CAS CLINIQUE
Un homme de 65 ans est admis en Réanimation pour un choc septique à point de départ
urinaire (prostatite).
Il est diabétique non insuliné et hypertendu sous tri-thérapie anti-hypertensive.
Le patient décrit une hyperthermie depuis 72 heures avec dysurie, pollakiurie et brûlures
mictionnelles.
Aux Urgences, il bénéficie d’un remplissage vasculaire par 2 L de sérum salé isotonique
devant une hypotension artérielle à 75/40 et une tachycardie à 125/min (sur un cathéter
veineux périphérique 20G), d’1g de Perfalgan pour une hyperthermie à 39
devant une hypotension artérielle à 75/40 et une tachycardie à 125/min (sur un cathéter
veineux périphérique 20G), d’1g de Perfalgan pour une hyperthermie à 39
bandelette urinaire retrouvant des leucocytes, des nitrites et des hématies.
Un bilan biologique est également prélevé (NFS, CRP, TP et TCA et ionogramme sanguin)
toujours en cours.
A son arrivée dans le service, le score de Glasgow est à 15/15 mais le patient est un peu
confus, la TA reste basse à 82/42, la FC est à 105/min, la température est à 38,5°C avec
frissons, la glycémie capillaire est à 3 g/L, la SpO2 est à 99% avec une FR à 25/min.
Il mesure 1m70 et pèse 70 kg.
L’examen médical met en évidence des marbrures des membres inférieurs, une pesanteur
hypogastrique, une polypnée avec une auscultation pulmonaire normale. Le reste de
l’examen est sans grande particularité.