= Doigts: Mauvaise réception du ballon, doigts pris dans le maillot d’un autre joueur, arrêt
réflexe du gardien.
= Poignet: Chute sur les mains, poignet en flexion dorsale
= Genou: Réception sur le pied d’un autre joueur, rotation pied bloqué au sol.
= Cheville: Réception sur le pied d’un autre joueur, chute
Chez l'adulte la lésion est très proche de celle observée chez l'adolescent, elle peut
quelquefois être grave et nécessiter une réfection chirurgicale dont l'indication dépendra beaucoup de
la localisation (genou, acromio-claviculaire) en cas de rupture ligamentaire.
= Diagnostic
Quelle que soit la localisation, il ne sera jamais pratiquée d'épreuve dynamique à chaud du fait
de la mauvaise qualité de l'examen, clinique et radiographique, et surtout du risque considérable
d'induire des lésions secondaires. Le bilan radiographique s'assurera qu'il n'existe pas d'arrachement
osseux ou de fracture associée.
= Traitement
Le traitement comprend de la cryothérapie, une mise en décharge stricte du membre lésé ainsi
que la prescription de kinésithérapie d'entretien musculaire et articulaire, suivie d’une rééducation
articulaire et proprioceptive (indispensable pour les entorses du genou et de la cheville). Il n'existe
aucune indication à l'infiltration. La reprise de l'activité sportive (plus tardive que chez le jeune
enfant) sera réalisée avec une contention élastique.
Aucune entorse ne sera "négligée", entendez par-là non traitée (absence de décharge, de
rééducation, de cryothérapie), ou pseudo-traitée (pansement alcoolisé, strapping), même si le
caractère bénin de la lésion semble évident.
+ Les recherches de tiroirs
Le tiroir correspond à un mouvement articulaire antéro-postérieur. Les tiroirs sont recherchés
après une entorse, au niveau des genoux pour apprécier la qualité des ligaments croisés antérieur et
postérieur, et des chevilles (tiroir astragalo-calcanéen). Ils sont toujours appréciés par comparaison au
côté opposé. Il ne s'agit jamais d'un examen d'urgence et ne seront donc pratiqués qu'après diminution
de la douleur (quelques jours). Ils ne nécessitent donc jamais une anesthésie générale.
= Au niveau des genoux.
Les tiroirs sont recherchés le sujet étant allongé en décubitus dorsal.
. La jambe tendue et les muscles relâchés (manœuvre de Lachman). La cuisse est immobilisée
par une main tandis que de l'autre main, placée à la partie supérieure de la jambe, on imprime des
mouvements verticaux.
. La jambe légèrement fléchie, le pied en rotation externe puis interne. Les deux mains, placées
au niveau de la partie supérieure de la jambe, les deux pouces placés sous la rotule, tirent dans le sens
postérieur (LCPI) ou antérieur (LCAE).
. En radiographie de profil (mesure du déplacement antérieur du tibia).
Le tiroir postérieur est toujours pathologique, il signe la rupture du LCPI.
Le tiroir antérieur peut être physiologique, surtout chez le jeune athlète et chez la sportive. Il
sera toujours apprécié de façon controlatérale. Un tiroir antérieur peut être le signe d'une hyperlaxité