Pierre Levergeois - Site de l`association des AET

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Pierre Levergeois
LA 34, Au 37-40
(1922-2010)
Né dans la Manche, Pierre Levergeois a participé à la guerre en France en 1940, puis en Afrique du
Nord dans le sud tunisien jusqu'en 1943 où il fut fait prisonnier par les Allemands. Après la guerre, il
suit des études de droit, puis entre à l'Ecole Nationale de la Police de Saint-Cyr, avant d'être affecté à
la DST où il sera chargé de lutter contre les ingérences soviétiques en France. C'est dans ce contexte
qu'il a rencontré un certain nombre de rescapés du goulag, notamment ceux qui témoignent dans ce
livre. Décoré à de multiples reprises pour ses activités durant la guerre, il a été pendant vingt ans
membre du bureau de l'Association des Ecrivains combattants. Auteur de plusieurs ouvrages, dont
J'ai choisi la DST, chez Flammarion.
Les oubliés de la taïga
Trois jeunes Français au goulag (1947-1955)
Dans les années cinquante et dans le cadre de ses
activités, Pierre Levergeois, membre de la DST, a
été amené à se pencher sur le cas de Français
disparus en Union Soviétique au lendemain de la
dernière guerre. C'est ainsi qu'il a retrouvé deux
Parisiennes, Simone et Pierrette, arrêtées en 1947
par le NKVD soviétique en Allemagne, ainsi que
Paul, jeune ouvrier d'origine polonaise, condamné
lui aussi à dix ans de travaux forcés sous de
fallacieux prétextes.
Les confessions de ces trois Français, déportés à
Inta, sous le cercle polaire arctique, évoquent la vie
quotidienne des camps où croupissent des milliers
de détenus politiques, soumis à une discipline
féroce, à un travail forcé dans le terrible froid
sibérien. La dureté des gardiens, la faim obsédante,
le manque d'hygiène, l'épuisement, la maladie, les
affrontements, les viols, constituent la toile de fond
de ce cauchemar où, seuls, le souvenir des jours
anciens, la vie spirituelle et l'espoir jamais tout à fait
perdu maintiennent la flamme.
Inoubliable aussi le récit de la tentative d'évasion de
Paul qui, en compagnie de prisonniers tchèques et hongrois, franchit, dans la taïga enneigée,
2000 kilomètres pour gagner la Lituanie.
En appendice, figurent les Chants des prisonniers sibériens d'aujourd'hui qui, recueillis
clandestinement par Dina Vierny et interprétés par ses soins, firent l'objet d'un 33 tours en
1975.
Édition
Paris - Max Chaleil
Collection
Paroles Singulières
Parution
2010
Nombre de pages 190
Dimensions (cm) 16 x 24
http://livresenfamille.fr/p6304-pierre_levergeois_les_oublies_de_la_taiga.html
Un vieil air du Pays
Souvenirs d'un enfant bas-normand
Paru en juillet 2005
Récit (broché)
Editeur : Alan Sutton Eds
Avranchinais de souche, Normand de cœur, Pierre Levergeois
est né en 1921. Il nous fait revivre ici son enfance et son
adolescence, à la ville comme aux champs, jusqu'aux
prémices de la seconde guerre mondiale. Le monde
d'autrefois renaît avec ses personnages hauts en couleur : le
maître d'école Salpin et son trombone en cuivre, Léa Campin,
la «Chinoise» au provocant pantalon de soie noire, Marie
«Peaux-de-lapin», la pauvre chiffonnière ambulante, ou
l'évêque de Saint-Avit, avocat de Jeanne d'Arc mort
héroïquement sous la torture pour l'avoir défendue... Au
palais de justice où sa mère travaillait, au milieu des
magistrats et des gendarmes à cheval, l'auteur, alors enfant,
rêvait de l'abominable crime de la garde-barrière de Lolif ou
bien du retour de l'Archange saint Michel sur ces lieux qui
l'avaient vu enfoncer un doigt dans le crâne de saint Aubert,
ou encore de l'avion de l'amiral Byrd en perdition, des théâtres de toile, des somptueuses processions...
Les souvenirs défilent avec, en toile de fond, les secrets de Tombelaine confiés en cachette à Emilie.
De la ville à la campagne d'Avranches, où son père livrait aux paysans l'épicerie lointaine du Planteur
de Caïffa, les saisons s'épousent et les saveurs de jadis se marient parfois à d'étranges savoirs : sirop
d'escargot, lait de jument, gouttes blanches de pavot, écorce de saule. Autant de remèdes insolites
jaillis des sources de la mémoire et qui donnent eux aussi, à l'image de tout ce récit, du baume au cœur
de notre présent...
J’ai choisi la DST
Souvenirs d’un inspecteur
Editeur : Flammarion
Parution : 1978
Témoignage empreint d'authenticité par kateoliver le
22/02/2011
« Ouvrage documentaire sur le contre-espionnage
français pendant la guerre froide,
Ouvrage exceptionnel ! »
J'ai choisi la D.S.T. constitue un document exceptionnel,
au sens littéral du terme, car il est l'exception. Pour la
première fois, un inspecteur de la Direction de la
Surveillance du Territoire parle, raconte ses souvenirs,
accumulés pendant les trente années qu'il a passées dans
le service français du contre-espionnage,
Par le jeu du simple hasard, et non par idéal politique, l'auteur a accompli presque toute sa
carrière dans le groupe chargé de réprimer l'espionnage soviétique en France. En évoquant de
nombreuses affaires dans leurs replis les plus tortueux, affaires pour la plupart demeurées
secrètes, il nous fait pénétrer au fil des pages dans un univers mystérieux, parfois sordide,
tragique aussi.
Mais il n'oublie pas de souligner qu'il est peuplé d'hommes, avec leurs travers, leurs faiblesses
et leurs erreurs, leurs manies et leurs vices. Un univers qui peut, à l'occasion, se montrer cruel,
implacable, mais que la verve et la sensibilité de l'auteur présentent sous un aspect toujours
fascinant, dont l'humour n'est pas absent, non plus que l'émotion.
Pierre Levergeois, qui a aimé son métier nous fait en même temps découvrir que lui-même et
ses collègues sont eux aussi des hommes comme les autres (ou presque) et que le contreespionnage réserve parfois des moments savoureux ou des équipées rocambolesques.
La petite histoire y trouve enfin son compte, par une foule de détails inconnus se rapportant
aux affaires soviétiques, mais aussi aux affaires algériennes, polonaises, roumaines auxquelles
l'auteur a participé, et la lumière est faite - entre autres - sur la tuerie de la rue Touiller qui
révéla "Carlos" au monde. Pourquoi et comment ? Pierre Levergeois répond aux deux
questions que le public s'est posées.
Le combat du coq pour défendre son territoire contre les entreprises illicites de l'ours
soviétique, tel est le sujet de la composition originale de la couverture, due au talent du
peintre russe Mikhail Chemiakin. Elle symbolise parfaitement le monde complexe et coloré
que met au jour ce témoignage, ajoutant ainsi un attrait supplémentaire à ce livre, dont
l'objectivité et la sincérité sont exemplaires.
http://www.aassdn.org/xmca21000.htm
LES FILS DU LION
Journal de marche d'un enfant de troupe
Editeur : Alsatia
Collection : hippocampe
Parution : 01/01/1968
Format : Moyen,
Nombre de pages : 211
Editeur: ORME ROND - ELOR
ISBN:9782864030225
Nb de pages: 222
En juin 1940, l'armée allemande déferle sur la France
vaincue. Le 16, elle est aux portes d'Autun. Au milieu de
l'évacuation en catastrophe de leur École Militaire, une
poignée d'adolescents à cheval, sous la conduite d'un vieil
adjudant, se lance sur les routes périlleuses du centre de la
France. Avec eux, vous vivrez leurs premiers combats, leur
jeu de cache-cache palpitant avec les colonnes allemandes
implacables, leurs galopades éperdues et leurs moments de
répit. Vous connaîtrez les états d'âme, tour à tour abattus ou
passionnés, de ces enfants-soldats plongés tout à coup dans
une aventure étonnante, racontée par un des acteurs de
cette épopée. Pour l'auteur, l'aventure se poursuivra en
Tunisie après le débarquement allié de novembre 1942, dans
une campagne difficile, avec les premières troupes françaises
engagées dans ce farouche combat. Des troupes plus ou moins sacrifiées qui, avec un matériel de
fortune, ont accompli des prodiges dans une nature hostile et tracé de leur jeune sang la voie des
divisions victorieuses. Ce livre a obtenu le Prix Raymond Poincaré, créé par l'Union Nationale des
Officiers de Réserve.
Né en 1921 dans le pays d'Avranches, face au Mont Saint-Michel, Pierre Levergeois entre en 1934 à
l'École d'Enfants de troupe des Andelys, puis à celle d'Autun. Le 2 septembre 1939, à la mobilisation
générale, il rejoint l'École pour entrer au peloton d'artillerie et s'engager pour cinq ans, comme c'est
la règle. C'est avec ce peloton qu'il vivra en juin 1940 l'Aventure très représentative relatée dans "Les
Fils du Lion". En juin 1941, il quitte la métropole pour le 65è Régiment d'Artillerie, groupe de
Montagne, à Aumale, département d'Alger. Après le débarquement allié de novembre 1942 il gagne
le front de Tunisie avec son unité comme chef de pièce. Fait prisonnier le 22 janvier 1943, il est
transporté en Italie, puis libéré en mars 1943. Il s’engage dans la résistance locale et participe avec le
groupe "Libération-Vengeance" à la libération d'Evreux. Entré dans la Police, il a fait toute sa carrière
à la D.S.T. Titulaire de la Croix de Guerre étoile d'argent (Citation à l'Ordre de la Division), Chevalier
dans l'Ordre National du Mérite.
http://www.chire.fr/A-113984-les-fils-du-lion.aspx
Ce qu’en disent les lecteurs
A citer en exemple
Le " lion " est un adjudant de réserve, un vieux bonhomme venu, è la mobilisation de
1939, encadrer les enfants de troupe d'Autun ; et ses fils, ce sont précisément tous ces
jeunes de 17 ou 18 ans qui, lors de l'invasion allemande de juin 1940 se replient sous ses
ordres, à cheval, en combattant. [---] Ils commencent alors une belle et héroïque
aventure qui se poursuit avec succès grâce au bon sens du " lion ", Camille Grangeret,
engagé à 53 ans pour la durée de la guerre. Le " lion " est vraiment un " type bien " et
ses tout jeunes artilleurs se montrent dignes de lui, en sorte que leur troupe qui va
s'amenuisant, donne pas mal de déboires aux patrouilles allemandes. [---] Ils se trouvent
à Tulle lorsque l'armistice met fin à leur aventure métropolitaine, mais pour l'auteur elle
se poursuit en Algérie et en Tunisie. [---] L'éditeur nous dit que cette page inconnue de
la " drôle de guerre " montre comment de simples adolescents courageux et décidés
purent contribuer, à leur mesure, à sauver l'honneur de l'Armée française et cela est bien
vrai. Les fils du lion et leur chef méritent d'être cités en exemple pour s'être montrés
parfois des héros à l'heure ou tant d'autres faiblissaient. [---] Le livre est simplement
écrit, bien écrit. Il se lit facilement et maints souvenirs amusants lui donnent une
fraîcheur qui correspond bien à la jeunesse aventureuse et courageuse dont l'action fait
l'objet du récit. Il plaira tout autant aux adultes qu'aux jeunes.
(NUMERO 6 MARS 1969) REVUE DES CERCLES D'ETUDES D'ANGERS - 11/04/2012
Mise en page : J. P. 7/10/2015
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