Pluvier siffleur

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Pluvier siffleur
espèce menacée au Québec
Sommaire
Le pluvier siffleur (Charadrius melodus) a une répartition limitée à l’Amérique du Nord. Il se
reproduit uniquement dans le centre du continent, autour des Grands Lacs et sur la côte est. Au
Québec, le pluvier siffleur ne niche actuellement qu'aux Îles-de-la-Madeleine, alors qu'il se
reproduisait autrefois aussi en Gaspésie et sur la Côte-Nord.
On observe cet oiseau sur les grandes plages de sable où il y effectue ses nombreuses courses.
Immobile, ce pluvier est difficile à localiser en raison de sa petite taille et de la coloration de son
plumage. Des efforts de protection pour le pluvier siffleur ont débuté en 1989 aux Îles-de-laMadeleine et se sont traduits par une hausse notable de la population. De 35 couples recensés aux
Îles-de-la-Madeleine en 1989 et 1990, la population est passée à 53 couples en 1995. Par contre,
elle a décliné rapidement de 1995 à 1998 pour augmenter de nouveau en 1999. Cependant, dans
l'ensemble de l'est du Canada, la population de ce pluvier poursuit sa régression; une baisse de
l'ordre de 17 % a été notée entre 1991 et 1996. Dans le centre du continent et autour des Grands
Lacs, les populations sont aussi en difficulté alors que sur la côte est des États-Unis, une légère
hausse de la population est constatée.
Au Québec, le pluvier siffleur est menacé en raison de la faible taille de sa population, de sa
répartition restreinte au secteur des Îles-de-la-Madeleine, de sa disparition des régions de la
Gaspésie et de la Côte-Nord ainsi que de la tendance à la baisse de la population de l’espèce dans
toute la région atlantique. Cet oiseau de rivage est vulnérable aux tempêtes et aux activités
humaines qui affectent les plages et qui menacent la survie d'individus en période de reproduction.
Description
Oiseau de rivage de petite taille, le pluvier siffleur a une longueur qui varie entre 15 et 19,5 cm.
Son envergure d'aile atteint environ 39 cm et son poids moyen est de 55 g. Le pluvier siffleur a le
dos et le dessus de la tête d'une couleur qui rappelle celle du sable. Cette coloration lui permet de
se camoufler aisément dans son habitat principalement constitué de plages de sable. L’espèce
possède un collier noir souvent incomplet. Sur le front, il porte une bande noire qui va quasiment
d'un œ il à l'autre. Le bec est orangé avec l’extrémité noire et les pattes sont orangées. Le cou, la
poitrine, le ventre et les parties sous-caudales sont blancs. Le pluvier siffleur ressemble au pluvier
semipalmé (Charadrius semipalmatus); toutefois, ce dernier est de taille légèrement supérieure et
sa coloration est nettement plus foncée.
La coloration des adultes, des oisillons et des œ ufs leur procure un camouflage efficace contre la
prédation. Les adultes sont difficiles à voir dans leur environnement, particulièrement lorsqu'ils
sont immobiles sur leurs nids. La coloration des œ ufs et des jeunes leur permet de très bien se
fondre à leur habitat.
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Répartition
Le pluvier siffleur niche exclusivement en
Amérique du Nord. Son aire de répartition se
divise en trois régions géographiques. Une
première population niche dans le centre du
continent, soit dans les Prairies canadiennes et
dans les États du centre-nord des États-Unis. Une
seconde population niche dans la région des
Grands Lacs, dans l’État du Michigan. Autrefois
beaucoup plus nombreuse, cette population
nichait sur les rives des Grands Lacs de plusieurs
États américains et dans la province de l’Ontario.
Finalement, une troisième population de pluvier
siffleur niche le long de la côte atlantique de
l'Amérique du Nord, de Terre-Neuve à la
Caroline du Sud. L’espèce se reproduit dans
toutes les provinces de l'est du Canada, soit au
Québec, au Nouveau-Brunswick, en NouvelleÉcosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et à TerreNeuve. Le pluvier siffleur niche également aux
îles Saint-Pierre-et-Miquelon, un territoire
français.
Figure 1- Aire de répartition du pluvier siffleur en Amérique du
Nord.
Au Québec, le pluvier siffleur niche uniquement aux Îles-de-la-Madeleine. Autrefois, il se
reproduisait également sur la Côte-Nord et en Gaspésie. Le long de la Côte-Nord, la dernière
preuve de nidification remonte à 1986, sur la plage de Chevery. En Gaspésie, le pluvier siffleur
nichait dans la région de la baie des Chaleurs; les dernières observations de cette espèce ont été
notées entre les années 1968 et 1973.
Aux Îles-de-la-Madeleine, le pluvier siffleur se rencontre sur la majorité des grandes plages. Il
niche annuellement sur la plage de la Martinique-Havre Aubert, la plage de l'Ouest, la plage de
l'Hôpital, la Digue, la Pointe, la plage de la Dune du Sud, la plage du Bassin aux Huîtres, la plage
du Sandy Hook et sur les plages entourant la pointe de l'Est. Occasionnellement, il se reproduit à
la plage de l'île Brion.
Le pluvier siffleur hiverne de la Caroline du Nord jusqu'au sud de la Floride. Il se rencontre aussi
le long de la côte du golfe du Mexique, de la Floride jusqu'au nord du Mexique. Près de 53 % des
pluviers hivernent sur les côtes du Texas. Un nombre indéterminé de pluviers passent l'hiver sur les
côtes du Mexique, dans le nord de l’île de Cuba et sur de petites îles des Caraïbes. Les sites
d'hivernage du pluvier siffleur ne sont pas tous connus. Généralement, les oiseaux qui nichent à
l'intérieur du continent hivernent sur la côte du golfe du Mexique, alors que ceux se reproduisant
sur la côte atlantique hivernent le long de cette dernière, dans sa partie sud.
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Habitat
Sur les rivages de l'Atlantique, le pluvier siffleur recherche de larges plages de sable à pente douce
et bordées de dunes. Aux Îles-de-la-Madeleine, le pluvier siffleur niche sur les plages de sable les
plus larges, particulièrement dans les aires parsemées de coquillages et de galets. À l'occasion,
certains nids sont construits dans les dunes à travers l'ammophile à ligule courte (Ammophila
breviligulata), mais toujours près de la plage. Aux Îles-de-la-Madeleine, les nids sont
généralement situés sur les plages du côté de la mer, mais après l’éclosion des œ ufs, les adultes et
les jeunes se déplacent souvent sur les plages du côté lagunaire pour s'alimenter. Le littoral
lagunaire offre des ressources alimentaires plus abondantes et variées que les plages du côté de la
mer.
Dans les Prairies, cet oiseau niche sur les plages des lacs salins, sur des îles, dans des rivières ou
dans des gravières adjacentes à des cours d'eau, sur les plages des réservoirs et sur des plages de
lacs d'eau douce ou d'étangs industriels. Ce pluvier peut aussi se reproduire sur des îles créées
avec des résidus de dragage. En hiver, il se rencontre généralement le long des plages océaniques,
dans des baies, des vasières, des platins de sable et des platiers algaires.
Biologie
Le pluvier siffleur se reproduit dès l'âge d'un an. La formation des couples s'effectue sur les sites
de nidification. Les adultes ont tendance à retourner près de l'endroit où ils ont niché l'année
précédente. Les membres d'un couple demeurent généralement unis pour la durée de la période de
reproduction, mais ils ont tendance à changer de partenaire d'une année à l'autre.
Le pluvier siffleur est une espèce territoriale qui défend une section de plage propice à la
construction de son nid et à l'élevage de sa nichée. On peut cependant qualifier cette espèce de
semi-coloniale car il est possible de trouver plusieurs couples occupant des territoires contigus.
Pour défendre son nid et ses jeunes des prédateurs, le pluvier siffleur utilise différents
comportements de diversion. Il peut simuler une blessure, effectuer des courses rapides,
s'accroupir ou adopter la position d'incubation. L’espèce a les mêmes comportements à l'approche
des humains.
Le nid du pluvier siffleur est constitué d’une simple dépression dans le sable, généralement situé
dans des endroits avec peu ou pas de végétation. L’espèce n'élève qu'une seule couvée par saison
de reproduction. Toutefois, la femelle est en mesure de pondre à plusieurs reprises suite à la
destruction successive des nids.
La couvée compte habituellement quatre œ ufs. La durée moyenne de l'incubation est de 28 jours
et les deux membres du couple y participent. L'éclosion des œ ufs s'effectue généralement au cours
d'une même journée. Les oisillons demeurent au nid durant quelques heures, le temps de sécher
leur plumage. Ensuite, ils quittent le nid accompagnés des adultes. Les deux adultes participent à
l'élevage des jeunes, mais il est fréquent que la femelle quitte la nichée avant l'âge d'envol des
jeunes. À travers l'Amérique du Nord, on a noté que l'âge de l'envol peut varier entre 21 et
35 jours.
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Le régime alimentaire du pluvier siffleur dépend de la disponibilité des ressources du milieu. Il se
compose principalement d’insectes, d'annélides, de crustacés, de mollusques et de différents
arthropodes. L’espèce s'alimente aussi bien de jour que de nuit. Elle recherche sa nourriture à la
surface du sable en effectuant des marches rapides et des arrêts brusques pour capturer ses proies.
Contrairement à plusieurs autres espèces d'oiseaux limicoles, le pluvier siffleur ne se rassemble pas
en groupes nombreux lors de la migration. Il est fréquent de voir de trois à six oiseaux migrer
ensemble. Dans les aires d'hivernage, la migration s'amorce en mars. Dès la mi-avril, les oiseaux se
font rares dans les quartiers d'hiver. Ils arrivent sur les aires de nidification du Québec entre la fin
avril et le début mai.
À l'automne, le départ du pluvier siffleur s'effectue graduellement à mesure que les adultes
terminent l’élevage des jeunes. Les couples qui ont perdu leur nid ou leur nichée quittent
probablement dès le début juillet. Au Québec, il arrive qu'au début septembre quelques oiseaux
soient encore aux sites de nidification, mais la majorité quitte entre la mi-juillet et la mi-août.
Dynamique des populations
L'habitat du pluvier siffleur est très dynamique et peut se modifier rapidement sous l'influence de
facteurs naturels ou anthropiques. Les plages se transforment continuellement au rythme du vent,
des vagues et des tempêtes. D'une année à l’autre, une plage peut ainsi perdre ou améliorer son
potentiel comme site de reproduction pour le pluvier siffleur. L’espèce est donc adaptée à
coloniser de nouveaux sites qui s'avèrent propices à sa nidification. Le fait que cette espèce ait
déjà niché dans des stationnements, dans des sablières et sur des caps de grès rouge montre qu'il
est en mesure de s'adapter à des habitats marginaux. Aux Îles-de-la-Madeleine, une évaluation de
la qualité des plages, à partir de leurs caractéristiques biophysiques et de l'utilisation des sites a
permis d'estimer la capacité de support de l'archipel à 65 couples de pluvier siffleur.
Le succès de reproduction est grandement influencé par l'intensité des activités humaines sur les
plages. On note un plus grand nombre de jeunes par couple pour les familles présentes sur des
plages peu achalandées. Au Québec, le nombre de jeunes produits par couple varie de 1,3 à
2,0 jeunes entre 1987 et 1992. Avant l'envol, la mortalité s'élève à environ 44 % et survient
principalement au cours des dix premiers jours de vie.
En Amérique du Nord, le nombre de jeunes produits par année ne permet pas actuellement de
maintenir les effectifs des différentes populations. Si la productivité n’est pas augmentée, les
populations tendent vers une disparition.
La situation actuelle du pluvier siffleur aux Îles-de-la-Madeleine est la résultante des efforts de
sauvegarde entrepris depuis plusieurs années aux États-Unis et au Canada. L'amélioration
enregistrée avant 1996 était localisée puisque durant la même période, la population de pluvier
siffleur de l’ensemble de l’est du Canada a enregistré une baisse de l’ordre de 20 %. Depuis, les
effectifs ont fluctué, pour atteindre un niveau élevé à l'été 1999 sur l'ensemble de l'est du Canada.
Au Québec, l'augmentation de la population demeure fragile et les efforts de protection devront
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être poursuivis puisque des menaces, notamment la circulation motorisée et la fréquentation par
les baigneurs et les piétons, sont encore très présentes sur les plages des Îles-de-la-Madeleine .
Facteurs limitants
L'habitat du pluvier siffleur peut être qualifié de restreint; dans l'est de l’Amérique du Nord, il ne
représente qu'un mince corridor le long de la côte atlantique, là où se trouvent des plages de sable.
Il en est de même autour des Grands Lacs ainsi qu'autour des lacs et rivières dans la région des
Prairies.
Depuis la fin des années 1940, l'accroissement marqué des activités humaines sur les plages a
entraîné des pertes chez la population de pluvier siffleur. La prédation a pu également constituer
un facteur limitant important.
L'intensification des activités humaines se déroulant sur les plages est identifiée aujourd'hui comme
l’une des causes majeures du déclin du pluvier siffleur. Les activités humaines sont susceptibles de
causer la destruction des nids par piétinement. La circulation incontrôlée des véhicules motorisés
sur les plages constitue une menace très sérieuse pour le pluvier siffleur. Ces véhicules peuvent
écraser les œ ufs, les oisillons et même les adultes. Une circulation intensive est également
susceptible de réduire la qualité de l’habitat, en compactant le sol. Elle occasionne aussi un
dérangement répétitif, ce qui limite ainsi le temps consacré par les oiseaux aux activités
essentielles, soit l’alimentation et le repos. Elle peut aussi réduire les chances d'éclosion ou de
survie des oisillons.
La prédation limite également le succès de reproduction du pluvier siffleur. La présence de
goélands peut, en plus d'exercer une prédation directe, entrer en compétition avec le pluvier
siffleur pour les aires de nidification. Cette compétition se traduit par l’abandon de certains sites
par le pluvier. Aux Îles-de-la-Madeleine, les grands corbeaux (Corvus corax), les corneilles
d’Amérique (Corvus brachyrhynchos) et les renards sont également des prédateurs redoutables.
Importance particulière
À titre d'espèce menacée tant au Canada qu'aux États-Unis, le pluvier siffleur suscite une attention
particulière depuis la fin des années 1970. De nombreuses campagnes de sensibilisation et
programmes de protection du pluvier siffleur ont intéressé le public à la sauvegarde de cette
espèce.
À cause de son statut et de sa rareté, le pluvier siffleur est recherché par les ornithologues
amateurs. Au Québec, les seuls sites de nidification de cette espèce étant localisés aux Îles-de-laMadeleine, la présence de cet oiseau constitue donc un attrait particulier pour cette région.
Le pluvier siffleur peut être considéré comme une espèce indicatrice de la précarité des habitats
côtiers. Plusieurs espèces animales ou végétales vivant dans le même type d'habitat au Canada ou
aux États-Unis, comme la sterne de Dougall (Sterna dougallii), la tortue cacouane (Caretta
caretta), la cicindèle (Cicindela dorsalis dorsalis) et l'amaranthe (Amaranthus pumilus) ont
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également été désignées en péril. Au Québec, on note la présence de deux espèces végétales
susceptibles d'êtres désignées menacées ou vulnérables à proximité des sites utilisés par le pluvier
siffleur. Il s'agit de Aster laurentianus et de Bidens heterodoxa. Comme le pluvier siffleur, ces
espèces sont affectées par la perte et la dégradation de l'habitat dues à l’intensification des activités
humaines sur les différentes plages. Le développement de mesures de protection favorables au
pluvier siffleur devrait également permettre d'assurer une meilleure protection de ces autres
espèces menacées.
Les mesures de protection du pluvier siffleur
La désignation d’« espèce menacée » constitue la reconnaissance officielle du statut précaire de
cette espèce au Québec. Celle-ci démontre également l’intention du gouvernement du Québec de
protéger cette espèce et ses habitats afin d’en assurer sa survie au Québec pour le bénéfice de
tous.
Au Québec, le pluvier siffleur ainsi que son nid sont protégés par la Loi de 1994 sur la convention
concernant les oiseaux migrateurs. Ainsi, nul ne peut le capturer, le tuer, en faire le commerce ou détruire ses nids.
Aux Îles-de-la-Madeleine, la réserve nationale de faune de la pointe de l'Est ainsi que le refuge
faunique de la pointe de l'Est protègent une partie de ses habitats.
Un plan d’action pour le rétablissement du pluvier siffleur
Un plan national de rétablissement du pluvier siffleur a été élaboré et vise séparément les deux
populations du Canada : celle des provinces des Prairies et celle de la région de l’Atlantique, dont
fait partie la population du Québec. Sa mise en œ uvre a débuté au début des années 1990. Le but
de ce plan est d’obtenir une population autosuffisante et bien distribuée à même l’aire de
répartition actuelle canadienne.
Aux Îles-de-la-Madeleine, la mise en œ uvre de ce plan est principalement assurée par le Service
canadien de la faune et quelques groupes de bénévoles. Plusieurs actions ont déjà été réalisées,
dont entre autres la sensibilisation auprès des propriétaires et des personnes utilisatrices des plages
fréquentées par le pluvier siffleur, la protection de nids et l’interdiction de pratiquer certaines
activités humaines (feu de camp, promenade en VTT, camping, etc.) sur les plages où se trouve le
pluvier siffleur.
Rangs et statuts
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Quelques organismes publient une liste d’espèces pour lesquels un statut ou un rang de précarité a
été établit selon certains critères. Ces résultats sont regroupés ci-dessous selon l’échelle
considérée.
Échelle
Rang ou statut Définition
Vulnérable
Haut risque de disparition en nature
à moyen terme
Mondial
Organisme
International Union for
Conservation of Nature and
Natural resources (IUCN)
Association for Biodiversity
Information (ABI)
Conseil canadien pour la
conservation des espèces en
péril (CCCEP)
G3
Rare ou peu commun mondialement
En péril
Espèce pour laquelle une évaluation
officielle détaillée du risque a été
effectuée et pour laquelle il a été
déterminé qu’elle risque de
disparaître de la planète ou de la
région
Espèce exposée à une disparition ou Comité sur la situation des
à une extinction imminente
espèces en péril au Canada
(COSEPAC)
La disparition de l'espèce est
Société de la faune et des
appréhendée
parcs du Québec
En péril dans la province
Centre de données sur le
patrimoine naturel du
Québec (CDPNQ)
Canadien
En voie de
disparition
Menacé*
Québécois S2
* statut légal
Sources d’information
Gauthier, J. et Y. Aubry (sous la direction de). 1995. Les oiseaux nicheurs du Québec : Atlas des
oiseaux nicheurs du Québec méridional. Association québécoise des groupes d'ornithologues,
Société québécoise de protection des oiseaux, Service canadien de la faune, Environnement
Canada, région de Québec, Montréal, xviii + 1295 p.
Goossen, J.P., D.L. Amirault, J.E. Arndt, R. Bjorge, J.S. Boates, J. Brazil, S. Brechtel, G.N.
Corbett, F.R. Curley, S.P. Flemming, W. Harris, L. Heyens, D. Hjertaas, M. Huot, R. Jones, W.
Koonz, P. Laporte, D. McAskill. R.I.G. Morrison, S.G. Richard, L. Swanson and E. Wiltse. 2000.
Revised Canadian Piping Plover Recovery Plan. Recovery of Nationally Endangered Wildlife.
Ottawa : Canadian Wildlife Federation. 50 p.
Shaffer, F. et P. Laporte. 1995. Rapport sur la situation du Pluvier siffleur (Charadrius melodus)
au Québec. Service canadien de la faune. Série de rapports techniques. No 244. 53 p.
octobre 2001
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