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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Crapaud accoucheur (Alytes obstetricans)
Photo : Michel Geniez (BIOTOPE)
Distribution
Présent exclusivement à l’ouest de l’Europe, jusqu'en
Allemagne vers l’est et la péninsule Ibérique vers le sud,
l’Alyte accoucheur est en régression au nord et à l’est de
son aire de répartition. En France, il occupe l’ensemble du
territoire, mais demeure très localisé dans le Centre, le
Sud-Ouest et la côte méditerranéenne, et se raréfie au
nord et à l’est. Il est présent dans les Alpes jusqu’à 1 600
mètres. En Rhône-Alpes, il est connu dans tous les
départements, sauf en Haute-Savoie bien que sa présence
soit possible dans le district Annecy-Genevois. Il est
surtout fréquent dans le Rhône, la Drôme et la moitié est
de l’Ardèche.
Description
L’Alyte accoucheur ou Crapaud accoucheur est un petit
amphibien mesurant au maximum 5,5 centimètres. Il est
d’aspect trapu et présente une peau granuleuse parsemée
de petites pustules. Le dessus du corps est grisâtre,
uniforme ou tacheté de sombre. Le dessous est blanchâtre
ou grisâtre avec des zones dépigmentées. Le museau vu
de profil est arrondi ou légèrement proéminent. La pupille
ovale verticale traverse l’iris doré (parfois argenté), veiné
de noir dans sa partie supérieure.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Crapaud accoucheur adulte, terrestre, reste en général
près de l’habitat aquatique du têtard. Il apprécie surtout les
milieux ouverts (jardins, carrières, landes…) où il
affectionne les trous des murs et les éboulis. Il chasse
vers, insectes et araignées. Après l’hivernation (d’octobre
à mars), la femelle donne naissance à environ 60 œufs.
Particularités de l'espèce
Chez l’Alyte, le mâle porte les œufs (jusqu’à 3 pontes
simultanément) enroulés autour de ses pattes arrière
jusqu’à leur éclosion. Alors, il se déplace jusqu’à l’eau et
libère les têtards. Son chant, très différent de celui des
autres amphibiens ressemble à celui du Hibou petit-duc.
Le têtard arrive à survivre dans des eaux de mauvaise
qualité.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les changements de pratiques culturales (recul de
l’élevage, drainage, usage de pesticides et herbicides)
entraînent la disparition des habitats de reproduction de
l’Alyte accoucheur. L’abandon et le comblement des
mares et des carrières constituent aussi une menace pour
l’espèce. Aux Pays-Bas, des bassins artificiels ont été
construits pour venir en aide à ce crapaud. De telles
initiatives pourraient être prises en France si le besoin s’en
faisait sentir. En Rhône-Alpes, l’espèce ne paraît pas
directement menacée sinon localement, mais l’on constate
néanmoins un déclin. L’isolement des populations connues
devrait inciter à la protection des territoires où l’Alyte est
localisé.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
complémentaire pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Indéterminée
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Crapaud calamite (Bufo calamita)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
La répartition morcelée du Crapaud calamite s’étend de la
péninsule Ibérique à la Suède vers le nord, et de l’Irlande à
la Russie et l’Estonie vers l’est. Il est présent sur
l’ensemble de la France continentale, surtout abondant
dans les régions méridionales. L’espèce se raréfie de plus
en plus vers le nord et l’est de la France, où elle est
menacée. En fort déclin et notamment sur l’axe rhodanien,
elle reste présente avec une fréquence très variable dans
tous les départements de la région Rhône-Alpes,
notamment les monts du Lyonnais, la plaine de l’Ain, l’Isle
Crémieu et le Bas-Dauphiné ; elle atteint 1 800 mètres
d’altitude en Maurienne.
Description
Le Crapaud calamite est un amphibien d’aspect ramassé
et de taille moyenne, le mâle mesurant entre 4 et 7
centimètres et la femelle entre 5 et 8 centimètres. Sa
pupille ovale horizontale fend l’iris jaune vif, parfois
verdâtre ou grisâtre. La peau dorsale plus ou moins tachée
ou marbrée de kaki peut prendre diverses teintes. Elle est
couverte de pustules brunes, parfois rougeâtres, et
traversée par une ligne jaune pâle caractéristique au
milieu du dos. Le dessous est blanchâtre plus ou moins
maculé de brun et granuleux.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Crapaud calamite apprécie les habitats ouverts et
ensoleillés à végétation basse (sols sableux des littoraux
ou dépressions des fleuves), mais s’adapte aussi aux
carrières et parcs urbains. Il s’y nourrit surtout d’insectes. Il
hiverne d’octobre à avril, puis se reproduit dans des points
d’eau bien exposés, chaque femelle pondant de 3 000 à
4 000 œufs.
Particularités de l'espèce
Le Crapaud calamite se déplace sur le sol en courant un
peu à la façon d’un rongeur pour chasser. L’hiver, il se
protège dans un trou bien abrité et à la belle saison, il
aménage un logement dans le sol ou se terre dans un
terrier qu’il creuse avec ses pattes arrière. Le chant nuptial
du mâle ressemble au chant du Grillon.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Crapaud calamite est menacé par la disparition de ses
habitats. Ses milieux terrestres sont détruits dans la région
Rhône-Alpes par les aménagements hydroélectriques et
les réaménagements des sites industriels (carrières,
terrils…),
et
de
façon
plus
générale
par
l’embroussaillement et l’urbanisation des rivages. Les sites
de reproduction régressent avec l’assèchement des zones
humides. La gestion de l’espèce passe par le maintien ou
la création d’habitats appropriés : d’une part des sites de
ponte chauffant rapidement au soleil et pauvres en
prédateurs, d’autre part un milieu terrestre à végétation
ouverte, riche en proies et en caches avec des places de
sol meuble ou des abris divers à la surface du sol.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Crapaud commun (Bufo bufo)
Photo : Michel Geniez (BIOTOPE)
Distribution
Le Crapaud commun est largement réparti de l’Afrique du
Nord à l’ensemble de l’Eurasie à l’exception de l’Irlande et
de beaucoup d’îles méditerranéennes. Il est globalement
très répandu en France, en abondance variable selon les
régions, sauf en Corse où il est absent. En Rhône-Alpes,
bien que plus localisée à l’intérieur des Alpes (Vanoise et
Mont-Blanc), l’espèce est significativement présente
partout.
Description
Le Crapaud commun est un amphibien de taille moyenne
à grande. Le mâle mesure entre 5 et 9 centimètres et la
femelle de 8 à 11 centimètres. D’aspect général ramassé,
il présente un museau tronqué vu de profil. Sa pupille
ovale horizontale fend l’iris rouge cuivré ou orange. Cet œil
orange le distingue de tous les autres crapauds. La peau
dorsale pustuleuse est roussâtre, gris jaunâtre, verdâtre ou
noirâtre, souvent uniforme, parfois tachetée ou marbrée,
alors que la face inférieure est blanc jaunâtre, unie ou
tachetée, et rugueuse.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Présent du niveau de la mer à 1 500 mètres, le Crapaud
commun apprécie les milieux frais et boisés (forêts de
feuillus ou mixtes) où il chasse insectes et araignées. Il se
reproduit dans des plans d’eau permanents comme les
étangs ou les mares. Chaque femelle pond entre 5 000 et
7 000 œufs entre mars et avril, tous les 2 ans.
Particularités de l'espèce
En période de reproduction, le mâle présente une peau
lisse, souvent vert olive ; les callosités brun-noir sur les
trois premiers doigts lui permettent d’agripper la femelle.
Les œufs, agglutinés dans un cordon gélatineux de
plusieurs mètres, sont protégés des poissons par des
sécrétions aux propriétés répulsives.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Crapaud commun, localement en déclin significatif, est
surtout victime de la circulation routière lors des migrations
vers les sites de reproduction. La Loutre est aussi
responsable de très fortes mortalités dans certaines zones
de ponte. Les barrières-pièges provisoires installées
depuis 1996 le long de la route D51b, près du lac du
Grand-Lemps/Châbons en Isère se sont avérées
particulièrement efficaces : en 2001, 4 507 Crapauds
communs ont été interceptés en migration prénuptiale sur
un linéaire de barrières de 880 mètres, contre 80 sur 250
mètres de linéaire en 1996 ! Un dispositif de « crapauduc »
y a été installé récemment. La création de mares de
substitution est une autre mesure efficace car l’espèce
adopte rapidement les nouvelles zones de ponte à sa
disposition.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
A surveiller
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Grenouille agile (Rana dalmatina)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Présente dans le centre et le sud de l’Europe (et jusqu’au
nord-ouest de l’Iran), la Grenouille agile est largement
répandue en France à l’exception des hauts reliefs
montagneux, de l’extrême nord et du sud-est de la France.
On la trouve en Rhône-Alpes jusqu’à 800 mètres
d’altitude. Elle est abondante dans le centre de l’Isère, le
Roannais et les monts du Forez. Les plateaux boisés et
humides de Bonnevaux et Chambarand sont aussi
propices à l’espèce. Elle est présente dans le reste de la
région en densité moindre, sauf dans les districts les plus
méridionaux et les plus alpins dont elle est totalement
absente.
Description
La Grenouille agile est un amphibien à l’aspect élancé,
mesurant entre 4,5 et 6,5 centimètres. Vu de profil, son
museau est proéminent, long et légèrement arrondi. La
pupille ovale horizontale fend l’iris doré ou argenté dans sa
partie supérieure, sombre dans sa partie inférieure.
L’espèce présente un masque temporal sombre bien
contrasté avec la peau dorsale assez lisse, de couleur
brune, roussâtre ou grisâtre, plus ou moins tachée de
sombre, presque noire dans l’eau chez l’adulte
reproducteur. La face inferieure est claire.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Grenouille agile fréquente souvent forêts de feuillus de
plaine, boisements alluviaux ou bocages. A l’est de la
France, elle devient forestière. Elle se nourrit d’insectes
ainsi que d’araignées et hiverne à terre dès novembre. La
période de reproduction, très brève, a lieu jusqu’à fin avril
souvent dans des points d’eau pauvres en poissons.
Particularités de l'espèce
En période estivale, l’adulte fréquente un domaine vital
(boisement ou prairie), distinct de ses congénères et d’une
superficie de quelques dizaines de mètres carrés. Le chant
nuptial, de faible intensité, est émis au fond de l’eau et fait
penser à des frottements très saccadés d’un chiffon sur
une vitre mouillée.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Grenouille agile ne manifeste pas de déclin marqué
dans la région. Néanmoins, en raison de son habitat
forestier, elle peut souffrir de l’exploitation du bois. Les
populations vivant en contexte alluvial semblent aussi
particulièrement fragiles à cause de la dégradation
sensible de ces milieux. La destruction des ornières et des
fossés de drainage pendant la période de reproduction
limitent localement la régénération des populations.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
A surveiller
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Grenouille rousse (Rana temporaria)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
La Grenouille rousse se répartit du nord au centre de
l’Eurasie, jusqu’au Japon. En Europe, son aire de
répartition atteint la Scandinavie au nord et le nord de
l’Espagne au sud. Largement répandue en France, elle
est néanmoins peu présente en Aquitaine, en Provence et
en Corse. Surtout commune sur les reliefs, elle semble
s’être raréfiée dans l’est et le sud-est de la France au
cours de la seconde moitié du XXe siècle. L’altitude
moyenne élevée de Rhône-Alpes convient bien à la
Grenouille rousse. Elle est présente dans tous les
espaces montagneux de la région (jusqu’à 2 500 mètres),
sauf dans le massif du Mont-Blanc. Elle est en revanche
très rare et en déclin dans les zones les plus basses
(Bresse, Dombes) et même absente du couloir rhodanien.
Description
La Grenouille rousse mesure de 5 à 6,5 centimètres en
plaine et de 7 à 8,5 centimètres à haute altitude. Son
museau vu de profil est court, arrondi et busqué. Son œil
doré dans sa partie supérieure, sombre dans sa partie
inférieure est traversé par une pupille ovale horizontale. La
peau dorsale, lisse ou assez verruqueuse, est de couleur
variable (jaune, rose, rouge, brune, verte ou grise),
particulièrement tachée de noir en montagne. Le dessous
est blanchâtre, plus ou moins taché ou marbré de noirâtre
ou de rougeâtre.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Grenouille rousse s’adapte à divers milieux terrestres
comme les milieux arrière-littoraux, les prairies ou les
forêts de plaine, les pâturages et les boisements
montagnards, y compris ceux de résineux. Elle se nourrit
surtout d’insectes. Active de janvier-février à novembre et
hivernant le reste de l’année, elle se reproduit dans des
points d’eau variés.
Particularités de l'espèce
La Grenouille rousse est l’amphibien d’Europe qui atteint
les altitudes les plus hautes. Elle peut vivre jusqu’à 2 800
mètres dans les Alpes ! La reproduction est en général
explosive, ne durant que quelques jours. Les pontes,
boules compactes d’environ 3 000 œufs sont posées au
fond ou flottent à la surface, souvent groupées (plusieurs
centaines de milliers d’œufs sur quelques mètres carrés).
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Outre la dégradation des milieux naturels et le trafic
routier, la Grenouille rousse, seulement partiellement
protégée en France, est victime des prélèvements des
restaurateurs. L’espèce a aussi souffert en altitude de
l’empoissonnement en Salmonidés et des aménagements
touristiques sur le massif de Belledonne, dans l’Oisans et
la Tarentaise. Les activités humaines comme la randonnée
et le VTT constituent une menace locale pour l’espèce en
dégradant les ornières. En Isère, des barrières-pièges
provisoires installées le long de la route D51b, prés du lac
de Grand-Lemps/Châbons se sont avérées très efficaces :
en 2001, 2 708 Grenouilles rousses ont été interceptées
en migration prénuptiale sur un linéaire de barrières de
880 mètres, contre 10 sur 250 mètres de linéaire en 1996.
Un dispositif de « crapauduc » y a été installé récemment.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
A surveiller
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
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Protection nationale
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Protection régionale
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Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
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FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Pélobate cultripède (Pelobate cultripes)
Photo : Michel Geniez (BIOTOPE)
Distribution
Espèce méridionale peu abondante, le Pélobate cultripède
occupe le sud-ouest de l’Europe. En déclin sur l’ensemble
de son aire de répartition, il se rencontre au Portugal, en
Espagne et en France, sur les littoraux méditerranéen et
atlantique. Il remonte la vallée du Rhône jusqu’à
Montélimar. La région Rhône-Alpes se situe donc à la
limite nord de l’aire de répartition de l’espèce. Celle-ci a
été trouvée au sud de la région dans trois districts : la
Basse Ardèche, le Tricastin et la basse vallée du Rhône.
Toutefois, l’observation de 2 individus et de pontes aux
carrières d’Ambonil en 1999, et d’un individu à un
kilomètre au nord du marais de Montoison en 2000 laisse
penser que le Pélobate pénètre plus au nord dans la vallée
du Rhône et que des populations seraient présentes dans
la basse vallée de la Drôme et dans celle du Roubion
(Drôme).
Description
Le Pélobate cultripède est un crapaud d’aspect très
ramassé mesurant en général moins de 8 centimètres.
Ses gros yeux globuleux présentent une pupille verticale
ovale fendant l’iris argenté, doré ou gris verdâtre, veiné de
noir à la lumière. Le membre postérieur est court et
possède des pieds en forme de pelle d’un noir luisant,
ainsi qu’une importante palmure. La peau dorsale lisse est
jaune, verdâtre ou brunâtre, marbrée de taches plus
foncées. La face inférieure est blanc crème.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Pélobate cultripède fréquente les terrains meubles et
sablonneux ou à défaut les milieux artificialisés (carrières,
cultures) où il chasse araignées, insectes et lombrics. La
reproduction, dès mi-février dans des points d’eau
ensoleillés (mares temporaires des carrières de sable, des
marais) donne lieu à la ponte de plusieurs milliers d’œufs
par femelle.
Particularités de l'espèce
Les lames cornées de ses pattes antérieures ou
« couteaux » font office de pelles et permettent à l’animal
de s’enfoncer, en marche arrière, dans des sols meubles.
Il leur doit son surnom de « Crapaud à couteaux ». Le
chant faible et peu audible du mâle reproducteur, émis
sous l’eau, ressemble à un caquètement de poule.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’urbanisation du littoral et des rivages détruit les habitats
propices au Pélobate cultripède. A l’écart de ceux-ci, la
reforestation des milieux ouverts abandonnés au cours de
la déprise rurale et l’introduction de poissons et
d’écrevisses sont des facteurs de déclin très importants.
L’expansion de la Grenouille rieuse ainsi que le trafic
routier pourraient aussi avoir un effet très négatif. En
Rhône-Alpes, où l’espèce est très sporadique et menacée,
le creusement de mares en faveur du Pélobate cultripède
dans la Drôme et le rafraîchissement de fonds de carrières
ont été localement bénéfiques. A Suze-la-Rousse, le
nombre d’individus observés a ainsi doublé entre 1997 et
2001. Néanmoins, le faible nombre de sites et la situation
en limite d’aire de répartition doivent encourager à
préserver les habitats propices à l’espèce.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le domaine subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus)
Photo : Florent Pouzet (BIOTOPE)
Distribution
La répartition du Pélodyte ponctué est centrée sur la
France et s’étend de l’Espagne à la Ligurie et au nord et à
l’est de la France. L’espèce n’est abondante qu’en région
méditerranéenne et sur le littoral atlantique. Ailleurs, elle
est généralement assez rare et présente une répartition
hétérogène. En Rhône-Alpes, le Pélodyte ponctué est
principalement présent le long des axes fluviaux, dans les
régions encadrant l’Isère et dans une moindre mesure,
dans celles bordant le couloir rhodanien.
Description
Le Pélodyte ponctué est un petit amphibien à l’aspect
élancé pouvant mesurer jusqu’à 4,5 centimètres. Sa peau
dorsale est verdâtre, brun clair ou grisâtre avec une
ponctuation caractéristique vert plus foncé sur les verrues .
La face inférieure peut aller du blanc nacré au jaunâtre.
L’œil présente une pupille ovale verticale qui traverse un
iris doré dans sa partie supérieure et plus sombre dans la
partie inférieure.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Pélodyte ponctué fréquente différents habitats
(littoraux, bocages, murs de pierres, cultures…) à
proximité de l’eau. Il se nourrit d’insectes, d’araignées ainsi
que de vers, et hiverne dès octobre-novembre. La
reproduction se déroule de mi-février à avril et donne lieu à
la ponte de 1 000 à 1 600 œufs fractionnés en plusieurs
paquets.
Particularités de l'espèce
Le Pélodyte ponctué saute et grimpe bien. En période de
reproduction, le mâle présente des callosités nuptiales
brun foncé sur les deux premiers doigts, le bras,
l’avant-bras et la poitrine. Son chant caractéristique est
semblable au bruit de billes qui s’entrechoquent et se
reconnaît de ce fait très facilement.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Pélodyte ponctué, espèce en déclin, est principalement
menacé par la régression de ses sites de reproduction,
liée au comblement des mares, à l’assèchement des
marais et à l’utilisation de pesticides. Il bénéficie
heureusement des mesures prises pour d’autres
amphibiens partageant le même habitat et des actions
visant à protéger les milieux humides. L’une des mesures
à prendre consiste à limiter l’envahissement des mares par
les ligneux qui, en faisant de l’ombre, réduisent l’attrait de
celles-ci sur les adultes reproducteurs. Ainsi, le labour
régulier des mares temporaires favorise la reproduction du
Pélodyte ponctué. Dans le Loir-et-Cher, le creusement de
mares adaptées à l’espèce dans un contexte de carrière
en activité a donné d’excellents résultats.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Rainette méridionale (Hyla meridionalis)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
La Rainette méridionale est répartie entre la péninsule
Ibérique, les régions méridionales de la France, le nord de
l’Italie, l’Afrique du Nord, les îles Baléares, Canaries et
Madère. En France, elle est abondante sur les plaines
littorales du pourtour méditerranéen et dans le Bassin
aquitain. Vers le nord, elle atteint le sud de la région
Rhône-Alpes (Valence). On la trouve en Ardèche jusqu’à
plus de 500 mètres d’altitude, dans l’ouest et le sud de la
Drôme et le long des axes fluviaux jusqu’à la moyenne
vallée du Rhône et au Grésivaudan.
Description
D’aspect élancé à rondelet, cette petite grenouille mesure
en moyenne moins de 5 centimètres. Sa peau lisse est en
général vert pomme dessus et blanc nacré ou jaunâtre
dessous. Elle présente une bande brun noir souvent
bordée de clair à l’insertion de la patte antérieure, qui
s’interrompt ensuite et ne possède jamais de diverticule
au-dessus de la cuisse comme c’est le cas de la Rainette
verte.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Abondante dans les marais littoraux ainsi que dans les
secteurs humides en garrigue, la Rainette méridionale
apprécie aussi les milieux urbains. Elle se nourrit au
crépuscule d’insectes et d’araignées et se reproduit la nuit
(dès mars) dans divers points d’eau ensoleillés (mares,
bassins, citernes).
Particularités de l'espèce
La Rainette méridionale est un des rares amphibiens
véritablement urbains, capable de coloniser les parcs et
les jardins des agglomérations urbaines. Elle a été trouvée
jusque sur les toits et les terrasses, les piscines et parfois
à l’intérieur des maisons. Son chant puissant et grave est
nettement plus lent que celui des autres rainettes.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Rainette méridionale reste commune et non menacée
sur une grande partie de son aire de répartition. Toutefois,
l’espèce peut souffrir localement des modifications des
milieux comme le comblement des mares et les drainages,
qui entraînent la perte de sites de reproduction favorables.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour les domaines alpien, continental
déterminante avec critère pour le subméditerranéen
et
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
A surveiller
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Rainette verte (Hyla arborea)
Photo : Rémy Duguet (BIOTOPE)
Distribution
Présente dans le nord de l’Asie et dans la majeure partie
de l’Europe (excepté les régions les plus nordiques et une
partie de la péninsule Ibérique), la Rainette verte est en
régression sur l’ensemble du continent. En France, bien
qu’en déclin dans le centre-ouest du territoire et en Savoie,
elle est absente seulement de la région méditerranéenne.
La région Rhône-Alpes constitue la limite sud de son aire
de répartition. Elle se maintien de façon de plus en plus
éparse dans la moitié nord de la région, concentrée dans
l’ouest de l’Ain et le nord de l’Isère, mais aussi dans l’ouest
et le sud de la Savoie, le Roannais et la plaine du Forez.
Description
Cette petite grenouille d’environ 3-4 centimètres est aussi
appelée Rainette arboricole. Son œil doré veiné de brun
ou presque entièrement brun est traversé par une pupille
ovale horizontale. La peau dorsale, lisse, est souvent de
couleur vert pomme, mais peut aussi tendre vers le brun,
le gris ou le noir. Le dessous est blanc nacré ou jaunâtre.
Une bande brun noir bordée de clair court sur le bas des
flancs de la narine à l’aine, avec un diverticule qui remonte
au-dessus de la cuisse.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Rainette verte fréquente les fourrés, haies et lisières
des boisements, souvent à moins de 300 mètres d’altitude
et hiverne d’octobre à mars sous un abri du sol. Elle se
nourrit d’insectes. La femelle pond dans des points d’eau
stagnants et ensoleillés, sans poisson, entre 700 et 1 900
œufs éclosant en plein été.
Particularités de l'espèce
Les extrémités des doigts et orteils différenciées en
ventouses permettent à la Rainette verte de grimper haut
dans la végétation, jusqu’à 2 mètres, pour s’exposer au
soleil. Cette particularité explique son nom de Rainette
arboricole. Son chant nuptial, plus rapide que celui de la
Rainette méridionale, rappelle celui des Cigales.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Rainette verte est menacée par la destruction de ses
habitats. La disparition des sites de reproduction due aux
pollutions, au comblement des mares, à l’assèchement
des marais et à l’introduction de poissons dans certains
étangs est le principal facteur de régression de l’espèce.
Le prélèvement important par les terrariophiles aurait aussi
décimé certaines populations. Le maintien de l’espèce
repose sur la mise à disposition de zones de reproduction
en veillant à la qualité de l’eau, à l’ensoleillement et à
l’absence d’empoissonnage. Aux Pays-Bas et en Belgique,
la création de réseaux de mares s’est avérée être une
mesure efficace au maintien de populations et à la
colonisation de nouvelles mares.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Salamandre noire (Salamandra atra)
Photo : Michel Geniez (BIOTOPE)
Distribution
La Salamandre noire, endémique de l’arc alpin et des
Alpes Dinariques, se répartit de la Haute-Savoie au nord
de l’Albanie, avec une distribution assez continue dans les
Alpes et plus fragmentée dans les Balkans. L’observation
de l’espèce dans le Haut-Giffre en 2000 constitue l’unique
station connue en rive gauche du Rhône et la seule
actuellement avérée pour la France. Compte tenu du faible
nombre d’observations depuis plus de 30 ans de
prospections naturalistes, la Salamandre noire apparaît
comme une espèce très rare et extrêmement localisée.
Description
Cette grande salamandre d’aspect boudiné mesure entre
11,5 et 16 centimètres de longueur. Sa tête est peu
distincte du reste du corps. La peau dorsale est lisse ???,
uniformément noire ou marron foncé. La face inférieure est
gris sombre. Les glandes latéro-dorsales sont percées
d’un seul pore. Des orifices excréteurs sont visibles sur la
région médiodorsale. Les membres sont courts et rabattus
le long du corps. Les orteils ne présentent pas de palmure.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Les observations de l’espèce ont eu lieu entre 1 700 et
1 920 mètres d’altitude, où la Salamandre noire fréquente
les prairies alpines et les boisements humides,
consommant probablement des invertébrés terrestres. Elle
semble hiverner d’octobre à mars. Strictement vivipare, la
femelle donne naissance à des portées de 2 à 6 jeunes.
Particularités de l'espèce
Longtemps confondue avec la Salamandre de Lanza,
espèce endémique des Alpes du Sud, la Salamandre noire
a vu sa présence dans le nord des Alpes françaises
remise en cause. En 2000, l’espèce était retrouvée dans le
Haut-Giffre en Haute-Savoie, et formellement identifiée.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les prélèvements et les aménagements touristiques
d’altitude menacent cette espèce montagnarde. La
Salamandre noire est aussi touchée par l’intensification de
l’agriculture et le trafic routier. Classée parmi les espèces
au statut indéterminé dans le livre rouge national alors que
sa présence en France était imprécise du fait de la
confusion avec la Salamandre de Lanza, la Salamandre
noire mérite désormais le statut d’espèce en danger après
sa redécouverte dans le Haut-Giffre. Ceci confère à la
région Rhône-Alpes un grand rôle dans la conservation de
l’espèce.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le domaine alpien
Livre rouge national :
Indéterminée
Livre rouge régional :
En danger
Directive Habitats annexe 2
: x (pour la seule sous-espèce
Salamandra atra auror
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
: x (pour la seule sous-espèce
Salamandra atra auror
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata)
Photo : MNHN
Distribution
En France :Espèce en régression dans la plupart des
régions de France (ainsi que dans les autres pays
d’Europe). Le Sonneur n’est vraiment commun que dans
un quart Nord-Est de la France, au climat plutôt
continental, ainsi que dans le Limousin. Partout ailleurs,
ses populations sont très disséminées et présentent de
faibles effectifs. En général, une population de Sonneur
dépasse rarement un effectif d’une ou deux dizaines
d’individus. Pourtant, quelques torrents des abords du
Massif central et du Nord des Alpes, particulièrement
favorables à l’espèce, accueillent des centaines d’adultes.
L’espèce n’est fréquente que sur quelques districts
naturels. Toutefois sa répartition est relativement complète
sur la région, le Sonneur semblant éviter dans les Alpes
les massifs internes, peut-être trop secs et ensoleillés.
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Les adultes, carnivores, consomment des
vers et insectes ; les têtards sont herbivores.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat en Rhône-Alpes : Eaux peu profondes en forêt ou
à proximité d’un couvert végétal ; petites mares, ornières,
flaques d’eau temporaires, souvent croupissantes,
fossés… Plus exceptionnellement dans les carrières,
canaux d’irrigation, voire de petits cours d’eau (par
exemple en Trièves).
Particularités de l'espèce
Reproduction : Ovipare. Les mâles chantent dès avril, la
reproduction débute en mai. Le mâle féconde les œufs
(environ 100) aussitôt après la ponte, puis la femelle les
dépose individuellement ou en petits paquets sur des
plantes aquatiques. Eclosion au bout de 8 jours
seulement. Plusieurs pontes annuelles pour compenser
l’assèchement possible du point d’eau.Hiverne d’octobre à
mars-avril dans la boue des points d’eau ou dans la terre
humide.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Disparition des petites pièces d’eau (comblement des
mares, curage intensif des fossés, débardage pendant la
période de reproduction…)
OBJECTIFS DE GESTION :
Maintenir et restaurer des milieux aquatiques favorables,
et leur connectivité, en forêt et à proximité.
MOYENS POSSIBLES :
- Inclure dans les plans de gestion le maintien ou la
restauration d’un maillage dense de points d’eau
favorables au stationnement des Sonneurs dans un rayon
de quelques centaines de mètres, entre lesquels les
individus peuvent se déplacer le long de ruisseaux, fossés
de drainage, zones de suintement…
- Le Conseil Général de l’Isère a lancé et anime un plan
d’actions pour la sauvegarde du Sonneur à ventre jaune.
Une campagne de création et de restauration de mares est
en cours et les collectivités locales peuvent être
subventionnées dans ce but.
- ACEMAV, sous la Dir. de DUGUET R. & MELKI F., Les
Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg, coll.
Parthénope, juin 2003, 479 p.
- DELIRY Cyrille, in Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes, atlas préliminaire – LE BIEVRE hors série
n°1, CORA 2002 – pp 48-50.
- MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et
principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
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Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Triton alpestre (Triturus alpestris)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Le Triton alpestre occupe toute l’Europe centrale et
occidentale de la Russie à la France et du Danemark à
l’Italie. En France, il vit essentiellement au nord et à l’est
de la Loire, dans les Alpes et le Massif central. En
Rhône-Alpes, l’Isère, le Rhône, la Loire et la Savoie
abritent des populations encore nombreuses, l’espèce
appréciant les zones de collines et boisées. En revanche,
elle délaisse les marais des basses plaines, ce qui
explique sa rareté dans le val de Saône, le Grésivaudan et
la moyenne vallée du Rhône. Dans le sud de la région, le
Triton alpestre devient rare en raison du climat
méditerranéen auquel il n’est pas adapté. Il est également
limité en Haute-Savoie par l’altitude et l’encaissement de
certaines vallées.
Description
Le Triton alpestre est un amphibien de taille moyenne. Le
mâle mesure entre 7 et 9,5 centimètres et la femelle entre
8 et 11 centimètres. La queue est comprimée et plutôt
mince. La peau dorsale, lisse ou granuleuse est à
dominante bleuâtre chez le mâle, verdâtre chez la femelle,
présentant habituellement des marbrures (peu visibles en
phase terrestre) sur un fond brunâtre. Une bande de
ponctuations brunâtres parcourt le bas des flancs,
débordant parfois sur la face inférieure orangée. Le mâle
reproducteur a une crête dorsale basse à bord droit
jaunâtre et noir.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Triton alpestre est présent du niveau de la mer jusqu’à
2 500 mètres. Il se reproduit dans des plans d’eau pauvres
en poissons, bordés de formations arborées faciles
d’accès. La femelle pond de 250 à 300 œufs par an. En
dehors de la période d’activité qui débute entre janvier et
mai, les individus hivernent, généralement à terre.
Particularités de l'espèce
Le Triton alpestre supporte bien les eaux froides. On peut
parfois observer des individus à la fin de l’hiver sous la
couche de glace recouvrant encore les mares. En
montagne notamment, les larves hivernent avant de se
métamorphoser en raison des basses températures qui
ralentissent leur développement.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
En déclin en plaine, le Triton alpestre est en outre
localement menacé sur les reliefs des Alpes où l’alevinage
en Salmonidés pour l’exercice de la pêche sportive a
considérablement modifié l’écosystème des lacs d’altitude.
Le développement des infrastructures touristiques pour le
ski contrarie également le maintien de l’espèce. Les
populations naturelles des plaines les plus méridionales
méritent également une surveillance accrue. La
réhabilitation, l’aménagement ou la création de pièces
d’eau susceptibles de servir de sites de reproduction
peuvent être envisagés.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Triton crêté (Triturus cristatus)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Le Triton crêté occupe une grande partie de l’Europe
continentale. Il est présent dans la moitié nord de la
France jusqu’au Massif central. En Rhône-Alpes, il est
présent mais en régression, avec une répartition de plus
en plus fragmentée, dans les départements du Rhône, de
l’Ain, de l’Isère (notamment Vercors et Grésivaudan). C’est
dans le nord de l’Isère que l’espèce semble la plus
fréquente. Le bassin lémanique héberge désormais aussi
le Triton crêté italien (Triturus carnifex), récemment
introduit en Suisse et en expansion en « France voisine ».
Description
Ce grand triton mesure entre 11,5 et 14 centimètres pour
le mâle, et entre 12 et 14,5 chez la femelle. Les membres
sont plutôt minces et longs. La queue, comprimée et plutôt
épaisse, est pointue à son extrémité. La peau dorsale
granuleuse, brun noir est ponctuée de gros ronds noirs et
recouverte de granulations blanchâtres sur les flancs. Le
ventre jaune vif est fortement ponctué de noir et la gorge
est noirâtre. Le mâle reproducteur possède une crête plus
ou moins élevée bien dentelée.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Triton crêté se reproduit de mars à avril dans des points
d’eau stagnants souvent assez étendus. La femelle y pond
entre 200 à 250 œufs. L’habitat terrestre de l’espèce se
compose habituellement de zones de boisements, de
haies et de fourrés, à proximité du site de reproduction.
L’animal hiverne à terre d’octobre à mars.
Particularités de l'espèce
Le Triton crêté est le plus grand des tritons rhônalpins. Les
adultes sont en général terrestres mais en dehors de la
période de reproduction, il n’est pas rare que des
individus, dont une grande proportion de jeunes, restent
dans l’eau. L’animal cohabite souvent dans les points
d’eau avec le Triton ponctué.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Triton crêté, par son caractère moins forestier, est
l’espèce de triton qui a le plus pâti des transformations de
l’agriculture. Les principales menaces sont la disparition
des sites de reproduction (pompages agricoles), le
comblement des zones humides et notamment des mares
et étangs de plein champ, la pollution des eaux.
L’introduction de poissons dans certains étangs et le trafic
routier sont aussi en cause. L’existence d’une population
locale repose en général sur la disponibilité d’un réseau de
mares, ainsi que de formations arborées (boisements,
haies, fourrés) suffisamment près des mares pour
favoriser le déplacement des individus. L’expansion du
Triton crêté italien en Rhône-Alpes est préjudiciable au
Triton crêté sur le plan génétique.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En danger
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Triton palmé (Triturus helveticus)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Implanté seulement dans l’ouest de l’Europe, du nord de la
péninsule Ibérique à la Grande-Bretagne, au Benelux et au
nord-ouest de l’Allemagne, le Triton palmé est commun
dans la plupart des régions de France. Il manque toutefois
dans une partie de la Provence et en Corse, et évite les
reliefs (Jura, Massif central, Alpes). Cela explique son
absence dans les districts de l’est de Rhône-Alpes,
l’animal n’ayant pas réussi à pénétrer l’intérieur de l’arc
alpin. Le massif de Belledonne en Isère marque l’altitude
maximale (1 200 mètres) à laquelle l’espèce a été
observée dans la région. Très fréquent au nord de la
région dans les milieux de plaines et de collines, le Triton
palmé est beaucoup plus disséminé vers le sud, zone
moins dense en points d’eau.
Description
Le Triton palmé est un petit amphibien dont la taille varie
de 5 à 8 centimètres chez le mâle et de 5,5 à 9,5
centimètres chez la femelle. Il présente une queue
comprimée, tronquée à son extrémité et terminée par un
filament. La peau dorsale jaunâtre, verdâtre, brunâtre ou
noirâtre, est souvent tachée ou légèrement marbrée chez
le mâle. Le ventre est jaunâtre et la gorge souvent
dépigmentée. Le mâle reproducteur a une crête dorsale,
des palmures noirâtres aux orteils et un long filament noir
à l’extrémité de la queue.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Triton palmé se reproduit de février à juin-juillet dans
une large gamme de points d’eau stagnante ou à courant
lent (flaques, ornières, étangs, lacs, ruisseaux). La femelle
pond environ 400 œufs par an. L’adulte hiverne en général
à terre. L’habitat terrestre de l’espèce semble être lié à la
proximité d’un couvert boisé.
Particularités de l'espèce
Après la Grenouille « verte », le Triton palmé est
l’amphibien qui résiste le mieux à la pollution des eaux. Il
s’adapte à une grande diversité de points d’eau, y compris
ceux contenant des poissons. Comme chez d’autres
espèces
de
tritons,
certaines
larves
ne
se
métamorphosent que l’année suivante, après l’hiver.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Triton palmé n’est globalement pas menacé en France,
mais les populations en limite d’aire (Alpes, Provence)
méritent une attention particulière ; un léger déclin est
néanmoins constaté dans la région. L’urbanisation littorale
nuit aux populations méridionales et, dans les Pyrénées,
l’introduction de Salmonidés dans les lacs pour la pêche
représente un risque pour les populations locales.
L’espèce bénéficie souvent de la création de mares de
jardins. En Isère, des barrières-pièges provisoires ont été
installées le long de la route D51b, près du lac de
Grand-Lemps/Châbons qui accueille 4 espèces de tritons.
Une hausse importante des populations a été constatée :
en 2001, 6 914 Tritons palmés ont été interceptés en
migration prénuptiale sur un linéaire de barrières de 880
mètres, contre respectivement 937 sur 250 mètres de
linéaire en 1996. Un dispositif de « crapauduc »y a été mis
en place récemment.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour le domaine alpien,
complémentaire pour le continental et le subméditerranéen
et
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
A surveiller
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Amphibien
Triton ponctué (Triturus vulgaris)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Le Triton ponctué occupe l’Eurasie de l’Ecosse à la Russie
et de l’Italie du Centre à la Grèce. Sa répartition est
discontinue dans le quart sud-ouest du continent. En
France, il est commun dans la moitié nord. La région
Rhône-Alpes, marquant la frange méridionale de la
répartition nationale de l’espèce, abrite quelques rares
populations très localisées. Le Triton ponctué s’y trouve
principalement dans l’Ain (dans le val de Saône et sur la
partie nord de la Dombes). Il s’observe aussi en
Haute-Savoie près d’Annecy où le petit marais des
Glaisins, aujourd’hui dégradé par un parc d’activités,
constitue l’un des seuls sites de reproduction connus dans
la région. L’espèce est également présente au centre de
l’Isère, à plus de 100 kilomètres au sud des autres sites.
Description
Le Triton ponctué est une espèce de petite taille mesurant
entre 6,5 et 9 centimètres. Le dos, lisse ou granuleux est
de couleur brun-olivacé, le ventre orangé et la gorge gris
cendré. Le mâle a la peau ponctuée de ronds noirs. En
période de reproduction, il possède une crête dorsale et
des palmures en forme de lobes aux orteils. La femelle
possède une coloration uniforme dessus et finement
ponctuée de sombre dessous.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Triton ponctué fréquente les mares herbeuses, les
abreuvoirs enterrés et les petits étangs sans poisson de
mars à juin. Chaque femelle pond environ 200 œufs par
saison. En dehors de la période de reproduction, l’habitat
de l’espèce est terrestre et se compose de bois et de
haies. L’hivernage, souvent terrestre, débute entre
septembre et décembre.
Particularités de l'espèce
Certaines larves de Triton ponctué peuvent hiverner et se
métamorphoser seulement l’année suivante. En Isère, la
crête des mâles reproducteurs semble moins haute que
celle des Tritons ponctués du reste de la France ; les
individus paraissent aussi plus petits qu’ailleurs.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Par son caractère moins forestier que les autres tritons,
cette espèce de milieux ouverts a été particulièrement
affectée par les transformations de l’agriculture au cours
du siècle dernier. Le recul de l’élevage et la disparition des
mares de plein champ sont les causes principales de
menace de l’espèce. La protection efficace dont bénéficie
l’étang de Grand-Lemps, seule réserve naturelle nationale
du Bas-Dauphiné, a permis la conservation du Triton
ponctué en Isère. Dans un environnement urbain, la
création d’une mare de jardin profite souvent au Triton
ponctué comme par exemple au jardin naturel de Paris
Nature dans le XXe arrondissement de Paris.
ACEMAV coll., Duguet R. et Melki F. ed., 2003 - Les
amphibiens de France, Belgique et Luxembourg.
Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze, 480 p.
Maurin, H. (sous la direction de), 1998 – Le Livre rouge.
Inventaire de la faune menacée en France. MNHN,
Nathan. 175 p.
Deliry C.
(coord.), 2002 - Les Reptiles et Amphibiens de
Rhône-Alpes : Atlas préliminaire. Le Bièvre, hors série n°1,
146 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour les domaines alpien, continental
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
En danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Barbastelle (Barbastella barbastellus)
Photo : BIOTOPE
Distribution
La Barbastelle est principalement répartie dans le
sud-ouest de l’Eurasie, de l’Espagne au Proche-Orient ;
ses effectifs sont en déclin en Europe du Nord et de l'Est.
En France, on la trouve un peu partout (excepté sur le
littoral méditerranéen et dans le Nord) avec des effectifs
variables. Elle est à ce jour présente dans tous les
départements rhônalpins en nombre variable, surtout
concentrée dans l’Ain et la Haute-Savoie. Elle se reproduit
dans quatre départements : l’Ain, l’Isère, la Savoie et la
Haute-Savoie. Les dix sites de reproduction actuellement
connus (dont 7 dans l’Ain) justifient l’intérêt de sauvegarde
de cette espèce en Rhône-Alpes.
Description
De taille moyenne, la Barbastelle mesure entre 45 et 58
centimètres de longueur. Elle présente un pelage long et
soyeux, poivre et sel dessus et gris foncé dessous. Sa
toute petite tête avec un museau épaté et de grandes
oreilles noires qui se rejoignent vers l'avant au milieu de
son crâne sont caractéristiques.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Barbastelle gîte l’été en colonies dans les fissures de
constructions, de rochers ou dans les arbres, chassant la
nuit surtout des papillons à la lisière de forêts de feuillus
ou mixtes. Elle hiberne d'octobre à avril dans des cavités
souterraines. Les naissances semblent avoir lieu vers fin
juin, début juillet.
Particularités de l'espèce
La Barbastelle résiste très bien au froid entre 0 et 5°C et
peut hiverner dans des cavités soumises au gel. Alors que
cette espèce a longtemps été considérée comme solitaire
en hibernation, de récentes découvertes ont montré que
les Barbastelles pouvaient en fait se regrouper en masse,
jusqu'à parfois plusieurs milliers d'individus pendant cette
période.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Barbastelle est menacée par l’abattage des arbres
creux, les dérangements causés par la spéléologie et le
tourisme dans les grottes, et la fermeture des anciennes
mines. La disparition des gîtes favorables à l’espèce suite
à l’aménagement des grottes et la rénovation des
bâtiments anciens et des ponts s’ajoutent à ces pressions.
L’usage d’insecticides et la régression des zones humides
en forêt entraînent la raréfaction de ses proies. La
sauvegarde de l’espèce passe à la fois par la protection de
ses gîtes (réglementation, régulation de la fréquentation
humaine, maintien des arbres creux, pose de gîtes
artificiels) et par le maintien de ses milieux de chasse
(limitation de l’enrésinement, diversification des essences,
maintien de buissons au sol, interdiction des insecticides).
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Bouquetin des Alpes (Capra ibex)
Photo :
Distribution
Le Bouquetin des Alpes avait totalement disparu des Alpes
françaises à la fin du XIX siècle, par suite de la chasse.
Des individus, originaires du massif du Grand Paradis en
Italie, s'installèrent en Maurienne (Savoie) en 1934 et
furent exterminés en 1947. Certaines références indiquent
que la population de Maurienne aurait une double origine,
à la fois par des individus ayant émigré du massif du
Grand Paradis avant la création du Parc National de la
Vanoise, et par un reliquat de Bouquetins ayant échappé à
l’extermination. La restauration du bouquetin dans les
Alpes françaises, débutée dans les années 1960 par la
mise en place de territoires protégés, puis par la
réalisation d'opérations de réintroduction, a permis à
l'espèce d'atteindre 7000 individus répartis en 32
populations distinctes en 2000 et enfin plus de 8 000
animaux en 2002.
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Les plantes herbacées, surtout des
graminées, forment la base de son alimentation. Les
variations inter-annuelles observées dans le régime
alimentaire des bouquetins montrent qu’ils sont
relativement opportunistes quant aux espèces de plantes
qu’ils sélectionnent. .
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Pentes rocheuses escarpées. Observé
actuellement de la zone clairsemée des forêts supérieures
jusqu'aux alpages. En hiver, demeure en général entre 2
000 et 2 800 m d’altitude.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Accouplements de décembre à janvier. La
gestation dure 5,5 mois. De fin mai à début juin, la femelle
met au monde un « cabri » - rarement 2 - qu’elle allaite
environ 6 mois. Les femelles restent avec la harde
maternelle, les mâles la quittent dans leur 2ème année.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
- Certaines pratiques pastorales (conduite libre des
troupeaux) peuvent entraîner des perturbations pour la
faune sauvage. A cela s'ajoutent les risques d'infestation
parasitaire par les ovins domestiques.
- Enfin, la présence de chèvres domestiques à l'époque du
rut peut entraîner des risques d'hybridation en particulier
dans les élevages pratiqués dans le sud des Alpes.
- La présence et le développement des infrastructures
liées aux domaines skiables peuvent être à l’origine sur
certains massifs du fractionnement des habitats
favorables.
- Le Bouquetin s'habitue très vite aux travaux bruyants des
chantiers de montagne, aux explosions de mines, au
passage des avions… mais pas aux deltaplanes silencieux
par exemples (sports de plein air).
- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de
Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MICHALLET J. (2002) - Le
Bouquetin des Alpes, élément de biologie, gestion de
l’espèce et de ses habitats - Paris : ONCFS, 11 p.MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et
principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec
subméditerranéen
critère
pour
les
domaines
alpien
et
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Campagnol amphibie (Arvicola sapidus)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
Présent sur une grande partie du territoire français, de
l’Espagne et du Portugal, le Campagnol amphibie connaît
une très forte régression depuis 20 ans. Il occupe la plus
grande partie de la France excepté la Corse, le Nord, les
Alpes internes et le Nord-Est qui constitue la limite
nord-ouest de l’aire de répartition de l’espèce. La limite
orientale de cette dernière passe par la région
Rhône-Alpes, l’espèce ne franchissant pas la chaîne
centrale alpine vers l’est. Autrefois connu dans toute la
région sauf dans les départements de la Savoie et de la
Haute-Savoie, le Campagnol amphibie semble avoir
aujourd’hui disparu de l’Isère. Il atteint 1 500 mètres
d’altitude dans les Alpes.
Description
Le Campagnol amphibie est un petit rongeur dont la tête et
le corps mesurent ensemble entre 17 et 22 centimètres, et
la queue entre 11 et 13,5 centimètres. Sa silhouette
arrondie est typique des campagnols. Les oreilles sont
cachées dans un pelage dorsal de couleur brune à brun
foncé. Les flancs sont d'un brun plus clair et le dessous
gris.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Campagnol amphibie vit près de l'eau, le long des
rivières lentes, des étangs, des marécages et des lacs. Il
se nourrit surtout de végétaux mais aussi d’insectes, de
crustacés, de grenouilles ou de petits poissons. La femelle
peut donner naissance jusqu’à 5 portées par an de 2 à 7
petits, entre mars et octobre.
Particularités de l'espèce
Le Campagnol amphibie nage et plonge très bien. Il
creuse un terrier dans les berges avec une entrée sous
l'eau et place à l'intérieur un nid d'herbes et un espace
d'alimentation. Il se différencie du Campagnol terrestre par
sa queue plus longue et sa taille légèrement supérieure. Il
est actif le jour mais aussi la nuit, par périodes.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Menacé par l’introduction du Ragondin, du Rat musqué et
du Vison d’Amérique, concurrents et prédateurs de
l’espèce, le Campagnol amphibie semble aussi affecté par
l’augmentation des populations de Surmulot. La
destruction de son habitat causée par l’assèchement des
zones humides, l’artificialisation des cours d’eau et la
pollution de l’eau est aussi l’une des causes de déclin de
l’espèce. Le maintien et la restauration des habitats
favorables et la poursuite de la lutte contre les espèces
concurrentes et prédatrices (en privilégiant les méthodes
non chimiques) seraient bénéfiques à ce petit rongeur.
Une amélioration des connaissances sur le statut de
l’espèce et l’exactitude de ses causes de mortalité est
aussi nécessaire.
MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des
Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé,
Lausanne, 304p.
MNHN (1995)
- Inventaire de la faune menacée en France. Nathan,
Paris, 175 p.
Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes.
FRAPNA, 303 p.
Fiers, V., Gauvrit,
B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la
faune de France métropolitaine. Statuts de protection,
degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225
p.
Maurin, H., Haffner, P. (sous la
direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France.
MNHN, Nathan, 415 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Indéterminée
Livre rouge régional :
En Grave Danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Campagnol des neiges (Chionomys nivalis)
Photo : Rémy Destre
Distribution
Réparti sur l’Asie Mineure et l’Europe, le Campagnol des
neiges se trouve en France dans les Alpes, le Massif
central et les Pyrénées, mais aussi en Provence et dans le
Languedoc-Roussillon. Dans la vallée du Rhône, la limite
nord de son aire de répartition passe par les coteaux
situés au confluent Rhône-Isère, ce qui explique son
absence de l’Ain et du Rhône. Hormis ces deux
départements, l’espèce est présente en effectifs variables
dans toute la région Rhône-Alpes (jusqu’à 4 700 mètres
d’altitude au glacier des Grands-Mulets), exceptionnelle
dans la Loire mais assez commune dans les parties sud et
sud-est de l’Ardèche, l’est de la Savoie et la vallée du
Giffre en Haute-Savoie, et très courante sur les hauts
plateaux du Vercors.
Description
Le Campagnol des neiges est un petit rongeur dont la tête
et le corps mesurent de 9 à 14 centimètres de longueur,
son épaisse queue blanche oscillant entre 5 et 7
centimètres. Son pelage est long et épais, gris-brun clair et
faiblement strié de noir dessus, blanc-gris dessous. Les
pieds sont blancs et les moustaches, très longues,
peuvent atteindre 6 centimètres.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
En Europe, c’est le campagnol qui vit le plus haut en
montagne, au-dessus de la limite supérieure des arbres,
fréquentant alpages caillouteux et éboulis. On le trouve
aussi plus bas en altitude. Il se nourrit de fruits et de
végétaux. La femelle met bas une ou deux fois par an (un
à quatre petits) vers la mi-août.
Particularités de l'espèce
Le Campagnol des neiges est très agile sur les rochers et
les éboulis où il se chauffe au soleil. Il nage aussi très
bien. Relativement discret, il peut pénétrer dans les
greniers à foin et y vivre en permanence. Il construit des
nids en herbes sèches et des galeries à faible profondeur
ou dans des fissures de rochers.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les campagnols constituent une importante source de
nourriture pour le Renard et l’Hermine, les chouettes et le
Faucon crécerelle.
MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des
Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé,
Lausanne, 304p.
MNHN (1995)
- Inventaire de la faune menacée en France. Nathan,
Paris, 175 p.
Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes.
FRAPNA, 303 p.
Fiers, V., Gauvrit,
B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la
faune de France métropolitaine. Statuts de protection,
degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225
p.
Maurin, H., Haffner, P. (sous la
direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France.
MNHN, Nathan, 415 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines
subméditerranéen et déterminante pour le continental
alpien,
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Castor d'Europe (Castor fiber)
Photo : MNHN
Distribution
Le Castor d’Europe habitait autrefois la majorité du
territoire. Dès la fin du XIXème siècle, la chasse, le
piégeage (pour sa chair, sa fourrure, les primes de
destruction versées par des syndicats de digue. . . ) et la
destruction de ses milieux de vie avaient entraîné une forte
régression de l’espèce. Une centaine d’individus subsistait
alors dans la Basse vallée du Rhône. En 1909, le Castor
fut protégé dans les Bouches-du-Rhône, le Gard et le
Vaucluse. L’espèce entamait alors une lente recolonisation
du bassin rhodanien, de l’aval vers l’amont, et atteignit
Lyon vers 1960. Des réintroductions eurent lieu en France
à partir de 1950. L’espèce fut protégée sur l’ensemble du
territoire en 1968. La population française était estimée à 3
000 – 5 000 individus en 1986, et à 8 000 - 10 000 en
2002.
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : En été, plantes aquatiques (racines de
nénuphars, pousses de roseaux) et feuilles de saules. De
l’automne au printemps, il abat des arbustes dont il
consomme les parties ligneuses (écorces, rameaux). Les
besoins quotidiens d'un adulte s'élevant à 2 kg de matière
végétale ou 700 g d'écorce.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Fleuves, rivières, ruisseaux affluents des rivières,
canaux de drainage, retenues de barrages. De préférence
eaux douces courantes, avec végétation riveraine (saules,
peupliers) importante. La présence permanente d’eau (au
moins 60 cm de profondeur) est indispensable. La
végétation aquatique ne doit pas être trop dense, ni la
pente du cours d’eau trop élevée.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Accouplements dans l’eau, de janvier à
mars. Une portée annuelle, de 2 à 4 petits, après environ
15 semaines de gestation.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cloisonnement des populations, risque d’empoisonnement
par les rodenticides (anticoagulants utilisés dans le cadre
de la lutte contre le Ragondin et du Rat musqué),
piégeage accidentel (dans le cadre de la lutte contre le
Ragondin), mortalité routière, endiguement et canalisation
des fleuves et de leurs principaux affluents,
débroussaillages et rectification des berges, assèchement
de marais et cours d’eau, modification du régime
hydraulique,
développement
d'espèces
végétales
exotiques, telle la Renouée du Japon sur le bord de
certains cours d'eau.
OBJECTIFS DE GESTION : Conserver des milieux
favorables, réduire la mortalité due aux activités humaines,
favoriser les colonisations naturelles et l’implantation de
populations, conserver la pureté génétique de l’espèce,
réduire le risque de dégâts pouvant être causés aux
cultures (zones agricoles ou arboricoles).
- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de
Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- GAUBERVILLE C., fiche
espèce « Le Castor », in Gestion forestière et diversité
biologique, Intégration de la diversité biologique dans la
gestion des habitats forestiers, ONF, ENGREF, IDF.MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et
principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - ONCFS, Le
Castor dans le Sud-Est de la France – 1997 – 51 p.ROULAND P., (2002) - Le Castor d’Europe, élément de
biologie, gestion de l’espèce et de ses habitats, Paris :
ONCFS, 8 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Cerf élaphe (Cervus elaphus)
Photo : MNHN
Distribution
Réintroduit depuis la seconde guerre mondiale dans
plusieurs massifs alpins : Grande Chartreuse, Vercors,
Belledonne, Trièves, Maurienne, Tarentaise, Semnoz et
vallée de Chamonix. Haut-Diois et Ventoux ont bénéficié
de l’extension de populations issues de lâchers
respectivement dans les Hautes Alpes et le Vaucluse.
Effectifs estimés par département en 1985 : environ 40
dans l’Ain, 130 dans la Drôme, 140 dans l’Isère, 200 en
Savoie et 300 en Haute-Savoie, soit près de 800 individus
sur la Région. En 1991, les effectifs étaient passés à
1600-2000 individus. Aujourd’hui, le seul département de
la Savoie compte environ 1500 individus !
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Plantes herbacées, jeunes pousses, feuilles,
fruits, champignons, graines, céréales…
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Vastes massifs forestier (plus de 5 000 ha) à
sous-bois épais et parsemés de clairières. Préférence pour
massifs forestiers aux essences mélangées à proximité de
cultures et de prairies, jusqu’à 2500 m d’altitude. La
présence de l’eau est primordiale.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Rut en septembre-octobre. La femelle met
au monde un petit (rarement 2) par an, en général en
mai-juin.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
- Collisions sur routes, autoroutes et voies ferréesDérangement sur les places de brame - Disparition de la
biodiversité des milieux et de leur structuration en
mosaïque.- Effet de barrière des infrastructures de
transport (voies de circulation, canaux) qui contrarient les
déplacements quotidiens ou saisonniers, peuvent
perturber l’alimentation, la reproduction et la répartition
d’une population.
OBJECTIFS DE GESTION
A/ Tendre vers un équilibre sylvo-cynégétique assurant le
renouvellement des peuplements, sans protection
systématique.
B/ Conserver ou restaurer les corridors biologiques
nécessaires à la libre circulation des populations, tout en
sécurisant au maximum les « passages à faune » pour
éviter les accidents.
C/ Ne pas empêcher, voire favoriser la colonisation par le
cerf de certains massifs favorables d’où il est absent, si
cela répond à une volonté locale et concertée.
- BONNET G & KLEIN F., Le Cerf ONC / Faune Sauvage /
Hatier, 1993- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages
de Rhône-Alpes, 1997, 303 p. - KLEIN F. & HAMANN J. L.
(2002) - Le cerf élaphe, éléments de biologie, gestion de
l’espèce et de ses habitats, Paris : ONCFS, 9 p.- MNHN,
Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux
Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - MOUTOU &
BOUCHARDY, Les mammifères dans leur milieu,
Ecoguides Bordas, 1992, 255 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Chamois (Rupicapra rupicapra)
Photo : MNHN
Distribution
Une progression importante est notée aux extrémités Sud
et Nord de l’aire de répartition. En Vanoise par exemple :
effectifs estimés à environ 350 individus sur l’ensemble du
massif, avant la création du Parc National ; environ 5000
pour la seule zone centrale et la zone périphérique
immédiate à la fin des années 1990. Ecrins : effectifs de
5000 chamois environ en 2001 pour les 2 unités de
gestion du Parc national des Écrins situées en Isère
(contre environ 1000 à la création du Parc en 1973)…
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Plantes herbacées, surtout graminées et
légumineuses. A l’automne, graminées tardives. En hiver,
herbacées, sous arbrisseaux puis arbres et arbustes
(bourgeons, rameaux, feuilles voire écorce de feuillus ou
de conifères), mousses et lichens prélevés sur des troncs
d’arbres ou des chablis.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : L’altitude n’est pas un facteur limitant, seule la
pente doit être suffisante (au moins 20 à 30 %).
Préférence pour les zones de forêt et la partie inférieure de
la montagne pastorale, entre 500 et 2300 m d’altitude,
pour des peuplements forestiers clairs et mixtes,
entrecoupés d’escarpements rocheux, de clairières et de
couloirs herbeux.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Le rut a lieu à partir des derniers jours
d’octobre, jusqu’à décembre. Un chevreau unique naît en
mai-juin, dès fin avril dans les Préalpes du Sud.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
D’origine naturelle ou anthropique, divers facteurs sont
susceptibles d’intervenir de façon négative sur la
dynamique des populations de chamois : les maladies, la
détresse physiologique en fin d’hiver, les accidents, les
prédateurs (le Loup notamment), le dérangement par les
diverses activités humaines dont les loisirs… Mais
l’étendue de l’aire de distribution et l’importance numérique
des peuplements sont tels, aujourd’hui, que ces facteurs
ne sauraient constituer une menace pour l’avenir de
l’espèce.
- CATUSSE M. et al., La grande faune de montagne ONC
/ Faune Sauvage / Hatier, 1996.- FRAPNA, Atlas des
Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.LEONARD Y. / ONC, Mise en place du plan de chasse au
chamois sur les Alpes françaises : contribution à un
rapport technique – novembre 1999 – 44p.- MICHELOT
J-L., Les réintroductions animales en Rhône-Alpes, janvier
1991, 231 p.- MNHN, Inventaire de la Faune de France,
Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p.
- MOUTOU & BOUCHARDY, Les mammifères dans leur
milieu, Ecoguides Bordas, 1992, 255 p.- CORTI R. (2002)
- Le chamois et l’Isard, éléments de biologie, gestion de
l’espèce et de ses habitats, Paris : ONCFS, 23 p.
OBJECTIFS DE GESTION
A/ Limiter les dérangements notamment en période de
mise-bas et d’hivernage
B/ Améliorer la structure du tableau de chasse, notamment
le sexe-ratio, lorsque cela est nécessaire.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec
subméditerranéen
critère
pour
les
domaines
alpien
et
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
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dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Chat sauvage (Felis sylvestris)
Photo : MNHN
Distribution
En France : Répandue dans tout le pays au Moyen-Age,
l’espèce s’est fortement raréfiée au cours des siècles, par
suite du morcellement des zones boisées, puis des
destructions systématiques. Depuis sa protection légale en
1979, le Chat sauvage ne semble plus être menacé en
France (MNHN, 1995). Il est présent dans le Nord-Est,
essentiellement
en
Lorraine,
Bourgogne,
Champagne-Ardenne et Franche-Comté. En Rhône-Alpes
: En 1992, le MNHN note l’espèce comme courante ou
assez courante dans l’Ain, et rare ou occasionnelle dans la
Loire, le Rhône, l’Isère et les deux Savoie. L’espèce a
également été observée dans la Drôme dans les années
1980, et en l’Isère dans l’Ile Crémieu dans les années
1990 (FRAPNA, 1997).
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Petits rongeurs essentiellement, même en
période de faible densité de ces proies. Le lapin peut
représenter une proie importante, tandis que les oiseaux et
les lièvres sont des proies secondaires.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Forêts feuillues et mixtes parsemées de
clairières, zones riches en broussailles, forêts
marécageuses en bordure d’étangs. La variété des milieux
lui garantit des ressources alimentaires plus abondantes et
de multiples possibilités de gîtes.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Accouplements entre mi-janvier et mars.
Une portée annuelle donne naissance à 3-4 petits en
moyenne, après une gestation de 63 jours environ. Les
mises-bas peuvent avoir lieu jusqu’en octobre (portées de
remplacement). S’installe dans un terrier, un arbre creux
ou une crevasse de rocher.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
- Mortalité due au trafic routier
- L’éventualité de l’hybridation entre le Chat domestique et
la forme européenne du Chat sauvage, souvent évoquée,
est difficile à démontrer ou à réfuter ;
- Epidémiologie possible des maladies typhus, coryza, FIV
(« sida du chat ») et leucose féline (FeLV) : leur impact sur
les populations de chat sauvage est suspecté mais peu
connu ;
- Fragmentation de l’habitat forestier (autoroutes, voies
rapides infranchissables, urbanisation).
OBJECTIFS DE GESTION
A/ Assurer le suivi de la répartition de l’espèce au niveau
national et des tendances évolutives des populations.
B/ Maintenir ou restaurer des habitats favorables.
C/ Sensibiliser les acteurs à la protection de l’espèce et à
son identification.
- COAT L., cassette vidéo « Sauvage…, le chat forestier »
- Lyncée productions - 2004- FRAPNA, Atlas des
Mammifères sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et
principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - RUETTE S.
(2002), Petits carnivores, élément de biologie, gestion de
l’espèce et de ses habitats, Paris ONCFS, 24 p.- PASCAL
M., LORVELEC O., Vigne J.-D., KEITH P. & CLERGEAU
P. (coordonnateurs), 2003. Évolution holocène de la faune
de Vertébrés de France : invasions et disparitions. Institut
National de la Recherche Agronomique, Centre National
de la Recherche Scientifique, Muséum National d'Histoire
Naturelle. Rapport au Ministère de l'Écologie et du
Développement Durable (Direction de la Nature et des
Paysages), Paris, France. Version définitive du 10 juillet
2003 : 381p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
complémentaire pour
continental
l'alpien,
le
subméditerranéen
et
le
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
: annexe 2
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Crossope aquatique (Neomys fodiens)
Photo : Hubert Lagrange (BIOTOPE)
Distribution
Largement répartie à travers l'Eurasie jusqu’à l’île de
Sakhaline, la Crossope aquatique est présente sur tout le
territoire français sauf en Corse et dans les îles de la côte
atlantique. En montagne, on peut la rencontrer jusqu'à
plus de 2 000 mètres d’altitude. Sa densité est plus forte
dans les régions humides que sur le pourtour
méditerranéen, sauf en Camargue. Présente dans tous les
départements de Rhône-Alpes en effectifs variables, elle y
semble globalement en déclin. Elle est peu abondante
mais notée partout en Ardèche, dans la Loire et le Rhône,
plus commune et localisée dans l’Ain, l’Oisans en Isère,
les hauts plateaux du Vercors, et dans le Haut-Giffre en
Haute-Savoie. Les observations en Savoie sont plus rares.
Description
La Crossope aquatique est la plus grosse musaraigne
d’Europe. Sa tête et son corps mesurent entre 11 et 18
centimètres et sa queue entre 5 et 8 centimètres. Son
pelage velouté et imperméable est gris noir à noir dessus,
nettement distinct du dessous plus clair, blanc ou gris. Elle
présente souvent une tache blanche derrière l’œil ou au
bord de l’oreille. Des poils raides sont visibles sur ses
pieds et le dessous de sa queue.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Crossope aquatique vit près de l'eau (rives de
ruisseaux, barrages, étangs mais aussi parfois côtes
marines). Surtout nocturne et crépusculaire, elle se nourrit
principalement de crustacés et de larves d'insectes
aquatiques. Les naissances ont lieu principalement en
mai-juin, variant de une à trois portées de trois à quinze
petits par femelle.
Particularités de l'espèce
La Crossope aquatique produit une salive toxique capable
de tuer de petits mammifères. Elle nage et plonge très
bien, et flotte comme un bouchon à cause de l'air retenu
dans le pelage. Elle creuse des galeries dans lesquelles
elle construit son nid : une boule de végétaux dont l'entrée
est indifféremment au-dessus ou en dessous de la surface
de l'eau.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Crossope aquatique est menacée par la régression des
zones humides et la pollution des eaux. La France lui
assure une protection légale interdisant la capture
intentionnelle et la destruction d’individus. Des mesures
supplémentaires comme le maintien et la restauration des
zones humides seraient nécessaires au maintien des
populations de l’espèce. Le renforcement des suivis de
populations permettrait de mieux connaître l’état de ces
dernières.
MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des
Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé,
Lausanne, 304p.
MNHN (1995)
- Inventaire de la faune menacée en France. Nathan,
Paris, 175 p.
Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes.
FRAPNA, 303 p.
Fiers, V., Gauvrit,
B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la
faune de France métropolitaine. Statuts de protection,
degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225
p.
Maurin, H., Haffner, P. (sous la
direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France.
MNHN, Nathan, 415 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Indéterminée
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Crossope de Miller (Neomys anomalus)
Photo : Hubert Lagrange (BIOTOPE)
Distribution
Exclusivement présente en Europe, la Crossope de Miller
se trouve en faibles effectifs dans tous les massifs
montagneux français. Son aire de répartition discontinue
traduit sa régression certaine. En Rhône-Alpes, sa
répartition est mal connue, mais l’espèce a été observée
dans tous les départements exceptés l’Ardèche et l’Isère.
Elle semble surtout présente dans le massif du Pilat dans
la Loire et près du lac du Bourget en Savoie, et est
visiblement assez commune entre 630 et 1 530 mètres
d’altitude en Haute-Savoie. Il est possible que l’espèce soit
plus répandue que les observations ne le laissent paraître.
Description
La Crossope de Miller mesure entre 10,5 et 15,5
centimètres de longueur avec la queue. Cette musaraigne
présente un pelage bicolore, avec un dessus gris noir à
noir, nettement séparé du dessous clair, souvent blanc.
Elle diffère de la Crossope (ou Musaraigne) aquatique par
sa taille légèrement inférieure, sa queue légèrement plus
courte (allant de 4 à 6,5 centimètres) et l'absence ou la
raréfaction de poils raides sur les pattes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Plutôt solitaire, la Crossope de Miller se plaît dans les
prairies proches de l'eau et des marais, mais se trouve
aussi dans les forêts humides. Elle se nourrit surtout de
crustacés et de larves d'insectes aquatiques. La femelle
donne naissance à au moins deux portées par an de trois
à quinze petits, naissant surtout vers mai-juin.
Particularités de l'espèce
La Crossope de Miller est moins inféodée aux milieux
aquatiques que la Crossope aquatique et de ce fait
consomme plus d’animaux terrestres. Elle fait des
réserves de proies partiellement mangées, nage et plonge
très bien. Elle produit une salive toxique bien que celle-ci
soit moins dangereuse que celle de la Crossope
aquatique.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Crossope de Miller est menacée par la destruction des
zones humides et l'utilisation massive d'insecticides qui
réduit le nombre de ses proies. La protection légale dont
elle bénéficie en France permet d’éviter la capture et la
destruction d’individus. Des mesures de protection
seraient à mettre en place pour maintenir et restaurer son
habitat, ainsi que pour limiter l’utilisation d’insecticides
nocifs.
MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des
Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé,
Lausanne, 304p.
MNHN (1995)
- Inventaire de la faune menacée en France. Nathan,
Paris, 175 p.
Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes.
FRAPNA, 303 p.
Fiers, V., Gauvrit,
B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la
faune de France métropolitaine. Statuts de protection,
degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225
p.
Maurin, H., Haffner, P. (sous la
direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France.
MNHN, Nathan, 415 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Indéterminée
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Genette (Genetta genetta)
Photo : Jean Yves Kernel (BIOTOPE)
Distribution
Présente sur une grande partie du continent africain dont
elle est originaire, la Genette se trouve aussi dans le
sud-ouest de l'Europe (péninsule ibérique et France).
Longtemps limitée au sud-ouest de la France par la Loire
au nord et par le Rhône à l’est, elle s’étend depuis peu
vers le nord et l’est. Cette expansion en Rhône-Alpes et
dans les régions voisines s’explique en partie par la
protection légale dont elle bénéficie en France. Dans cette
région, la Genette est présente en Ardèche, dans la
Drôme, la Loire et le Rhône et de façon occasionnelle en
Isère. Plus fréquente en Ardèche, l’espèce se rencontre
notamment en Basse-Ardèche, dans les Cévennes et sur
les contreforts du plateau du Coiron.
Description
La Genette est un petit carnivore de la taille d’un chat,
mesurant entre 87 et 110 centimètres de longueur avec la
queue qui peut varier de 40 à 50 centimètres. Elle
présente un pelage gris jaunâtre avec des taches noires
disposées en rangées longitudinales et une longue queue
rétrécie au bout, annelée de noir. Sa silhouette est élancée
et ses pattes courtes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cette espèce solitaire vit dans les amas rocheux, les
grottes, les arbres creux, les ruines et les meules de foin
dans des lieux rocailleux avec des bois et des cours d'eau.
Nocturne, elle consomme surtout des petits rongeurs
comme les Surmulots. La femelle donne naissance à une
ou deux portées par an de un à trois petits.
Particularités de l'espèce
Probablement introduite en France et dans la péninsule
ibérique par les Sarrasins qui l’avaient domestiquée, la
Genette est une espèce agile qui grimpe et saute
habilement dans les arbres. En une heure, elle peut
franchir trois kilomètres. Sa vue, son ouïe et son odorat
sont bien développés. En cas de danger, elle pousse des
cris d'alarme aigus.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Menacée par le trafic routier, la Genette est aussi victime
d’intoxication en ingérant des rongeurs empoisonnés. La
protection nationale dont elle bénéficie interdit la capture
intentionnelle et la destruction d’individus. Néanmoins, les
piégeages accidentels dont elle peut faire l’objet sont
particulièrement néfastes à l’espèce, notamment en raison
de sa reproduction relativement faible. Des suivis de
populations permettraient d’améliorer les connaissances
sur la répartition et les tendances évolutives de l’espèce,
afin de pouvoir mettre en œuvre des mesures de
protection appropriées.
MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des
Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé,
Lausanne, 304p.
MNHN (1995)
- Inventaire de la faune menacée en France. Nathan,
Paris, 175 p.
Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes.
FRAPNA, 303 p.
Fiers, V., Gauvrit,
B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la
faune de France métropolitaine. Statuts de protection,
degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225
p.
Maurin, H., Haffner, P. (sous la
direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France.
MNHN, Nathan, 415 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le domaine alpien, déterminante avec critère
pour le continental et complémentaire pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Indéterminée
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Grand murin (Myotis myotis)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Présent en Eurasie, le Grand Murin est plus nordique que
le Petit Murin et plutôt occidental. Il se raréfie dans le
nord-ouest de l'Europe mais occupe toute la France. Il est
présent dans l’ensemble de la région Rhône-Alpes,
l’Ardèche
concentrant
le
plus
grand
nombre
d’observations. Il se reproduit dans tous les départements
de la région, excepté la Loire et le Rhône dans lesquels
aucune colonie de reproduction n’est actuellement connue.
Les populations sont globalement localisées dans la région
et ont connu un fort déclin durant les 20 dernières années
bien qu’elles semblent aujourd’hui stables.
Description
Le Grand Murin est une chauve-souris imposante de 35 à
45 centimètres d’envergure, pouvant mesurer jusqu’à 9
centimètres de longueur. Il présente un pelage fourni
contrasté, brun roux sur le dos et blanc sur le ventre. Ses
grands yeux sont bien visibles. Le museau est massif et
large. Ses très grandes oreilles, longues avec le bord
antérieur recourbé en arrière sont bien visibles même en
vol.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Grand Murin fréquente les paysages ouverts et
légèrement boisés. Au nord, il gîte l’été dans des
bâtiments et au sud dans des grottes. Grégaire, il hiberne
dans des sites souterrains de novembre à avril. Il chasse
la nuit, surtout des insectes rampants au sol comme les
hannetons. La femelle donne naissance dès juin à un petit.
Particularités de l'espèce
Quand il repère une proie au sol, le Grand Murin la survole
quelques secondes puis se laisse tomber avant de
décoller une nouvelle fois. Son vol lent est constitué de
battements d'ailes rapides et peu amples. Lorsqu’il est
dérangé en hibernation, il pousse des cris stridents. En
cas de menace, il émet un bourdonnement.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Grand Murin est menacé par la destruction ou la
perturbation des gîtes (aménagement des grottes,
fermeture des mines, rénovation des bâtiments, traitement
chimique des charpentes, éclairage nocturne des églises)
ainsi que par la diminution des ressources en nourriture.
Cette dernière menace est causée par l’usage
d’insecticides et la régression des habitats de chasse
(favorables au développement de proies) liée à
l’enrésinement, l’arrachage des haies, la disparition des
prairies naturelles… Le Grand Murin doit faire l’objet de
mesures de protection sur les gîtes fréquentés mais aussi
sur les habitats de chasse.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum)
Photo : Florent Pouzet (BIOTOPE)
Distribution
Présent en Eurasie et dans le Maghreb, le Grand
Rhinolophe présente des effectifs variables selon les pays.
En Europe, ils se sont effondrés partout depuis 50 ans. Il
reste encore présent dans toute la France. En
Rhône-Alpes, on le trouve dans tous les départements
bien que les observations dans la Loire soient
exceptionnelles. Par rapport à des données antérieures, le
nombre de colonies de reproduction dans la région a
diminué et le Grand Rhinolophe reste localisé, en phase
de stagnation ou de régression, avec de faibles effectifs.
Description
Le Grand Rhinolophe présente un pelage doux et
duveteux, gris-brun dessus et blanchâtre dessous. C'est le
plus grand rhinolophe européen. Il mesure entre 5,5 et 7
centimètres de longueur, son envergure pouvant varier de
29 à 35 centimètres. Il possède des excroissances de
peau déformant son museau comme un fer à cheval.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Grand Rhinolophe fréquente les vallées boisées avec
des broussailles près de l'eau. Dans le sud de son aire de
répartition, il vit en milieu souterrain toute l'année ; dans le
nord, il hiberne et gîte dans des constructions en été. Il
chasse la nuit de gros insectes. La naissance annuelle
d’un petit par femelle a lieu entre mi-juin et début août.
Particularités de l'espèce
Le Grand Rhinolophe chasse à l'affût : il se suspend aux
branches basses dépassant de la végétation puis relève
son museau (dont les narines émettent des ultrasons) et
agite sa tête pour repérer les insectes de passage. Il
capture ensuite ses proies en l'air ou au sol. Au repos,
pendu à l'envers, il s'enveloppe de ses ailes.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La fermeture des anciennes mines et des accès aux
combles, l’aménagement des grottes, le traitement
chimique des charpentes et l’éclairage nocturne des
églises entraînent perturbations et disparition des gîtes du
Grand Rhinolophe. La diminution des ressources en
nourriture engendrée par la régression des milieux de
chasse, ainsi que l’usage d’antiparasitaires pour le bétail et
de pesticides, sont aussi des facteurs de déclin de
l’espèce. Dans les années 1950, le baguage organisé fut
responsable de la mort de nombreux individus, dérangés
en hiver et souvent blessés. En Rhône-Alpes où le Grand
Rhinolophe est vulnérable, des mesures actives de
protection méritent d’être mises en place pour maintenir et
restaurer ses gîtes et habitats de chasse.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En Grave Danger
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Lièvre d'Europe (Lepus europaeus)
Photo : ONCFS
Distribution
En France : baisse générale très sensible du niveau des
populations dans la majorité des régions, au cours des
décennies 1960 à 1980. Au cours des années récentes, il
est difficile de dégager une tendance générale : plusieurs
régions voient leurs effectifs de lièvres baisser plus ou
moins fortement, alors que d’autres observent de nettes
progressions. Cependant, la tendance générale en France,
comme dans toute l’Europe de l’Ouest, est à la baisse des
effectifs, malgré de fortes variabilités locales. En
Rhône-Alpes : En 1997, la FRAPNA note le lièvre
d’Europe présent dans toute la région. En Savoie, il a été
observé jusqu’à 1950m d’altitude en Tarentaise.
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Graminées et autres plantes herbacées,
sauvages ou cultivées. Parfois fruits, graines, racines,
pousses d’arbres et d’arbustes (lors de forts
enneigements), légumes. Dans les régions cultivées :
céréales en herbe (blé d’hiver) de l’automne au printemps.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Espèce ubiquiste originaire des steppes, le lièvre
d’Europe affectionne les terrains découverts peu boisés.
Sensible à l’humidité , il établit son gîte (dépression du sol)
sur un sol sain et filtrant. Les plus fortes densités de
lièvres sont observées dans des zones de cultures assez
intensives et les plus faibles dans les zones où l’agriculture
régresse ou se limite aux seules prairies.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Accouplements de décembre à septembre,
mises bas de janvier à octobre. La hase élève en moyenne
5 portées par an, de 1 à 3 levrauts en général (moyenne
de 2,6 pour la France).
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Mortalité par collisions automobiles à cause de son activité
crépusculaire et nocturne, du fait de certaines pratiques
agricoles comme le broyage, le brûlage des pailles,
l’ensilage des prairies et des luzernes, l’épandage de
pesticides, Maladies (pseudotuberculose, EBHS et
tularémie). Les prélèvements cynégétiques, s’ils sont
assez rarement la cause initiale de régression d’une
population, peuvent néanmoins être un facteur aggravant.
La déprise agricole se traduisant par une diminution des
cultures céréalières et/ou une fermeture du paysage,
l'uniformisation extrême de ce dernier (monoculture de
maïs, ou très grandes surfaces de prairies artificielles), le
remplacement des cultures d’hiver par des cultures de
printemps et la fragmentation des populations sont aussi
en cause.
OBJECTIFS : Conserver des habitats favorables, assurer
une veille sanitaire voire un suivi épidémiologique,
encourager une gestion des prélèvements cynégétiques.
- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de
Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MNHN, Inventaire de la Faune
de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan
1995, 415 p. - MOUTOU & BOUCHARDY, Les
mammifères dans leur milieu, Ecoguides Bordas, 1992,
255 p.- ONCFS, Union Nationale des chasseurs de France
: Enquête nationale sur les tableaux de chasse à tir saison
1998-1999 – Faune sauvage n°251, août-septembre
2000.- PEROUX R., BM Spécial Lièvre d’Europe, n°204 –
ONC, 1995 - PEROUX R..(2003), Le Lièvre d’Europe éléments de biologie, gestion de l’espèce et de ses
habitats, Paris ONCFS 19 p
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Lièvre variable (Lepus timidus)
Photo : Nature et Image
Distribution
Depuis 1964, l’espèce a disparu de plus de 100
communes du massif alpin, dont 50 en Rhône-Alpes. Ce
retrait est particulièrement sensible dans les Bauges, en
Chartreuse, sur les sommets du Trièves et de la Matésine,
dans le Diois. Espèce potentiellement en danger en raison
des faibles effectifs.
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Graminées et légumineuses sur les prairies
d’altitude en été ; lichens, écorces et rameaux de certains
arbres en hiver.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Forêts mixtes des Alpes et alpages à gros blocs,
de 700 à 3000 m d’altitude. Apprécie les crêtes et les
landes arbustives, les pierriers et les éboulis, ainsi que les
bois de Pins à crochets en hiver.
Particularités de l'espèce
Reproduction : De février à août, la femelle peut élever 2 à
3 portées de 2 à 5 petits.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
- Peu d’études ont été menées sur cette espèce : la
méconnaissance de son statut de conservation, de son
éco-éthologie,… devrait inciter à la prudence.
- Enfrichement et évolution vers la forêt à l’étage subalpin
asylvatique (et à l’étage montagnard), suite à un abandon
des sites de pâturage.
- Destruction et morcellement de l'habitat par les
aménagements (urbanisation, construction de routes,
pistes et remontées mécaniques).
Remarque : le Lièvre variable serait moins sensible aux
aménagements touristiques en montagne que d’autres
espèces comme les Galliformes (CORTI R., comm. pers.)
OBJECTIFS DE GESTION : maintenir, restaurer des
habitats favorables grâce au maintien de l’activité
pastorale (selon des modalités favorables à la petite faune
de montagne), tenir compte de la faune sauvage lors des
aménagements en montagne.
- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de
Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MNHN, Inventaire de la Faune
de France, Vertébrés et principaux Invertébrés – Nathan
1995, 415 p. - MOUTOU & BOUCHARDY, Les
mammifères dans leur milieu, Ecoguides Bordas, 1992,
255 p.- ONCFS, supplément Faune sauvage n° 257 :
Evolution de la répartition communale du petit gibier de
montagne en France - décembre 2002.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour le domaines alpien, déterminante
pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Loup d'Europe (Canis lupus)
Photo : MNHN
Distribution
En France : L’histoire du loup en France est un reflet du
contexte mondial caractéristique d’un changement radical
des conditions d’accueil (exode rural, reforestation,
croissance de populations d’ongulés, lois de protection)
entre l’entre deux guerres et l’après guerre. Initialement
présent partout, les derniers individus ont disparu peu
avant les années 40. Un timide retour, au début des
années 90, s’est opéré dans les Alpes du Sud (expansion
progressive des populations italiennes). Depuis 92, la
colonisation s’effectue, seul le quart sud-est, actuellement,
est concerné par la présence du loup. En Rhône-Alpes :
étaient concernés la Drôme, l’Isère, la Savoie. Fin 2003, le
Loup a été observé dans l’Ain. Belledonne (Isère-Savoie)
et Vercors (Drôme-Isère), constituent 2 des zones de
présence permanentes de cette espèce.
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Carnivore, ses proies principales sont les
ongulés sauvages (chamois, chevreuil, mouflon, cerf,
notamment) et selon les territoires les ongulés
domestiques (dépendant de l’abondance et de la facilité
d’accès). Un adulte consomme en moyenne 2 à 4 Kg de
viande par jour, concentré en une seule prise de 8 Kg
environ suivi d’1 à 3 jours de jeune.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : le loup est une espèce très plastique : il se
rencontre dans une grande variété de milieux, sous toute
sorte de climat, en plaine comme en montagne. Il est
opportuniste. En France, le territoire d’une meute s’étend
sur des surfaces de l’ordre de 150 à 300 km2 selon
l’abondance et la diversité des proies.
Particularités de l'espèce
Reproduction : la maturité sexuelle est atteinte à 2 ans,
mais au sein d’une meute, un seul couple dominant se
reproduit (fev-mars). Après 63 jours de gestation, la
femelle met bas en avril-mai. Cette unique portée annuelle
comporte généralement 3 à 5 jeunes.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Facteurs défavorables / Menaces
- Modification des textes de loi sur le statut de l’espèce
- Braconnage, empoisonnement- Risque d’hybridation
avec les chiens
- Transmission d’agents pathogènes
- Isolement génétique Aucun : espèce très plastique
- DUCHAMP C. et al., Le loup dans l’arc alpin : dynamique
de colonisation et état de conservation de l’espèce en
2002 – Faune Sauvage n° 257 décembre 2002 – pp 39 à
48.- DUCHAMP C. (2003), Le loup, éléments de biologie,
gestion de l’espèce et de ses habitats – CNERA
Prédateurs et Animaux Déprédateurs, Paris ONCFS.FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de
Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- ONCFS Réseau Grand
prédateur : Rapport annuel programme LIFE loup 2002.
Avril 2002
OBJECTIFS DE GESTION
A/ Favoriser la coexistence d’une activité pastorale
pérenne et le retour de l’espèce dans notre région
(population viable)
B/ Mieux connaître la biologie et la dynamique de la
population de l’Arc alpin et notamment dans les Alpes
françaises
C/ Favoriser la communication autour de l’espèce et des
interactions avec les activités humaines.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
complémentaire pour
continental
l'alpien,
le
subméditerranéen
et
le
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
Protection nationale
: annexe 1
annexe 2
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Loutre (Lutra lutra)
Photo : MNHN
Distribution
Autrefois abondante, l’espèce était encore présente dans
toute la France en 1930. Recherchée pour sa fourrure, sa
régression fut particulièrement dramatique dès 1950, à
cause de la chasse et du piégeage. La pollution des eaux
et la dégradation des zones humides ont aussi contribué à
sa raréfaction. Cependant, depuis les années 1980, un
mouvement de recolonisation à partir des départements de
la Creuse et de la Corrèze est noté. En Rhône-Alpes : Au
début des années 1990 : la présence de la Loutre était
notée sur le bassin du Rhône, mais avec des effectifs très
faibles. Aujourd’hui, l’espèce est de nouveau bien présente
sur le versant méditerranéen (particulièrement dans le
bassin de la rivière Ardèche), en continuité avec les
populations du versant atlantique. De plus, la Loutre est
redécouverte dans la Drôme, l’Ain et la Haute-Savoie.
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Poissons principalement, mais aussi
crustacés (Ecrevisse), mollusques, insectes, grenouilles,
rongeurs et oiseaux d’eau ; des baies en fin d’été.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Eaux courantes ou stagnantes : rivières de toute
taille, ruisseaux, torrents de montagne, lacs, étangs,
marais, canaux. La présence de végétation sur les berges
est très importante, bien qu’elle ne s’en nourrisse pas,
contrairement au Castor.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Une portée annuelle de 1-2 petits (plus
rarement 3 ou 4). Les accouplements et les mises-bas ont
lieu en toute saison. Le terrier de reproduction (la catiche)
se trouve généralement dans la berge ; il comprend un
accès sous l’eau et un orifice d’aération. Un nid d’herbes y
est aménagé. La gestation dure environ 9 semaines.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
- Les collisions routières sont un frein à la recolonisation,
et sont une des principales causes de mortalité directe des
loutres.
- Pollution des eaux courantes et stagnantes (PCB,
métaux lourds…)
- Dégradation des cours d’eau (moins d’espèces proies,
disparition des habitats refuges en marge des milieux
aquatiques).
- Morcellement des habitats favorables par les routes et
les zones urbanisées, et par les barrages infranchissables
qui sont un frein à l’expansion de l’espèce.
- BENDELE R./CORA, Répartition de la Loutre (Lutra lutra
L.), dans le bassin versant Rhône-Méditerranée du
département
de
l’Ardèche
Région
Rhône-Alpes/DIREN/Compagnie Nationale du Rhône –
septembre 2000 ; 48p.- FRAPNA, Atlas des Mammifères
sauvages de Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MNHN,
Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux
Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - ONCFS, Petits
carnivores, élément de biologie, gestion de l’espèce et de
ses habitats, Paris , 13 p.- Parc Naturel Régional de Brière
: dépliant « La loutre, une amie discrète et mystérieuse »
OBJECTIFS DE GESTION
A/ Maintenir ou restaurer des cours d’eau non pollués,
bordés de végétation et poissonneux.
B/ Réduire la mortalité accidentelle des loutres.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
: annexe 1
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Lynx (Lynx lynx)
Photo : MNHN
Distribution
Le Lynx boréal disparut des forêts de plaine après le
Moyen-Age. Sa disparition des massifs montagneux sera
générale à la fin du XIXème siècle. Il se maintient jusque
vers 1940 dans les Alpes. Les réintroductions menées en
Suisse ont permis son retour en 1974 dans le Massif du
Jura. Cette population est probablement la seule à pouvoir
être considérée comme durablement installée. L’aire de
présence alpine est sous-estimée (répartition éclatée) car
la probabilité de recueil des indices de présence y est
certainement plus faible (biotope montagnard moins
pénétrable). La colonisation de ce massif vers le Sud se
ferait à partir des populations suisses et du Jura français
d’où la nécessité de préserver les connexions forestières
entre Chartreuse et massifs environnants (Bauges,
Vercors).
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Ongulés sauvages (chevreuils, jeunes cerfs,
chamois), rongeurs (campagnols, mulots, marmottes,
écureuils) et lièvres. Dans une moindre mesure renards,
martre, oiseaux. Ne mange jamais de proies trouvées
mortes, mais peut revenir manger plusieurs jours de suite
un animal qu’il a tué. Quelques individus spécialisés
peuvent causer des dégâts sur des troupeaux de moutons.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Forêts de hêtres, sapins, les groupements
d’épicéas, érables et sorbiers, en montagne où il a trouvé
refuge. De préférence sur des versants accidentés, ou
dans des forêts sur éboulis.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Accouplements en février-mars. Selon les
années, 40 à 80 % des femelles participent à la
reproduction. La mise bas (de 1 à 4 petits, 2 en général) a
lieu en mai, dans un fourré, un gros arbre creux ou un
terrier.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
- Mortalité due au trafic routier
- Prédation sur les troupeaux domestiques
- Prédation sur les Ongulés sauvages (espèces gibiers)
- Fragmentation de l’habitat forestier (autoroutes, voies
rapides infranchissables, urbanisation)
- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de
Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- MARBOUTIN E. (2002), Le
Lynx d’Eurasie, éléments de biologie, gestion de l’espèce
et de ses habitats, Paris ONCFS, 4 p.- MNHN, Inventaire
de la Faune de France, Vertébrés et principaux
Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - STAHL P. / ONC,
fiche espèce « Le Lynx », in Gestion forestière et diversité
biologique, Intégration de la diversité biologique dans la
gestion des habitats forestiers, ONF, ENGREF, IDF.
OBJECTIFS DE GESTION
A/ Maintien ou restauration de l’habitat du Lynx,
permettant l’accueil de populations viables et reliées entre
elles.
B/ Favoriser la coexistence d’une activité d’élevage
pérenne et la présence de l’espèce.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
complémentaire pour
continental
l'alpien,
le
subméditerranéen
et
le
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
: annexe 2
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersi)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Le Minioptère de Schreibers est présent sur la plupart des
continents, sauf en Amérique. En Europe, on peut le
rencontrer dans tous les pays du sud et, en latitude,
jusqu’au centre de la France. En Rhône-Alpes, il a déjà été
observé dans tous les départements en effectifs très
variables ; un déclin très prononcé des populations a été
récemment noté. La présence certaine de rassemblements
de Minioptères est connue dans l’Ain, l’Ardèche, la Drôme
et l’Isère, départements présentant des massifs rocheux
encadrant la vallée du Rhône. Les sites majeurs sont
relativement bien connus en Rhône-Alpes et sont peu
nombreux. Ils méritent donc une attention particulière.
Description
Le Minioptère de Schreibers est une chauve-souris de
taille moyenne mesurant environ 5-6 centimètres de
longueur et entre 30 et 34 centimètres d’envergure. Son
museau très court et son front bombé sont caractéristiques
de l’espèce. Il présente un pelage court, dense et hérissé
sur la tête avec de courtes oreilles triangulaires. Son dos
est de couleur gris brun et son ventre gris clair.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Minioptère de Schreibers fréquente les lieux rocheux en
montagne et en plaine (falaises, gorges). On le trouve en
colonies dans des grottes et des bâtiments, se nourrissant
la nuit de papillons et autres insectes volants. Il hiberne
dans des grottes d'octobre à mars. Dans des gîtes de
parturition distincts des précédents, les femelles donnent
naissance à un petit par an.
Particularités de l'espèce
Collées les unes aux autres, ces chauves-souris grégaires
forment des essaims souvent immenses, comparables à
ceux des abeilles. Le maximum connu est un
rassemblement de 70 000 individus dans une grotte du
sud de la France. Le vol très rapide du Minioptère de
Schreibers, fluctuant entre 50 et 55 kilomètres par heure,
rappelle celui des hirondelles.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Minioptère est menacé par les dérangements et la
disparition des gîtes favorables, causés par la fermeture
des mines et les aménagements touristiques des grottes.
Les mesures de protection doivent donc viser à protéger
les gîtes fréquentés par l’espèce (réglementation, prise en
compte de l’espèce lors de la fermeture des mines,
régulation de la fréquentation humaine, maintien d’arbres
creux, pose de gîtes artificiels). Le maintien des milieux de
chasse (landes, pelouses, lisières) est aussi bénéfique. En
Rhône-Alpes, les populations sont fragiles du fait de leur
localisation : les quelques sites sur lesquels elles sont
concentrées nécessitent donc une protection particulière.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
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Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Réparti en Eurasie et en Afrique du Nord, le Molosse de
Cestoni est une espèce typiquement méditerranéenne en
Europe, que l’on rencontre donc dans le sud-est de la
France. Il est présent dans tous les départements
rhônalpins
en
effectifs
variables,
ne
restant
qu’exceptionnellement observé dans la Loire et le Rhône.
Il se reproduit en Isère et en Ardèche, présentant des
populations importantes dans ce dernier département. Il
est toutefois fort probable que d’autres colonies de
reproduction existent dans d’autres départements de la
région.
Description
Le Molosse de Cestoni est une très grande chauve-souris
pouvant mesurer jusqu’à 9 centimètres de longueur. Son
envergure est de 41 centimètres. Il présente un pelage
presque velouté, gris foncé dessus et gris plus clair
dessous. Ses oreilles sont longues et larges dépassant
des yeux et de la face en avant. Il possède un museau
large et massif, rappelant celui du chien. Presque la moitié
de la queue est libre.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Molosse de Cestoni fréquente les fentes et crevasses
des parois verticales (falaises et ravins de montagnes,
immeubles des agglomérations). C’est la seule
chauve-souris d'Europe active presque toute l'année. Elle
sort dès le crépuscule chasser des papillons de nuit.
Chaque femelle donne naissance à un jeune vers mai-juin.
Particularités de l'espèce
Les cris du Molosse de Cestoni, caractéristiques et
audibles sont des « tsiks » puissants. Sa queue sert à la
navigation en vol et d'organe tactile quand l'animal recule
dans une cavité. Elle présente des pelotes sur ses
poignets qui lui permettent de mieux coller aux parois
quand le Molosse progresse sur des rochers lisses et
verticaux.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les menaces pesant sur le Molosse de Cestoni sont
principalement liées à son caractère rupestre. Les travaux
de purge, les aménagements d’activités sur les falaises et
la rénovation des ruines et bâtiments réduisent le nombre
de gîtes favorables à l’espèce. Il en est de même pour
l’illumination nocturne des édifices ; l’animal attendant
l’obscurité pour aller chasser est perturbé par la lumière
dans son cycle et finit par déserter le gîte. Les mesures de
conservation de l’espèce devraient s’appliquer à maintenir
des milieux rupestres accueillants pour les chauves-souris
et à éviter les destructions malencontreuses lors de la
réalisation de travaux.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Rare
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
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dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Musaraigne alpine (Sorex alpinus)
Photo : Hubert Lagrange (BIOTOPE)
Distribution
La Musaraigne alpine est exclusivement présente dans les
massifs montagneux d’Europe. La France se trouve à
l’extrémité occidentale de son aire de répartition et elle
n’est connue sur le territoire que dans le Jura et les Alpes.
En Rhône-Alpes, elle a quelquefois été observée en
Haute-Savoie, dans l’Isère et en Savoie. Il est cependant
possible qu’elle soit plus fréquente que ne le laissent
paraître les rares observations, l’espèce étant encore
assez peu connue.
Description
La Musaraigne alpine est une musaraigne de grande taille,
la tête et le corps mesurant 6 à 8 centimètres de longueur.
Sa queue est aussi longue que le reste de son corps. Elle
présente un pelage gris ardoise uniforme dessus,
légèrement plus clair dessous. Seuls les pieds et le
dessous de la queue sont plus clairs, de couleur
blanchâtre.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cette espèce montagnarde fréquente les bords des
ruisseaux en forêt, les prairies et les lieux rocheux. Elle se
nourrit d'invertébrés comme les escargots, les lombrics,
les araignées et les insectes. La reproduction, d’avril à
août, entraîne la naissance de deux ou trois portées par an
de trois à neuf petits chacune.
Particularités de l'espèce
La Musaraigne alpine grimpe très bien, en se servant de
sa longue queue à la fois comme balancier et comme
support. Ses longs tibias montrent sa bonne aptitude à
sauter. Cette musaraigne vit presque exclusivement en
altitude, se trouvant principalement au-dessus de 1 500
mètres et pouvant aller jusqu’à 2 500 mètres.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Musaraigne alpine est principalement menacée par le
fractionnement de son aire de répartition et la
spécialisation de son habitat. Aucune mesure de
sauvegarde n’est actuellement mise en place, mais une
protection rigoureuse des milieux qu’elle occupe serait
souhaitable. Un travail de prospection et de recherche
permettrait de mieux connaître le mode de vie de cette
espèce pour adapter et multiplier les démarches en sa
faveur.
MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des
Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé,
Lausanne, 304p.
MNHN (1995)
- Inventaire de la faune menacée en France. Nathan,
Paris, 175 p.
Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes.
FRAPNA, 303 p.
Fiers, V., Gauvrit,
B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la
faune de France métropolitaine. Statuts de protection,
degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225
p.
Maurin, H., Haffner, P. (sous la
direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France.
MNHN, Nathan, 415 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le domaine alpien
Livre rouge national :
Rare
Livre rouge régional :
Insuffisamment documenté
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Noctule commune (Nyctalus noctula)
Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE)
Distribution
On la trouve principalement en Eurasie, mais la Noctule
commune est aussi présente en Afrique. On peut la
rencontrer un peu partout en France bien qu'elle y semble
en régression. Elle a été répertoriée dans tous les
départements de la région Rhône-Alpes, bien qu’aucune
colonie de reproduction n’y soit actuellement connue. Il est
difficile d’évaluer les effectifs et l’état des populations de la
région en raison du manque de données, dû à la difficulté
de localiser l’espèce dans les arbres.
Description
La Noctule commune est l'une des plus grandes
chauves-souris d'Europe : elle mesure entre 6 et 8
centimètres de longueur et entre 32 et 45 centimètres
d'envergure. Son pelage est uniformément brun-roux,
court et lisse. Les ailes sont longues et étroites, les oreilles
larges et arrondies au bout. Elle présente un museau court
et foncé.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Noctule commune fréquente surtout les bois et les
grands parcs. Les colonies s'abritent souvent dans des
fentes et des trous d’arbres, chassant la nuit des insectes
pris et mangés en vol. Elles hibernent d'octobre à mars
dans des lieux divers (arbres, fissures, immeubles,
grottes). La femelle donne naissance à un ou deux petits
en juin-juillet.
Particularités de l'espèce
Les ailes longues et étroites de la Noctule commune lui
permettent de voler rapidement, jusqu'à 50 kilomètres par
heure, à grande hauteur. Elle peut atteindre environ 70
mètres au-dessus du sol. En Europe orientale, l'espèce
migre en automne sur de grandes distances (environ
1 000 kilomètres) pour aller hiberner vers le sud.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
En raison de son habitat arboricole, la Noctule commune
est menacée par l’abattage des arbres creux. La
rénovation des bâtiments et les aménagements
touristiques des grottes sont aussi sources de
dérangements et de disparition de ses gîtes. Le maintien
des vieux arbres, la régulation de la fréquentation humaine
dans les grottes ainsi que l’acquisition de connaissances
sur son habitat de chasse afin de pouvoir le préserver sont
des mesures favorables à la conservation de l’espèce.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Insuffisamment documenté
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
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Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri)
Photo : Jean-Pierre Malafosse (BIOTOPE)
Distribution
La Noctule de Leisler est présente dans presque toute
l'Eurasie et dans le Maghreb. Hormis le quart nord-ouest,
on la trouve un peu partout en France, notamment dans
les régions montagneuses. Répertoriée dans toute la
région Rhône-Alpes excepté la Loire, elle semble
relativement commune dans certains départements
comme l’Isère et la Haute-Savoie. Un seul site de
reproduction est connu à ce jour en Ardèche bien qu’il soit
probable qu’il en existe d’autres, sa reproduction étant mal
connue.
Description
La Noctule de Leisler est la plus petite des noctules. Elle
reste toutefois une chauve-souris de taille moyenne dont la
tête et le corps mesurent entre 5 et 7 centimètres, et
l’envergure entre 30 et 34 centimètres. Son pelage long et
soyeux est brun-roux dorsalement et brun-jaune
ventralement. Les oreilles sont larges et arrondies au bout,
les ailes longues et étroites.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Noctule de Leisler gîte principalement dans les arbres
creux, les massifs forestiers feuillus, parfois résineux
jusqu'à 2 200 mètres d'altitude. Elle s'adapte aussi aux
nichoirs et aux fissures des constructions humaines.
Nocturne, elle chasse des insectes pris en vol, surtout des
papillons. La femelle donne naissance à un ou deux
jeunes en juin-juillet.
Particularités de l'espèce
Les ailes longues et étroites de la Noctule de Leisler lui
confèrent un vol rapide et puissant ; elle vole haut dans le
ciel, en faisant des piqués. A l’automne et au printemps,
les femelles migrent entre le centre et le nord-est de
l’Europe, pouvant parcourir plusieurs centaines de
kilomètres. Elle peut être active même en période
hivernale quand le temps est doux.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Noctule de Leisler est principalement menacée par
l’emploi d'insecticides qui raréfie la nourriture disponible,
ainsi que par l’abattage des arbres creux qui détruit les
principaux gîtes de l’espèce. Elle mérite donc des mesures
de conservation de ses habitats comme l’encouragement
de la lutte intégrée, le maintien des arbres à cavité et le
vieillissement de certaines parcelles de forêts.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
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FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Oreillard méridional (gris) (Plecotus austriacus)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Présent dans le nord de l'Afrique, le sud de l'Asie et en
Europe, l'Oreillard méridional est abondant dans le sud de
l'Europe. Il est plus rare que l'Oreillard roux en Europe
centrale. Il semble présent dans la plupart des régions de
France. Il occupe tous les départements rhônalpins mais
l’Ain, l’Ardèche, l’Isère et la Savoie concentrent quasiment
tous les effectifs recensés : l’espèce est en effet
régulièrement observée dans le Bugey, la Basse Ardèche
et l’ensemble de l’Isère et de la Savoie. Elle est surtout
répertoriée en été, hormis en Ardèche où elle se rencontre
en nombre semblable toute l’année. Des sites de
reproduction sont connus dans tous les départements sauf
dans la Loire et le Rhône.
Description
L'Oreillard méridional, appelé aussi Oreillard gris, est une
chauve-souris de taille moyenne mesurant entre 4 et 6
centimètres de longueur et entre 23,5 et 30 centimètres
d’envergure. Son pelage est long et duveteux, gris
dorsalement et gris clair ventralement. Il possède un
masque noir autour des yeux et de très grandes oreilles,
presque aussi longues que le corps. Les ailes sont larges
et les pieds petits.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L'Oreillard méridional fréquente les plaines, les
campagnes cultivées et les vallées chaudes en montagne.
Il vit l’été en colonies dans des habitations, s'installant
surtout dans les combles chauds et chassant la nuit des
insectes volants. L’hiver, il hiberne dans des grottes. La
femelle donne naissance à un petit, souvent en juillet.
Particularités de l'espèce
En hibernation, l'Oreillard méridional replie ses oreilles
contre son corps et les protège de ses ailes. Au repos, il
couche vers l'arrière de son corps ses oreilles, qui forment
alors comme deux petites cornes de bélier. Lorsqu’il
chasse, il se pose pour décortiquer de grosses proies qu'il
consomme sur des lieux précis.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La principale menace pesant sur l’Oreillard méridional est
la disparition de ses gîtes d’été. En effet, la rénovation des
anciens bâtiments et les aménagements anti-pigeons des
églises lui ferment l’accès aux combles. L’éclairage
nocturne des édifices perturbe le cycle biologique de
l’espèce qui attend la nuit pour sortir chasser ; cela finit par
entraîner sa désertion du gîte. Les mesures de protection
devraient se centrer sur la mise en place de conventions
de gestion sur les gîtes majeurs et la diffusion
d’informations sur les bonnes pratiques de gestion des
édifices.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Quasi menacé
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Oreillard septentrional (roux) (Plecotus auritus)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Largement réparti en Eurasie, l’Oreillard septentrional se
rencontre presque partout en Europe. Même s'il semble
présent dans toutes les régions de France, sa répartition
reste encore assez mal connue. Il est mentionné dans tous
les départements rhônalpins en effectifs variables, plus
abondant dans l’Isère, le Rhône, la Savoie et la
Haute-Savoie. Il occupe notamment le Vercors (entre la
Drôme et l’Isère), la Savoie (vallées de l’Arc et de l’Isère)
et le Rhône.
Description
Egalement appelé "Oreillard roux", l’Oreillard septentrional
est une chauve-souris de taille moyenne. Il mesure entre 4
et 5,5 centimètres de longueur et de 24 à 28,5 centimètres
d’envergure. Le pelage est long et duveteux, brun-roux
dessus et gris clair dessous. Les oreilles sont presque
aussi longues que le corps. Il possède un museau et des
ailes larges ainsi que de grands pieds.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Oreillard septentrional fréquente les forêts claires, mais
aussi les jardins, gîtant en colonie dans des fentes d’arbre,
des nichoirs, des greniers, ou isolé dans des grottes et des
fissures. Il hiberne d'octobre à avril dans des grottes ou
des bâtiments. Il chasse la nuit des insectes posés ou
endormis. La femelle donne naissance à un petit en
juin-juillet.
Particularités de l'espèce
En hibernation, l’Oreillard septentrional replie ses oreilles
sous ses avant-bras. Au repos, il les couche vers l'arrière
comme deux cornes de bélier. Il chasse en rabattant avec
ses ailes des insectes posés vers son uropatagium
(membrane de peau entre les pattes postérieures qui lui
sert d’épuisette), culbutant ensuite pour récupérer la proie
dans sa gueule.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Oreillard septentrional est principalement menacé par la
disparition de ses gîtes. La rénovation des anciens
bâtiments et les aménagements anti-pigeons des églises
lui ferment les accès aux combles, les traitements
chimiques des charpentes polluent ses gîtes. L’éclairage
nocturne des édifices perturbe le rythme biologique de
l’animal qui, attendant la nuit pour sortir, finit par déserter
le gîte. Source de dérangements dans les habitations, il
est aussi victime de destruction volontaire, pourtant
interdite en vertu de la protection nationale dont il
bénéficie. La mise en place de conventions de gestion sur
les gîtes majeurs et la diffusion d’informations sur les
bonnes pratiques de gestion des édifices ne peuvent
qu’être favorables à la conservation de l’espèce.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Pachyure étrusque (Suncus etruscus)
Photo : Hubert Lagrange (BIOTOPE)
Distribution
Réparti de façon très inégale et morcelée en Afrique et
dans le sud de l'Eurasie, le Pachyure étrusque est
abondant autour du Bassin méditerranéen et dans une
partie du Sud-Ouest en France. Il remonte vers le nord par
la vallée du Rhône pour s’arrêter aux environs de Lyon, et
vers l’ouest par la vallée de la Garonne jusqu’en Charente.
Il se rencontre jusqu’à 1 000 mètres d’altitude. En
Rhône-Alpes, l’espèce est inconnue de l’Ain, l’Isère, la
Loire et du Rhône, et sa limite septentrionale serait située
sur le versant sud du massif du Pilat. Le Pachyure
étrusque semble, en revanche, relativement abondant en
Ardèche et dans la Drôme.
Description
Le Pachyure étrusque est une très petite musaraigne dont
la tête et le corps mesurent entre 5 et 8 centimètres de
longueur, et la queue entre 2,4 et 3 centimètres. Il possède
de grandes oreilles et des dents très blanches. De longs
poils dépassent de sa fourrure sur la queue et le museau.
Son pelage est gris-brun dessus et gris pâle dessous.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Surtout nocturne, le Pachyure étrusque se nourrit
principalement de sauterelles et de criquets, mais aussi
d’autres invertébrés. Il fréquente les lieux chauds
rocailleux et herbeux, s'abritant entre les racines et dans
des fentes de murs. Il peut y avoir jusqu'à 6 portées par an
de 2 à 5 jeunes naissant entre mars et octobre.
Particularités de l'espèce
Le Pachyure étrusque est le plus petit mammifère
d'Europe et l'un des plus petits au monde : il ne pèse que
2 grammes ! Quand il fait froid et que la nourriture est rare,
il tombe en léthargie. Chaque jour, il mange environ deux
fois son poids en nourriture pour compenser les pertes
énergétiques liées à sa petite taille.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Pachyure étrusque est la proie des rapaces nocturnes,
des reptiles et d’autres mammifères. Toutefois ses
populations sont stables et il n’est pas menacé sur sa zone
de répartition. Il ne bénéficie d’aucune mesure de
protection nationale.
MacDonald, D., Barett, P. (1995) - Guide complet des
Mammifères de France et d'Europe. Delachaux et Niestlé,
Lausanne, 304p.
MNHN (1995)
- Inventaire de la faune menacée en France. Nathan,
Paris, 175 p.
Grillo, X. (1997) Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes.
FRAPNA, 303 p.
Fiers, V., Gauvrit,
B., Gavazzi, E., Haffner, P., Maurin, H., 1997 – Statut de la
faune de France métropolitaine. Statuts de protection,
degrés de menace, statuts biologiques. MNHN, Paris, 225
p.
Maurin, H., Haffner, P. (sous la
direction de), 1992 – Inventaire de la faune de France.
MNHN, Nathan, 415 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour les domaines alpien, continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Petit murin (Myotis blythi)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Le Petit Murin est présent en Afrique du Nord et en
Eurasie. En Europe, on le trouve surtout dans le sud où
ses effectifs semblent toutefois diminuer. Il se répartit en
France sur une grande partie de la moitié sud. Il a été
observé dans tous les départements de Rhône-Alpes, sauf
la Loire. La plupart de ces observations ont eu lieu en
Ardèche et en Savoie, départements qui concentrent 9 des
10 sites de reproduction connus dans la région. Il se
reproduit aussi dans la Drôme et vraisemblablement dans
l’Isère. Il semble très localisé en Rhône-Alpes mais cela
peut être dû aux difficultés de détermination de l’espèce,
ressemblant fortement au Grand Murin. Les populations de
Petits Murins semblent toutefois très précaires dans la
région.
Description
Le Petit Murin est une chauve-souris imposante dont
l’envergure peut aller jusqu’à 40 centimètres. Il présente
de grandes oreilles visibles même en vol. Il se distingue du
Grand Murin par sa taille légèrement plus petite, son
museau massif plus étroit et plus pointu, et ses oreilles un
peu plus courtes et étroites. Son pelage blanc sur le ventre
et marron clair sur le dos est très contrasté.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Petit Murin fréquente les régions chaudes. L’été, il
s’abrite le jour dans des grottes ou des édifices et part
chasser la nuit coléoptères, sauterelles et criquets
au-dessus des steppes et des prairies. Cette espèce
grégaire hiberne de novembre à avril dans des sites
souterrains. La femelle donne naissance à un petit par an.
Particularités de l'espèce
Le Petit Murin chasse en « cueillant » ses proies au sol : il
les localise puis se maintient au-dessus en position
stationnaire durant quelques secondes. Il capture ensuite
délicatement la proie sur la végétation. Il possède presque
toujours une touffe de poils clairs entre les deux oreilles,
absente chez le Grand Murin.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La fermeture des anciennes mines, les aménagements
touristiques des grottes, la rénovation des anciens
bâtiments et les aménagements anti-pigeons des églises
réduisent le nombre de gîtes favorables à l’espèce. La
pollution des gîtes suite aux traitements chimiques des
charpentes ainsi que l’éclairage nocturne des édifices
contribuent également au déclin de l’espèce. La régression
des terrains de chasse due aux changements de pratiques
culturales, la déprise agricole ainsi que l’usage
d’insecticides entraînent la raréfaction de ses ressources
alimentaires. Des actions de conservation doivent
impérativement être menées pour maintenir et restaurer
les gîtes et les habitats de cette espèce protégée.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Présent en Eurasie et en Afrique, le Petit Rhinolophe voit
ses effectifs chuter depuis 50 ans ; il est menacé
d'extinction dans tout le nord de l'Europe. En France,
éteint dans l'extrême nord, il semble se concentrer dans
les territoires méditerranéens et continentaux. Implanté
dans toute la région Rhône-Alpes, il semble plus fréquent
dans l’Ain, l’Ardèche, la Drôme et le Rhône et, dans une
moindre mesure, dans l’Isère et la Savoie. Des colonies de
reproduction sont connues partout, sauf dans la Loire et le
Rhône. Néanmoins, les populations et les sites
d’observation du Petit Rhinolophe ont fortement diminué
depuis un siècle : un quart des gîtes a disparu malgré
l’augmentation des observateurs.
Description
Présentant un pelage brun foncé dorsalement et
blanchâtre ventralement, cette chauve-souris diffère des
autres rhinolophes par sa petite taille : en effet, le Petit
Rhinolophe ne mesure qu’entre 3,5 et 4,5 centimètres de
longueur, et son envergure est comprise entre 19 et 25,5
centimètres. Ses oreilles sont brun clair.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Petit Rhinolophe fréquente les collines, les plateaux et
les plaines des régions chaudes, occupant aussi bien les
cavités naturelles qu'artificielles ainsi que les bâtiments. Il
sort le soir chasser des petits insectes et des araignées. Il
hiberne l’hiver dans des grottes. La femelle donne
naissance à un petit par an entre mi-juin et début juillet.
Particularités de l'espèce
Au repos et en hibernation, le Petit Rhinolophe se suspend
à l'envers et s'enveloppe complètement de ses ailes, la
tête ne dépassant pas. Il ressemble alors à une chrysalide
de papillon. Il peut s'accrocher très bas, presque au ras du
sol dans des caves ou des terriers ; on peut aussi le
trouver dans des endroits très difficiles d’accès comme les
puits.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les dérangements et la disparition des gîtes ainsi que la
diminution des ressources en nourriture sont les
principales causes du déclin du Petit Rhinolophe.
L’augmentation de la fréquentation des grottes,
l’aménagement des cavités, la fermeture des mines et des
combles entraînent destruction et perturbation de ses gîtes
tandis que la régression des milieux naturels et l’utilisation
massive de pesticides réduisent le nombre de ses proies.
L’espèce semble très vulnérable en Rhône-Alpes et des
mesures de conservation sont à mettre en place pour
maintenir et restaurer les gîtes et habitats de chasse du
Petit Rhinolophe.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
Photo : Jean-Pierre Malafosse (BIOTOPE)
Distribution
Répartie sur une grande partie du continent eurasien et du
Maghreb, la Pipistrelle commune est de fait l'une des
chauves-souris les plus communes en Europe. Elle est
répandue en France jusqu'en Corse et se reproduit dans
tous les départements de Rhône-Alpes. Elle est
omniprésente dans cette région, allant des zones de plaine
jusqu’à 2 000 mètres d’altitude. Les regroupements
estivaux connus dans la plupart des départements de la
région peuvent rassembler plusieurs centaines d’individus.
Description
La Pipistrelle commune est une très petite chauve-souris
mesurant seulement entre 3,5 et 5 centimètres de
longueur, et entre 18 et 24 centimètres d’envergure. Elle
présente un pelage brun-roux sur le dos, brun-jaune à
gris-brun sur le ventre. Ses oreilles et son museau sont
brun-noir. Les ailes sont étroites et petites. Les oreilles
sont courtes, triangulaires, avec l'extrémité arrondie.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Pipistrelle commune est une espèce anthropophile,
fréquentant villages, grandes villes, parcs, jardins et bois.
Les colonies gîtent dans des trous de pic, des fissures,
des arbres creux, les nichoirs et les habitations, chassant
la nuit de petits insectes volants. La femelle donne
naissance à un petit tous les deux ans, entre juin et août.
Particularités de l'espèce
Plus petite chauve-souris d'Europe, la Pipistrelle commune
pèse entre 5 et 8 grammes seulement. Ses petites ailes
étroites lui permettent de papillonner entre les feuilles des
arbres. Sur la base de la fréquence des ultrasons émis, la
classification sépare depuis 1999 la Pipistrelle commune
de la Pipistrelle pygmée, espèces jusqu’alors confondues
en une seule.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Pipistrelle commune ne semble pas menacée ni sur le
territoire français, ni en Rhône-Alpes. Néanmoins, la
tendance anthropophile de l’espèce ne joue pas en sa
faveur. Considérée comme une source de dérangements
au sein des habitations, elle est souvent victime de
destruction de ses gîtes, voire directement d’individus. Elle
fait pourtant l’objet, comme les autres chauves-souris,
d’une protection européenne et nationale qui interdit de fait
la destruction et le transport des individus.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
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Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhli)
Photo : Jean-Pierre Malafosse (BIOTOPE)
Distribution
La Pipistrelle de Kuhl est présente sur une large part de
l’Eurasie et de l’Afrique. Cette espèce plutôt méridionale
semble en lente progression vers le nord. En France, elle
est presque absente du quart nord-est. On la trouve dans
tous les départements de la région Rhône-Alpes avec des
effectifs variables. Des colonies de reproduction y sont
connues partout excepté en Haute-Savoie. Néanmoins, les
populations sont probablement sous-estimées en raison
de la difficulté à différencier cette espèce de la Pipistrelle
commune.
Description
La Pipistrelle de Kuhl est une petite chauve-souris dont la
longueur varie entre 4 et 5 centimètres. Son envergure
peut aller de 20 à 24 centimètres. Elle présente un pelage
brun foncé dorsalement et grisâtre ventralement. Ses
oreilles courtes sont triangulaires et arrondies au bout. La
ligne blanche nette sur le bord libre des ailes est
caractéristique de l'espèce.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Pipistrelle de Kuhl est une espèce anthropophile, qui
apprécie les plaines et les vallées de montagne. Elle gîte
dans les fissures de rochers et les bâtiments. Elle chasse
la nuit, se nourrissant de petits insectes volants. Les
femelles donnent naissance en juin à une portée d'un ou
deux petits.
Particularités de l'espèce
Le liseré blanc de son aile permet de différencier la
Pipistrelle de Kuhl des autres espèces de pipistrelles. Elle
chasse souvent autour des lampadaires, parfois en
groupe. En étant plus nombreuses, les Pipistrelles de Kuhl
crient d'avantage, faisant fuir les papillons qui se
dispersent et sont alors faciles à capturer.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les travaux de purge, les aménagements touristiques des
falaises et la rénovation des vieux bâtiments sont à
l’origine de la disparition des gîtes de l’espèce.
L’illumination nocturne des édifices, en perturbant le
rythme biologique de l’espèce qui attend la nuit noire pour
aller chasser, entraîne la désertion des gîtes et donc la
raréfaction des sites favorables. Le maintien des milieux
rupestres accueillants pour les chauves-souris et la
conservation de gîtes lors de travaux constituent des
mesures bénéfiques à l’espèce.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii)
Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE)
Distribution
La Pipistrelle de Nathusius se répartit sur l’Europe
essentiellement, continent qu'elle occupe presque
complètement, à l’exception du nord de la Scandinavie et
des îles britanniques. Elle se retrouve aussi en Turquie,
dans le Caucase et en Iran. Elle est peu abondante mais
présente un peu partout en France et dans tous les
départements de la région Rhône-Alpes. Néanmoins, il
s’agit d’une espèce migratrice et une grande partie des
populations présentes est liée au passage hivernal de
l’espèce en France. Les individus répertoriés au cours de
l’été témoignent toutefois de la présence probable de
l’espèce dans la région tout au long de l’année bien
qu’aucun cas de reproduction ne soit actuellement connu.
Description
La Pipistrelle de Nathusius est une chauve-souris de petite
taille. Elle mesure entre 4,5 et 6 centimètres de longueur,
et entre 22 et 25 centimètres d’envergure. Elle présente un
pelage dorsal plus long et plus laineux que les autres
chauves-souris du même genre, brun-roux en été, plus
foncé et souvent nuancé de gris en hiver. Son pelage
ventral est brun clair. Les oreilles sont courtes,
triangulaires et arrondies au bout.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Recherchant la proximité de l’eau, la Pipistrelle de
Nathusius fréquente les forêts de feuillus humides, les
pinèdes sèches et les parcs. Elle affectionne surtout les
nichoirs mais gîte aussi dans des arbres creux et sous les
toitures. Elle chasse la nuit, surtout des moustiques et des
moucherons. La femelle donne naissance dès mi-juin à un
ou deux petits.
Particularités de l'espèce
La Pipistrelle de Nathusius est la plus grande de toutes les
pipistrelles. Elle est aussi la championne de la migration
européenne : elle peut en effet effectuer des distances
régulières de plus de 1 000 kilomètres, un record pour un
mammifère d'une dizaine de grammes seulement ! Son vol
rapide et rectiligne en fait une chauve-souris très agile.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’abattage des arbres creux et l’utilisation de traitements
chimiques pour les charpentes entraînent la destruction
des gîtes de la Pipistrelle de Nathusius, à laquelle la pose
de nichoirs pourrait remédier. La disparition des zones
humides et l’usage massif d’insecticides sont à l’origine de
la raréfaction de ses proies. Ses habitats de chasse
mériteraient donc d’être maintenus et restaurés. Cette
espèce peu abondante a des effectifs rythmés par la
migration en Rhône-Alpes. La pipistrelle de Nathusius est
encore mal connue et il convient d’être attentif à la
pérennité des gîtes d’hivernage dans la région, étape
importante dans le cycle migratoire européen de l’espèce.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Insuffisamment documenté
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Putois (Mustela putorius)
Photo : MNHN
Distribution
Autrefois, le Putois était soumis en France à une forte
pression de piégeage destinée à limiter sa prédation sur le
gibier et sur les élevages de basse-cour. Sa fourrure
donnait lieu à un commerce non négligeable. Il s'est raréfié
au cours du XXe siècle. En 1995, le MNHN indique
l'espèce en régression depuis plusieurs décennies par
suite de la disparition des zones humides et des haies,
ainsi que de la raréfaction des proies (pollution des eaux,
dératisation). En Rhône-Alpes : Dans l'Ain, les populations
de Dombes ont été particulièrement victimes des
campagnes de lutte chimique contre le rat musqué. Le
Putois est cité ponctuellement dans l'Ardèche, la Drôme,
l'Isère. Dans la Loire et le Rhône, l'espèce est présente
avec des effectifs en baisse sensible. En Savoie, le Putois
semble
cantonné
à
l'avant-pays
savoyard
(Rhône-Bourget). Seules de rares observations sont
notées en Haute-Savoie de 1975 à 1997.
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Principalement des campagnols, souris et
rats surmulots, auxquels s'ajoutent amphibiens, oiseaux et
lapins de garenne ; les poissons, musaraignes, rats
musqués (dont il est le seul prédateur) sont consommés
plus occasionnellement. Il effectue des provisions de
nourriture (amphibiens, rongeurs) en automne et en hiver.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Milieux humides (ruisseaux, rivières, étangs),
mais aussi bocages, bois clairs, lisières forestières.
Fréquemment à proximité de l'eau, parfois près des
habitations. Evite les forêts denses.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Les accouplements ont lieu en mars-avril,
et la gestation dure 40-42 jours. Les naissances (de 3 à 9
jeunes) ont donc lieu en mai et juin.Gîte dans un terrier de
lapin ou de renard, dans un tas de branchages ou dans un
bâtiment (grange, hangar…).
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Maladies ; Mortalité sur la route ; Hivers rigoureux
Intoxication secondaire par ingestion de rongeurs
empoisonnés. Disparition des zones humides et des haies,
arasement des talus ; Raréfaction de certaines ressources
alimentaires (lapins, faune aquatique, dératisation).
- FRAPNA, Atlas des Mammifères sauvages de
Rhône-Alpes, 1997, 303 p.- FRC Rhône-Alpes : liste des
animaux classés nuisibles pour l’année 2002.- MNHN,
Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et principaux
Invertébrés – Nathan 1995, 415 p. - MOUTOU &
BOUCHARDY, Les mammifères dans leur milieu,
Ecoguides Bordas, 1992, 255 p.- MNHN, Inventaire de la
faune menacée en France, 1994, 175 p.- RUETTE S.
(2002), Petits carnivores, éléments de biologie, gestion de
l’espèce et de ses habitats, Paris ONCFS , 13 p.- RUETTE
S., STAHL P., MIGOT P. & LEGER F., Eléments de
réflexion relatifs au classement de la martre, de la belette
et du putois en tant qu’espèces susceptibles d’être
classées nuisibles – doc. Destiné à la DNP, MEDD –
septembre 2002 – 27 p.
OBJECTIFS DE GESTION
- Surveiller localement les dégâts sur les élevages de
gibier et animaux de basse-cour.
- Maintenir ou restaurer les habitats favorables au Putois :
zones humides, bocage…
- Tendre vers l’abandon des produits toxiques de type
anticoagulants.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Présent en Afrique du Nord et en Eurasie, le Rhinolophe
euryale a connu une très forte régression depuis 50 ans en
Europe. Aujourd'hui, ses effectifs semblent stagner en
France où on le trouve au sud de la Loire. En
Rhône-Alpes, la majorité des populations actuellement
connues se concentrent en Ardèche, mais l’espèce est
aussi présente dans l’Ain et l’Isère. Les deux seuls sites de
reproduction connus sont un bâtiment dans l’Ain et une
cavité en Ardèche. Le Rhinolophe euryale est largement
menacé dans la région depuis plusieurs années et
vulnérable. Une importante colonie d’hivernage a disparu
du sud de l’Ardèche dans les années 1960 et les 19 gîtes
connus abritent pour la plupart moins de 4 individus.
Description
De taille moyenne, le Rhinolophe euryale mesure entre 4,5
et 6 centimètres de longueur, et jusqu’à 32 centimètres
d’envergure. Il présente un pelage duveteux, gris brun
dessus et blanc dessous. L'intérieur de ses oreilles est
rose pâle. Il possède des excroissances de peau sur le
museau, donnant à celui-ci une forme de fer à cheval.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Rhinolophe euryale fréquente les lieux boisés et
chauds, au pied des montagnes et des collines, vivant
dans des grottes et des carrières souterraines mais aussi
dans des combles tranquilles l'été et hibernant dans des
cavités fraîches. Il chasse la nuit papillons et autres
insectes. La femelle donne naissance à un petit en juillet.
Particularités de l'espèce
Le Rhinolophe euryale est reconnaissable à sa posture
typique : il pend des voûtes dans les grottes, mais
contrairement au Grand et au Petit Rhinolophes, il ne
s'enveloppe pas complètement dans ses ailes. Les
excroissances de peau de son museau, appelées « feuille
nasale », lui servent à émettre des ultrasons par les
narines alors que généralement les chauves-souris
émettent des ultrasons par la bouche.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Rhinolophe euryale est principalement menacé par
l’utilisation massive de pesticides, les dérangements et la
destruction de ses gîtes. La spéléologie, le tourisme
souterrain et la fermeture des mines réduisent ses habitats
de même que la rénovation des anciens bâtiments qui lui
ferment l’accès aux combles. L’éclairage nocturne des
églises perturbe l’animal qui, attendant la nuit pour
chasser, finit par déserter le gîte. Le traitement chimique
des charpentes pollue ses gîtes. Des mesures de
préservation s’imposent sur les rares gîtes actuellement
répertoriés ; des recherches sur les habitats de chasse,
encore inconnus, permettraient d’entreprendre leur
conservation qui conditionne aussi le maintien des
populations.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En Grave Danger
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Sérotine bicolore (Vespertilio murinus)
Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE)
Distribution
Présente dans presque toute l'Eurasie, la Sérotine bicolore
est rare en France, pays qui constitue sa limite ouest d’aire
de répartition. Elle se limite donc aux régions
montagneuses de l'est du territoire. En Rhône-Alpes, c’est
logiquement dans les départements alpins qu’elle a été
observée : l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie. Dans ces
deux premiers départements, les données sont rares et
isolées et ne permettent pas d’évaluer l’état réel des
populations. L’espèce semble rare dans la région mais est
peut-être plus fréquente sur les contreforts froids et boisés
de moyenne montagne.
Description
La Sérotine bicolore est une chauve-souris de taille
moyenne dont la tête et le corps mesurent entre 5 et 6,5
centimètres de longueur. Son envergure peut varier de 26
à 33 centimètres. Elle présente une fourrure dorsale poivre
et sel, longue et épaisse et un pelage ventral blanc. Ses
oreilles courtes, larges et arrondies et son museau sont
brun noir.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Sérotine bicolore fréquente principalement les
constructions humaines. Elle chasse la nuit, se nourrissant
de divers insectes volants. Elle hiberne dans des grottes,
plus rarement dans des bâtiments et des arbres creux.
Chaque femelle donne naissance à une portée de deux
petits entre juin et début juillet.
Particularités de l'espèce
La Sérotine bicolore est considérée comme la plus belle
chauve-souris d'Europe, sa fourrure dorsale lui donnant
une apparence givrée. C'est une espèce migratrice qui
peut être retrouvée à des endroits très différents d'une
année sur l'autre, parfois éloignés de plus de 800
kilomètres. Son vol rapide et rectiligne lui permet de
capturer des insectes en vol.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Sérotine bicolore est menacée par les aménagements
anti-pigeons des églises et la rénovation des anciens
édifices qui lui ferment les accès aux combles des
bâtiments. Les produits chimiques utilisés pour traiter les
charpentes, les illuminations nocturnes des édifices et les
divers dérangements qu’elle peut subir réduisent aussi le
nombre de ses gîtes estivaux. Les objectifs de sauvegarde
se concentrent sur la mise en place de conventions de
gestion sur les gîtes majeurs et la diffusion d’informations
sur les bonnes pratiques de gestion des édifices publics et
privés. La protection dont elle bénéficie en France et en
Europe ne peut que lui être favorable.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Rare
Livre rouge régional :
En Grave Danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Sérotine commune (Eptesicus serotinus)
Photo : Jean-Pierre Malafosse (BIOTOPE)
Distribution
Présente au nord de l'Afrique et dans presque toute
l’Eurasie, on trouve la Sérotine commune sur l'ensemble
du territoire français, jusqu'à 1 500 mètres d'altitude. Elle
est connue dans tous les départements de la région
Rhône-Alpes, l’Isère concentrant la majorité des données
d’effectifs. Le faible nombre d’observations dans les autres
départements laisse penser que l’espèce est peu courante
et vulnérable dans la région. Huit colonies de reproduction
sont à ce jour connues en Rhône-Alpes, la plus grosse
étant située dans la Drôme.
Description
La Sérotine commune est une grande chauve-souris aux
larges ailes dont la tête et le corps mesurent entre 6 et 8
centimètres de longueur. Son envergure peut aller de 32 à
38 centimètres. Elle présente un long pelage brun foncé
dessus et brun jaune dessous. Ses oreilles et son museau
sont de couleur noire, contrastant avec la blancheur de
ses dents.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Sérotine commune est une espèce inféodée aux
habitations humaines, souvent installée dans les combles
l’été. Elle fréquente les milieux urbains, les parcs et les
prairies, chassant dès le crépuscule papillons et
coléoptères. Elle hiberne dès octobre dans des lieux
encore inconnus. La femelle donne naissance à un ou
deux jeunes vers la mi-juin.
Particularités de l'espèce
La Sérotine commune aime les températures élevées
pouvant parfois dépasser les 50°C. Cette chauve-souris
apprécie les matériaux isolants comme la laine de verre
qui lui offrent chaleur et confort. Des colonies se réfugient
dans les charpentes présentant ce type d’isolation et les
femelles y nichent parfois avec leur petit.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Sérotine commune est menacée par la fermeture des
accès aux combles des bâtiments (aménagements
anti-pigeons des églises, rénovation des anciens
bâtiments) qui réduisent le nombre possible de ses gîtes
estivaux, ainsi que par les produits chimiques utilisés pour
traiter les charpentes, les illuminations nocturnes des
édifices et les divers dérangements qu’elles peuvent subir.
Les objectifs de sauvegarde se concentrent sur la mise en
place de conventions de gestion sur les gîtes majeurs et la
diffusion d’informations sur les bonnes pratiques de
gestion des édifices publics et privés. La protection dont
elle bénéficie en France et en Europe (comme toutes les
chauves-souris françaises) ne peut que lui être favorable.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Sérotine de Nilsson (Eptesicus nilssoni)
Photo : Nolf Markus sur Wikipedia
Distribution
On trouve la Sérotine de Nilsson en Asie centrale et
orientale, et en Europe centrale, du Nord et de l'Est. En
France, on la rencontre dans l'Est, et jusqu'au Jura vers le
sud. La région Rhône-Alpes est située à la limite
occidentale de son aire de répartition. Elle y est citée en
Isère, en Savoie, en Haute-Savoie et depuis peu dans
l’Ain. Les captures sont rares, excepté en Haute-Savoie où
un nombre plus important de Sérotines de Nilsson a été
comptabilisé. Ces données isolées ne permettent pas
d’apprécier les populations réellement présentes bien que
l’espèce semble toutefois assez rare en Rhône-Alpes.
Description
Egalement appelée Sérotine boréale, la Sérotine de
Nilsson est une chauve-souris de taille moyenne. Elle
mesure entre 5 et 7 centimètres de longueur et entre 24 et
28 centimètres d’envergure. Elle présente des oreilles
courtes. Son pelage dorsal est long, un peu hirsute et de
couleur brun foncé. Le ventre est brun jaunâtre. Les
jeunes se distinguent par leur pelage plus foncé que celui
des adultes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Sérotine de Nilsson vit isolément ou en colonie sur les
contreforts des montagnes, dans les bois clairs et les
villages. Elle gîte souvent dans des constructions l’été et
hiberne d'octobre à mars-avril dans des fissures de
falaises ou des grottes. Elle se nourrit la nuit de petits
insectes volants. Dès mi-juin, la femelle donne naissance
à un ou deux petits.
Particularités de l'espèce
La Sérotine de Nilsson est la seule espèce de
chauve-souris capable de se reproduire au-delà du cercle
polaire. Elle supporte donc bien le froid. Agile, elle chasse
d'un vol rapide avec des crochets brusques au-dessus des
plans d’eau ou des éclairages publics. Elle émet des
claquements forts ne servant pas à l'écholocation.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Sérotine de Nilsson est menacée par les
aménagements touristiques des grottes et la fermeture des
anciennes mines. La fermeture des accès aux combles
des bâtiments (aménagements anti-pigeons, rénovation du
bâti ancien) et les effets négatifs entraînés par le
traitement des charpentes et l’illumination nocturne des
édifices raréfient le nombre de gîtes propices à
l’installation de l’espèce l’été. La protection de l’espèce
passe donc par le maintien de milieux cavernicoles
favorables aux chauves-souris, la régulation de la
fréquentation des milieux souterrains et par la mise en
place de conventions de gestion sur les gîtes majeurs et la
diffusion d’informations sur la bonne gestion des édifices.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Rare
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Vespère de Savi (Hypsugo savii)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Le Vespère de Savi se rencontre dans tous les pays
méditerranéens, du nord-ouest de l’Afrique à l’Eurasie
jusqu'en Chine. En France, il est présent dans la moitié
sud. Il se reproduit dans quatre des départements de
Rhône-Alpes : l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et la Savoie
mais il a aussi déjà été observé exceptionnellement dans
le Rhône et la Haute-Savoie. L’état partiel des données
sur les observations actuelles ne permet pas encore
d’évaluer de façon fiable l’état des populations dans la
région bien que certains secteurs semblent abriter des
effectifs stables.
Description
Le Vespère de Savi est une petite chauve-souris qui
mesure entre 4 et 5,5 centimètres de longueur et de 22 à
25 centimètres d’envergure. Il présente un pelage assez
long, avec une nette délimitation entre le dessus sombre et
le dessous plus clair de couleur blanchâtre. Son museau
noir et ses oreilles plus larges et plus arrondies permettent
de le différencier des pipistrelles.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Vespère de Savi chasse la nuit des insectes volants de
petite taille dans des zones rocheuses et montagneuses,
mais aussi à la lisière des bois et dans les villages. Il gîte
l’été en colonies dans des fissures de falaises ou des
constructions et hiberne isolément dans des anfractuosités
de grottes ou de murs. La naissance d’un ou deux petits a
lieu en été.
Particularités de l'espèce
Le Vespère de Savi est une espèce qui peut voler très
haut, jusqu'à 100 mètres au-dessus du sol. Son vol est
rapide et constitué d'amples battements d'ailes. Cette
chauve-souris peut chasser ou aller s'abreuver en bande.
Son signal acoustique semblable à l’éclatement de bulles
de savon à la surface de l’eau est caractéristique.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les menaces du Vespère de Savi sont principalement
liées à son caractère rupestre. Ainsi, les travaux de purge
et les aménagements touristiques représentent un danger
pour cette chauve-souris. L’illumination nocturne des
édifices, en perturbant le rythme biologique de l’espèce qui
attend la nuit noire pour aller chasser, entraîne la désertion
des gîtes et donc la raréfaction des sites favorables. Le
Maintien des milieux rupestres accueillants pour les
chauves-souris et la conservation des gîtes lors de travaux
constituent
des mesures bénéfiques à l’espèce. La
protection totale dont elle fait l’objet en France (comme
l’ensemble des chauves-souris de France) conduit à
interdire la destruction et le transport des colonies.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Quasi menacé
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Vespertilion à moustache (Myotis mystacinus)
Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE)
Distribution
Réparti sur une large zone couvrant toute l'Eurasie et le
Maroc, le Verspertilion à moustaches est peu fréquent en
Europe sauf localement. Il est présent dans toute la
France bien que plus rare dans la partie sud. En
Rhône-Alpes, il est présent dans tous les départements
même s’il semble beaucoup plus fréquent dans la moitié
nord de la région. Quatorze colonies de reproduction sont
actuellement connues, réparties entre l’Ain, la Drôme,
l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie. Néanmoins, les
observations encore trop partielles ne permettent pas
d’estimer l’évolution réelle des effectifs.
Description
Le Verspertilion à moustaches est le plus petit murin
d'Europe : la tête et le corps mesurent seulement entre 3,5
et 5 centimètres de longueur. L’envergure peut atteindre
entre 19 et 22,5 centimètres. Son pelage long et un peu
frisé est brun sombre dorsalement et gris ventralement. Le
museau est noir. Les longues oreilles pointues sont
échancrées sur le bord externe. Les ailes sont étroites.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Verspertilion à moustaches fréquente les massifs
boisés et humides mais s'aventure aussi en milieu ouvert.
Il trouve souvent refuge l'été dans un bâtiment près de
l'eau et hiberne l'hiver dans des grottes jusqu'à mi-mars.
Nocturne, il chasse des insectes volants mais aussi des
araignées. La naissance d’un seul petit a lieu en juin.
Particularités de l'espèce
Le Verspertilion à moustaches a un vol sinueux. Il chasse
parfois en rase-mottes en zigzaguant dans les allées
forestières, capturant des insectes volants. Toutefois, il se
pose sur le feuillage pour se nourrir. Il peut cohabiter avec
d'autres chauves-souris comme le Verspertilion de Brandt,
les pipistrelles et les oreillards.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Rénovation des vieux bâtiments entraînant la fermeture
des accès aux combles, fermeture des anciennes mines,
aménagement des grottes, disparition des zones humides,
enrésinement des forêts, usage d’insecticides sont autant
de menaces pesant sur l’espèce. Les gîtes de
reproduction et d’hivernage du Verspertilion à moustaches
disparaissent peu à peu et ses ressources alimentaires
diminuent. Cette chauve-souris nécessite la mise en place
de mesures de protection adaptées concernant ses gîtes
(réglementation, régulation de la fréquentation humaine,
information sur la bonne gestion des édifices) et ses
habitats de chasse (maintien et restauration des zones
humides, pratiques agricoles durables, interdiction des
insecticides nocifs…).
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Quasi menacé
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Vespertilion à oreilles échancrées (Myotis emarginatus)
Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE)
Distribution
Présent dans le nord de l'Afrique et en Eurasie, le
Verspertilion à oreilles échancrées est en régression en
Europe. Cette espèce rare ou exceptionnelle se répartit
dans toute la France bien que ses effectifs diminuent. Elle
a été observée dans tous les départements rhônalpins et
se reproduit de façon certaine dans l’Ain, la Drôme, l’Isère,
la Savoie et la Haute-Savoie. L’évolution des populations
est inconnue dans la région ; néanmoins les 10 sites de
reproduction ainsi que les colonies actuellement connus
doivent faire l’objet d’une surveillance et d’une protection
accrues pour conserver durablement cette espèce rare.
Description
Le Verspertilion à oreilles échancrées est une
chauve-souris de taille moyenne qui mesure entre 4 et 5,5
centimètres de longueur et entre 22 et 24,5 centimètres
d’envergure. Il présente un pelage long et laineux, brun
roux dessus et brun clair dessous. Les jeunes sont
toutefois plus foncés que les adultes. Le museau de cette
chauve-souris est brun roux. L'échancrure très nette de
ses oreilles sur le bord externe lui a valu son nom.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Verspertilion à oreilles échancrées fréquente les lieux
boisés et buissonnants, les parcs et les jardins à proximité
de l'eau. Grégaire toute l'année, il gîte l'été dans des
endroits chauds (greniers et grottes) et hiberne l'hiver dans
des sites souterrains. Il chasse la nuit, surtout des
araignées et des mouches. La naissance d’un petit a lieu
dès mi-juin ou début juillet.
Particularités de l'espèce
Frileux, les Verspertilions à oreilles échancrées se
rassemblent en hiver en groupes compacts de 50 à 100
individus, semblables à des essaims. Ce sont des
chauves-souris qui tolèrent bien la lumière naturelle au
sein de leur gîte ainsi que le bruit. Elles cohabitent souvent
avec le Grand Rhinolophe au moment de l'élevage des
jeunes.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La disparition des gîtes de reproduction et d’hivernage
ainsi que la diminution des ressources alimentaires
menacent l’espèce. Fermeture des anciennes mines et
des combles, aménagement des grottes, disparition des
zones humides et des forêts de feuillus, arrachage des
haies, usage de pesticides : les causes de déclin sont
multiples. Cette chauve-souris nécessite la mise en place
de mesures de protection adaptées concernant ses gîtes
(réglementation, régulation de la fréquentation humaine,
information sur la gestion des gîtes en milieu bâti) et ses
habitats de chasse (restauration de pratiques agricoles
durables, restauration des réseaux de haies, maintien
d’une diversité d’essences dans les forêts…).
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Vespertilion de Bechstein (Myotis bechsteini)
Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE)
Distribution
Le Vespertilion de Bechstein est présent en Eurasie. En
Europe, on peut le rencontrer du sud de la Suède à la
Grèce. Il est présent partout en France (sauf dans le
Nord-Pas-de-Calais) en faibles effectifs. Il est à ce jour
connu comme présent, été comme hiver, dans tous les
départements de Rhône-Alpes, bien que seuls deux sites
de reproduction soient à ce jour connus. La majorité des
observations a eu lieu dans le Rhône où l’espèce
représente un tiers des chauves-souris capturées,
montrant son abondance relative par rapport aux autres
espèces.
Description
Le Vespertilion de Bechstein est une chauve-souris de
taille moyenne avec une envergure d’environ 20
centimètres. Il présente un pelage de couleur marron clair
sur le dos et blanchâtre sur le ventre. Il se distingue des
autres chauves-souris par ses très grandes oreilles qui
dépassent toujours largement de son museau rougeâtre.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Verspertilion de Bechstein fréquente les grands massifs
forestiers et les bois ainsi que les zones de bocage.
Généralement solitaire, il chasse la nuit, en grande partie
des invertébrés non volants (araignées, chenilles). La
femelle donne naissance à un petit par an entre juin et
début juillet.
Particularités de l'espèce
Le Verspertilion de Bechstein est une espèce très mobile
qui change très fréquemment de gîte mais sur de faibles
distances. La grande discrétion de cette chauve-souris la
rend extrêmement difficile à observer et à étudier ; ses
gîtes sont encore mal connus. En cas de stress, il émet un
bourdonnement caractéristique.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Comme toutes les autres chauves-souris fréquentant les
milieux forestiers, le Vespertilion de Bechstein est menacé
par la sylviculture intensive, l’enrésinement des forêts et la
disparition des arbres à cavités qui offrent refuge à
l’espèce. L’usage de pesticides est aussi l’une des causes
de déclin de cette chauve-souris. La protection du
Vespertilion de Bechstein passe inévitablement par la
diversification des essences d’arbres dans les forêts et le
maintien des vieux arbres. Des efforts de prospection sont
aussi à envisager pour remédier au manque de
connaissances sur l’espèce.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En Grave Danger
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Vespertilion de Capaccini (Myotis capaccinii)
Photo : Vincent Prié (BIOTOPE)
Distribution
Le Verspertilion de Capaccini est une espèce méridionale,
présente en Afrique du Nord et en Eurasie. Ses effectifs
sont en régression dans toute la région méditerranéenne.
En France, son aire de répartition est restreinte puisqu’il
est localisé à l’extrême sud, principalement sur les régions
littorales méditerranéennes jusqu’en Corse. Son
observation dans le quart sud-est de l’Ardèche constitue la
donnée la plus septentrionale de l’aire de répartition de
l’espèce. Son exceptionnelle présence en Rhône-Alpes
confère à la région un important rôle dans la conservation
du Verspertilion de Capaccini, tant celui-ci est localisé et
vulnérable non seulement dans la région mais aussi sur
l’ensemble du territoire français.
Description
Le Verspertilion de Capaccini est une chauve-souris de
taille moyenne, la tête et le corps mesurant ensemble
environ 5 centimètres. Son envergure est de 25
centimètres. Il présente un épais pelage gris fumé dessus
et gris clair dessous. Le bord de ses oreilles est
légèrement échancré. De très grands pieds (entre 10 et 12
millimètres de long) apparaissent au bout de ses pattes
velues.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cavernicole l'été et l'hiver, le Verspertilion de Capaccini
fréquente les milieux boisés présentant des cavités
rocheuses, souvent près de l'eau. Nocturne, il chasse des
insectes volants capturés au-dessus des cours d’eau. Il
hiberne seulement en décembre. La femelle donne
naissance à un petit par an dans la deuxième quinzaine de
juin.
Particularités de l'espèce
La taille remarquable des pieds se retrouve chez les
autres Myotis amateurs de milieux aquatiques ; elle permet
de
capturer
plus
facilement
les
proies.
Les
rassemblements souterrains estivaux peuvent être
localement très importants, pouvant atteindre jusqu'à
3 000 individus.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les principales menaces pesant sur cette espèce
cavernicole sont les dérangements et la disparition des
gîtes favorables dus aux activités et aménagements des
cavités (spéléologie, tourisme souterrain), et la fermeture
des anciennes mines. La mise en place d’une
réglementation sur les gîtes fréquentés par l’espèce, la
régulation de la fréquentation humaine dans les grottes, la
prise en compte des chauves-souris lors de la fermeture
des mines et le maintien des gîtes potentiels constituent
d’efficaces mesures de protection.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Vespertilion de Daubenton (Myotis daubentoni)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Présent sur une vaste zone géographique couvrant
presque tout le continent eurasiatique de l'Irlande au
Japon, le Verspertilion de Daubenton se trouve partout en
France y compris en Corse. Il est présent dans tous les
départements de Rhône-Alpes et se répartit largement sur
tout le territoire de la région où il représente l’une des
espèces de chauves-souris les plus répandues. Malgré
ces importants effectifs recensés, les colonies de
reproduction y sont relativement peu nombreuses (26 ont
été répertoriées dont 15 dans l’Ain) et nécessitent donc
d’être surveillées.
Description
Le Verspertilion de Daubenton est une petite
chauve-souris ovoïde, de la taille d'un pouce. Il mesure
seulement 5 centimètres de longueur et entre 23 et 27,5
centimètres d’envergure. Il présente un pelage duveteux,
gris brun dessus et gris argenté dessus. Ses oreilles sont
très courtes et son museau est rosé. Les jeunes sont plus
foncés que les adultes.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Surtout présente en plaine, cette espèce grégaire inféodée
aux zones humides chasse dès le crépuscule des insectes
à la surface de l'eau. Elle gîte l’été sous des ponts et
hiberne d'octobre à avril en grandes colonies dans des
cavités souterraines. La femelle donne naissance à un
petit à partir de juin, mais pas tous les ans.
Particularités de l'espèce
Le Verspertilion de Daubenton chasse en « cueillant » les
insectes à la surface de l'eau. Il capture sa proie en
déployant son uropatagium (membrane de peau entre la
queue et les pattes) comme une épuisette, puis plonge sa
tête dans cette poche caudale et gobe l'insecte en
continuant son vol. Il « attaque » toutes les 4 secondes
pour compenser la petite taille de ses proies.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La réfection des ponts et les aménagements touristiques
des grottes entraînent la diminution du nombre des gîtes
d’été et d’hiver du Verspertilion de Daubenton. La
destruction des zones humides et l’usage massif
d’insecticides sont respectivement responsables de la
régression de ses terrains de chasse et de la raréfaction
de ses proies. Les mesures de protection visant à
maintenir, voire restaurer ses gîtes et habitats sont
favorables à l’espèce. La protection nationale dont elle fait
déjà l’objet au même titre que les autres espèces de
chauves-souris interdit toute destruction d’individus.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Vespertilion de Natterer (Myotis nattereri)
Photo : Laurent Arthur (BIOTOPE)
Distribution
Présent en Eurasie et dans le nord de l’Afrique, le
Vespertilion de Natterer occupe toute l'Europe avec le
nord de l'Ecosse comme latitude extrême. En France, il est
présent sur l'ensemble du territoire excepté la Corse. Ses
effectifs sont variables dans tous les départements de la
région Rhône-Alpes. Peu d’informations sont disponibles
sur les populations réelles de l’espèce par manque de
données et de prospection. Elles semblent toutefois
compter des effectifs importants, trois colonies de
reproduction étant actuellement connues en Savoie
(Haute-Maurienne) et en Isère. La reproduction est aussi
probable en Ardèche, dans le Rhône et la Haute-Savoie.
Description
La longueur de la tête et du corps du Vespertilion de
Natterer atteint 4-5 centimètres, et son envergure peut
aller de 24,5 à 30 centimètres. Cette chauve-souris de
taille moyenne a le dos et les ailes gris brun, et le ventre
blanc. Sa face rose est plus ou moins nue et ses oreilles,
longues et étroites sont translucides et relevées à la
pointe.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Vespertilion de Natterer fréquente les campagnes
cultivées avec bois, plans d'eau et marais. Il hiberne
d'octobre à avril dans des cavités souterraines et s'abrite
l'été sous des ponts, dans des arbres creux, des grottes et
des bâtiments. Nocturne, il capture des insectes en vol ou
sur les feuillages. La femelle donne naissance à un petit
vers juin-juillet.
Particularités de l'espèce
Le vol du Vespertilion de Natterer, sinueux, lent et peu
élevé (il ne dépasse pas 15 mètres au-dessus du sol) lui
permet d'évoluer aisément dans les structures denses du
feuillage où il capture les insectes posés, comme des
mouches endormies. Il chasse aussi le long des murs,
devenant alors une proie facile pour les chats.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’abattage des arbres creux, la rénovation des vieux
bâtiments, la réfection des ponts et les aménagements
touristiques des grottes entraînent la disparition des gîtes
du Vespertilion de Natterer. Ses ressources alimentaires
diminuent avec la disparition des zones humides et l’usage
massif d’insecticides. La préservation de l’espèce passe
par la mise en place de mesures de protection pour
maintenir et restaurer ses gîtes et ses habitats de chasse.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Quasi menacé
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Mammifère
Vespertillon de Brandt (Myotis brandti)
Photo : Robin Letscher
Distribution
Espèce peu abondante, le Verspertilion de Brandt est
présent en Eurasie. Absent des régions méridionales, on
peut le rencontrer dans le nord-est de l’Europe. La France
est située à la limite ouest de son aire de répartition et on
le trouve essentiellement sur quelques régions du quart
nord-est. Depuis peu, il est aussi connu en Auvergne et
dans le Dévoluy. Il semble très rare en Rhône-Alpes
puisqu’il n’a été observé que trois fois en Isère et en
Haute-Savoie. Aucun gîte de reproduction n’est
actuellement connu dans la région.
Description
Le Verspertilion de Brandt est une minuscule
chauve-souris de la taille d'un pouce, mesurant 4 à 5
centimètres de longueur (tête et corps) et entre 21 et 25,5
centimètres d’envergure. Son pelage est brun avec des
reflets roussâtres dessus, gris clair dessous. Il présente un
museau noir et des oreilles pointues. Ses pieds sont très
petits à la différence de la majorité des vespertilions.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Uniquement forestier, le Verspertilion de Brandt vit surtout
près de l'eau, dans de vieux bâtiments l'été. Il chasse dès
le crépuscule papillons et opilions. L’hiver, il hiberne
jusqu'à mi-mai dans des grottes, des tunnels ou des
caves. La reproduction donne lieu à une portée annuelle
d'un seul petit.
Particularités de l'espèce
En hiver, cette espèce cavernicole s'associe parfois en
couple avec un Vespertilion de Bechstein ou de
Daubenton, les deux individus restant serrés l'un contre
l'autre pendant quelques semaines d'hibernation. Très
semblable au Verspertilion à moustaches, le Verspertilion
de Brandt s'en distingue par l'intérieur de ses oreilles
légèrement rosé et son pelage dorsal brun plus clair.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La fermeture des anciennes mines, les aménagements
des grottes et la rénovation des anciens bâtiments
réduisent le nombre de ses gîtes. La pollution des gîtes
due aux traitements chimiques des charpentes ainsi que
l’éclairage nocturne des édifices contribuent aussi au
déclin de l’espèce. Ses ressources alimentaires se
réduisent suite à la disparition des zones humides et
l’usage massif d’insecticides. Probablement localisé et
extrêmement rare en Rhône-Alpes, le Verspertilion de
Brandt doit faire l’objet d’actions de conservation pour
maintenir et restaurer ses gîtes et ses habitats de chasse.
La fragilité de cette espèce en France due à sa situation
en limite d’aire justifie d’autant plus sa protection.
Grillo, X. (1997) - Atlas des mammifères sauvages de
Rhône-Alpes. FRAPNA, 303 p.
MNHN
(1995) – Le Livre rouge. Inventaire de la faune menacée
en France. Nathan, Paris, 175p.
Arthur, L.,
Lemaire, M. (1999) - Les Chauves-souris maîtresses de la
nuit. Delachaux et Niestlé, Paris, 265p.
MacDonald, D. et Barett, P. (1995) - Guide
complet des Mammifères de France et d'Europe.
Delachaux et Niestlé, Lausanne, 304p.
Issartel, G., CORA (2002) - Atlas des Chiroptères
de Rhône-Alpes. Le Bièvre, hors série n°2, 13 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour les domaines alpien, continental et
subméditerranéen
Livre rouge national :
Rare
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Alose feinte (Alosa fallax)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
L’Alose feinte est présente sur les côtes de l’Atlantique et
de la mer du Nord, du Maroc à l’Allemagne en passant par
les îles britanniques (sous-espèce atlantique) et en
Méditerranée (sous-espèce « du Rhône »). L’Alose feinte
du Rhône est présente dans les parties avales de
quelques fleuves méditerranéens français (Aude,
Argens…). Dans le fleuve Rhône, elle ne dépasse pas
Avignon et s’observe dans quelques affluents (notamment
l’Ardèche et le Gardon). Elle était autrefois beaucoup plus
largement répartie, remontant le fleuve jusqu’au lac du
Bourget ainsi que ses grands affluents (Isère, Saône….).
Description
L’Alose feinte est un poisson au corps fusiforme et
comprimé latéralement, long de 40 centimètres environ. Le
dos est d’un bleu brillant tandis que les flancs et le ventre
sont blanc argenté avec une rangée de quatre à huit points
noirs en arrière des ouïes. L’Alose feinte du Rhône, propre
aux fleuves méditerranéens, se distingue de la
sous-espèce atlantique par sa taille légèrement plus
grande, sa rangée de points noirs débutant par une grosse
tache et une structure des branchies différente.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Alose feinte vit en bancs dans la zone côtière sur des
fonds de moins de 20 mètres et se nourrit de zooplancton
et de poissons. Ce poisson marin remonte les fleuves en
été pour se reproduire, frayant sur des plages sableuses à
graveleuses. Les jeunes regagnent la mer dès la première
année.
Particularités de l'espèce
La ponte nocturne se caractérise par le phénomène de
« bull » :
il
s’agit
d’une
série
de
séquences
comportementales propres à l’espèce, réalisée en
émettant un bruit spécifique. La fécondité de l’espèce est
de l’ordre de 100 000 œufs par kilo de femelle. Les
géniteurs retournent en mer après la ponte.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le recul de la répartition de l’Alose est essentiellement dû
à la présence de barrages sur les cours d’eau qui
empêchent les poissons de remonter jusqu’aux frayères.
Ces dernières ont également régressé suite aux travaux
exécutés dans les cours d’eau et aux extractions de
granulats dans le lit des rivières. La sauvegarde de l’Alose
passe par une limitation de l’aménagement des cours
d’eau et l’aménagement des ouvrages hydrauliques afin
d’en
permettre
le
franchissement
(méthode
progressivement mise en œuvre sur le Rhône). La
protection des frayères peut être facilitée par la mise en
place d’arrêtés de biotope (largement pratiquée sur la
Garonne).
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons
d’eau douce de France. Muséum national d’histoire
naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin,
H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune
menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000.
Tome 7 : espèces animales. La Documentation française,
pp 186-188.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Apron (Zingel asper)
Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE)
Distribution
Cet Apron est endémique du bassin du Rhône,
uniquement à l’aval du Léman. En 80 ans, il a disparu de
plus de 80% du linéaire de rivière initialement peuplé
(évalué à 1 700 kilomètres en 1900). Il est ainsi devenu
très rare dans le fleuve Rhône (secteurs de Chautagne,
Pierrelatte), le Doubs, l’Ain et a totalement disparu de la
Saône. Il se maintient un peu mieux dans la Drôme, le
Gardon, le Verdon. L’Ardèche et ses affluents (le
Chassezac et la Beaume), la Durance et ses
affluents (Buech, Jabron, Asse) constituent désormais ses
stations principales.
Description
Petit poisson fin et allongé (maximum 21 centimètres),
l’Apron du Rhône possède une tête conique au museau
arrondi. Sa robe est brune avec des nuances allant du gris
sur le dos au jaune sur les flancs. De larges bandes
sombres verticales rayent le corps. La première nageoire
dorsale est composée de 8 à 9 rayons épineux.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Apron du Rhône évolue dans les eaux claires et bien
oxygénées des rivières à fond sableux ou graveleux, au
niveau des zones de courant assez vif. Les jeunes vivent
en pleine eau tandis que les adultes sont tapis sur le fond.
C’est un poisson à mœurs plutôt nocturnes, se déplaçant
la nuit pour chercher sa nourriture.
Particularités de l'espèce
L’Apron du Rhône est un poisson solitaire, très discret,
défendant un territoire qu’il parcourt à la recherche de
petites proies : invertébrés aquatiques et parfois alevins et
petits poissons. La femelle pond en mars de 5 000 à 6 000
œufs adhérant fortement aux pierres et à la végétation
aquatique. Les frayères sont inconnues.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La création de nombreux barrages et l’envasement
consécutif des fonds, les rectifications des cours d’eau et
la pollution des eaux sont suspectés dans la brutale
régression de l’Apron du Rhône, désormais menacé
d’extinction. Des déversements abusifs de poissons
carnassiers ont également pu amplifier le phénomène.
L’espèce peut bénéficier de mesures de conservation dans
le cadre d’arrêtés de biotope ou de programmes pilotes
européens. Dans les vallées touristiques (Ardèche,
Chassezac), il est nécessaire de maîtriser la fréquentation
et d’éduquer le public. Les débits réservés doivent être en
accord avec les exigences de l’espèce, et les pompages
contrôlés. Enfin, un suivi adapté doit permettre de mieux
connaître les populations (état et répartition) et lieux de
frayères.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum
national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith
P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau
douce de France. Muséum national d’histoire naturelle.
387 p.
Billard
R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin, H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992.
Inventaire de la faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune menacée en France.
Nathan, Paris, 175 p.
MNHN. Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 :
espèces animales. La Documentation française, pp
211-213.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
En danger
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Barbeau méridional (Barbus meridionalis)
Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE)
Distribution
Le Barbeau méridional est une espèce méditerranéenne,
strictement cantonnée au sud-est de la France et au
nord-est de l’Espagne. En France, il colonise les fleuves
côtiers du pourtour méditerranéen. En Rhône-Alpes, il
remonte la vallée du Rhône jusqu’à l’Ay et la Valaure,
deux de ses affluents.
Description
Le Barbeau méridional est un poisson trapu, doté d’une
tête longue à la bouche basse, bordée de deux paires de
barbillons sur la lèvre supérieure. Le dos est marbré de
brun, les flancs sont jaunâtres et le ventre blanchâtre. Il
dépasse rarement les 25 centimètres de long. La nageoire
caudale est profondément échancrée et la nageoire anale
atteint la caudale quand elle est repliée.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Barbeau méridional fréquente les eaux bien oxygénées
des rivières de moyenne altitude (supérieure à 200
mètres), préférant les zones peu exposées au courant. Il
peut être présent en plaine en l’absence du Barbeau
fluviatile (espèce voisine et concurrente sur le plan
écologique). Son régime alimentaire est omnivore. La
reproduction a lieu de mai à juillet.
Particularités de l'espèce
Le Barbeau méridional supporte très bien des périodes
d’assèchement partiel du lit du cours d’eau, ainsi que des
crues violentes et saisonnières. Il lui arrive de s’hybrider
avec le Barbeau fluviatile, espèce de taille plus grande.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Barbeau méridional est principalement menacé par les
aménagements hydrauliques et les prises d’eau, très
nombreuses dans le Midi. Il est néanmoins considéré
comme peu menacé en France. La chair de ce poisson
combatif est appréciée des pêcheurs. En vertu d’un arrêté
de 1988, son habitat doit être protégé.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum
national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P.,
Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce
de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les
poissons d’eau douce des rivières de France.
Identification, inventaire et répartition des 83 espèces.
Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin, H., Haffner,
P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de
France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
MNHN. Cahiers d’habitats
Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La
Documentation française, pp 205-206.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental et déterminante avec critère pour
le subméditerranéen
Livre rouge national :
Rare
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Blennie fluviatile (Blennius fluviatilis)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
La Blennie est présente sur le pourtour méditerranéen, du
sud de la péninsule ibérique à l’Afrique du Nord et au
Moyen-Orient (Jourdain). En France, elle s’observe dans
les fleuves de la façade méditerranéenne y compris en
Corse. En Rhône-Alpes, elle est présente dans quelques
affluents du Rhône (Saône, Isère) et ne se maintient plus
que dans quelques secteurs non aménagés du fleuve
Rhône. Egalement signalée dans le lac du Bourget, elle a
été introduite en 1980 dans le lac d’Annecy.
Description
La Blennie fluviatile est un petit poisson sans écaille, au
corps étroit et à la tête massive dont la bouche possède
quatre canines recourbées en crocs. Le corps est couvert
de mucus. Elle porte au-dessus des yeux un petit plumet.
Ses couleurs, brunâtres ou verdâtres, sont assez ternes et
ses flancs souvent marbrés de noir.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Blennie vit soit dans les eaux courantes des rivières
peu profondes, soit dans les eaux calmes des grands lacs
et canaux. Elle est très territoriale et reste cachée sous
des pierres ou des coquillages, se nourrissant de petites
proies vivantes, surtout des invertébrés. Elle se reproduit
de mai à juillet.
Particularités de l'espèce
Le mâle aménage un nid dans les pierres et attire
plusieurs femelles qui viennent successivement coller
chacune de 500 à 1 000 œufs contre les parois. C’est
alors le mâle qui les garde et les ventile jusqu’à l’éclosion
des alevins, qui vivront en groupes.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les populations de Blennie fluviatile sont fragmentées ce
qui rend cette espèce peu commune particulièrement
vulnérable. Elle est de plus sensible à la pollution et est
très menacée par les aménagements au niveau des cours
d’eau. L’espèce est susceptible de bénéficier de mesures
de protection prises dans le cadre d’un arrêté de protection
de biotope.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons
d’eau douce de France. Muséum national d’histoire
naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin,
H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune
menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
complémentaire pour l'alpien, le continental et déterminante pour
le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Bouvière (Rhodeus sericeus)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
L’espèce est présente dans le centre et l’est de l’Europe,
du bassin du Rhône jusqu’à la Volga. En France, l’espèce
était absente au siècle dernier au sud d’une ligne
Charentes-Massif central, puis elle se serait étendue vers
le sud via le Rhône et les canaux de Provence, et aurait
gagné le bassin de la Loire par le canal du Nivernais. Sa
présence actuelle, fragmentée, est en fait largement
conditionnée par celle des mollusques dont elle a besoin
pour se reproduire. En Rhône-Alpes, le bassin de la Saône
et de ses affluents semble bien peuplé, alors que seul le
couloir du Rhône est occupé plus au sud. La Loire amont
n’abrite que quelques populations.
Description
La Bouvière possède un corps ovale, plutôt court
(maximum 7 centimètres) et comprimé latéralement. Le
museau est court. La robe, brillante, est gris- vert sur le
dos, argentée sur les flancs et jaunâtre sur le ventre. Les
couleurs sont plus vives chez le mâle au moment de la
reproduction.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Bouvière vit en bancs sur les fonds de sable et limon
des milieux calmes : cours d’eau, lacs, étangs. Elle
affectionne les eaux sont claires et peu profondes, avec
présence de végétation. Elle se nourrit de vers, de
mollusques et de larves d’insectes. La reproduction a lieu
d’avril à juin et nécessite la présence de mollusques
bivalves (moules d’eau douce).
Particularités de l'espèce
La femelle dépose une quarantaine d’œufs grâce à son
très long ovipositeur dans le siphon « exhalant » du
mollusque ; le mâle, quant à lui, répandant son sperme au
niveau du siphon « inhalant ». Les œufs fécondés,
surveillés par le mâle, sont encore hébergés 2 à 3
semaines avant que les alevins n’abandonnent la moule.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La raréfaction des mollusques bivalves a contribué à
réduire l’aire de répartition de la Bouvière, mais celle-ci a
néanmoins parfois disparu de régions où les moules sont
encore présentes. Elle est liée à la dégradation des milieux
naturels et aux pollutions, mais aussi à la prédation par le
Ragondin ou le Rat musqué lorsque les végétaux
composant leur alimentation se font rares. La Bouvière est
elle-même sensible à la pollution, bien que peu exigeante
en oxygène. Elle est susceptible de faire l’objet de
mesures de conservation sur la base d’arrêtés de
protection de son biotope.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum
national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith
P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau
douce de France. Muséum national d’histoire naturelle.
387 p.
Billard R.,
1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France.
Identification, inventaire et répartition des 83 espèces.
Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995.
Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris,
175 p.
MNHN.
Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces
animales. La Documentation française, pp 203-204.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Brochet (Esox lucius)
Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE)
Distribution
Le Brochet est largement réparti dans l’hémisphère nord. Il
manque dans le nord-ouest de la péninsule Ibérique, le
sud de l’Italie, en Grèce, en Islande, en Norvège et dans
les îles méditerranéennes. En France, il est présent sur
tout le territoire même s’il est plus rare dans le Sud-Est.
Commune dans toute la France jusqu’à la seconde Guerre
mondiale, l’espèce a fortement régressé depuis en raison
de la surpêche et d’épidémies. Aujourd’hui, les nombreux
rempoissonnements ont permis son retour dans toutes les
rivières du pays, même parfois au-delà de son aire
naturelle.
Description
Le Brochet possède un corps allongé avec une nageoire
dorsale très reculée, proche de la caudale. La tête
présente un museau large et aplati, en forme de bec de
canard et des mâchoires munies de dents pointues. La
couleur générale de la robe est verte avec des rayures
obliques irrégulières plus claires parcourant les flancs. Les
nageoires sont rougeâtres avec des taches noires. Le
Brochet mesure en moyenne 50 centimètres, mais des
records de 1,30 mètre et 25 kilos ont été notés.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Brochet vit dans les eaux claires des cours d’eau, des
bras morts, des lacs et des étangs où il recherche les
secteurs denses en végétation aquatique. C’est un
chasseur actif consommant d’autres espèces de poissons.
De février à avril, les femelles pondent de 30 000 à 60 000
oeufs sur les herbes des milieux inondés.
Particularités de l'espèce
Les jeunes brochets peuvent faire preuve de cannibalisme
vis-à-vis de leurs congénères de même âge mais de plus
petite taille. Ce comportement a lieu lors du passage au
régime piscivore. Il est aussi noté chez l’adulte lorsque les
proies viennent à manquer. L’espèce peut vivre 20 ans et
a pour principal compétiteur le Sandre.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Cette espèce demeure localement menacée, notamment
par les modifications du régime hydraulique des cours
d’eau : drainage agricole et arasement des haies rendent
les crues plus violentes et brèves, ce qui réduit la durée de
submersion des zones de frai (prairies humides). La
pollution des eaux et la surpêche (trop petite taille de
capture, non-respect des saisons de fermeture) sont
également incriminées. Le Brochet peut bénéficier des
mesures de protection mises en oeuvre sur la base
d’arrêtés de protection de biotope.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons
d’eau douce de France. Muséum national d’histoire
naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin,
H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune
menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien, le continental et le
subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Carassin (Carassius carassius)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
Le Carassin est une espèce eurasiatique, dont le statut est
controversé en Europe occidentale. Présent en Europe du
Nord, il est peu représenté sur le pourtour méditerranéen.
En France, il ne serait indigène que dans le nord-est, d’où
il aurait étendu son aire de répartition vers le sud. En
Rhône-Alpes, il est actuellement présent dans le nord de
la région dans les bassins du Rhône, de la Saône et de
l’Ain. Dans le sud, il est uniquement répertorié dans le
Rhône. Sa répartition reste néanmoins encore mal
connue.
Description
Le Carassin commun possède un corps aplati latéralement
et plus ou moins trapu, dont la hauteur est toujours
importante. Il peut mesurer jusqu’à 40 centimètres de long.
Sa robe, teintée de reflets dorés, est brunâtre tirant vers le
jaunâtre sur le ventre. Il possède une longue nageoire
dorsale dont le grand rayon est dur et finement denté.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Carassin évolue dans les eaux plus ou moins calmes et
peu profondes (canaux, étangs, bras morts) riches en
végétation aquatique. Il supporte très bien un manque
d’oxygène et des températures de -1°C à +30°C.
Omnivore, il consomme beaucoup de végétaux. Il se
reproduit de mars à juin dans les végétations denses.
Particularités de l'espèce
La hauteur du corps du Carassin tend à augmenter
lorsque les prédateurs sont abondants dans le milieu. Il
passe les mauvaises périodes (hiver ou phase
d’assèchement du plan d’eau) enfoui dans la vase. La
ponte, multiple et en eau peu profonde, s’amorce dès que
la température de l’eau dépasse 16°C et peut s’étaler sur 4
mois.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Carassin commun est désormais en régression suite à
la disparition des annexes fluviales des cours d’eau et à la
réduction des superficies des zones humides. Il est
concurrencé par le Carassin argenté, espèce introduite
très proche et qui l’élimine progressivement des cours
d’eau. Sa préservation passe donc par le maintien des
zones humides et l’arrêt de l’aménagement des cours
d’eau. Une meilleure connaissance de sa répartition,
souvent entachée de confusions avec le Carassin argenté,
serait utile pour aider à sa sauvegarde.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons
d’eau douce de France. Muséum national d’histoire
naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin,
H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune
menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Chabot (Cottus gobio)
Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE)
Distribution
Le Chabot est très largement réparti en Europe, où il ne
manque que dans les régions les plus septentrionales et
méridionales. En France, il est ainsi absent de Corse et de
quelques cours d’eau du sud au Pays basque, du
Roussillon ou de la Méditerranée. Il est largement réparti
en Rhône-Alpes.
Description
Le Chabot est un petit poisson (10 à 15 centimètres de
long) au corps épais, en forme de massue, recouvert de
mucus. La tête est grosse et aplatie portant une large
bouche. La robe est gris vert, tachée de brun avec souvent
des bandes transversales. Les nageoires pectorales sont
disposées en large éventail de part et d’autre de la tête.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Chabot évolue sur les fonds rocailleux ou sableux des
cours d’eau frais et courants. Il fréquente aussi certains
lacs bien oxygénés des Alpes. Le jour, il vit caché sous les
pierres, ne sortant que la nuit pour chasser. La chasse se
fait à l’affût, le Chabot aspirant les proies passant à sa
portée.
Particularités de l'espèce
Le Chabot ne possède pas de vessie natatoire. C’est un
piètre nageur qui ne parcourt que de courtes distances. Il
se déplace en expulsant par les ouïes l’eau contenue dans
sa bouche. La reproduction a lieu en mars-avril. La femelle
pond ses œufs dans l’abri du mâle qui s’occupe de les
ventiler et de les protéger.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Chabot semble peu menacé en France. Il est
néanmoins très sensible à la pollution. Le ralentissement
de l’écoulement de l’eau (du fait des barrages notamment)
lui est défavorable, car il entraîne la sédimentation et
l’envasement de ses milieux de vie. La correction des
cours d’eau et les pompages représentent d’autres
menaces pesant sur cette espèce.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum
national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P.,
Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce
de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les
poissons d’eau douce des rivières de France.
Identification, inventaire et répartition des 83 espèces.
Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin, H., Haffner,
P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de
France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
MNHN. Cahiers
d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La
Documentation française, pp 216-217.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
complémentaire pour l'alpien et le
déterminante avec critère pour le continental
subméditerranéen,
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Corégone spp (Coreganus)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
La classification des corégones est complexe et le nombre
de sous-espèces - encore parfois considérées comme des
espèces distinctes - présentes en Europe reste sujet à
caution. Il semble néanmoins que dans les Alpes seul le
Lavaret (Coregonus lavaretus) soit présent avec des
variétés locales. En France, ce corégone est indigène
dans les lacs Léman et du Bourget, où des populations
distinctes ont évolué séparément à l’issue de la dernière
glaciation. Des introductions ont été réalisées dès le
XIXème siècle dans d’autres lacs et retenues des Alpes
(Annecy et Aiguebelette), voire du Jura, des Vosges ou du
Massif central. Des observations sont citées dans le fleuve
Rhône.
Description
Il s’agit de poissons d’aspect fuselé et comprimé
latéralement pouvant atteindre 30 à 40 centimètres de
long. La tête est petite et conique, le museau court et
tronqué. Le corps est brillant, argenté sur les flancs et le
ventre. Il est bleu vert sur le dos. Entre les nageoires
dorsale et caudale, une petite nageoire adipeuse est
présente.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
En France, les Corégones sont des poissons lacustres
pouvant vivre à des profondeurs importantes. Il n’est
pourtant pas rare de les retrouver dans les cours d’eau en
aval des lacs où ils vivent. Ils évoluent en bancs
d’individus de même taille, se nourrissant de zooplancton
mais pouvant aussi consommer des invertébrés
benthiques.
Particularités de l'espèce
Les Corégones se reproduisent de décembre à janvier. Ils
gagnent alors le bord des lacs pour frayer sur les fonds
sableux. La fécondité des femelles est très élevée : plus
de 30 000 œufs par kilo de femelle. Les jeunes peuvent se
développer très rapidement si les conditions thermiques de
l’eau sont favorables.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les sous-espèces du genre Coregonus ont été beaucoup
manipulées par l’Homme ; ainsi, les formes indigènes du
lac Léman (« gravenche » et « féra ») ont disparu au profit
des descendants de « palées » originaires du lac de
Neuchâtel, introduits massivement dès 1923. La forme
propre au Lac du Bourget se serait par contre maintenue.
Ces introductions de nouvelles sous-espèces pour la
pisciculture, et leur hybridation avec les souches indigènes
ont largement contribué à la disparition de ces dernières.
Enfin, l’eutrophisation du lac du Bourget a un temps mis en
péril le Lavaret. La pression de pêche peut également est
forte.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons
d’eau douce de France. Muséum national d’histoire
naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin,
H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune
menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien, le continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Lamproie de Planer (Lampetra planeri)
Photo : Laurent Philippe (BIOTOPE)
Distribution
La Lamproie de Planer est présente de l’Europe du Nord
et de l’Est aux côtes portugaises et italiennes. En France,
elle se rencontre principalement dans la moitié nord du
pays et localement dans le Sud-Ouest. Elle est devenue
très rare dans le Sud-Est. L’espèce demeure bien
présente dans la partie amont de nombreux ruisseaux,
mais avec des fluctuations marquées. Les connaissances
demeurent toutefois imparfaites en ce qui concerne cette
espèce.
Description
La Lamproie de Planer a un corps lisse et sans écaille lui
conférant l’aspect d’une anguille. La bouche est en forme
de ventouse avec trois paires de dents cornées. Le dos est
bleuâtre ou verdâtre, les flancs jaunes et le ventre blanc.
Elle mesure jusqu’à 15 centimètres.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Lamproie de Planer fréquente la partie amont des cours
d’eau peu courants. Elle n’est pas migratrice contrairement
aux autres espèces de lamproies. Les larves vivent 5 à 6
ans enfouies dans un terrier, filtrant le microplancton. La
reproduction a lieu le printemps suivant la métamorphose.
Les adultes meurent après la reproduction.
Particularités de l'espèce
Pour la reproduction, la Lamproie de Planer construit un
nid avec du gravier et du sable. Les larves, appelées
« ammocètes », sont aveugles et n’ont pas de dents.
Après la métamorphose, durant laquelle les yeux se
développent et le tube digestif s’atrophie, les adultes ne se
nourrissent plus jusqu’à leur mort.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Lamproie de Planer pâtit de certaines activités
humaines : l’importance de la durée de la phase larvaire la
rend très sensible aux pollutions accumulées dans les
sédiments et micro-organismes dont se nourrissent les
larves. La multiplication des ouvrages sur les cours d’eau
constitue un obstacle majeur pour l’accès aux zones de
frai, alors que cette espèce peu féconde meurt après son
unique reproduction. Les interventions lourdes telles que
recalibrage ou création de fossés d’assainissement ainsi
que le boisement en résineux des rives (favorisant
l’érosion des berges et l’ensablement des frayères) sont
donc à éviter, notamment sur les têtes de bassins.
L’espèce est susceptible de bénéficier de mesures de
sauvegarde sur la base d’arrêtés de protection de biotope.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum
national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P.,
Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce
de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les
poissons d’eau douce des rivières de France.
Identification, inventaire et répartition des 83 espèces.
Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin, H., Haffner,
P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de
France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
MNHN. Cahiers
d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La
Documentation française, pp 174-176.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien et le subméditerranéen, déterminante
avec critère pour le continental
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Loche d'étang (Misgurnus fossilis)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
La Loche d’étang est une espèce d’Europe centrale, dont
l’aire de répartition s’étend du nord-est de la France au
bassin de la Volga. Elle peuplait autrefois la moitié nord de
la France hormis la Bretagne et la Normandie. En
Rhône-Alpes, les marais et eaux mortes du Haut-Rhône et
des étangs dauphinois sont fréquentés par l’espèce, qui
aurait été introduite en Isère. Sa répartition géographique
est néanmoins peut-être sous-estimée compte tenu des
milieux qu’elle fréquente (peu pêchés), et de son mode de
vie discret.
Description
La Loche d’étang présente un corps anguilliforme et
cylindrique, pouvant atteindre 30 centimètres. La tête est
petite et conique ; 10 barbillons entourent la bouche. La
robe est verdâtre parsemée de mouchetures avec sur les
flancs une alternance de bandes longitudinales sombres et
claires à reflets cuivrés.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Loche d’étang fréquente les eaux calmes des étangs,
des fossés ou des rivières sur des substrats envasés. Elle
passe la journée enfouie dans la vase et n’est active que
la nuit où elle se nourrit de vers, mollusques et larves
d’insectes. La reproduction a lieu d’avril à juin et les
150 000 œufs sont pondus sur la végétation.
Particularités de l'espèce
Dans les eaux peu oxygénées, la Loche d’étang remonte à
la surface pour avaler de l’air rejeté ensuite par l’anus,
après absorption de l’oxygène lors du passage dans
l’intestin : c’est la respiration intestinale. A la naissance,
les jeunes possèdent des branchies externes.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Vivant dans la vase, elle est victime de la pollution des
sédiments. L’assèchement et le curage hivernal des zones
humides sont néfastes au maintien de l’espèce, qui a ainsi
disparu de régions entières en Europe centrale.
L’isolement
génétique
des
populations
et
la
méconnaissance de leurs exigences ne font qu’aggraver
une situation déjà précaire. Un entretien adéquat des
fossés est à mener, voire un programme de repeuplement
ponctuel dans les marais protégés.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum
national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith
P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau
douce de France. Muséum national d’histoire naturelle.
387 p.
Billard R.,
1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France.
Identification, inventaire et répartition des 83 espèces.
Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin, H., Haffner,
P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de
France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
MNHN. Cahiers d’habitats
Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La
Documentation française, pp 207-208.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Indéterminé
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Lote de rivière (Lota lota)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
La Lote de rivière, répandue de l’Amérique du Nord à
l’Eurasie, est présente en Europe centrale et de l’Est.
Seuls l’extrême nord et l’ouest du continent ne sont pas
colonisés. En France, cette espèce arctique a atteint à la
faveur des glaciations les bassins de la Seine, de la Loire
et du Rhône, ainsi que les lacs des Vosges et des Savoies
(Annecy, Léman, Bourget).
Description
La Lote de rivière est un poisson allongé, presque
cylindrique, à tête plate. La bouche est large et la lèvre
inférieure porte un barbillon. La deuxième nageoire
dorsale et la nageoire anale sont très longues. Le corps
est jaune marbré de brun et peut mesurer jusqu’à 70
centimètres, parfois un mètre pour 5 kilos.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Lote de rivière fréquente les rivières fraîches et à cours
vifs ainsi que les lacs alpins, voire les eaux saumâtres des
lagunes. Elle vit dans une cavité le jour et se nourrit la nuit
en consommant de gros invertébrés comme les écrevisses
et des poissons. Elle est surtout active l’hiver et semble
léthargique en été.
Particularités de l'espèce
La Lote de rivière présente la caractéristique originale
se reproduire en hiver, dans des eaux très froides
température inférieure à 5°C, avec un optimum autour
1°C. L’espèce fraie de nuit sur les pierres et graviers,
groupe, près d’un million d’œufs minuscules par kilo
femelle. Ils éclosent après 1 ou 2 mois.
de
de
de
en
de
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La régression de la Lote de rivière est due à la pollution
des eaux et aux aménagements hydrauliques qui font
disparaître les lieux de reproduction. La pêche et
l’eutrophisation des rivières sont des causes de
raréfactions importantes en Rhône-Alpes, notamment
dans le lac Léman. De plus, les sociétés de pêche
combattent souvent cette espèce accusée d’exercer une
prédation sur les Salmonidés. Il est donc nécessaire de
convaincre les gestionnaires que cette prédation est
directement liée à une mauvaise qualité des
repeuplements : alevins peu farouches, fatigués par le
transport…
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons
d’eau douce de France. Muséum national d’histoire
naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin,
H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune
menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien et le continental,
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Omble chevalier (Salvelinus alpinus)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
L’Omble chevalier est présent en Europe du Nord et dans
les régions montagneuses d’Europe de l’Ouest. On trouve
également cette espèce d’origine boréale dans les fjords,
fleuves et lacs nordiques d’Amérique du Nord. En France,
il n’est indigène que dans les lacs Léman et du Bourget, et
a été introduit à la fin du XIXème siècle dans de nombreux
lacs et retenues artificielles des Alpes (Annecy,
Aiguebelette, Tignes…) et des autres massifs, bien que
certaines acclimatations aient échoué. Il occuperait ainsi
désormais plus de 130 lacs français.
Description
La morphologie de l’Omble est proche de celle de la
Truite, dont il se distingue notamment par une caudale à
bord nettement plus échancré. Le dos est gris bleuté, les
flancs sont plus clairs avec des tâches blanchâtres. Chez
le mâle reproducteur, le ventre devient rose-rouge. La
taille est comprise entre 20 et 40 centimètres, parfois 80
pour un poids allant jusqu’à 8 kilos.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Omble chevalier vit dans les lacs aux eaux froides et
oxygénées (entre 30 et 70 mètres de profondeur en
moyenne montagne). Il consomme des invertébrés
aquatiques, les plus gros individus pouvant se nourrir de
poissons : perches, gardons. Il se reproduit de novembre à
janvier au niveau de zones caillouteuses parcourues de
légers courants.
Particularités de l'espèce
Les frayères de l’espèce se situent à des profondeurs
particulièrement importantes : 40 à 120 mètres dans le lac
Léman. Chaque kilo de femelle produit entre 2 000 et
4 000 œufs, incubés à des températures inférieures à
11°C. L’Omble chevalier s’hybride facilement avec l’Omble
Saumon- de fontaine (Salvelinus fontinalis, une espèce
nord-américaine) en élevage.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Bien que non menacé en France, l’Omble chevalier est en
régression localement en raison de sa sensibilité aux
pollutions et à l’eutrophisation de l’eau. Dans les lacs du
Bourget et du Léman, des programmes de soutien aux
populations naturelles ont été menés. En effet, elles
seraient devenues relictuelles ou auraient disparu sans le
« pacage », qui consiste à utiliser des œufs de géniteurs
des lacs pour tenter de préserver les caractères originaux
des populations. A contrario, l’introduction de l’espèce
dans certains lacs de haute montagne où elle n’est pas
indigène peut s’avérer néfaste au maintien de leur
biodiversité (prédation sur les amphibiens…). L’Omble
peut bénéficier de mesures de conservation sur la base
d’arrêtés de protection de biotope.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons
d’eau douce de France. Muséum national d’histoire
naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin,
H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune
menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Ombre commun (Thymallus thymallus)
Photo : Benjamin Adam (BIOTOPE)
Distribution
L’Ombre commun se répartit du centre au nord de
l’Europe, à l’est jusqu’à l’Oural en Russie. En France, il est
autochtone dans les bassins du Rhin, du Rhône et de la
Loire, mais a récemment été introduit dans les bassins de
la Seine et de la Garonne. En Rhône-Alpes, l’espèce est
essentiellement présente dans les Savoies et le Dauphiné
sur le haut Rhône entre Lyon et le lac Léman, et les
bassins de ses affluents : Ain, Arve… Les populations sont
plus ponctuelles dans les bassins de l’Isère et de la Loire
amont.
Description
L’Ombre commun est caractérisé par sa haute nageoire
dorsale de couleur vive, tachée de noir, appelée
« étendard ». Le corps est fusiforme avec une petite tête à
la bouche fine. La robe est généralement argentée, mais
sa couleur dépend du milieu fréquenté. La taille oscille
entre 30 et 40 centimètres, avec un maximum de 55
centimètres pour 1,8 kilo.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’ombre commun vit souvent en groupes dans les cours
d’eau larges et à fort courant, bien oxygénés, à fond de
graviers ou galets, aux eaux claires et fraîches
(température inférieure à 18°C). Il remonte en surface en
amont de ses proies, de petits invertébrés aquatiques
gobés après qu’il se soit laissé emporté par le courant.
Particularités de l'espèce
L’Ombre se reproduit en mars-avril à faible profondeur.
Les mâles arrivent les premiers sur les frayères et se
disputent les meilleures places, leur grande nageoire
dorsale servant à intimider les adversaires. Elle sert aussi
au moment de l’accouplement à couvrir la femelle, en
l’aidant à s’enfoncer dans le gravier pour pondre.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Localement menacé, l’Ombre est très sensible aux
aménagements des rivières et à leur pollution. Cela en fait
d’ailleurs un excellent indicateur de qualité des eaux. Il
entre en compétition avec la Truite et le Barbeau (qui
s’attaque aussi à ses œufs). Ses zones de frayères ont
notamment souffert de l’exploitation de gravières. La
pisciculture dont il fait aujourd’hui l’objet permet d’effectuer
des lâchers de repeuplement et des essais d’implantation
dans de nouveaux secteurs. L’espèce peut bénéficier de
mesures de conservation dans le cadre d’arrêtés de
protection de biotope, qui peuvent contribuer à protéger
des tronçons de rivières disposant de frayères de qualité.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons
d’eau douce de France. Muséum national d’histoire
naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin,
H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune
menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien et le continental
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
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tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Saumon atlantique (Salmo salar)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
Le Saumon atlantique fréquente les rivières de la façade
atlantique des côtes européennes et nord américaine.
Depuis le XVIIIème siècle, son aire de répartition a
considérablement régressé et le Saumon a disparu de
nombre de cours d’eau. En Rhône-Alpes, il a totalement
disparu de la Loire amont suite à l’édification du barrage
de La Vourdiat (antérieur à celui de Villerest) au XXème
siècle. Les derniers Saumons franchissant le barrage ont
été aperçus en 1952 suite à une brèche ouverte par une
crue. Les barrages de Grangent (1957) et Villerest (1984)
ne sont pas équipés de dispositifs de franchissement et
verrouillent l’accès aux frayères. Une étude est néanmoins
engagée en vue du retour de l’espèce dans le haut bassin
de la Loire.
Description
Le Saumon atlantique est un poisson élancé pouvant
atteindre 1,5 mètre de long pour 35 kilos. Sa couleur est
variable selon le stade de développement, mais présente
toujours un aspect argenté. Chez le mâle, un bec
caractéristique apparaît sur la mâchoire inférieure au
moment de la reproduction.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La reproduction et la vie juvénile du Saumon se déroulent
dans les eaux douces des zones moyennes et amont des
rivières bien oxygénées, pourvues d’un lit de graviers. Dès
qu’il a acquis la capacité de vivre en milieu salé
(« smoltification »), le jeune, carnivore, gagne la mer vers
les zones d’engraissement, situées notamment au large du
Groenland.
Particularités de l'espèce
Le Saumon, poisson migrateur, revient se reproduire sur
son lieu de naissance après un séjour en mer de 1 à 3
ans. Il ne se nourrit alors quasiment pas. Ce
comportement dit « homing » lui fait retrouver son chemin
grâce à divers indices olfactifs, visuels ou physiques qui
demeurent toutefois mal connus.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les aménagements des cours d’eau ont fait disparaître de
nombreuses frayères et la construction de barrages
(même équipés de dispositifs de franchissement) a
empêché l’accès de certains bassins au Saumon. Le taux
de mortalité des jeunes regagnant la mer peut atteindre
35 % au passage des turbines. Les frayères subissent la
dégradation générale du milieu : pollutions, asphyxie par
les dépôts de limons. En mer, l’espèce fait l’objet d’une
forte exploitation. Les passes à poissons ont un rôle positif
à favoriser, mais il est nécessaire de retrouver une qualité
de l’eau et de l’habitat satisfaisante. Au plan international,
une importante action est menée contre les grandes
pêcheries commerciales et les pêcheries pirates.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum
national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith
P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau
douce de France. Muséum national d’histoire naturelle.
387 p.
Billard R.,
1997. Les poissons d’eau douce des rivières de France.
Identification, inventaire et répartition des 83 espèces.
Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin, H., Haffner,
P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la faune de
France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
MNHN. Cahiers
d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces animales. La
Documentation française, pp 189-192.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour le continental
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:x
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Toxostome (Chondrostoma toxostoma)
Photo : Erick Vigneux (ONEMA)
Distribution
Le Toxostome est présent dans le sud de la France et le
nord de l’Espagne. En France, il est indigène dans les
bassins du Rhône, de l’Adour et de la Garonne. Il a
colonisé celui de la Loire à la faveur des canaux de
navigation qui ont été aménagés, connectant les différents
bassins entre eux. En Rhône-Alpes, il a pratiquement
disparu de l’axe Rhône-Saône mais reste présent dans
quelques-uns des affluents.
Description
Le Toxostome, également appelé « Soiffe » ou « Sofie »,
possède un corps fuselé pouvant atteindre 30 centimètres.
La tête est conique, le museau court et la bouche petite,
en forme de fer à cheval. Il est de couleur vert-olive avec
une bande sombre peu visible sur les flancs, mais bien
marquée en période de frai lorsque la robe devient
sombre. La nageoire caudale est échancrée.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Toxostome fréquente les eaux claires et vives, évoluant
en bancs sur les fonds de galets ou de graviers. C’est
essentiellement un herbivore qui se nourrit de diatomées
et d’algues filamenteuses mais il consomme aussi de
petits invertébrés. Il se reproduit de mars à mai, dans les
zones à fort courant des rivières.
Particularités de l'espèce
Les 1 500 à 15 000 œufs du Toxostome sont directement
pondus sur les graviers ou les bordures de galets. En
France, la maturité sexuelle est plus tardive dans le
Sud-Est (4 ans) que dans le Sud-Ouest (3 ans) ; de même,
les œufs sont pondus dans une eau plus froide : 11-13°C,
contre 15-16°C.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Bien que considéré comme peu vulnérable, le Toxostome
est sensible aux aménagements hydrauliques qui font
disparaître ses frayères. Les variations des niveaux d’eau
et les lâchers de barrage lors du frai sont aussi très
défavorables. Il est handicapé par la prolifération du Hotu
(Chondrostoma nasus) dans certains cours d’eau : il s’agit
d’une espèce très proche, avec laquelle le Toxostome est
susceptible de s’hybrider, contribuant à la raréfaction de
l’espèce-souche (Saône par exemple).
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine Muséum
national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P.,
Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons d’eau douce
de France. Muséum national d’histoire naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les
poissons d’eau douce des rivières de France.
Identification, inventaire et répartition des 83 espèces.
Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p. MNHN, 1995.
Inventaire de la faune menacée en France. Nathan, Paris,
175 p.
MNHN.
Cahiers d’habitats Natura 2000. Tome 7 : espèces
animales. La Documentation française, pp 196-198.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Poisson
Truite de lac (Salmo trutta lacustris)
Photo
:
Fédération
Haute-Savoie
de
Pêche
de
Distribution
La Truite possède une répartition originelle comprenant
l’Afrique et l’Eurasie. De multiples introductions l’ont
implantée sur tous les continents, où elle a souvent
supplanté d’autres espèces. En France, la Truite se
rencontre dans presque toutes les têtes de bassins. La
Truite de lac est toutefois moins répandue que les formes
de rivière et de mer ; cette dernière est bien présente sur
les cours d’eau de l’Atlantique et de la Manche, et est de
plus en plus régulière en Méditerranée. La Corse abrite
par ailleurs une sous-espèce endémique : la Truite à
grosses taches.
Description
La Truite de lac constitue l’une des formes de la Truite
commune ou fario. C’est un poisson au corps allongé
(25-40 centimètres en moyenne, jusqu’à 1 mètre),
fusiforme et à la tête forte. Sa capacité d’adaptation au
milieu la rend très polymorphe. La robe est argentée avec
de petites tâches noires sur le dos et les flancs. Au
moment de la reproduction, un bec apparaît sur la
mâchoire inférieure du mâle.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Truite de lac se reproduit de novembre à février dans
les parties amont des cours d’eau bien oxygénés à fond
graveleux. Les juvéniles y restent un à deux ans avant de
gagner les lacs pour y poursuivre leur croissance.
Lorsqu’elle se nourrit notamment de crustacés colorant sa
chair en rose, elle prend le surnom de « Truite
saumonée ».
Particularités de l'espèce
Comme le Saumon atlantique, la Truite de lac retourne sur
son lieu de naissance pour la reproduction, mais
contrairement à lui, elle se reproduit plusieurs fois. Elle
quitte les lacs pour remonter les rivières vers les frayères.
La femelle pond dans des petites dépressions qu’elle
creuse. Les œufs sont ensuite recouverts de graviers
après fécondation.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Hormis dans les lacs (où elle peut entrer en compétition
avec l’Omble chevalier), la Truite possède peu de rivaux
autochtones dans son milieu naturel. Les différentes
formes présentent un fort intérêt économique, ainsi qu’en
matière de pêche de loisirs et sportive. Les déversements
de juvéniles d’élevage conduisent à la disparition des
souches locales et par là-même à une baisse générale de
la variabilité génétique de l’espèce. De plus, la dégradation
des milieux de reproduction et de croissance des
alevins (érosion, colmatage…) amoindrit les populations.
L’espèce peut bénéficier de mesures de conservation dans
le cadre d’arrêtés de protection de biotope. Seule la Truite
de mer est néanmoins considérée comme fortement
menacée en raison des multiples obstacles (barrages) à
sa migration.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997. Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
Keith P., Allardi J., (coord.), 2001. Atlas des poissons
d’eau douce de France. Muséum national d’histoire
naturelle. 387 p.
Billard R., 1997. Les poissons d’eau douce des rivières de
France. Identification, inventaire et répartition des 83
espèces. Delachaux et Niestlé, 192 p.
Maurin,
H., Haffner, P. (sous la direction de), 1992. Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1995. Inventaire de la faune
menacée en France. Nathan, Paris, 175 p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
:
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Cistude d'Europe (Emys orbicularis)
Photo : MNHN
Distribution
En France : La Tortue Cistude est disséminée à travers
une grande moitié Sud de la France. En Rhône-Alpes :
Les témoignages de la présence ancienne de la Cistude
en Rhône-Alpes remontent au néolithique avec la
découverte, dans de nombreux sites préhistoriques, de
carapaces de cette tortue. RONDELET (1558) la signale à
Lyon. GUILLOT (1841) et CHARVET (1846) la
mentionnent comme abondante dans le Bas-Dauphiné
dans la région de Bourgoin-Jallieu. La seule véritable
population qui se maintienne aujourd’hui en Rhône-Alpes
est celle présente à cheval sur le Bas Dauphiné et l’Isle
Crémieu (Nord-Isère), les autres observations concernent
des individus isolés dont la reproduction n’est pas
prouvée.
Description
Textes extraits de la fiche-espèce, Orientations Régionales
de Gestion de la Faune sauvage et d'amélioration de la
qualité de ses Habitats Rhône-Alpes (ORGFH)
Alimentation : Insectes et mollusques aquatiques, vers,
alevins, grenouilles…mais aussi charognes au fond de
l’eau.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Habitat : Eaux stagnantes ou rivières à cours lent, riches
en végétation aquatique. Canaux d’irrigation, étangs,
marais, mares. La Cistude utilise des solariums
(touradons, troncs d’arbres morts…) pour prendre des
bains de soleil dont elle a besoin pour se mettre en
activité.
Particularités de l'espèce
Reproduction : Ovipare. La ponte a lieu de mi-mai à
début-juillet, avec un maximum d’observations début juin.
La femelle creuse un trou dans un sol sec où elle dépose
de 4 à 16 oeufs. Elle les recouvre ensuite de sable et de
terre. Les éclosions se produisent fin septembre. Les
jeunes se rendent immédiatement à l’eau ou restent dans
le sol jusqu’au printemps suivant.Hivernage : Hiverne de
septembre-octobre à mars-avril dans la vase d’un étang au
pied des racines des roselières (ou juste « posée » au
fond de l’eau).
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
- Compétition avec la Tortue à tempes rouges (Tortue de
Floride), voire d’autres tortues introduites
- Ramassage insouciant de particuliers
- Mortalité accidentelle par écrasement sur la route, par
piégeage dans les fils de pêche, …
- Braconnage par des terrariophiles
- Pollution et disparition des milieux favorables (étangs,
marais, cours d’eau calmes, annexes fluviales à végétation
aquatique abondante…)
- Destruction des sites de ponte par l’agriculture intensive
et le boisement des prairies sèches, en bordure d’étangs
(lieux de reproduction)
- Disparition de sites favorables lors de création de bases
de loisirs ou autres aménagements artificiels.
- MNHN, Inventaire de la Faune de France, Vertébrés et
principaux Invertébrés – Nathan 1995, 415 p.- QUESADA
R. & CADI A., in Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes,
atlas préliminaire – LE BIEVRE hors série n°1, CORA
2002 – pp 79-82.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour
subméditerranéen
les
domaines
alpien,
continental
et
Livre rouge national :
Livre rouge régional :
Directive Habitats annexe 2
:x
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
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dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Coronelle girondine (Coronella girondica)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Espèce de l’Ouest méditerranéen, la Coronelle girondine
se répartit entre le Nord de l’Afrique et le Sud de l’Europe
(péninsule Ibérique, Sud de la France, Italie), plus ou
moins cantonnée au sud du 45e parallèle. En
Rhône-Alpes, l’espèce s’observe principalement dans le
sud de la région, de la vallée de l’Ardèche à la région de
Die (Drôme). Elle remonte plus au nord à la faveur des
vallons rhodaniens bien ensoleillés. Elle se limite aux
basses altitudes, relayée par la Coronelle lisse aux étages
supérieurs.
Description
La Coronelle girondine a un aspect très proche de la
Coronelle lisse, dont elle se distingue par un corps plus
élancé. La coloration du ventre va du jaune au rouge avec
des taches noires disposées en lignes. Le bandeau
masquant l’œil est, ici, plus court. Elle possède par contre
derrière la tête une marque brune en forme de diadème
assez caractéristique.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cette Coronelle fréquente les milieux rocheux, secs et bien
exposés jusqu’à 1 800 mètres d’altitude. De mœurs
essentiellement crépusculaire et nocturne, elle reste
cachée le jour sous une pierre ou une écorce d’où elle
chasse des lézards et des petits serpents. Elle est
observable de mars à octobre.
Particularités de l'espèce
La Coronelle girondine est calme et craintive. Elle mord
très rarement même lorsqu’on la saisit. Contrairement à sa
cousine la Coronelle lisse, elle est ovipare (6 à 9 œufs
pondus en juillet avant éclosion), mais l’ovoviviparité n’est
pas exclue.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Coronelle girondine semble a priori peu menacée, car
elle fréquente des milieux peu utilisés par l’Homme.
Cependant, les activités humaines étant plus présentes
dans les vallées, les menaces pesant sur l’espèce y sont
plus fortes et sont les mêmes que pour la Coronelle lisse :
débroussaillage, feux, utilisation de produits chimiques,
urbanisation.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et complémentaire pour
le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Quasi menacé
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Coronelle lisse (Coronella austriaca)
Photo : Michel Geniez (BIOTOPE)
Distribution
La Coronelle lisse possède une large répartition en
Eurasie, qui s’étend jusqu’à l’Oural et l’Asie Mineure. Elle
manque cependant dans le sud de la péninsule Ibérique,
dans une grande partie des îles Britanniques et le nord de
la Scandinavie. En France, elle est absente de l’Aquitaine,
du Sud et de la Corse. Cette espèce de tendance plutôt
nordique se retrouve principalement en montagne dans la
région Rhône-Alpes ; dans les secteurs sous influence
méditerranéenne ou à basse altitude, elle est remplacée
par la Coronelle girondine. Sa répartition est intimement
liée à celle des lézards qui constituent l’essentiel de ses
proies.
Description
La Coronelle lisse (ou Couleuvre lisse) est un serpent
assez court (70 centimètres), au corps fin et dont les
écailles sont lisses. Sa tête est pointue et fine et porte de
chaque côté un trait noir allant du museau au cou. Ses
couleurs vont du gris au brun en passant par le verdâtre
avec des taches noires alignées en 2 bandes parallèles.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Cette espèce vit dans les milieux broussailleux secs mais
pas trop chauds, les lisières boisées, les friches, les zones
rocheuses et parfois les prés humides. Elle s’observe de
mars-avril jusqu’à novembre. Active le jour, elle se nourrit
de petits vertébrés, essentiellement des lézards qu’elle tue
par constriction.
Particularités de l'espèce
Lorsqu’elle est inquiétée, la Coronelle lisse utilise un
liquide nauséabond issu de ses glandes anales comme
moyen de défense. Elle est assez agressive et mord
facilement mais ses morsures sont peu douloureuses.
L’espèce est ovovivipare (œufs conservés dans les voies
génitales jusqu’à l’éclosion des jeunes).
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Coronelle lisse est en régression en France et cela
semble être également le cas à l’échelle de la région. Elle
souffre de la disparition de ses habitats qui subissent
divers traitements : débroussaillage, feux, désherbage
chimique et urbanisation importante. Elle est aussi
confrontée à la baisse de ses proies qui sont victimes des
traitements agricoles. Enfin, elle pâtit de sa ressemblance
avec les vipères et se trouve ainsi souvent détruite par
l’Homme.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
complémentaire pour l'alpien, le continental et déterminante avec
critère pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Quasi menacé
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Couleuvre d'Esculape (Elaphe longissima)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
La Couleuvre d’Esculape est présente dans le Sud de
l’Europe, de l’Atlantique à la mer Noire, au sud du 50e
parallèle. Elle est absente de Corse et de la péninsule
Ibérique (à l’exception de la Catalogne). En Rhône-Alpes,
elle est présente dans toute la région, essentiellement aux
basses altitudes, se raréfiant au-dessus de 800 mètres et
ne dépassant par 1 600 mètres d’altitude. Cette espèce
passe souvent inaperçue et sa connaissance sur
l’ensemble du territoire de la région n’est pas encore
complète.
Description
La Couleuvre d’Esculape est un long serpent pouvant
atteindre 2 mètres. La queue est effilée, la tête bien
distincte du corps. La couleur est brune, luisante, plus
claire vers l’avant avec de petits points blancs sur le bord
des écailles. Le ventre est jaune. Une tache jaune en
forme de croissant est présente de chaque côté du cou.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Couleuvre d’Esculape fréquente les lieux secs et
chauds constitués de broussailles, de rocailles et les
lisières de bois. Active le jour et au crépuscule, elle
n’hésite pas à se hisser dans les arbres pour s’exposer au
soleil. Elle se nourrit de petits mammifères, d’oiseaux et
d’œufs, de lézards. Elle s’observe de mars à novembre.
Particularités de l'espèce
Le nom de la Couleuvre d’Esculape remonte à l’Antiquité,
où l’espèce faisait l’objet d’un culte associé au dieu de la
médecine, Asklepios chez les Grecs, devenu Esculape
chez les Romains. C’est elle qui est enroulée sur le
caducée (baguette surmontée d’un miroir symbolisant la
prudence) des médecins et des pharmaciens.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Peu de menaces semblent peser localement sur la
Couleuvre d’Esculape, même si elle régresse parfois suite
à la destruction de ses habitats. Les écrasements sur les
routes font de nombreuses victimes chez cette espèce, et
les destructions directes persistent.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien, le continental et
complémentaire pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
La Couleuvre de Montpellier est présente sur l’ensemble
du pourtour méditerranéen, à l’exception de la péninsule
italienne, de la Sicile, de la Corse et de la Sardaigne. En
Rhône-Alpes, l’espèce se trouve en limite nord de son aire
de répartition, pénétrant dans la région grâce au couloir
rhodanien. Elle se cantonne à la Basse Ardèche et dans la
région du Tricastin (Drôme).
Description
La Couleuvre de Montpellier est le plus grand serpent
d’Europe avec une longueur pouvant dépasser 2 mètres
(voire 2,5 m) et un diamètre corporel imposant. Le dos est
brunâtre, grisâtre ou verdâtre, les flancs sont parsemés de
taches noires et blanches et le ventre est jaune ou
blanchâtre. L’œil surmonté d’une arcade proéminente lui
confère une expression sévère.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Couleuvre de Montpellier fréquente les milieux secs et
chauds comme les garrigues, les rocailles broussailleuses,
les vignes ou les murs, parfois aussi le bord des cours
d’eau. En montagne, elle peut monter jusqu’à 800 ou
1 000 mètres d’altitude. Active le jour, elle chasse à vue
divers petits animaux. Elle est observable de mai à
octobre.
Particularités de l'espèce
La Couleuvre de Montpellier est la seule couleuvre de
France qui possède des crochets à venin. Situés très en
arrière, ils sont néanmoins sans danger pour l’Homme.
Lorsqu’elle est inquiétée, elle aplatit son corps, étale son
cou et se dresse à la façon d’un Cobra en soufflant
bruyamment.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
La Couleuvre de Montpellier est en régression en France
et notamment en Rhône-Alpes, essentiellement victime de
la circulation routière. Cependant, les incendies de forêts
lui sont plutôt bénéfiques car ils ouvrent le milieu, créant
ainsi de nouveaux biotopes pour l’espèce.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Quasi menacé
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Lézard des souches (Lacerta agilis)
Photo : Frederic Melki (BIOTOPE)
Distribution
C’est une espèce médio-européenne dont l’aire de
distribution s’étend de la France à l’Asie centrale, au sud
du 60e parallèle. Elle est globalement absente des
domaines atlantique et méditerranéen. En Rhône-Alpes, le
Lézard des souches est essentiellement présent dans
l’ouest de la région, des monts du Beaujolais à la Haute
Ardèche en passant par les monts du Forez. Il l’est aussi
dans les Préalpes du Nord où il peut atteindre 2 000
mètres d’altitude. Si l’espèce semble en déclin, sa
répartition exacte est difficile à mettre en évidence du fait
de sa discrétion et de confusions avec le Lézard vert.
Description
Le Lézard des souches avoisine les 20 centimètres. Il est
d’aspect massif : pattes courtes et robustes, queue longue
et épaisse. La tête est large et courte. Le dos est brun à
verdâtre avec des ocelles sombres à centre clair. Le mâle
a les flancs et le ventre vert ; la femelle est brune avec le
ventre blanc et des taches brunes sur les flancs.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Lézard des souches vit dans les milieux broussailleux,
les lisières de bois ou de haies, les landes, les murs ou au
bord de l’eau. De mœurs diurnes, il est surtout actif en
début et fin de journée, à la recherche de petits invertébrés
qu’il consomme. Il est visible de mars-avril à fin
septembre.
Particularités de l'espèce
Egalement appelé « Lézard agile », ce lézard est pourtant
assez lent et maladroit. Il est souvent confondu avec de
jeunes Lézards verts. L’espèce est territoriale, ce qui
conduit les mâles à s’affronter lors de la période de
reproduction. Avec le Lézard vivipare, il est le lézard le
plus tolérant aux hivers rigoureux.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Les principales menaces pesant sur le Lézard des
souches demeurent l’enfrichement de ses lieux de vie, la
prédation par les chats domestiques et l’entretien des talus
qui fait disparaître bon nombre d’habitats possibles.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental et le subméditerranéen
Livre rouge national :
Indéterminé
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:x
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Lézard hispanique (Podarcis hispanica)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
Le Lézard hispanique est une espèce de l’Ouest
méditerranéen présent dans le sud de la France, la
péninsule Ibérique et en Afrique du Nord. En Rhône-Alpes,
il se cantonne à l’ouest du Rhône qu’il ne franchit pas et le
massif du Pilat constitue sa limite nord de répartition. En
Ardèche, il peut être vu jusqu’à 1 200 mètres d’altitude
mais pas au-dessus de 200 mètres plus au nord. Dans la
région, c’est la sous-espèce baptisée « Lézard des
Cévennes » (Podarcis liolepis subsp. cebennensis) qui est
présente.
Description
Le Lézard hispanique ressemble beaucoup au Lézard des
murailles, dont il se distingue par sa taille plus petite (20
centimètres maximum). Le corps et les pattes sont fins, la
tête étroite et aplatie et le museau pointu. Le dos est beige
à gris marqué de noir, les flancs sont plus sombres et le
ventre blanchâtre à orangé. La gorge est parfois ponctuée
de noir.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Lézard hispanique affectionne les vieux murs et les
rochers ensoleillés, les troncs d’arbres creux, mais aussi
les friches et les abords des habitations. Actif le jour, il est
à la recherche des petits invertébrés dont il se nourrit. Il
n’hiverne pas lorsque les conditions climatiques sont
clémentes.
Particularités de l'espèce
Le Lézard hispanique, excellent grimpeur, est capable de
se tenir sur des parois verticales. Il peut être grégaire et il
n’est pas rare d’observer plusieurs individus se chauffant
ensemble au soleil. Les mâles défendent vigoureusement
leur territoire lors de la reproduction.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Lézard hispanique ne semble pas menacé
actuellement, même en région Rhône-Alpes où il se situe
pourtant en limite de répartition. Il faut néanmoins veiller à
ne pas dégrader les habitats dans lesquels il est présent.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le continental et déterminante avec critère pour
le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Faible risque
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
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Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Lézard ocellé (Lacerta lepida)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
C’est une espèce de l’ouest méditerranéen présente en
Afrique du Nord, dans le sud de la France, le nord-ouest
de l’Italie et en péninsule Ibérique. En Rhône-Alpes, il est
en limite nord de répartition, pénétrant dans la région à la
faveur du couloir rhodanien et de quelques affluents. Il ne
semble pas remonter au-delà d’une ligne Haut Vivarais /
Vercors où il peut s’observer jusqu’à 780 mètres d’altitude.
Présent en Basse Ardèche et dans la région du Tricastin
(Drôme), il y manifeste un déclin très marqué lié à celui de
ses habitats.
Description
C’est le plus grand de nos lézards avec une taille d’environ
60 centimètres. La queue longue et effilée représente les
deux tiers de la longueur de l’animal. Le corps est trapu et
la tête massive et triangulaire. Le dos est vert à brunâtre
avec des taches noires et jaunes. Le reste du corps est
jaune-vert avec des ocelles bleu vif sur les flancs.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Lézard ocellé recherche les milieux secs, ensoleillés et
assez ouverts : broussailles, garrigues, cultures, vieux
murs, etc. Il est actif le jour avec une phase de repos en
début d’après-midi. Il chasse à l’affût divers animaux allant
des invertébrés aux oisillons, et se nourrit aussi de fruits
sucrés. Il est visible de mars-avril à octobre.
Particularités de l'espèce
Le Lézard ocellé vit en couple même en dehors de la
période de reproduction. Il est très agile et s’enfuit
rapidement en se dressant sur ses pattes, queue arquée
vers le haut, disparaissant dans les broussailles. L’espèce
passe l’hiver profondément enterrée.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Apparemment moins menacé plus au sud, le Lézard ocellé
subit une forte régression dans la région. Ses habitats
disparaissent, victimes des changements importants se
produisant dans les vallées, c’est-à-dire urbanisation
importante et modifications des pratiques agricoles :
remembrement (disparition de haies) et abandon du
pâturage (fermeture des milieux). De plus, il doit faire face
à la régression de ses proies, intoxiquées par les
traitements chimiques. Il a lui-même de nombreux
ennemis naturels : Aigle de Bonelli, Couleuvre de
Montpellier, Renard…
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
Vulnérable
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 2
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Lézard vivipare (Lacerta vivipara)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Le Lézard vivipare est une espèce de l’Europe moyenne et
septentrionale, remontant très haut vers le cercle polaire.
On peut le trouver aussi en Asie septentrionale. En
France, il est absent de la région méditerranéenne et de
l’Aquitaine. En Rhône-Alpes, il se cantonne aux régions
montagneuses de la bordure du Massif central et des
chaînes alpines et péri-alpines, où il recherche les zones
fraîches et humides. Il peut être vu jusqu’à 2 300 mètres
d’altitude.
Description
Ce petit lézard de 15 centimètres, aux pattes courtes et
massives, possède une queue épaisse terminée en courte
pointe. Le corps est brunâtre, noirâtre ou jaunâtre avec
des bandes longitudinales constituées de taches claires et
sombres. Le ventre jaune à rouge devient orange vif taché
de sombre en reproduction. Le dos est parcouru d’une
bande vertébrale sombre.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Lézard vivipare vit dans les milieux frais et humides :
bords d’étangs, tourbières, landes et prairies humides,
lisières forestières et prairies alpines jusqu’à 3 000 mètres
d’altitude. Son activité est plutôt diurne et il passe
beaucoup de temps à se chauffer. Il est visible de
mars-avril à octobre.
Particularités de l'espèce
Pour passer la mauvaise saison, le Lézard vivipare met à
profit deux particularités physiologiques : il peut se laisser
congeler et devient alors très cassant, mais reprend vie
aux beaux jours ; il est aussi capable d’augmenter la
concentration de certains glucides de son corps afin
d’abaisser la température limite de gel de ses tissus.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Inféodé aux zones humides, le Lézard vivipare est en
déclin au niveau régional ; il souffre de la réduction des
surfaces de ces dernières en plaine et basse altitude.
Cette menace semble cependant moins forte en altitude
où ces milieux sont encore bien préservés.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante avec critère pour l'alpien, le continental et
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Orvet fragile (Anguis fragilis)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
L’Orvet est présent dans toute l’Europe de l’Atlantique à
l’Oural, mais est absent d’Irlande, de Corse, de Sardaigne
et d’une partie de la Norvège, de Suède et d’Espagne. En
Rhône-Alpes, il est présent sur l’ensemble du territoire à
l’exception des plus hautes altitudes (supérieures à 2 000
mètres) et se cantonne principalement entre 200 et 1 300
mètres. Néanmoins, il est désormais rare et en déclin en
plaine et dans les districts méridionaux.
Description
L’Orvet fragile est un lézard
pouvant atteindre 40
centimètres, qui ne possède pas de pattes. Son corps,
d’aspect serpentiforme, est brun à gris luisant avec
souvent chez la femelle une ligne vertébrale sombre. Le
ventre est blanc à grisâtre. Les couleurs sont plus ternes
chez le mâle.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
L’Orvet fragile fréquente les milieux humides et
ensoleillés : bois, prairies, friches et jardins, se cachant
dans les souches, les tas de pierres ou de bois. Il
s’observe aussi dans des milieux secs, tels les garrigues,
murs ou rochers. Il est actif de mars à novembre et se
nourrit de petits invertébrés.
Particularités de l'espèce
Comme les autres lézards, l’Orvet fragile peut perdre sa
queue lorsqu’on la saisit, mais elle repousse peu et forme
un moignon. Au moment de la reproduction, les combats
entre mâles rivaux sont violents, les sujets s’attrapant l’un
l’autre, se tordant en tout sens. Il n’est pas rare d’observer
des cicatrices sur de vieux mâles.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
DIREN
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tél : 04 37 48 36 00 - Fax : 04 37 48 36 01 - www.rhone-alpes.ecologie.gouv.fr
Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
L’Orvet ne semble pas directement menacé en France.
Cependant, les fauches répétées des milieux qu’il
fréquente (jardins, prairies, bords de routes), ainsi que
l’utilisation de produits chimiques (cultures, jardins)
entraînent une forte mortalité. L’extension des villes détruit
aussi progressivement ses milieux de vie.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
complémentaire pour l'alpien, le continental et déterminante avec
critère pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
Quasi menacé
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Psammodrome d'Espagne (Psammodromus hispanicus)
Photo : Thomas Menut (BIOTOPE)
Distribution
Répandu dans la péninsule Ibérique (à l’exception de son
extrémité nord), le Psammodrome d’Espagne occupe
également en France le domaine méditerranéen. En
Rhône-Alpes, le Psammodrome est en limite nord de
répartition, ne remontant pas plus haut que la région du
Tricastin et les Baronnies. Cependant, une observation
dans la basse vallée de l’Isère a été faite récemment.
C’est la sous-espèce edwardsianus (« Psammodrome
d’Edwards ») qui est présente dans la région.
Description
Le
Psammodrome
d’Espagne
(encore
appelé
« Psammodrome ibérique » ou « hispanique ») ne
dépasse pas la quinzaine de centimètres. Le corps aux
écailles pointues et carénées est fin, aplati ; la queue
courte et la tête petite. Le dos gris à brun possède des
taches noires et blanches en bandes longitudinales
discontinues. Les flancs sont barrés de 3 bandes
jaunâtres. Le ventre est blanc à rougeâtre.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Psammodrome d’Espagne fréquente les milieux
sablonneux avec des broussailles claires et basses et les
lits de rivières asséchées. De mœurs diurnes et frileux, il
recherche le soleil mais évite les fortes chaleurs qui
ralentissent son activité. Il se nourrit de petits invertébrés
et est actif de février à septembre.
Particularités de l'espèce
Craintif, le Psammodrome d’Espagne n’hésite pas à
s’enterrer dans le sol meuble ou sur un arbre pour se
cacher et pousse des cris aigus s’il est attrapé. C’est un
excellent coureur qui se déplace rapidement parmi les
touffes de végétation. L’engourdissement hivernal est plus
ou moins profond selon les conditions climatiques.
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Dans la région, le territoire de l’espèce est très restreint et
son statut de conservation fragile, en lien avec sa faible
abondance et sa situation en limite d’aire. Plus au sud sur
le littoral, l’urbanisation lui est également préjudiciable.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Seps tridactyle (Chalcides chalcides)
Photo : Vincent Rufray (BIOTOPE)
Distribution
Le Seps strié est une espèce de l’Ouest méditerranéen ;
sa répartition englobe l’Afrique du Nord, la péninsule
Ibérique, le sud de la France, l’Italie, la Sardaigne, la Sicile
et l’île d’Elbe. En Rhône-Alpes, le Seps est présent au sud
de la région, en domaine méditerranéen. On le trouve
dans le sud de la Drôme (Tricastin) et en Basse Ardèche,
qui marquent sa limite nord de répartition.
Description
Le Seps strié (ou Seps tridactyle ou chalcide) est un petit
lézard serpentiforme d’environ 20 centimètres, aux pattes
très courtes et rudimentaires, portant trois doigts. La tête
est petite et la queue longue et pointue. Le corps, parcouru
de neuf à onze stries longitudinales foncées, est gris à
brun plus ou moins foncé avec des reflets métalliques. Le
ventre est blanc et le dessous de la queue gris.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
Le Seps strié fréquente les milieux secs bien ensoleillés
(prairies, pelouses, garrigues) ou plus humides. Il préfère
les végétations denses, dans lesquelles il peut se cacher
lorsqu’il est menacé. L’espèce possède un petit territoire
dans lequel elle chasse divers invertébrés. Le Seps est
actif de fin avril à septembre.
Particularités de l'espèce
Les membres, très courts, ne servent pas à la locomotion
et le Seps strié se déplace par reptation en logeant ses
pattes dans de petites gouttières situées sur flancs.
L’espèce est la proie de mammifères carnivores, de
rapaces, d’autres reptiles (Lézard ocellé, Coronelle
girondine, Couleuvre de Montpellier).
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
source : DIREN - cartographie : INFOSIG
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Le Seps strié n’est actuellement pas menacé en France.
Cependant, cette espèce mal connue est en limite d’aire
de répartition dans la région et le faible nombre
d’observations qui y ont été faites laisse à penser que les
effectifs sont très limités. De fait, il faut éviter de
transformer les biotopes favorables.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour le subméditerranéen
Livre rouge national :
A surveiller
Livre rouge régional :
En Danger
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
:x
Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
:
Inventaire ZNIEFF modernisé Rhône-Alpes - fiches descriptives des espèces et habitats naturels déterminants # 1ère édition - novembre 2007
dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique de la région Rhône-Alpes
(guide méthodologique régional, C.S.R.P.N. Rhône-Alpes)
FAUNE DETERMINANTE
Reptile
Vipère péliade (Vipera berus)
Photo : Maxime Briola (BIOTOPE)
Distribution
Espèce septentrionale, la Vipère péliade voit son aire de
répartition s’étendre de l’Atlantique nord à l’Asie. Elle est
absente d’Irlande. En France, elle est principalement
présente dans la moitié nord et dans le Massif central, à
partir de 700 mètres d’altitude. En Rhône-Alpes, elle ne
s’observe que sur les contreforts de ce dernier (monts du
Forez, Pilat et Basse Ardèche où elle est présente entre
1 100
et
1 300
mètres
d’altitude),
et
très
exceptionnellement en Haute-Savoie où sa présence a pu
être confirmée récemment.
Description
La Vipère péliade est un serpent trapu au corps épais et
robuste, à queue courte. Sa longueur n’excède pas 80
centimètres. La coloration diffère chez le mâle et la
femelle : grise avec des zigzags noirs pour le premier,
brune avec des zigzags brun-foncé pour la seconde. En
montagne, on peut rencontrer des individus entièrement
noirs.
Présence dans les ZNIEFF de Rhône-Alpes
Ecologie
La Vipère péliade affectionne une grande diversité de
milieux secs à humides : haies, landes, rocailles,
tourbières, marais, etc. Elle est active en journée et au
crépuscule mais s’il fait trop chaud elle devient alors
nocturne. Elle se nourrit de petits vertébrés et s’observe de
mars à fin octobre.
Particularités de l'espèce
Sur le même territoire que la Vipère aspic, la Péliade se
cantonne aux versants nord et aux lieux humides. Au
Moyen Age, elle était d’ailleurs appelée « berus » :
« serpent d’eau ». La durée de gestation de cette espèce
ovovivipare (œufs conservés dans les voies génitales
jusqu’à éclosion) dépend des conditions géographiques et
climatiques.
DIREN
Les indications de cette carte sont basées sur les citations de présence avérée de l'espèce dans les
diverses ZNIEFF de la région.
Les lignes vertes délimitent les trois zones biogéographiques : continentale, sub-méditerranéenne et
alpienne.
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Menaces et sauvegarde
Bibliographie concernant l'espèce
Présente en faibles effectifs dans la région et semble-t-il
en déclin, la Vipère péliade est très sensible à la
modification de ses habitats : destruction des haies,
disparition des zones humides (drainage), enrésinements,
débroussaillages, etc. Elle fait également l’objet de
destructions directes à cause de sa mauvaise réputation,
ce qui entraîne localement de fortes régressions des
populations.
Fiers V., Gauvrit B., Gavazzi E., Haffner P., Maurin H.,
1997 - Statut de la faune de France métropolitaine.
Muséum national d’histoire naturelle, Paris. 225 p.
CORA,
2002 – Reptiles et Amphibiens de Rhône-Alpes. Atlas
préliminaire. Le Bièvre, hors-série n°1. Revue du Centre
ornithologique de Rhône-Alpes. 146 p.
Maurin, H.,
Haffner, P. (sous la direction de), 1992 – Inventaire de la
faune de France. MNHN, Nathan. 415 p.
MNHN, 1994 – Le Livre rouge. Inventaire
de la faune menacée en France. Nathan, Paris, 175p.
Statut et régime de protection
Statut ZNIEFF :
déterminante pour l'alpien, le continental
Livre rouge national :
Indéterminé
Livre rouge régional :
Vulnérable
Directive Habitats annexe 2
:
Directive Habitats annexe 2*
(Prioritaire)
:
Directive Habitats annexe 4
:
Directive Habitats annexe 5
:
Directive Oiseaux annexe 1
:
Convention de Berne
: annexe 3
Convention de Washington
:
Protection nationale
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Protection régionale
:
Protection départementale
(01, 38, 42, 74)
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dépôt légal : novembre 2007 # ISBN n° 2-11-095226-1
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208 bis, rue Garibaldi - 69422 LYON CEDEX 03
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