
USTHB
où le vecteur θ0est remplacé par un vecteur de paramètres inconnu θcomme suit:
ˆy(k, θ) = G(q−1)u(k) = q−dB(q−1)
A(q−1)u(k)(3.7)
où G(q−1, θ)est l’ensemble des modèles candidats pour le vrai modèle avec:
B(q−1) = b0+b1q−1+... +bmq−m(3.8)
A(q−1) = 1 + a1q−1+... +a0
nq−n(3.9)
θT= [a1, ..., an, b0, ..., bm](3.10)
Si d0=d, m0=met n0=n, on dit que G0(q−1)appartient à l’ensemble des modèles
G(q−1), c’est-à-dire G(q−1, θ0)=G(q−1).
L’erreur de prédiction s’écrit:
(k, θ) = y(k)−ˆy(k, θ) = G0(q−1)u(k) + n(k)−G(q−1)u(k)=[G0(q−1)−G(q−1)]u(k) + n(k)
(3.11)
A partir de cette équation, on observe que si G0(q−1)appartient à l’ensemble des modèles
et θ=θ0, c’est-à-dire G(q−1) = G0(q−1), l’erreur de prédiction sera égale au bruit (k, θ0) =
n(k). Alors, pour ˆ
θ=θ0, l’erreur de prédiction ne sera pas corrélée avec l’entrée du processus
(car n(k) n’est pas corrélée avec u). Cette propriété intéressante peut être utilisée pour la
validation du modèle identifié. Cette structure est la meilleure structure pour identifier
un modèle si le but d’identification est de trouver un modèle de simulation et on n’a pas
besoin d’un modèle du bruit. Cependant, les paramètres du modèle interviennent de façon
non linéaire dans l’équation de l’erreur de prédiction et par conséquent cela conduit à un
problème de régression non linéaire pour lequel un optimum global ne peut pas être garanti
facilement.
Exemple 4: Les mesures suivantes ont été effectuées sur un processus dynamique ini-
tialement au repos dont la sortie y(k)est perturbée par un bruit de mesure n(k):
k 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
u(k) 0 1 -1 1 1 1 -1 -1 0 0 0
y(k) 0 1.1 -0.2 0.1 0.9 1 0.1 -1.1 -0.8 -0.1 0
a) Calculer b0et b1du modèle:
y(k) = b0u(k) + b1u(k−1)
à l’aide de la méthode des moindres carrés.
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