d’oxygène toxique s’y accumule. Ce surplus d’oxygène dégrade les cellules des vaisseaux de la
rétine qui étaient déjà vulnérables dans le premier stade de la rétinopathie. Cette incapacité de
réguler le flux du sang dans la rétine est influencé par un haut taux de prostaglandines, des
acides gras qui agissent comme des hormones, et d’oxyde nitrique qui est commun chez les
prématurés. Plus précisément, les prostaglandines affectent le taux de dioxyde de carbone dans
le sang. Ceci augmente le débit cardiaque et engendre une réponse du corps à faire traverser le
sang plus rapidement dans les vaisseaux. L’oxyde nitrique est lié à la vaso-oblitération de la
rétine. Ceci veut dire qu’il est lié à la destruction de vaisseaux sanguins dans la rétine. En
inhibant la présence d’oxyde nitrique dans le corps et en prenant des antioxydants, il serait
possible de réduire la dégénérescence des vaisseaux de la rétine.
La peroxydation de lipides est un autre facteur aggravant de la rétinopathie du prématuré, car
elle brise les membranes des cellules ce qui cause une dégénérescence des vaisseaux sanguins
de la rétine. En effet, l’accumulation de peroxydes créés par le corps forme de la thromboxane
qui serre les vaisseaux sanguins et les détruit. Un lipide formé par la peroxydation, nommé le
PAF, amplifie la production de thromboxane qui détruit les vaisseaux sanguins. Le stress induit
dans le corps par l’oxyde nitrique mentionné plus tôt crée aussi des acides trans-arachidoniques
qui dégénèrent aussi les vaisseaux. Il a été démontré qu’en inhibant l’oxyde nitrique, les acides
trans-arachidoniques ne se forment pas et la dégénérescence des vaisseaux est diminuée.
Les prématurés manquent un facteur qui est présent dans l’utérus qui se comme <<Insulin-like
Growth Factor-1>> ou IGF-1. Il est extrêmement important pour la croissance de l’enfant lors de
la gestation. Le IGF-1 protège les vaisseaux et contrôle leur survie. En ayant moins de IGF-1, les
prématurés ne peuvent pas bénéficier de ses bienfaits, mais il pourrait être possible de
supplémenter du IGF-1. Dans des essais avec des animaux, un supplément de IGF-1 a amené de
bons résultats, telle une meilleure croissance, une maturation efficace et moins d’instances de
rétinopathie liée au taux d’oxygène de l’environnement. Il serait donc possible de traiter le
manque de IGF-1 chez les prématurés pour contrer les effets de son manquement. On pourrait
entièrement prévenir la rétinopathie du prématuré.
Un autre facteur qui influence la rétinopathie du prématuré est la sémaphorine. Elle agit comme
une barrière à la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. Son utilité dans le traitement de la
rétinopathie du prématuré est précise, car elle pourrait bloquer la croissance anarchique des
vaisseaux à l’intérieur de la lentille de l’œil. Cette croissance dans la rétine amène une multitude
de problèmes qui pourraient maintenant être évités.
Il a été observé qu’une supplémentation de lipides 𝜔-3 diminuerait le stress causé par l’oxyde
nitrique, l’inflammation et la dégénérescence de vaisseaux causé par un haut taux d’oxygène.
Cette supplémentation a aussi engendré une revascularisation saine chez les souris qui l’ont
consommée.
Quoique peu recherchée, il a été observé qu’une inflammation excessive causée par un facteur
inconnu serait la cause de la destruction de tissus qui aurait mené à la présence de troubles
visuels et de cécité lors de la recherche.