La Main d`enfer, Richard Couaillet

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Jeudi 3 avril 2014 – 9h00 et 10h30
La main d’enfer
Eléments pédagogiques
A l’occasion de travaux dans une bibliothèque, dans la pièce du sous-sol
que l’on appelait l’enfer et qui autrefois abritait les livres interdits, un
manuscrit est retrouvé scellé dans un mur, posé sur un coffret métallique
renfermant la main étrangement bien conservée d’un violoniste virtuose.
Dans le cadre d’un atelier d’écriture, Richard Couaillet et les élèves d’une
classe de quatrième du Collège Monod d’Aniche bâtissent le livret d’un
conte musical, mis en musique par Frédéric Boulard. Un atelier vocal
encadré par le compositeur préfigurera la participation d’élèves du
Collège Val Sensée d’Arleux aux concerts de création dans le Douaisis.
Après Fée Rose, La main d’enfer est la deuxième collaboration entre
l’écrivain Richard Couaillet et le compositeur Frédéric Boulard.
 Œuvre pour violons, alto, violoncelle, contrebasse, trompette, cor,
trombone, saxophone, percussions, harpe et piano
Récitant > DAMIEN TOP
Soprano > MATHILDE CARDON
Chœurs d’enfants du collège Val Sensée d’Arleux et du Conservatoire à
Rayonnement Régional de Douai
Solistes de l’Orchestre de Douai – Région Nord-Pas de Calais
Direction > VICTORIEN VANOOSTEN
Les créateurs
RICHARD COUAILLET, librettiste
Né dans le Nord en 1969, je suis depuis mon chemin en écriture. Main gauche première,
main droite seconde, et puis le trouble, l’étrange entre-deux de synapses contre-nature. Alors
vive le clavier.
Mon premier roman, Angélique boxe, sorti en septembre 2007 chez Actes sud junior en
collection ado, trace aussi sa route et trouve dans le temps un large public de lectrices-lecteurs,
adolescents et adultes.
Et comme les strates, ainsi que les frontières, ont cette qualité d’être souvent plus perméables
que l’on voudrait nous le faire croire, une nouvelle expérimentation d'écriture m'a mené vers un
roman pour plus jeunes : Angèle, ma Babayaga de Kerménéven.
Que je travaille en récit ou pour une amie plasticienne, Isabel Lemaire, la recherche reste sur
une même ligne tendue qui tente de ne rien céder, toujours en quête de voix, de personnages, de
traces.
L’exploration m’importe : le récit, le théâtre, la poésie, la chanson.
Envie aussi d'explorer l'écriture de scénario.
Par ailleurs, mais quel ailleurs, un certain Richard Couaillet enseigne le français (il aimerait
tant pouvoir dire : professeur de physique-chimie) en lycée, dans le Nord.
FREDERIC BOULARD, compositeur
Né à Bayonne en 1967, Frédéric Boulard étudie l’harmonie, la fugue, le
contrepoint, l’analyse, l’orchestration, la composition et l’electro-acoustique au
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans les
classes de Betsy Jolas, Edith Lejet, Bernard de Crépis, Michaël Lévinas, Laurent
Cugnot, Guy Reibel.
Titulaire de plusieurs premiers prix et du Certificat d’Aptitude aux fonctions de
directeur, Frédéric Boulard a été nommé directeur-adjoint du Conservatoire à
Rayonnement Régional de Douai en 1998 puis directeur en 2004.
En octobre 2013, il est nommé Directeur Général Adjoint (DGA) de la Ville de
Douai. En parallèle à la direction du conservatoire de région, il assurera
également à compter du 1er janvier 2014 la direction du théâtre de Douai.
Frédéric Boulard fait partie de la jeune génération de compositeurs français
dont les œuvres sont interprétées et dirigées dans le monde entier. Il a composé
pour des artistes reconnus mondialement (le tromboniste Jacques Mauger, le
clarinettiste Paul Meyer, le chef d’orchestre et producteur à Radio France
Frédéric Lodéon…). Ses œuvres sont éditées par les éditions Durand, Alphonse
Leduc, Lemoine IMD.
Il travaille régulièrement en collaboration avec des réalisateurs de films (Daniel
Cling, Aude Danset, François Caillat…). La musique qu’il a créée pour Premier
Automne, un film d’Aude Danset et Carlos de Carvallo a obtenu le Prix de la
musique lors du dernier Festival du Film d’Animation de Paris (septembre
2013).
Il est invité régulièrement à l’étranger (Chine, Pologne, Italie, Amérique du Sud,
USA…) dans le cadre de master-classes et participe en qualité de membre du jury à
des concours internationaux de composition. En mars 2008, il a été membre du
jury du concours international de composition Henri Dutilleux.
En 2010, Frédéric Boulard a été nommé professeur émérite à l’Université de
Wuhan (Chine) et promu au grade de Chevalier dans l’Ordre des Palmes
Académiques.
Les interprètes
DAMIEN TOP, récitant
Après des études de lettres - philosophie (Lille), diplômé de l'Université de Paris
X en langue et civilisation germaniques, Damien Top s'oriente parallèlement
vers l'art dramatique et vers l'art lyrique (conservatoire de Lille). Au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il entre dans la classe de
Nicole Broissin (Atelier Lyrique - Opérette) et suit les cours d'Isabelle Aboulker
(solfège) et de Rémy Corazza (technique vocale). Damien Top a également
travaillé avec Galina Vichnevskaïa, Jacques Herbillon, Jean-Christophe Benoit
et Jacques Pottier. Il se produit régulièrement en récital avec les pianistes Alain
Raës et Diane Andersen. Il s'initie également à la direction d'orchestre avec
Michel Quéval et Sergiu Celibidache. Il a dirigé l'orchestre du Festival Albert
Roussel, l'ensemble Joseph Jongen, Les Solistes de Brno, l'Orchestre
Philharmonique de Chambre Tchèque, l'Orchestre Philharmonique de Bacau,
l'Orchestre Symphonique de Dieppe, etc.
Il est lauréat de la "Fondation Charles Oulmont - Fondation de France".
Sa double formation de comédien et de chanteur lui permet de se produire sur les
scènes françaises ainsi qu'à l'étranger dans un répertoire varié allant de l'opéra à la
musique de chambre, de l'opérette au récital de mélodies. Damien Top donne
fréquemment des récitals à l'étranger (Etats-Unis, Australie, Canada, Mexique,
Italie, Belgique,...) Il donne également des récitals de poésie.
Damien Top est également l'auteur de biographies d'Albert Roussel (Séguier),
Serguei Rachmaninov (Bleu Nuit Éditeur), René de Castéra (Séguier - Prix du
Salon du Livre d'Hossegor), Émile Goué (Bleu Nuit). Il a été invité à enseigner
dans plusieurs universités du Bassin Pacifique et Nord-américaines (Melbourne,
Monash, La Trobe, Wollongong, Wellington, Hawaii, Sherbrooke, Montréal,
New York...).
Divers compositeurs ont écrit spécialement pour lui : Isabelle Aboulker, Edwin
Carr, Françoise Choveaux, Maryse Collache-Rouzet, Harry Cox, Marcel Dortort,
Houston Dunleavy, Alain Féron, Jean-Jacques Flament, Jacqueline Fontyn, Wally
Karveno, Philippe Malhaire, Pierrette Mari, Dianne Goolkasian Rahbee, Joni
Green, Tony Hawkins, Wally Karveno, Max Pinchard, Jean-Christophe Rosaz,
Isaac Schankler, Horia Surianu, Peter Tahourdin, Robert Trumble, Felix Werder,
et Jacques Chailley. Damien Top a notamment enregistré chez BNL plusieurs
cycles de mélodies de Jules Massenet ainsi que des romances d'Edmond de
Coussemaker et des mélodies d'Émile Goué chez RCP.
Damien Top s'investit parallèlement dans la défense du patrimoine : il est
correspondant local de la Société pour la protection des paysages et de
l'esthétique de la France (SPPEF) et préside les Amis de la Collégiale de Cassel.
Il fait partie du Comité Directeur de la Lotte Lehmann Foundation (USA), il est
collaborateur scientifique de l'Istituto Musica Judaica de Barletta (Italie),
administre le Comité flamand de France, préside l'Association des Amis de
Claude Delvincourt, l'Association Joseph Canteloube, l'Association des Amis
d'Emile Goué, ainsi que le Centre international Albert-Roussel qu'il a créé en
1992 et dirige le Festival International Albert-Roussel.
MATHILDE CARDON, soprano
Mathilde Cardon suit ses études musicales au Conservatoire de Lille où elle
obtient ses diplômes. Elle se perfectionne auprès d’Udo Reinemann et de
Margreet Honig à Amsterdam, participe à la masterclasse de Tom Krause lors
de l'Académie d'été de Villecroze. Elle prend part aux Masterclasses
Internationales du Conservatoire Royal de Bruxelles, où elle approfondit sa
connaissance du lied et de la mélodie auprès de maîtres tels que Felicity Lott,
Mitsuko Shirai, Julius Drake…
Elle collabore avec des artistes tels que la harpiste Marielle Nordmann, les
pianistes Emmanuel Olivier, Jean-Michel Dayez et Inge Spinette, le violoniste
Nemanja Radulovic.
Très éclectique, Mathilde Cardon est titulaire d’une Maîtrise de Lettres
Modernes, pratique la contrebasse, le saxophone et le piano. Elle étudie le
théâtre, la danse classique et contemporaine au Conservatoire de Roubaix.
Au cours des dernières années, dans la Région Nord Pas-de-Calais, elle
collabore avec la Compagnie Altus sur des spectacles mêlant théâtre et chant
lyrique. En 2007, elle crée le spectacle OFF’n’Bach présenté dans de nombreux
théâtres et festivals (Théâtre Sébastopol de Lille, Festival Musical d’Automne,
Festival Euro-humour et au Festival du rire, à Nancy, Lorient….) Elle rejoint la
Compagnie On Off pour un opéra de rue Le Procès des Sorcières.
Dans le domaine de l’opéra, Mathilde Cardon chante les rôles de Myrtale dans
Thais de Massenet, de La Mère, La Tasse Chinoise et La Libellule de L’Enfant et
les Sortilèges de Ravel, Crôutopot de Mesdames de la Halle, Nicklauss des Contes
d’Hoffmann et Hélène de la La Belle Hélène d'Offenbach. En 2010/2011, elle est
Didon et l’Enchanteresse dans Didon et Enée de Purcell sous la direction
d’Olivier Dejours pour le festival «Frissons Baroques» et pour le Nouveau
Centre National Dramatique de Montreuil.
Son répertoire compte de nombreux oratorios dont Magnificat de Bach, Requiem
de Mozart, Salve Regina de Pergolèse, Drei geistliche Lieder de Mendelssohn, Messa di
Gloria et Credo de Donizetti, Dettingen Te Deum de Händel, Messe brève de Delibes,
Gloria de Vivaldi, Magnificat de César Cui, L’Enfance du Christ de Berlioz, etc.
Mathilde Cardon se produit également en concerts et récitals, notamment au
Festival Polignac, Festival des sept chapelles, Festival des Heures romantiques,
Heures Musicales de la ville de Béthune, Musée de la Piscine de Roubaix, au
Palais des Beaux Arts de Lille, Musée de l’hospice Comtesse de Lille, Musée de
Flandre de Cassel, au Théâtre de Prato (Italie), BOT de Bruxelles, Théâtre
national de Bruxelles, Abbaye de Royaumont…
Elle bénéficie du mécénat des Fondations Polignac.
VICTORIEN VANOOSTEN, chef d’orchestre
Musicien éclectique et curieux, multipliant les rencontres et les expériences de
tous les horizons, Victorien Vanoosten mène une double activité de chef
d'orchestre et de pianiste. Titulaire de dix prix de conservatoire (dont cor,
analyse et histoire de la Musique), il obtient au CNSMDP ses Masters de Piano
(avec Michel Béroff et Denis Pascal) et d’Accompagnement Vocal (Anne le
Bozec), une Licence d'Ecriture, le Certificat d’Aptitude et y termine
actuellement un Master de Direction d'orchestre. Il a également reçu les conseils
de Jean-Claude Pennetier, Ruben Lifschitz, Michael Levinas, Jean-Sébastien
Béreau, Philippe Ferro, Patrick Davin et Susanna Mälkki.
Lauréat de la Fondation Banque Populaire et de la Fondation Meyer, il vient
d’enregistrer pour le Mécénat Musical Société Générale ses transcriptions
d’orchestre pour piano. Il est invité à de nombreux festivals, parrainé par
Marielle Nordmann, et partage régulièrement la scène avec Aurélia Legay et
Hélène Delavault. Il dirige différents orchestres à travers l’Europe et a fondé
son propre ensemble « les Solistes », plusieurs fois invité par Jean-François
Zygel au Théâtre du Châtelet et sur France 2.
Victorien Vanoosten a récemment dirigé à l’Amphithéâtre de l’Opéra de Paris
des extraits du Ring de Wagner et a été l’assistant de Marius Stieghorst et
Patrick Marie Aubert. Il est notamment invité cette année à diriger l’orchestre
de Nancy, de Besançon et l’ONPL.
ORCHESTRE DE DOUAI, Région-Nord-Pas de Calais
L’Orchestre de Douai, fondé il y a plus de 40 ans, est une grande formation
symphonique, ce qui lui permet d’aborder un répertoire large et accessible à
tous, avec le perpétuel souci de communiquer enthousiasme et passion
commune de la musique.
Sous la direction de Jean-Jacques Kantorow et de chefs invités et avec le
concours de concertistes internationaux réputés, l’Orchestre de Douai a donné
plus de 1.400 concerts à Douai et dans 175 villes de la région Nord-Pas de
Calais, mais aussi dans toute la France, en outre-mer et à l’étranger (Belgique,
Allemagne, Grande-Bretagne, Autriche, Italie, Espagne, Pologne…).
Une intense sensibilisation est développée par l’Orchestre depuis de
nombreuses années, en direction des jeunes de tous âges, de la maternelle, du
primaire et du collège.
Extrait du livret
LA MAIN D’ENFER, Richard Couaillet
(L’ouverture musicale pourrait se clore sur un arrêt brutal de la musique,
imprévu, avant de laisser arriver la voix du récitant.)
Les oiseaux se sont tus. L’eau dans son verre a tremblé. «Comme avant
un tremblement de terre». Cette pensée lui échappe, avant de jeter, en souriant,
un regard vers son portable qu’il voit se mettre en transe et vibrer tout ce qu’il
peut au point de faire la boussole sur le vernis du bureau en entamant La nuit
sur le mont chauve. Son frère serait là, il lui ferait encore une scène au sujet des
airs classiques qu’il massacre sur son portable en format MP3. La première fois
qu’il avait entendu grésiller La danse macabre, son frère avait presque hurlé à la
mort, criant au scandale. Cet énervement de mélomane ancien violoniste
prometteur, mais trop paresseux pour tenir ses promesses, l’a toujours fait
sourire. On peut être jumeaux et ne pas se ressembler.
Antoine s’approche pour voir qui pourrait bien le déranger un dimanche
matin, le seul moment tranquille de la semaine qu’il a trouvé pour régler
l’urgence du planning d’été qu’il doit valider ainsi que l’exigent ses fonctions de
directeur de bibliothèque. Numéro inconnu. L’inconnu attendra. Tout comme
le planning d’ailleurs. Antoine décide plutôt de descendre voir si les travaux
avancent en enfer. Depuis que la rénovation du sous-sol a commencé, Antoine
ne cesse de jouer avec l’enfer, cet endroit où jadis l’on cachait les livres interdits.
Il en plaisante dès qu’il peut, surtout avec Marie-Thérèse, l’hôtesse de l’accueil.
Marie-Thérèse rougit quand Antoine, l’œil gourmand, évoque devant elle les
livres érotiques fort bien illustrés qui y étaient préservés des chastes regards ;
elle pâlit quand il plisse les yeux en parlant à voix basse des livres de magie
noire, de sorcellerie mis au secret. En revanche, les livres mis à l’ombre par la
censure pour des raisons politiques la laissent de marbre.
Devant la porte de l’ascenseur, Antoine se ravise : s’il se retrouvait
bloqué, sans personne pour l’entendre ? Il choisit alors l’escalier et comme
personne ne peut l’entendre, il dévale les marches en faisant retentir de sa voix
grave la Nuit sur le Mont chauve. Arrivé aux portes de l’enfer, Antoine ne peut
s’empêcher de se le dire en souriant, les sacs de gravas le rassurent : les ouvriers
avancent. Les travaux nécessitant de couper le courant et de fonctionner avec
un petit groupe électrogène, Antoine saisit la lampe torche accrochée à l’entrée
par sécurité. Quand il entre, il est saisi par une odeur âcre, presque suffocante.
En attaquant les murs rongés par un champignon, les ouvriers libèrent une
poussière que leur aspirateur géant ne suffit pas à absorber et qui flotte encore
dans l’air. Sur un établi, Antoine attrape un masque et se dirige vers la zone de
travaux. Dans l’obscurité, seulement guidée par le faisceau lumineux qui ne
trouble pas le silence, la silhouette d’Antoine traverse les allées d’étagères
recouvertes de plusieurs épaisseurs de film transparent protecteur. Antoine sent
son cœur frissonner entre ces étagères momifiées, entre ces énormes chrysalides
inquiétantes qui semblent garder en elles quelques monstres encore inimaginés.
Bibliographie de Richard Couaillet
UN MAX D’AMOUR MONSTRE
Dès 9 ans
Max s'occupe à disséquer des rats ou des grenouilles. Des leçons d'anatomie un
peu morbides pour un garçon de 9 ans ! Mais Max a un secret : il veut
comprendre comment fonctionne un coeur pour venir en aide à sa camarade de
classe Aliénore, atteinte d'une grave maladie, et dont il est éperdument
amoureux. Il est prêt à tout pour elle, même à lui offrir son coeur... Les lecteurs
d'"Angèle ma Babayaga de Kerménéven" auront plaisir à retrouver le petit frère
de Nathanaël.
CONTRE COURANT
Adolescent
Qu'est-ce que ça veut dire être un ado solitaire à la campagne, avec un con de
frère aîné qui vous pourrit la vie ? Avoir dix-sept ans et croiser dans la rue une
belle inconnue qui paraît tenir votre vie dans son regard. Pour tenter de donner
du sens à tout cela, Jérôme, amoureux des mots, choisit d'écrire un journal, à
contre-courant du monde qu'il observe. Au péril aussi d'une certaine raison...
UN PAPILLON D’HIVER
Dès 9 ans
Pour Tom, les vacances s'annoncent comme un long couloir d'ennui, seul à la
maison pendant que ses parents travaillent. Cette fois, il va partir, prendre le
train comme un grand ! Il y rencontre Nadège, une mère de famille d'origine
africaine qui, attendrie par cet enfant triste et seul, l'emmène chez elle. Au
milieu d'enfants qui rient et courent partout, Tom arrive à se libérer de mots
trop lourds pour lui... Il retournera chez ses parents plus léger.
ANGELE, MA BABAYAGA DE KERMENEVEN
Dès 9 ans
Nathanaël a une peur bleue de sa mémère Angèle ; il en fait même de terrifiants
cauchemars... Mais tout change le jour où la vieille dame est hospitalisée.
Fouillant dans ses affaires, Nathanaël découvre son passé incroyable : elle a été
une catcheuse célèbre ! Dès lors le garçon fait en sorte qu'Angèle se rétablisse.
ANGELIQUE BOXE
Dès 12 ans - Adolescent
Le Nord, ses cités minières. Le bahut et un avenir plombé. Pour ne pas se
retrouver au sol, dans les cordes de la vie, Angélique pratique la boxe. Le
défoulement du corps pour faire exister sa rage, se vider de tout ce qui déchire
au plus profond de l'être. Angélique boxe, boxe sa vie.
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