cellules dendritiques dont la surface porte de nouveaux fragments AG présentés avec les molécules du CMH, que ne
possèdent pas les cellules saines, ou n'ayant pas effectué de phagocytose.
•Ensuite cette CPA migre vers les ggl lymphatiques pour initier une immunité plus lente, adaptative en entrant en contact
avec les lymphocytes T.
Comment les GB sont-ils attirés sur les lieux de l'infection ? Comment expliquer le caractère universel de la RI ?
III- Mécanismes à l'origine de la réaction inflammatoire aigüe et limites :
A- Les étapes de la réaction : TP1- Poly sur Prix Nobel Hoffmann 2012 et TP ECE
savoir utiliser rastop ou anagène pour illustrer structure et fonction des molécules
•Suite à une blessure un pathogène ou AG pénètre dans l’organisme via la peau ou les muqueuses qui constituent
normalement des barrières physiques, chimiques...
•.Les Ag ou des « signaux de danger » étrangers présentent des motifs moléculaires communs et peu variants (=
PAMP = Pathogen Associated Molecular Pattern) qui sont absents sur les c humaines saines.
Ex ARN , fragments d’ADN des virus, les lipopolysaccharide (LPS) des parois des bactéries...
•Ces motifs sont reconnus par les cellules sentinelles de l'immunité innée comme les cellules dendritiques, les
macrophages, les granulocytes, les mastocytes DEJA présents dans le tissu lésé, grâce à des récepteurs peu
spécifiques TLR ou Toll ( ou PRR -1989- Pattern Recognition Receptors, ex TLR ou toll like receptor).
Rem : les récepteurs Toll ou TLR sont exprimés par toutes les cellules de l'immunité innée et chaque type cellulaire en
possède un certain jeu. Tous ne sont pas membranaires, certains sont intracytoplasmiques, d'autres dans des vésicules.
Ces localisations différentes et le nombre important de récepteurs permettent de contrer une grande partie des
stratégies d'évitement développées par les micro-organismes !!
•La reconnaissance peu spécifique entre signal de danger et un récepteur entraine l'activation du récepteur et une
cascade de réactions à l'origine de la secrétion de nombreux médiateurs chimiques et de la phagocytose.
• Par ex, la cascade de réactions peut conduire à exprimer des facteurs de transcription pour activer dans le noyau des GB
des gènes commandant la synthèse des médiateurs chimiques.
* chimiokines secrétées par macrophages pour activer chimiotactisme et diapédèse donc arrivée de GB
* cytokines qui activent des lymphocytes donc initiation de la RIA ( réponse immunitaire adaptative)
* histamine, libérée par les mastocytes, qui est vasodilatatrice donc afflux de sang ++ et qui provoque les démangeaisons
* prostaglandines qui stimulent certaines fibres nerveuses donc douleurs + fièvre …
•L'action de ces médiateurs chimiques va entraîner l'amplification de la réponse immunitaire = arrivée de nouveaux
phagocytes, recrutement de lymphocytes ...
B) Les limites de la RI :
•A l'extrême, la réaction inflammatoire aiguë aboutit à un gonflement très rapide ( = oedème de Quincke ) provoquant
inconfort et danger d'étouffement.
•Pour lutter contre cette réaction on utilise des anti-inflammatoires :
- anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS, permettent de lutter contre un excès de douleur et de gonflement en
diminuant la quantité des médiateurs chimiques, sans trop diminuer la phagocytose = LIMITER LA RI sans DIMINUER
les EFFETS BENEFIQUES
•ex aspirine ( acide acétylsalicylique 1899, feuille de saule ou salix connu depuis antiquité, réduit les prostaglandines,
donc diminue la douleur sans entraver l'activité des macrophages). Mais l'aspirine a des effets secondaires ( fluidifiant
du sang..)
• anti-histaminiques pour limiter la libération de l'histamine les vasodilatations et les démangeaisons
• anti-inflammatoires corticoïdes ou stéroïdiens qui inhibent les cytokines qui normalement recrutent les Lymphocytes et
d'autres molécules de l'immunité. Mais effets secondaires nombreux dont rétention d'eau.
Rem 1 : ne pas confondre avec paracétamol ( ou « Doliprane », Efferalgan) non utile ici, uniquement antidouleur
ou antalgique agissant au niveau de la moelle épinière.
Rem 2 : ce chap illustre le lien structure -fonction pour :
- c dendritique dt les prolongements portent de nbreux récepteurs PRR = structure adaptée au repérage des signaux de
danger = cellule sentinelle par excellence
- macrophage dont l'ultrastructure est liée à la fonction de phagocytose ( nombreuses vésicules, lysosomes...)
Conclusion : la réaction inflammatoire aiguë est une réponse stéréotypée, immédiate, très peu spécifique, et universelle.
Les 4 symptômes ( rougeur, chaleur, douleur gonflement) s'expliquent par un afflux de plasma, de cellules de l'immunité
et de médiateurs chimiques. Présente dès la naissance, l'immunité innée ne nécessite pas d'apprentissage préalable, et
est génétiquement héritée . Elle repose sur des mécanismes de reconnaissance et d'action très conservés au cours
de l'évolution ( apparue il y a 800 MA ?). La réaction inflammatoire aiguë est une première ligne de défense qui agit
d'abord seule et prépare le déclenchement de l'immunité adaptative. Elle se prolonge pendant toute la réaction
immunitaire ( = réponse inflammatoire moins aigüe) - Savoir schéma synthèse classe ou p 288, 289.
http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-jules-hoffmann-medaille-d-or-2011-dua-cnrs-27990.php