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Tous les mots proposés à la lecture dans le manuel et les
cahiers d’exercices sont lisibles par les élèves en fonc-
tion de la progression de l’étude des sons.
Le travail de déchiffrage et de lecture en collectif au
tableau permet de canaliser les attentions et une réelle
recherche de groupe. La relecture dans le manuel est
un moment de réinvestissement individuel. Même s’il
s’agit des mêmes mots, les élèves sont alors confrontés
à leurs acquis et à leurs lacunes. Cette relecture indi-
viduelle permet aussi à l’enseignant de circuler et de
constater les diffi cultés de certains.
• Les mots outils
Les mots outils apparaissent dès les premières leçons.
Même s’ils ne sont pas déchiffrables directement, ils
sont nécessaires pour enrichir les constructions des
phrases et la structuration des histoires de Taoki. Il est
indispensable que les élèves les lisent sans hésitation
et apprennent leur orthographe, soit à la fi n de chaque
étude de son, soit lors des révisions. Cette refonte 2016
nous a permis de revoir entièrement la progression des
mots-outils, pour tenir compte de leur fréquence.
• Le passage à l’écrit
On ne peut dissocier le décodage de l’encodage. Pour
ce faire, il est indispensable que l’écriture soit travail-
lée dans le même temps que l’acquisition des sons et
le déchiffrage de syllabes. Dans un premier temps, ces
activités d’écriture se présenteront sous la forme de dic-
tées de syllabes, puis de dictées de mots et de phrases.
Si ce travail est encore simple en début d’année, il
prend ensuite une importance croissante pour habituer
les élèves au passage à l’écrit. Des exercices de formes
variées dans les cahiers d’exercices de la méthode com-
plètent les propositions faites au cours des séances du
guide.
◆ L’histoire de Taoki
Le texte de « l’histoire de Taoki » vient clore chaque
séance d’apprentissage du code. Il met en scène les per-
sonnages et raconte ce qu’il se passe dans l’histoire et
ce qui est représenté sur la scène illustrée. Il permet
de faire du sens, de conforter ou non les hypothèses
émises par les élèves lors de l’observation de la scène,
de faire des liens entre le texte et l’illustration et de
faire comprendre aux élèves que l’écrit peut compléter
une image.
Le texte de l’histoire permet un réinvestissement des
sons déjà étudiés. Chaque mot est lisible. Des mots
outils sont parfois introduits pour enrichir les phrases.
Le texte ne cesse de s’allonger tout au long de l’année,
au fur et à mesure de l’avancement dans la progression
de l’étude des sons et de l’évolution des capacités de
lecture et de compréhension des élèves.
Un travail spécifi que est proposé dans les cahiers
d’exercices 1 et 2 sur le texte de « l’histoire de Taoki ».
Les activités sont variées, mais toutes concernent la
compréhension de l’histoire : des vrai/faux, des textes
à corriger, des phrases à compléter, à relier, à barrer,
à numéroter, des questions sur le texte… Ce type de
travail permet à l’enseignant de vérifi er la bonne com-
préhension qu’ont les élèves de l’histoire.
◆ L’observation de la langue
Comme indiqué dans les Programmes 2016, les élèves
doivent avoir observé et repéré un certain nombre de
constructions grammaticales à l’issue du CP, notam-
ment :
– la phrase et la ponctuation ;
– les classes de mots : le nom, l’article, le verbe et une
première approche du pronom en tant que substitut du
sujet ;
– le genre et le nombre des noms ;
– le passé, le présent, le futur.
Nous avons choisi de travailler ces quelques points
de grammaire au travers des leçons du manuel, sans y
consacrer une rubrique spécifi que mais en les instillant
dans les phrases proposées. Par contre, dans les Cahiers
d’exercices 1 et 2, les points de grammaire sont traités
spécifi quement dans la rubrique « J’observe la langue »
et font l’objet d’exercices particuliers et d’un travail
oral et écrit en classe.
Les phases d’étude de la langue restent du domaine de
l’imprégnation. Il est nécessaire de répéter le plus sou-
vent possible lors des lectures des « histoires de Taoki »
le questionnements sur la phrase (majuscule en tête et
point fi nal), le genre et le nombre des mots, le verbe et
les marques du pluriel afi n de sensibiliser les élèves à
ces points de grammaire qui seront développés en tant
que tels en CE1.
◆ Les prolongements
Pour aider l’enseignant à créer des liens avec « Question-
ner le monde » et les autres domaines des Programmes
comme l’Enseignement moral et civique ou les Arts
visuels, une rubrique « Pour aller plus loin » est pro-
posée à la fi n de chaque leçon. Elle répertorie quelques
activités possibles pour enrichir le thème abordé. Une
bibliographie complète ce dispositif, en proposant des
documentaires à mettre à la disposition des élèves ou
des albums pour développer le plaisir de lire.
◆ La différenciation
La refonte de la méthode en 2016 nous permet de mettre
l’accent sur la différenciation :
– l’accompagnement des élèves en diffi culté ;
– la gestion des élèves plus à l’aise.
Dans le manuel, nous avons choisi de différencier la
rubrique « Lis les phrases. » La présence d’une étoile
indique à l’enseignant les phrases plus complexes. Les
élèves plus en diffi culté liront ainsi moins d’écrit, et des
phrases avec une structure plus simple.
Dans les cahiers d’exercices, des étoiles signalent des
exercices plus adaptés aux élèves à l’aise.
Nous avons également choisi de renforcer l’aide à la
lecture tout au long du manuel, en introduisant les arcs
syllabiques dans la lecture des mots, des phrases et des
histoires de Taoki jusqu’à la fi n de la période 3.
Nous avons également créé un nouveau support de pho-
tofi ches pour gérer les différents niveaux de la classe.
Pour chaque leçon de code, ce support propose une pho-
tofi che de soutien et une photofi che d’approfondisse-
ment. L’enseignant trouvera également dans ce support
les textes des histoires de Taoki des périodes 4 et 5 avec
les arcs syllabiques, pour permettre à tous les élèves,
même les moins à l’aise, d’accéder au déchiffrage et à
la lecture.
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