Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand Page 7
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à une tache floue, bien visible à l'œil nu si le ciel n'est pas
trop mauvais. C'est M 31, la grande nébuleuse d'Andro-
mède distante de 2,2 millions d'années-lumière et conte-
nant plusieurs centaines de milliards d'étoiles.
13.1 – Bon pour la ligne. 13.2 – Peintre lucernois.
13.3 – Mince alors! 14.1 – Après, on ramène sa science.
14.2 – Une des constellation incontournable de l'hémis-
phère Nord. Aisément reconnaissable à sa forme en W,
elle est symétrique à la Grande Ourse par rapport à l'étoile
Polaire. De nos latitudes elle est quasiment visible toute
l'année, mais c'est en fin d'automne et au début de l'hiver
qu'elle est le mieux placée en début de nuit. Parmi ses ob-
jets intéressants, citons les amas ouverts M 52 et M103.
C'est l'épouse de Céphée et la mère (un peu trop bavarde)
d'Andromède qui donna son nom à cette constellation.
Dans le monde des étoiles, elle tient toujours compagnie à
l'un et à l'autre.
Verticalement
1.1 – Néologisme créé après 1995 pour désigner une nou-
velle catégorie de corps célestes, après la découverte, par
Michel Mayor et Didier Queloz de la première planète au-
tour d'une étoile autre que le Soleil : 51 Pégase, Naine
jaune de masse semblable au soleil, magnitude 4.4 et sise
à 48 al de nous. Dénommée 51 Peg b, la planète est une
géante gazeuse orbitant à 0,05 ua de son étoile et effectue
une révolution complète en 4 jours.
2.1 – Couleurs sur un blason. 2.2 – Cap au 135.
2.3 – Braqués à fond. 3.1 – Ne passent à une nouvelle
branche qu'après avoir longuement étudié la première.
3.2 – Etoile de magnitude 2.5 formant la pointe Sud-
Ouest du "carré" de Pégase. Elle est nommée α Peg, dans
la désignation de Bayer bien qu'elle ne soit que la troi-
sième plus brillante de la constellation après Enif et
Schaet. Elle arrive à la fin de sa séquence principale et
entamera sa phase de combustion de l'hélium dans quel-
ques millions d'années. Elle deviendra alors Géante rouge
avant de finir en Naine blanche. Son nom signifie "selle
de cheval" en arabe.
4.1 – Bâlois des champs. 4.2 – Nagoya s'y mire à l'envers.
4.3 – Indique le moyen, la manière ou la cause.
5.1 – (deux mots) Nom donné à un groupement d'environ
100 à 1000 étoiles du même âge et liées entre elles par la
gravitation. On les observe essentiellement dans le plan
de notre galaxie. On pense que ces étoiles sont formées au
sein de nuages de gaz et de poussières qui constituent les
nébuleuses diffuses. Comme le temps nécessaire à la for-
mation de ces étoiles est beaucoup plus faible que leur du-
rée de vie, toutes les étoiles issues de ce processus ont plus
ou moins le même âge et, comme elles proviennent de la
même nébuleuse, elles ont la même composition chimi-
que.
5.2 – Des hommes qui voudraient voir le Nord au Sud.
6.1 – Constituant homogène, isotrope, transparent, tradi-
tionnellement en verre, dont au moins l’une des faces
n’est pas plane, et destiné à faire converger ou diverger la
lumière. On en utilise, par exemple, dans les lunettes as-
tronomiques. Par analogie on utilise le même terme pour
des champs électriques ou gravitationnels capables de dé-
vier des charges ou de courber l'espace. Un écrit ancien
prétend même que certaines d'entre elles sont capable de
faire dévier un héritage.
6.2 – Faisons comme les gais. 7.1 – Signature en revers.
7.2 – Si vous les aimez, votre voisin les aura dans le nez.
8.1 – Photons discrets et grimpants.
8.2 – α Cassiopeiae. C'est, avec une magnitude de 2.2, la
deuxième étoile la plus brillante de la constellation après
Navi (2.1m). Sise à 230 al de nous elle est 500 fois plus
brillante que le Soleil en lumière visible.
9.1 – Chèvre corse. 9.2 – Graine d'entêté.
9.3 – Jaune mais rouge.
10.1 – C'est quand on a besoin d'elles qu'elles se taillent.
10.2 – Parasite des réveillons.
11.1 – Constellation placée sur l'écliptique entre les Pois-
sons et le Capricorne. Citons, parmi ses objets spectacu-
laire les nébuleuses planétaires dite de l"Hélice" (NGC
7293) et "Saturne" (NGC 7009). Son nom latin
"Aquarius" signifie "Porteur d'eau". Les anciens, dont
l'imagination dans le domaine est remarquable, voyaient
un homme versant de l'eau dans la gueule du Poisson
Austral. Certaines représentations en font le point de dé-
part du fleuve Eridan. Pour d'autres, le verseur serait Ga-
nymède, l'échanson dont Zeus fut amoureux.
11.2 – Artère ou le cent est interdit.
12.1 – Astronome allemand (1747 – 1826). On lui doit la
découverte de la Galaxie M 81, la détermination de l'or-
bite d'Uranus. Il établit aussi, avec Johann Daniel Tietz,
une relation empirique entre les rayons des orbites des
planètes du système solaire.
12.2 – Constellation de l'hémisphère Nord dont les étoi-
les α, β, et γ forment avec α Andromedae une quadrila-
tère communément appelé "carré". Cette forme géométri-
que rend la constellation facilement repérable, malgré la
clarté relativement faible des ses étoiles (2.4 à 2.8m),
d'autant plus que sa diagonale est prolongée, au Nord-
Est par le bras d'Andromède et au Sud-Ouest par le bras
menant à l'étoile Enif. On y trouve la nébuleuse plané-
taire M 15 ainsi que la première exoplanète découverte
par Mayor et Queloz. Son nom vient, lui aussi, de l'aven-
ture de la belle Andromède. Il s'agit du cheval ailé avec
lequel Persée vola à son secours.
13.1 – Petite constellation, relativement pauvre en objets
importants serrée, entre Céphée, Cassiopée, Andromède,
Pégase et le Cygne. Elle fut ainsi nommée en 1687 par
Hevelius et raison de la forme en zigzag de ses étoiles les
plus brillantes.
13.2 – Pour le retour, il faudra repasser.
14.1 – A changé de nom pour que ç'a sonne mieux.
14.2 – C'est une découverte.
14.3 – Constellation circumpolaire reconnaissable à sa
forme de pentagone irrégulier. Un des angles de cette fi-
gure est posé sur la "ligne de vol" du Cygne, ligne imagi-
naire prolongeant l'axe Albireo – Deneb (queue tête du
cygne) en direction de Cassiopée. A partir de cet angle la
constellation s'étend en direction de l'étoile polaire. L'ob-
servation de l'étoile variable δ de cette constellation a
permis à Henrietta Leawitt d'établir, vers 1910, une rela-
tion entre la période de variabilité et la luminosité abso-