SNT: Systèmes Embarqués & Voiture Autonome - Activité Pédagogique

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Systèmes informatiques embarqués :
L’exemple de la voiture autonome
SNT
Activité 2.1
Sciences Numériques et Technologie
Introduction : le potentiel des systèmes informatiques embarqués
Vidéo débat : l’atterrissage d’un avion automatisé en plein brouillard
https://www.youtube.com/watch?v=Fp46cAOw_EI à partir de 03 min environ
Q1 : Comment est-il possible d’atterrir en plein brouillard ?
Q2 : Jusqu’où peut-on laisser les machines agir à notre place ?
Partie 1 : La voiture informatisée et connectée existe déjà
Q3 : Replacer les mots de la liste ci-dessous sur le schéma.
Liste : Caméra de recul - Ventilation de moteur - Système de contrôle des freins - Commandes de siège -
Détecteur d’angle mort - Gestion de la batterie
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Q4 : Compléter le tableau
Dans la plupart des véhicules commercialisés aujourd’hui on trouve déjà :
Des dispositifs d’informatique embarquée (ou
objets informatisés)
Des dispositifs communiquant
avec l’extérieur (ou objets connectés)
Partie 2 : De la voiture connectée à la voiture autonome
Q5 : À l’aide d’une recherche Internet ou de vos connaissances, vérifier à quel niveau
d’autonomie se situent les véhicules aujourd’hui :
Q6 : Visionnez la vidéo suivante : https://youtu.be/ftouPdU1-Bo?t=111 et répondre aux
questions :
Citez les capteurs qui équipent ce véhicule.
Selon vous, pourquoi ce véhicule ne peut-il
pas rouler à plus de 40 km/h ?
Proposez une définition de la
voiture autonome.
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Partie 3 : fonctionnement d’une voiture autonome : notions de
chaîne d’information
Dans tout système automatisé (c’est le cas de nos objets informatisés et connectés),
on trouve une chaîne d’information. Pour mieux comprendre, on peut faire une analogie avec le
corps humain.
La chaîne d’information : elle permet au système de décider quelles
informations transmettre à l’utilisateur et quelles informations transmettre à la
chaîne d’énergie en fonction des informations reçues.
La chaîne d’énergie : à partir des ordres reçus depuis la chaîne d’information,
elle transforme l’énergie pour exécuter les actions voulues.
Chaine d’information et chaîne d’énergie : comparaison avec le corps humain :
Explications :
Il y a le feu quelque part. La chaîne d’information se met en marche : mes sens (vue, ouïe,
odorat) me permettent « d’acquérir » l’information, mon cerveau la traite et la communique via
le système nerveux à mes muscles (donc vers la chaîne d’énergie).
Appliquée au corps humain, la chaîne d’énergie part de la nourriture (source d’énergie) que
nous mangeons. Elle nous permet d’alimenter le corps en énergie. Celle-ci est distribuée par
le système sanguin jusqu’à nos muscles qui convertissent cette énergie en mouvement. Celle-
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ci est transmise par nos membres et nos articulations. La chaîne d’information commande donc
à la chaîne d’énergie les actions à effectuer.
Retour à la voiture autonome :
Q7 : Complétez la chaîne d’information de la voiture électrique autonome avec les
termes suivants :
Consignes utilisateur Ordinateur de bord Ecran Bouton démarrer – Informations utilisateur.
Partie 4 : La voiture autonome : les enjeux juridiques
La voiture autonome est donc une réalité. Si les essais ont commencé depuis quelques années
aux Etats-Unis, ils sont également autorisés en France depuis le début de l’année 2019 sur la voie
publique. L’existence de la voiture autonome pose de nouvelles questions juridiques. Qui est responsable
en cas d’accident ? La loi s’adapte progressivement à l’apparition de ces nouvelles voitures.
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Q8 - Vrai ou faux (justifiez en citant la loi correspondante ; document ci-dessous) :
Vrai
ou
faux
Justification
Document : Evolution du droit concernant la responsabilité du conducteur :
1804 Dans le code civil napoléonien (articles 1 382 et suivants), le conducteur répond du
dommage causé si la victime prouve un lien causal entre la faute et le dommage.
27 février 1958 L’assurance responsabilité civile pour les véhicules à moteurs terrestres
devient obligatoire.
8 novembre 1968 La convention de Vienne sur la circulation indique que tout véhicule en
mouvement doit avoir un conducteur qui en a la maîtrise permanente.
19 mai 1998 La loi sur la responsabilité du fait des produits défectueux fonde la victime d’un
dommage à agir contre le producteur (constructeur, équipementier, etc.).
24 mars 2016 Un amendement à la convention de Vienne autorise la circulation de
véhicules à délégation de conduite sous le contrôle d’un conducteur.
12 mai 2017 Le gouvernement allemand oblige les constructeurs à équiper les véhicules d’une
boîte noire gardant une trace des actions du véhicule.
mai 2018 Le gouvernement français autorise les véhicules autonomes et crée la notion de
VDTPC (véhicule à délégation totale ou partielle de conduite) pour les distinguer des VTM
(véhicule terrestre à moteur, soit les voitures classiques).
Q9 : À quoi servent les lois votées entre 2016 et 2018 ?
Q10 : Comment pourra-t-on prouver la responsabilité du constructeur en cas d’accident
d’une voiture autonome ?
Partie 5 : Et vous, qui tuez-vous ?
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