Termes de référence

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 PRODUCTION ET REALISATION D’UN FILM DOCUMENTAIRE GICRESAIT «EAUX SOUTERRAINES, UNE MANNE COMMUNE A PROTEGER» AU SERVICE DE LA GESTION DURABLE ET CONCERTEE DES RESSOURCES EN EAU DE L’IULLEMEDEN ET DU TAOUDENI TANEZROUFT Termes de référence Décembre 2013 PRESENTATION GENERALE La région de l’IULLEMEDEN, étendue au Taoudéni Tanezrouft, s’étend sur 7 pays, à savoir l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Nigeria. Elle a bénéficié du soutien de la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) et du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) pour la réalisation d’études techniques visant à évaluer le potentiel en eau et à définir les éléments de suivi de l’ensemble des ressources en eau souterraines du Système Aquifère d’Iullemeden (SAI), du Système Aquifère de Taoudéni/Tanezrouft (SAT) et du fleuve Niger, pour aider les pays dans l’élaboration de leur schéma de développement futur en tenant compte de la vulnérabilité de ces systèmes au climat. Le projet trouve son origine dans la volonté des autorités en charge de l’eau des pays concernés de la sous‐région d’améliorer la connaissance sur le potentiel en eau et de soutenir la croissance économique. Le projet a en effet permis : 
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l’amélioration des connaissances des systèmes aquifères transfrontaliers des Systèmes Aquifères d’Iullemeden et du Taoudéni Tanezrouft par la mise en évidence des interactions entre les eaux souterraines et le fleuve Niger l’évaluation des ressources en eau; l’analyse de la vulnérabilité de ces ressources liée au changement climatique et à la pollution organique. l’élaboration des indicateurs de suivi de la vulnérabilité et du développement durable de ces ressources. Une bonne connaissance de la ressource en eau disponible au niveau de la sous‐région, et une gestion commune de cette ressource, à l’image de celle du Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS), constituent une réponse apportée par l’OSS et ses partenaires pour améliorer significativement la gestion concertée et durable des ressources en eau des systèmes aquifères transfrontaliers du SAI et du SAT et du Fleuve Niger. En ouvrant des perspectives favorables pour la mise en œuvre de projets de développement nationaux pour les décideurs, le projet devrait contribuer à : (i) améliorer les conditions de vie d’accès à l’eau de la population rurale et urbaine notamment celui des femmes dans l’ensemble de la zone couverte par les systèmes aquifères des Iullemeden et du Taoudéni‐Tanezrouft dans les pays concernés; (ii) créer un environnement favorable aux investissements en matière de gestion intégrée et concertée des ressources en eau du SAI, du SAT et du fleuve Niger ; (iii) améliorer la qualité de l’eau par la diminution des risques de pollution. C’est dans ce contexte que l’OSS se propose de réaliser le documentaire intitulé « Eaux souterraines, une manne à protéger », pour valoriser les résultats des études réalisées dans le cadre du projet, et particulièrement les découvertes sur la richesse des ressources en eau souterraines des aquifères partagés mais aussi la vulnérabilité de cette ressource au changement climatique en raison d’une répartition inégale et des risques liés à sa gestion. Enfin, le film permettra de conclure à la nécessité pour les Etats de faire face aux menaces de la pénurie d’eau, à la sécheresse, aux impacts du changement climatique et à la désertification dans le cadre d’une gestion concertée et durable des ressources hydriques. OBJECTIFS DE COMMUNICATION Le présent film documentaire a essentiellement pour objectifs de :  Présenter le projet et ses résultats  Servir d’outil d’information sur la disponibilité de la ressource en eau et les potentiels de développement pour les décideurs techniques et politiques des 3 grands bassins aquifères et du fleuve Niger  Jouer le rôle de plaidoyer pour convaincre les partenaires techniques et financiers de la pertinence du projet et de la nécessité d’aboutir à un cadre de gestion adéquat de cette ressource stratégique à l’échelle régionale et à une meilleure connaissance de la ressource au plan national  Sensibiliser les exploitants agricoles, les acteurs nationaux et le grand public à la nécessité de gérer la ressource de manière optimale afin de mieux la préserver. LES CIBLES 
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Toutes les parties prenantes du projet GICRESAIT : partenaires financiers, décideurs, représentants de pays membres, organisations partenaires, usagers primaires de la ressource (ruraux et citadins) Les scientifiques et experts Les médias nationaux et internationaux LIEUX DE TOURNAGE Quatre Zones du projet :Niger ; Burkina Faso ; Mali ; Bénin ou Nigeria -
Niger (Périmètre d’irrigation par forages de Djiratawa dans le goulbi de Maradi, les sources, les forages artésiens, Site du barrage da Kandadji, etc…) ; -
Burkina Faso (Interview au CCRE, sources, forages, etc…) ; -
Mali (zones d’irrigation par les eaux du fleuve, barrages de Sélingué et Markala, etc… ; -
Bénin (Bassin de Kandi : relation nappe‐fleuve, pollution, etc…) ; (ou Nigeria (bassin du Sokoto : irrigation à partir des barrages et des eaux souterraines)) DUREE DU FILM DOCUMENTAIRE ET LANGUES DUREE : 16 minutes LANGUE : FRANÇAIS ET SOUS TITRAGE ANGLAIS MOYENS DE DIFFUSION Médias locaux (télévision), ateliers nationaux et sous régionaux, festivals… TACHES DU (DE LA)CONSULTANT(E) Sur la base des éléments des présents Termes de référence (TDR), le (la)consultant(e) est appelé(e) à produire et réaliser un film documentaire sur la base du Synopsis fournien annexe, mais qui devra être amélioré selon les suggestions du (ou de la ) consultant(e). Le(la) consultant (e) travaillera en étroite collaboration avec l’experte en communication chargée des projets et programmes de l’OSS et en concertation avec l’équipe du projet GICRESAIT. Il (elle) réalisera les tâches qui lui sont confiées en adoptant un processus itératif afin de tenir compte des remarques et propositions de l’OSS. Le(a) consultant(e) est responsable de toutes les étapes de réalisation du travail demandé :  Scénario L’OSS mettra à la disposition du consultant les documents du projet qu’il juge pertinents.  Tournage Sur la base des éléments détaillés dans les présents TDR, le (la) consultant(e) procèdera au tournage dans les lieux prévus.  Montage et mixage Le(la) consultant(e) est appelé(e) à réaliser le montage du film documentaire dont la durée a été fixée à 16 minutes.  Présentation du film documentaire réalisé aux experts de l’OSS dans le cadre d’un séminaire interne Les résultats du travail seront présentés lors d’un séminaire interne de l’OSS. 1‐ PROFIL DEMANDE ET CONDITIONS A REMPLIR Le (la) consultant(e) à contracter pour le présent film documentaire doit disposer d’une solide expérience dans les domaines de réalisation des films documentaires, de préférence en rapport avec l’eau et l’environnement. Il (elle) doit avoir une connaissance du contexte de la région ouest africaine et une bonne maîtrise des deux langues de travail de l’OSS, l'anglais et le français. 2‐ LIVRABLES Au terme de sa prestation, le(la) consultant(e) doit livrer à l’OSS les produits suivants : 
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Le film monté sous format numérique compatible avec les différentes utilisations (site web, réseaux sociaux etc…) Les rush à haute résolution 3‐ DUREE DE LA PRESTATION La période de la prestation s’étale sur quarante‐cinq jours. Du 10 janvier au 25 février 2014. ANNEXE Synopsis FILM DOCUMENTAIRE « Eaux souterraines, une manne commune à protéger » PROJET GICRESAIT « Gestion Intégrée et Concertée des Ressources en Eau des Systèmes Aquifères d’Iullemeden et du Taoudéni/Tanezrouft et du fleuve Niger » CONTEXTE La région de l’IULLEMEDEN, étendue au Taoudéni Tanezrouft, s’étend sur 7 pays, à savoir l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Nigeria. Elle a bénéficié du soutien de la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) et du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) pour la réalisation d’études scientifiques et techniques visant à évaluer le potentiel en eau et à définir les éléments de suivi de l’ensemble des ressources en eau souterraines du Système Aquifère d’Iullemeden (SAI), du Système Aquifère de Taoudéni/Tanezrouft (SAT) et du fleuve Niger, pour aider les pays dans l’élaboration de leur schéma de développement futur en tenant compte de la vulnérabilité de ces systèmes au climat. Le projet trouve son origine dans la volonté des autorités en charge de l’eau des pays concernés de la sous‐région d’améliorer la connaissance sur le potentiel en eau et de soutenir la croissance économique. Le projet a en effet permis : 
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l’amélioration des connaissances des systèmes aquifères transfrontaliers des Systèmes Aquifères d’Iullemeden et du Taoudéni Tanezrouft par la mise en évidence des interactions entre les eaux souterraines et le fleuve Niger l’évaluation des ressources en eau; l’analyse de la vulnérabilité de ces ressources liées au changement climatique et à la pollution organique. L’élaboration des indicateurs de suivi d’indicateurs de la vulnérabilité et du développement durable de ces ressources. Une bonne connaissance de la ressource en eau disponible au niveau de la sous‐région, et une gestion commune de cette ressource, à l’image du Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS), constituent une réponse apportée par l’OSS et ses partenaires pour entre autres, réduire les effets néfastes liés au changement climatique, améliorer significativement la gestion concertée et durable des ressources en eau des systèmes aquifères transfrontaliers du SAI et du SAT et du Fleuve Niger. En ouvrant des perspectives favorables pour la mise en œuvre de projets de développement nationaux pour les décideurs, le projet devrait contribuer à : (i) améliorer les Conditions de vie et d’accès à l’eau de la population et notamment celui des femmes dans l’ensemble de la zone couverte par les systèmes aquifères des Iullemeden et du Taoudéni‐Tanezrouft (ii) créer un environnement favorable aux investissements en matière de gestion intégrée et concertée des ressources en eau du SAI, du SAT et du fleuve Niger ; (iii) améliorer la qualité de l’eau par la diminution des risques de pollution. Pour soutenir ce plaidoyer, l’OSS réalise un film documentaire sur les ressources en eau de la sous‐région et illustrera un exemple du paradoxe panafricain bien peu commun, celui d’une situation de pénurie dans un contexte d’abondance des ressources en eau souterraines qui sont insuffisamment mises en valeur. OBJECTIFS Le présent film documentaire a essentiellement pour objectifs de : 
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Présenter le projet Servir d’outil d’information sur la disponibilité de la ressource en eau et les potentiels de développement pour les décideurs techniques et politiques des 3 grands bassins aquifères et du fleuve Niger. Jouer le rôle de plaidoyer pour convaincre les partenaires techniques et financiers de la pertinence du projet pour aboutir à un cadre de gestion adéquat de cette ressource stratégique à l’échelle régionale et à une meilleure connaissance de la ressource au plan national. Sensibiliser les exploitants agricoles, les acteurs nationaux et le grand public sur la nécessité de gérer la ressource de manière optimale afin de mieux la préserver. CONTENU Les éléments visuels doivent servir de support à la présentation des principaux résultats mis en évidence notamment les relations hydrauliques entre les eaux souterraines et le fleuve Niger, et de montrer aux décideurs l’opportunité/ la nécessité de mettre en place un cadre gestion commune et durable des ressources en eau souterraines pour faire face aux défis à venir liés à leur utilisation et à l’atténuation des du changement climatique. -
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Introduction sur l’initiative « GIRE ‐ Gestion Intégrée des Ressources en Eau » issue de la Conférence de Rio, dans le contexte ouest africain En Décembre 2010, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies (AGNU) a déclaré l'année 2013 « Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau » (A/RES/65/154) Eléments visuels commentés centrés sur la situation des régions arides et semi‐
arides du Continent africain les plus vulnérables aux extrêmes climatiques -
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Eléments visuels commentés sur la disponibilité de la ressource et sur l’impact du gaspillage de l’eau (plutôt les forages artésiens non fermés ou maîtrisés depuis leur implantation) (absence de travaux de CES, retenues d’eau…) Eléments visuels commentés sur différents accès satisfaisants à l’eau potable en axant davantage sur le rural (pour montrer des résultats tangibles) Zoom commenté sur quelques nouveaux aménagements : panneau solaire, puits, ouvrages de retenue d’eau, canalisations… Eléments visuels sur les partenaires du projet. Intégrer des éléments visuels sur les ateliers organisés dans le cadre du projet (notamment les ateliers de renforcement des capacités) Intégrer les éléments visuels des produits réalisés dans le cadre du projet : documents, cartes, photos etc… Le projet est focalisé sur « la GIRE concertée – Eaux souterraines partagées » pour permettre aux pays de mettre en œuvre leurs plans d’action nationaux à moyen et à long termes étant donné que les ressources en eau du fleuve Niger (de plus en plus sollicité pour des barrages et prélèvements nouveaux) ne peuvent pas répondre de manière satisfaisante aux demandes en eau. INTERVENANTS -
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Les techniciens ayant participé au projet et ayant mis en évidence les interactions entre les différents systèmes hydrauliques (sur la base des connaissances harmonisées du SAI et du SAT et sur le fleuve Niger). Les décideurs pour parler de la nécessité d’approfondir la connaissance de la ressource pour les pays et de sa gestion concertée) Les exploitants agricoles des zones à fort stress/pollution Les exploitants ayant un accès satisfaisant à l’eau Les citadins (sentiments, témoignage, attentes en matière d’eau) Les associations œuvrant dans le domaine de l’environnement (distribution de l’eau…) La Société civile (une représentante des associations des femmes et un représentant des associations de jeunesse des arrondissements) Le Centre de Coordination des Ressources en Eau (CCRE) relevant de la CEDEAO mandaté exclusivement pour la GIRE, L’Autorité du Bassin du Niger (ABN) sur la nécessité de prendre en compte les Eaux souterraines partagées. REPARTITION DU TEMPS D’INTERVENTION ¼ pour les zones à stress hydrique et pollution de l’eau (zones vulnérables), ¼ pour les zones à fort potentiel en eau souterraine, fleuve Niger (interactions entre les différents systèmes hydrauliques et le fleuve Niger) et les sources ¼ pour : -
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les décideurs :stratégie de gestion concertée de la ressource, mécanisme de concertation du SAT les acteurs et techniciens du projet : les outils de gestion de la ressource en eau (Base de données régionale, Système d’Information Géographique, Modélisation et Télédétection appliquée à la gestion des ressources en eau) et les résultats de l’évaluation de la vulnérabilité et des impacts du changement climatique sur les ressources en eau de l’ensemble SAI, SAT et fleuve Niger les ateliers de renforcement des capacités, ateliers régionaux déjà réalisés ¼ pour les populations et les associations pour exprimer leur perception l’apport des eaux souterraines à l’adaptation aux effets du changement climatique (multiplication de points d’eau, surcreusage de puits pour éviter les migrations vers le Sud à cause des sécheresses, etc…) et leurs attentes (accessibilité de l’information, alertes…). DUREE DU FILM 13 minutes ZONE DE COUVERTURE Quatre Zones du projet : -
Niger (Périmètre d’irrigation par forages de Djiratawa dans le goulbi de Maradi, les sources, les forages artésiens, Site du barrage de Kandadji, etc…) ; -
Burkina Faso (Interview au CCRE, sources, forages, etc…) ; -
Mali (zones d’irrigation par les eaux du fleuve, barrages de Sélingué et Markala, etc… ; -
Bénin (Bassin de Kandi : relation nappe‐fleuve, pollution, problématique transfrontalière etc…) ; -
Ou Nigeria (bassin du Sokoto : irrigation à partir des barrages et des eaux souterraines) 
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