Fruits à pépins
Pommier Poirier
Stades phénologiques
Année plutôt tardive, on observe un regroupement des stades entre variétés et zones
géographiques.
Pommier
En Lot-et-Garonne : stade D3-E pour Canada, Chantecler, Golden ; stade E-E2 pour
Gala, Fuji, Granny à début F pour Breaburn ; stade E2-F pour Pink-Lady.
En Gironde : stade D-D3 pour Chantecler ; stade D3 pour Golden ; stade D3-E pour Fuji
et Gala.
En Dordogne : stade D3 pour Canada ; stade D3 à début E pour Fuji, Chantecler, Gala ;
stade D3-E pour Granny.
Poirier
En Lot-et-Garonne : stade E à début E2 pour William's et Comice ; stade E2 pour
Conférence ; stade E2-F à début F2 pour Harrow Sweet et Passe Crassane.
En Gironde : stade E à début E2 pour William's et Comice ; stade E2-F pour Passe
Crassane.
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N°7 9 avril 2015
Directeur de publication :
Dominique Graciet,
Président de la Chambre
régionale d'agriculture
d'Aquitaine
Cité mondiale
6, Parvis des Chartrons
33075 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 01 33 33
Fax 05 57 85 40 40
http://www.aquitainagri.org/
Supervision :
DRAAF / Service Régional de
l'Alimentation Aquitaine
51, rue Kièser
33077 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 00 42 03
http://draaf.aquitaine.agriculture.
gouv.fr/
ANIMATEUR FILIERE
MARCHESAN Emmanuelle
FDGDON 47
email :
Stade E « les sépales
laissent voir les pétales »
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Stade F « première fleur »
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Stade E2 « les sépales
laissent voir les pétales »
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Stade E « les sépales
laissent voir les pétales »
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Stade F « première fleur »
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Stade E2 « les sépales
laissent voir les pétales »
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Tavelure
Selon les données de modélisation issues du modèle Tavelure du pommier DGAL-ONPV/INOKI®, les petites
pluies qui sont intervenues entre le 3 et le 4 avril ont pu occasionnellement engendrer des contaminations.
Contaminations enregistrées sur la période du 2 au 8 avril.
Station Météo Dates de contamination Niveau de risque
47 Frégimont - -
33 Les Leves - -
24 Lanxade 3/04 à 20h au 4/04 à 10h Léger
16 Le Tâtre 3/04 à 18h au 5/04 à 6h Assez grave
Les suivis des projections d’ascospores de tavelure réalisés sur les sites de Villenave-d’Ornon en Gironde et de
Ste-Livrade-sur-Lot en Lot-et-Garonne ont confirmé des projections significatives.
D'après le modèle, le stock de spores projetables progresse actuellement d'environ 4 à 5% par jour.
Nous sommes actuellement dans la période de maturation importante, toute pluie peut donner lieu à des
projections significatives et potentiellement importantes notamment après une période sans précipitation. Le
potentiel de spores projetables à la prochaine pluie (petites pluies annoncées pour vendredi ou samedi)
sera important et le risque de contamination pourrait être élevé si les conditions de températures et
d'humectation sont réunies (Cf. tableau).
Conditions nécessaires aux contaminations par la tavelure (d'après tables de Mills et Laplace)
Température moyenne 7°C 8°C 10°C 11°C 12°C 13°C 15°C 18°C
Durée de la période
d'humectation 18h 17h 14h 13h 12h 11h 9h 8h
La gestion des parcelles vis-à-vis de la tavelure doit s'effectuer en tenant compte de l'évolution de la végétation et
des pluies annoncées afin d'éviter l'installation de la maladie pendant la période des contaminations primaires.
Feu bactérien
Les conditions d'infection du feu bactérien sont liées à plusieurs facteurs :
la présence d'organes réceptifs sur le végétal (fleurs et jeunes pousses),
la présence d'inoculum dans l'environnement,
des conditions climatiques favorables à la multiplication de la bactérie.
La période de forte sensibilité au feu bactérien (période de floraison) a débuté pour certaines variétés. Les
températures annoncées pour la semaine prochaine (maximales qui pourraient atteindre les 24°C)
pourraient être favorables aux infections. Il faut rester attentif à l’évolution des températures.
Dans les parcelles où des dégâts de feu bactérien ont été observés l'année dernière, il faudra rester vigilant durant
toute la période de floraison et de pousse si les conditions climatiques s'avéraient favorables au développement
de la maladie. Des contrôles visuels seront indispensables pour déceler rapidement toute manifestation de la
maladie et supprimer, le cas échéant, les symptômes le plus tôt possible après leur apparition afin d’éviter de
nouvelles contaminations.
Oïdium
En parcelles sensibles, des symptômes sont actuellement observés.
Des températures douces et une forte hygrométrie sont favorables au développement du champignon. Seules les
jeunes feuilles sont sensibles, elles sont réceptives jusqu’à 6 jours après leur apparition.
La gestion des parcelles vis-à-vis de l’oïdium doit s’effectuer en tenant compte de la sensibilité variétale et de
l’importance des dégâts observés l’année dernière.
Les mesures prophylactiques sont à privilégier en supprimant et brûlant les rameaux atteints.
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Conditions climatiques favorables aux infections :
Température maximale > à 24°C
ou
Température maximale > à 21°C et minimale > à 12°C
ou
Température maximale > à 18°C et minimale > à 10°C et Pluie > à 2 mm
Rugosité
La période de sensibilité à la rugosité débute au stade E-E2 « les sépales laissent voir les pétales » et s’achève
8 semaines plus tard. Des périodes froides et humides au moment de la floraison et jusqu’à la nouaison favorisent
l’apparition de rugosité.
La gestion de parcelles doit s’effectuer en tenant compte des conditions climatiques, de la sensibilité variétale et
de la gestion de la nouaison.
Puceron cendré
En parcelles de référence non traitées, on observe la présence de colonies ainsi que des enroulements du
feuillage.
La période à risque est en cours.
La simple présence de ce puceron constitue le seuil de nuisibilité.
Tordeuse orientale
Sur notre réseau de piégeage les prises se sont généralisées à partir de la fin
de semaine dernière (1-3 avril).
Données de modélisation : selon les données du modèle de simulation, les
pontes débutent, avec une hypothèse de températures conformes aux normales
saisonnières (11 à 12°C de température moyenne journalière) pour les jours à
venir, les pontes pourraient s'intensifier à partir des 18-20 avril. Les éclosions
quant à elles pourraient débuter à compter des 19-21 avril.
Mesures alternatives : la gestion des parcelles vis-à-vis de la tordeuse
orientale peut être raisonnée par la méthode de la confusion sexuelle. La mise
en place des diffuseurs de phéromones est à réaliser avant le début du vol.
Lorsqu'elle est combinée avec la confusion carpocapse des pommes elle peut
être réalisée avant le début du vol de ce dernier.
Carpocapse des pommes
Selon nos simulations et avec une hypothèse de températures conformes aux normales saisonnières (11 à 12°C
de température moyenne journalière) pour les jours à venir, les premiers papillons ne devraient pas émerger avant
les 20-24 avril.
Tordeuses de la pelure
Les larves hivernantes ont repris leur activité.
La gestion des parcelles vis-à-vis de ces tordeuses doit être réalisée en fonction
d'un seuil de présence du ravageur au printemps. Le contrôle visuel porte sur
500 bouquets fruitiers soit 10 bouquets sur 50 arbres.
Le seuil de nuisibilité est de 5% d'organes occupés par une larve.
Cécidomyie des feuilles
La cécidomyie des feuilles est un moucheron (1,5 à 2mm) qui pond à l'aisselle
des feuilles encore enroulées. Les larves piquent les feuilles qui restent
enroulées longitudinalement.
Le vol débute dans les parcelles à forte pression l'année dernière.
Ce ravageur a peu d'incidence en verger adulte. Des mesures prophylactiques
sont envisageables en coupant et brûlant les feuilles enroulées contenant ce
ravageur.
Psylle du poirier
Dans nos parcelles de référence, les stades larvaires évoluent. Les larves sont actuellement cachées dans les
corymbes.
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Cécidomyie des feuilles
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Tordeuse orientale
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Dégât de tordeuse de la pelure sur
bouquet floral
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Fruits à noyau
Prunier
Stades phénologiques
Prunier d'Ente : en Lot-et-Garonne, stade D-F à tout début G pour les situations les plus précoces.
Monilia sur fleur
La période de sensibilité au monilia sur fleur débute à partir du stade « boutons blancs » (stade D) et s'achève à la
chute des pétales (stade G). La pluie ou une forte humidité pendant la période de floraison sont favorables au
développement du champignon.
La période de sensibilité est en cours. Les conditions climatiques sont actuellement peu favorables à la
maladie.
La suppression des momies restées sur les arbres ainsi que des rameaux porteurs de chancres, lors de la taille,
est indispensable à la réduction de l’inoculum.
Maladie des pochettes
La maladie des pochettes, provoquée par un champignon (Taphrina pruni), est
peu fréquente en verger mais on l'observe ponctuellement sur certaines
parcelles de pruniers d'Ente. Les jeunes fruits attaqués sont déformés, ils
s'allongent et s'arquent en forme de banane et se recouvrent d'une pruine
blanchâtre. Les prunes ne rissent pas et chutent prématurément. Le
champignon hiverne entre les écailles des bourgeons et dans les anfractuosités
des écorces. Au moment de la floraison, il contamine les fleurs. Un temps doux
et humide durant l’hiver et le mois d’avril, favorise l’expression de la maladie.
Carpocapse des prunes
Sur notre réseau de piégeage, les captures restent ponctuelles. Avec la hausse
des températures annoncée pour les jours à venir, les captures devraient se
généraliser.
La période à risque vis-à-vis des pontes ne débutera que lorsque les conditions
climatiques seront favorables (températures crépusculaires supérieures à 13°C,
absence de pluie et de vent) et que les collerettes des jeunes fruits auront chuté.
Mesures alternatives : la gestion des parcelles vis-à-vis du carpocapse des
prunes peut être raisonnée par la méthode de la confusion sexuelle. La mise en
place des diffuseurs de phéromones est à réaliser avant le début du vol.
Puceron vert
En parcelle de référence à forte pression, on observe la présence de fondatrices et le développement des colonies
au niveau des boutons floraux et des jeunes feuilles.
La période à risque est en cours.
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Stade F « fleur ouverte »
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Stade D « boutons blancs »
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Stade G « chute des pétales »
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Maladie des pochettes
(Daniel CARLOT - BIP)
Carpocapse des prunes
(E.Marchesan – FDGDON 47)
Hoplocampe
Sur notre réseau de piégeage, les prises sont faibles.
La gestion des parcelles, dès la fin de la chute des pétales, est à réaliser en fonction du pourcentage de dégâts
observé l’année dernière et/ou de l’importance des piégeages cette année (le seuil approximatif à partir duquel le
risque de pontes est important est fixé à un total de 80 à 100 captures par piège chromatique blanc depuis le
début du vol).
Phytoptes
Les phytoptes sont de petits acariens non visibles à l’œil nu. Sur prunier, on peut
rencontrer le phytopte libre et le phytopte à galle qui ont sensiblement la même
période de migration.
Le phytopte libre hiverne à l’état d’adulte sur les rameaux au niveau des
bourgeons. Au printemps, il colonise les feuilles au fur et à mesure de leur
déploiement. Des attaques importantes se manifestent par un bronzage de la
végétation et une défeuillaison précoce affectant surtout le haut des arbres.
Le phytopte à galle hiverne dans des galles (excroissances rondes, de couleur
brunâtre, mesurant environ 2mm de diamètre et de couleur lie de vin lorsqu'on
les écrase) à la base des rameaux et des bouquets de mai, c'est le plus facile à
observer.
A partir du mois d'avril, les galles commencent à s'ouvrir et les phytoptes migrent à la base des jeunes pousses.
Leurs piqûres de nutrition entraînent la formation de nouvelles galles. Ces excroissances autour des rameaux
entravent la bonne circulation de la sève.
En parcelle de référence, la migration n'a pas encore débuté. La période à risque débutera à partir de
l’intensification de la migration.
Pêcher
Stades phénologiques
En Lot-et-Garonne, stade G « chute des pétales » à début H « nouaison ».
Cloque
La période de sensibilité du pêcher s’étend du stade « première pointe verte » jusqu’à l’étalement complet des
premières feuilles. Les pluies ou une hygrométrie élevée rendent le risque de contamination possible dès lors que
la température est supérieure à 7°C.
La période de sensibilité à la maladie est en cours.
Chancre à fusicoccum et monilia sur fleur
La sensibilité du pêcher à ces maladies est maximale durant la floraison.
La suppression des momies restées sur les arbres ainsi que des rameaux porteurs de chancres, lors de la taille
est indispensable à la réduction de l’inoculum.
La gestion des parcelles vis-à-vis de ces maladies doit être réalisée en fonction du parasite dominant au cours de
la saison précédente et des conditions climatiques.
La période de sensibilité s'achève.
Oïdium
La période de plus grande réceptivité des fruits s’étend de la chute des pétales au durcissement du noyau. Pour
les variétés sensibles (variétés à peau lisse), elle débute à la chute des pétales et pour les variétés plus
tolérantes, lorsque le fruit atteint 7 à 8 mm de diamètre (stade de sensibilité maximum du jeune fruit).
La gestion des parcelles doit être réalisée en fonction de la sensibilité variétale.
Pour les variétés sensibles, la période de sensibilité est en cours.
Puceron vert
Dès la chute des pétales, les arbres sont à surveiller afin de déceler les premiers foyers de pucerons.
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Galles de phytoptes
(E.Marchesan – FDGDON 47)
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