verticales. Il peut être grégaire et il n’est pas rare d’observer plusieurs individus se chauffant ensemble au soleil. Les mâles défendent vigoureusement leur territoire lors de la reproduction. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Lézard hispanique ne semble pas menacé actuellement, même en région Rhône-Alpes où il se situe pourtant en limite de répartition. Il faut néanmoins veiller à ne pas dégrader les habitats dans lesquels il est présent. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le continental et déterminante avec critère pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Faible risque Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Lézard ocellé (Lacerta lepida) Photo : Maxime Briola (BIOTOPE) Distribution C’est une espèce de l’ouest méditerranéen présente en Afrique du Nord, dans le sud de la France, le nord-ouest de l’Italie et en péninsule Ibérique. En Rhône-Alpes, il est en limite nord de répartition, pénétrant dans la région à la faveur du couloir rhodanien et de quelques affluents. Il ne semble pas remonter au-delà d’une ligne Haut Vivarais / Vercors où il peut s’observer jusqu’à 780 mètres d’altitude. Présent en Basse Ardèche et dans la région du Tricastin (Drôme), il y manifeste un déclin très marqué lié à celui de ses habitats. Description C’est le plus grand de nos lézards avec une taille d’environ 60 centimètres. La queue longue et effilée représente les deux tiers de la longueur de l’animal. Le corps est trapu et la tête massive et triangulaire. Le dos est vert à brunâtre avec des taches noires et jaunes. Le reste du corps est jaune-vert avec des ocelles bleu vif sur les flancs. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Lézard ocellé recherche les milieux secs, ensoleillés et assez ouverts : broussailles, garrigues, cultures, vieux murs, etc. Il est actif le jour avec une phase de repos en début d’après-midi. Il chasse à l’affût divers animaux allant des invertébrés aux oisillons, et se nourrit aussi de fruits sucrés. Il est visible de mars-avril à octobre. Particularités de l'espèce Le Lézard ocellé vit en couple même en dehors de la période de reproduction. Il est très agile et s’enfuit rapidement en se dressant sur ses pattes, queue arquée vers le haut, disparaissant dans les broussailles. L’espèce passe l’hiver profondément enterrée. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Apparemment moins menacé plus au sud, le Lézard ocellé subit une forte régression dans la région. Ses habitats disparaissent, victimes des changements importants se produisant dans les vallées, c’est-à-dire urbanisation importante et modifications des pratiques agricoles : remembrement (disparition de haies) et abandon du pâturage (fermeture des milieux). De plus, il doit faire face à la régression de ses proies, intoxiquées par les traitements chimiques. Il a lui-même de nombreux ennemis naturels : Aigle de Bonelli, Couleuvre de Montpellier, Renard… Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : Vulnérable Livre rouge régional : En Danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 2 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Lézard vivipare (Lacerta vivipara) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Le Lézard vivipare est une espèce de l’Europe moyenne et septentrionale, remontant très haut vers le cercle polaire. On peut le trouver aussi en Asie septentrionale. En France, il est absent de la région méditerranéenne et de l’Aquitaine. En Rhône-Alpes, il se cantonne aux régions montagneuses de la bordure du Massif central et des chaînes alpines et péri-alpines, où il recherche les zones fraîches et humides. Il peut être vu jusqu’à 2 300 mètres d’altitude. Description Ce petit lézard de 15 centimètres, aux pattes courtes et massives, possède une queue épaisse terminée en courte pointe. Le corps est brunâtre, noirâtre ou jaunâtre avec des bandes longitudinales constituées de taches claires et sombres. Le ventre jaune à rouge devient orange vif taché de sombre en reproduction. Le dos est parcouru d’une bande vertébrale sombre. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Lézard vivipare vit dans les milieux frais et humides : bords d’étangs, tourbières, landes et prairies humides, lisières forestières et prairies alpines jusqu’à 3 000 mètres d’altitude. Son activité est plutôt diurne et il passe beaucoup de temps à se chauffer. Il est visible de mars-avril à octobre. Particularités de l'espèce Pour passer la mauvaise saison, le Lézard vivipare met à profit deux particularités physiologiques : il peut se laisser congeler et devient alors très cassant, mais reprend vie aux beaux jours ; il est aussi capable d’augmenter la concentration de certains glucides de son corps afin d’abaisser la température limite de gel de ses tissus. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Inféodé aux zones humides, le Lézard vivipare est en déclin au niveau régional ; il souffre de la réduction des surfaces de ces dernières en plaine et basse altitude. Cette menace semble cependant moins forte en altitude où ces milieux sont encore bien préservés. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante avec critère pour l'alpien, le continental et déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Orvet fragile (Anguis fragilis) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution L’Orvet est présent dans toute l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, mais est absent d’Irlande, de Corse, de Sardaigne et d’une partie de la Norvège, de Suède et d’Espagne. En Rhône-Alpes, il est présent sur l’ensemble du territoire à l’exception des plus hautes altitudes (supérieures à 2 000 mètres) et se cantonne principalement entre 200 et 1 300 mètres. Néanmoins, il est désormais rare et en déclin en plaine et dans les districts méridionaux. Description L’Orvet fragile est un lézard pouvant atteindre 40 centimètres, qui ne possède pas de pattes. Son corps, d’aspect serpentiforme, est brun à gris luisant avec souvent chez la femelle une ligne vertébrale sombre. Le ventre est blanc à grisâtre. Les couleurs sont plus ternes chez le mâle. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie L’Orvet fragile fréquente les milieux humides et ensoleillés : bois, prairies, friches et jardins, se cachant dans les souches, les tas de pierres ou de bois. Il s’observe aussi dans des milieux secs, tels les garrigues, murs ou rochers. Il est actif de mars à novembre et se nourrit de petits invertébrés. Particularités de l'espèce Comme les autres lézards, l’Orvet fragile peut perdre sa queue lorsqu’on la saisit, mais elle repousse peu et forme un moignon. Au moment de la reproduction, les combats entre mâles rivaux sont violents, les sujets s’attrapant l’un l’autre, se tordant en tout sens. Il n’est pas rare d’observer des cicatrices sur de vieux mâles. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce L’Orvet ne semble pas directement menacé en France. Cependant, les fauches répétées des milieux qu’il fréquente (jardins, prairies, bords de routes), ainsi que l’utilisation de produits chimiques (cultures, jardins) entraînent une forte mortalité. L’extension des villes détruit aussi progressivement ses milieux de vie. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : complémentaire pour l'alpien, le continental et déterminante avec critère pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : Quasi menacé Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Psammodrome d'Espagne (Psammodromus hispanicus) Photo : Thomas Menut (BIOTOPE) Distribution Répandu dans la péninsule Ibérique (à l’exception de son extrémité nord), le Psammodrome d’Espagne occupe également en France le domaine méditerranéen. En Rhône-Alpes, le Psammodrome est en limite nord de répartition, ne remontant pas plus haut que la région du Tricastin et les Baronnies. Cependant, une observation dans la basse vallée de l’Isère a été faite récemment. C’est la sous-espèce edwardsianus (« Psammodrome d’Edwards ») qui est présente dans la région. Description Le Psammodrome d’Espagne (encore appelé « Psammodrome ibérique » ou « hispanique ») ne dépasse pas la quinzaine de centimètres. Le corps aux écailles pointues et carénées est fin, aplati ; la queue courte et la tête petite. Le dos gris à brun possède des taches noires et blanches en bandes longitudinales discontinues. Les flancs sont barrés de 3 bandes jaunâtres. Le ventre est blanc à rougeâtre. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Psammodrome d’Espagne fréquente les milieux sablonneux avec des broussailles claires et basses et les lits de rivières asséchées. De mœurs diurnes et frileux, il recherche le soleil mais évite les fortes chaleurs qui ralentissent son activité. Il se nourrit de petits invertébrés et est actif de février à septembre. Particularités de l'espèce Craintif, le Psammodrome d’Espagne n’hésite pas à s’enterrer dans le sol meuble ou sur un arbre pour se cacher et pousse des cris aigus s’il est attrapé. C’est un excellent coureur qui se déplace rapidement parmi les touffes de végétation. L’engourdissement hivernal est plus ou moins profond selon les conditions climatiques. Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Dans la région, le territoire de l’espèce est très restreint et son statut de conservation fragile, en lien avec sa faible abondance et sa situation en limite d’aire. Plus au sud sur le littoral, l’urbanisation lui est également préjudiciable. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : En Danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Seps tridactyle (Chalcides chalcides) Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE) Distribution Le Seps strié est une espèce de l’Ouest méditerranéen ; sa répartition englobe l’Afrique du Nord, la péninsule Ibérique, le sud de la France, l’Italie, la Sardaigne, la Sicile et l’île d’Elbe. En Rhône-Alpes, le Seps est présent au sud de la région, en domaine méditerranéen. On le trouve dans le sud de la Drôme (Tricastin) et en Basse Ardèche, qui marquent sa limite nord de répartition. Description Le Seps strié (ou Seps tridactyle ou chalcide) est un petit lézard serpentiforme d’environ 20 centimètres, aux pattes très courtes et rudimentaires, portant trois doigts. La tête est petite et la queue longue et pointue. Le corps, parcouru de neuf à onze stries longitudinales foncées, est gris à brun plus ou moins foncé avec des reflets métalliques. Le ventre est blanc et le dessous de la queue gris. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie Le Seps strié fréquente les milieux secs bien ensoleillés (prairies, pelouses, garrigues) ou plus humides. Il préfère les végétations denses, dans lesquelles il peut se cacher lorsqu’il est menacé. L’espèce possède un petit territoire dans lequel elle chasse divers invertébrés. Le Seps est actif de fin avril à septembre. Particularités de l'espèce Les membres, très courts, ne servent pas à la locomotion et le Seps strié se déplace par reptation en logeant ses pattes dans de petites gouttières situées sur flancs. L’espèce est la proie de mammifères carnivores, de rapaces, d’autres reptiles (Lézard ocellé, Coronelle girondine, Couleuvre de Montpellier). Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Le Seps strié n’est actuellement pas menacé en France. Cependant, cette espèce mal connue est en limite d’aire de répartition dans la région et le faible nombre d’observations qui y ont été faites laisse à penser que les effectifs sont très limités. De fait, il faut éviter de transformer les biotopes favorables. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour le subméditerranéen Livre rouge national : A surveiller Livre rouge régional : En Danger Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de la région Rhône-Alpes (guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes) FAUNE DETERMINANTE Reptile Vipère péliade (Vipera berus) Photo : Maxime Briola (BIOTOPE) Distribution Espèce septentrionale, la Vipère péliade voit son aire de répartition s’étendre de l’Atlantique nord à l’Asie. Elle est absente d’Irlande. En France, elle est principalement présente dans la moitié nord et dans le Massif central, à partir de 700 mètres d’altitude. En Rhône-Alpes, elle ne s’observe que sur les contreforts de ce dernier (monts du Forez, Pilat et Basse Ardèche où elle est présente entre 1 100 et 1 300 mètres d’altitude), et très exceptionnellement en Haute-Savoie où sa présence a pu être confirmée récemment. Description La Vipère péliade est un serpent trapu au corps épais et robuste, à queue courte. Sa longueur n’excède pas 80 centimètres. La coloration diffère chez le mâle et la femelle : grise avec des zigzags noirs pour le premier, brune avec des zigzags brun-foncé pour la seconde. En montagne, on peut rencontrer des individus entièrement noirs. Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes Ecologie La Vipère péliade affectionne une grande diversité de milieux secs à humides : haies, landes, rocailles, tourbières, marais, etc. Elle est active en journée et au crépuscule mais s’il fait trop chaud elle devient alors nocturne. Elle se nourrit de petits vertébrés et s’observe de mars à fin octobre. Particularités de l'espèce Sur le même territoire que la Vipère aspic, la Péliade se cantonne aux versants nord et aux lieux humides. Au Moyen Age, elle était d’ailleurs appelée « berus » : « serpent d’eau ». La durée de gestation de cette espèce ovovivipare (œufs conservés dans les voies génitales jusqu’à éclosion) dépend des conditions géographiques et climatiques. DIREN Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les diverses ZNIEFF de la région. Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et alpienne. source : DIREN - cartographie : INFOSIG 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr Menaces et sauvegarde Bibliographie concernant l'espèce Présente en faibles effectifs dans la région et semble-t-il en déclin, la Vipère péliade est très sensible à la modification de ses habitats : destruction des haies, disparition des zones humides (drainage), enrésinements, débroussaillages, etc. Elle fait également l’objet de destructions directes à cause de sa mauvaise réputation, ce qui entraîne localement de fortes régressions des populations. Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H., 1997 - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p. CORA, 2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p. Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p. Statut et régime de protection Statut ZNIEFF : déterminante pour l'alpien, le continental Livre rouge national : Indéterminé Livre rouge régional : Vulnérable Directive Habitats annexe 2 : Directive Habitats annexe 2* (Prioritaire) : Directive Habitats annexe 4 : Directive Habitats annexe 5 : Directive Oiseaux annexe 1 : Convention de Berne : annexe 3 Convention de Washington : Protection nationale :x Protection régionale : Protection départementale (01, 38, 42, 74) : Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007 dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1 DIREN 208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03 tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr