MidiLibre.fr 11 septembre 2015 Nîmes : l`union contre le cancer s

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11 septembre 2015
Nîmes : l'union contre le cancer s'organise
L'institut de cancérologie du Gard, qui associe au bas de la colline de Carémeau, les moyens de
l'hôpital et des partenaires privés, va offrir un ensemble d'équipements de haut niveau.
Il ne cache pas son enthousiasme le professeur Pierre-Olivier Kotzki, chef du pôle oncologie du CHU de
Nîmes. "Je me fais le porte-parole des personnels, nous sommes convaincus d'avoir à disposition, pour
les patients et les soignants, un outil tout à fait remarquable", a-t-il affirmé vendredi matin, alors qu'était
organisée une visite de presse de l'Institut de cancérologie du Gard (ICG).
15 900 m2 édifiés
Le spécialiste place carrément la barre très haut à l'endroit des 15 900 m2 édifiés au bas de la colline de
Carémeau, fruit du regroupement sur ce site unique des moyens de l'hôpital et de ses partenaires privés
en matière de prise en charge du cancer : "Sur le plan régional, y compris même la grande région, nous
avons ici la plus forte densité d'équipements, en termes quantitatif et qualitatif."
Rien moins. On ne sait quel écho cette déclaration fracassante pourra avoir de l'autre côté du Vidourle,
à l'Institut du cancer de Montpellier (ICM) et jusqu'à Toulouse... Quoi qu'il en soit, les acteurs de
l'ambitieux projet, le CHU donc, mais aussi Kenval (cliniques Kennedy et Valdegour), Nemoscan,
Oncogard, se félicitent dans les grandes largeurs de la concrétisation d'un chemin bien compliqué
entamé il y a quinze ans.
Il était à l'époque question de "sauver la cancérologie à mes", comme l'a souligné le sénateur-maire
de Nîmes Jean-Paul Fournier (également président du conseil de surveillance du CHU). Et pour ce faire
d'ambitionner la mise en œuvre d'un rapprochement, inédit dans ce domaine médical, des moyens du
public et du privé.
Moyens humains renforcés
Il est ainsi question dans cet Institut - dont les blouses blanches hospitalières et libérales resteront
distinctes dans le choix du patient - des services privé et public d'oncologie médicale (pour les
chimiothérapies de l'ensemble des spécialités) et de celui dédié à l'hématologie clinique public.
Cinq accélérateurs à particules
De deux plateaux particulièrement bien dotés : la radiothérapie, associant les deux “maisons” (lire par
ailleurs), avec cinq accélérateurs de particules en 2016, contre trois actuellement ; l'imagerie médicale,
elle aussi à haut niveau d'équipement, avec un IRM, un mammographe numérique, une salle de
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radiographie numérisée, une salle d'échographie, un panorama dentaire et prochainement un scanner.
Quant à la médecine nucléaire, elle n'est certes pas en reste avec deux TEP scan et deux gamma
caméras. À tout cela, il faut ajouter une parfaite nouveauté dans le Gard : la mise en activité bientôt de
deux chambres de radiothérapie métabolique, permettant le traitement radioactif des cancers
thyroïdiens et de lymphomes notamment. Les moyens humains son également annoncés comme
renforcés : au quotidien, près de 400 professionnels de santé travailleront au sein des différents services
de l'ICG.
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