Les études africaines en France
Un état des lieux
2016
Les études africaines en France, un état des lieux - 2016
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Maquette, mise en page et corrections : Véronique Lautier
Février 2016
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Ont participé à cette étude :
Ballarin Marie-Pierre
Banegas Richard
Beauville Emmanuelle
Boilley Pierre
Bourlet Mélanie
Breton Jean-François
Cavalié Étienne
Chemillier-Gendreau Monique
Derat Marie-Laure
Dozon Jean-Pierre
Gabas Jean-Jacques
Garnier Xavier
Geoffroy Géraldine
Goerg Odile
Hertrich Véronique
Juhé-Beaulaton Dominique
Le Lay Maëline
Lesclingand Marie
Lorenzo Michel
Magrin Géraud
Mazauric Catherine
Pierre Cécile
Pilon Marc
Saby Mathieu
Samson Fabienne
Streiff-Fénart Jocelyne
Therond Dounia
Thiriot Céline
Tiomo Ingrid
Toublanc Alix
Treis Yvonne
Les études africaines en France, un état des lieux - 2016
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Études africaines : la restructuration en cours
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Études africaines: la restructuration en cours
Les rapports d’étape, sous forme d’états des lieux réguliers, sont intéressants
et utiles car ils permettent de mesurer le chemin parcouru, que ce soit d’ailleurs
positivement ou négativement. Le GIS (groupement d’intérêt scientifique)
« Études africaines en France » s’est proposé, en lien avec une demande issue
de la direction de l’Institut national des sciences humaines et sociales (INSHS),
d’essayer par ce moyen de mieux comprendre l’évolution des recherches françaises
concernant l’Afrique. En 2003, notre collègue Dominique Darbon, dans un
rapport de conjoncture réalisé pour le CNRS, posait le « constat du dépérisse-
ment des études d’aires, de leur faible participation à la production et aux débats
théoriques, et de leur caractère résiduel dans la constitution des dispositifs disci-
plinaires »1. Il poursuivait en constatant que « l’africanisme […] ne semble relever
aujourd’hui ni du registre de la communauté sociale ou professionnelle, ni de
celui de la communauté épistémique ». Le constat, sévère, était celui d’un épar-
pillement des institutions et des chercheurs, et du déclin d’une spécialité qui,
après la décolonisation et dans les années 1960 et 1970, avait pourtant connu
un dynamisme fondateur qui faisait de la France un des lieux de référence pour
les études africaines. Qu’en est-il plus d’une décennie après ce rapport ? Cette
déshérence s’est-elle poursuivie, ou assistons-nous au contraire à une évolution
positive dans ce champ de recherche et d’enseignement ?
Pensée au sein du conseil scientifique du GIS, l’étude ici présentée a mobilisé
de nombreuses compétences et la bonne volonté de dizaines de collègues qui
ont pris part à cet exercice. Nous ne pouvions prendre appui que sur quelques
rapports, dont celui de Dominique Darbon déjà cité, mais aussi celui de
Jean-Pierre Chrétien écrit en 20042, ou encore, dans un registre différent, celui
dirigé en 2010 par Jean-François Sabouret3 sur la place des aires culturelles au
1. Dominique Darbon, Réflexions sur l’africanisme en France, Rapport pour le CNRS dpt. SHS, Paris, décembre
2003.
2. Jean-Pierre Chrétien, Réflexion sur les recherches « africanistes » en France, Propositions, 2004.
3. Jean-François Sabouret (dir.),
Place de la recherche sur les « aires culturelles » au CNRS : enjeux, bilan et prospectives
,
Rapport pour le CNRS, 15 mars 2010.
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