E.R. : Luc Van Haute - Fondation contre le Cancer - Chaussée de Louvain 479, B-1030 Bruxelles • Fondation d’utilité publique • 0873.268.432 • D1326 - P&R 13.06 CDN Communication 13.4.68 3.1.16
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le lundi de 9h à 19h.
Les cancers
de l’estomac
Fondation d’utilité publique
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Table des matières
A qui cette brochure est-elle destinée ? 3
Qu’est-ce qu’un cancer ? 4
Lestomac 5
Cancers de l’estomac 7
Facteurs de risque 8
Symptômes 10
Examens de diagnostic 11
Traitements 14
Effets secondaires des traitements 19
Informations utiles 22
La Fondation contre le Cancer : 26
une mission, trois objectifs
A qui cette brochure est-elle
destinée ?
Ce document s’adresse avant tout aux personnes ayant
un cancer de l’estomac.
Lorsqu’on vous annonce un diagnostic de cancer, de
très nombreuses questions et émotions se bousculent.
On veut comprendre comment et pourquoi la maladie
s’est développée, quels sont les examens et les
traitements indispensables, combien de temps ils
risquent de durer… On se demande si une guérison est
possible, si les traitements permettent de poursuivre
une vie normale ou s’il faudra se faire aider…
On s’interroge sur le coût de la maladie, sur ce qu’il
vaut mieux dire ou ne pas dire à son entourage…
A toutes ces questions et à bien d’autres, des réponses
devront être apportées au fur et à mesure qu’elles se
posent, au cas par cas, en fonction de l’évolution
particulière de chaque patient.
Votre médecin jouera à cet égard un rôle essentiel. Lui
seul est en mesure de vous informer avec précision sur
l’évolution de votre cas, pour autant que vous le lui
demandiez.
Cette brochure na pas pour objet de tout vous
apprendre sur votre maladie. Elle vous donne
cependant des informations générales très
importantes pour comprendre ce qu’est un cancer
de l’estomac et comment il se soigne. Cette brochure
vous aidera à poser les bonnes questions à votre
médecin, si vous souhaitez en savoir plus sur votre
situation particulière.
N’oubliez pas non plus vos proches. Eux aussi se
posent de nombreuses questions. Ce document peut
donc également leur être utile.
2 3
Qu’est-ce qu’un cancer ?
Ce sont les dégâts accumulés par une cellule
qui entraînent le processus de cancérisation
(carcinogenèse). Ces dégâts peuvent entre autres
être dus à des causes environnementales (pollution,
rayonnements UV…), professionnelles (exposition
à des produits chimiques, amiante…) ou encore à
certains modes de vie (tabac, alcool, sédentarité…).
L’hérédité n’intervient que dans de très rares cas, et
les cancers ne sont jamais contagieux.
Les cellules cancéreuses se multiplient de manière
anarchique, et donnent naissance à d’autres cellules
malades qui vont envahir progressivement l’organe
dans lequel elles se trouvent.
Certaines de ces cellules peuvent s’échapper de leur
lieu d’origine et coloniser d’autres parties du corps,
via les vaisseaux sanguins ou lymphatiques. Ces
colonies distantes portent le nom de métastases.
La carcinogenèse est habituellement un processus
lent, qui s’étale sur plusieurs années, voire des
dizaines. Voilà pourquoi la fréquence des cancers
augmente globalement avec l’âge. C’est aussi la
raison pour laquelle le dépistage précoce de certains
cancers est si important. Il permet de les traiter
avant l’apparition des métastases.
Dernière précision : tumeur n’est pas toujours
synonyme de cancer. Une tumeur est une masse de
cellules qui peuvent être cancéreuses ou non. On
parle respectivement de tumeur maligne (cancer),
ou de tumeur bénigne.
L’estomac
Lestomac est un des nombreux organes qui composent
le tube digestif. Il fait suite à l’œsophage et se prolonge
par l’intestin. C’est dans cet organe en forme de
poche que se réalise une étape importante de la
digestion.
Lestomac est schématiquement divisé en deux parties :
une partie supérieure verticale appelée fundus, et une
partie inférieure horizontale appelée antre. La partie
supérieure du fundus se raccorde à l’œsophage par
le cardia. L’antre est séparé du duodénum (la première
partie de l’intestin) par le pylore. A ce niveau se situe
un muscle puissant, le sphincter, qui empêche les
aliments de passer dans l’intestin sans avoir été au
préalable digérés (voir illustration).
a
b
c
d
e
L’estomac
a. œsophage d. pylore (sphincter)
b. cardia e. duodénum
c. fundus
4 5
La paroi de l’estomac comporte également un muscle
qui permet de brasser les aliments puis de les
propulser vers l’intestin grêle.
Les organes qui se trouvent au voisinage de l’estomac
sont les suivants : foie, rate, côlon transverse, pancréas.
Une dernière précision : le terme “gastrique” désigne
ce qui est en rapport avec l’estomac.
Par exemple, les sucs gastriques.
a
b
c
d
e
f
Organes de la partie supérieure de l’abdomen
Cancers de l’estomac
L’incidence des cancers de l’estomac, c’est-à-dire
le nombre de nouveaux cas par an, a globalement
diminué depuis plusieurs années dans toutes les
régions du monde.
Cette diminution est essentiellement le fait de la
raréfaction des localisations gastriques basses. Elle
contraste avec l’augmentation de l’incidence des
localisations gastriques hautes.
Ce cancer est rare avant 40 ans. L’âge moyen au
moment du diagnostic est d’environ 70 ans. On note
une prédominance masculine.
En Belgique, environ 1 300 cas de cancers de l’estomac
sont enregistrés chaque année.
a. œsophage d. estomac
b. diaphragme e. duodénum
c. foie f. gros intestin
(côlon transverse)
6 7
Facteurs de risque
Les études épidémiologiques ont permis de suspecter
l’intervention de facteurs environnementaux,
notamment alimentaires, dans l’apparition des cancers
gastriques. En particulier, le
rôle favorisant d’une
consommation excessive de
sel a été constaté dans
de nombreuses études et le changement du mode de
conservation des aliments, avec abandon progressif
des salaisons et l’utilisation plus modérée du sel dans
l’alimentation, expliquent probablement, au moins en
partie, la diminution de la fréquence des cancers de
l’estomac. Le tabagisme et la consommation abusive
de boissons alcoolisées pourraient aussi augmenter le
risque de cancers de l’estomac.
Le rôle cancérigène des nitrates et des nitrites
issus de l’alimentation est également évoqué.
Leur
transformation en nitrosamines dans
l’estomac
pourrait favoriser sa cancérisation.
Le rôle protecteur des légumes et des fruits, en
particulier celui des antioxydants qu’ils contiennent,
est probable mais non établi de façon formelle, les
résultats des différentes études disponibles étant
parfois discordants. Des études complémentaires sont
en cours.
L’infection par la bactérie
Helicobacter pylori
joue
également un rôle essentiel dans l’origine de bon
nombre de cancers gastriques (surtout au niveau de la
partie basse de cet organe). Les mécanismes impliqués
dans la cancérogenèse sont incomplètement élucidés.
Il est certain cependant que la “gastrite chronique
atrophique” (“atrophique” signifie que le nombre de
cellules diminue) représente une étape essentielle dans
ce processus.
Le développement d’un vaccin
anti-Helicobacter pylori
fait l’objet de nombreux travaux de recherche. Une
vaccination pourrait être particulièrement intéressante
à titre préventif, notamment dans les populations
jeunes et de niveau socio-économique bas.
Quoi qu’il en soit, en cas d’infection par
Helicobacter
pylori, un traitement antibiotique permet de prévenir
le développement ultérieur d’un cancer. Il faut
cependant noter que l’infection ne provoque pas
automatiquement l’apparition d’un cancer.
L’intervention de facteurs génétiques est également
suggérée, notamment au sein des familles atteintes
d’un syndrome de Peutz-Jeghers ou du syndrome de
Lynch (également connu sous le nom de syndrome
HNPCC - Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer).
Comme dit plus haut, la gastrite chronique atrophique
représente la forme la plus fréquente d’état pré-
cancéreux de l’estomac et l’Helicobacter pylori le
principal facteur déclenchant. La gastrite chronique
auto-immune, ou maladie de Biermer, est beaucoup
plus rare.
Les gastrectomies partielles (enlèvement chirurgical
d’une partie de l’estomac) sont associées à un risque
accru de cancer dans la partie de l’estomac laissée en
place.
La maladie de Ménétrier, ou gastrite hypertrophique,
et les polypes adénomateux gastriques représentent
quant à eux, des lésions pré-cancéreuses plus rares.
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