Préparation Dictée: Orthographe, Passé Simple, Adjectifs

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Préparation de dictée
Compétence travaillée : consolider l’orthographe lexicale et grammaticale.
POUR LA DICTÉE, JE RÉVISE :
La conjugaison du passé simple de l’indicatif pour les verbes en -er (particulièrement
avec « je »). Je m’aide du tableau de conjugaison distribué en classe pour réviser et du
tableau récapitulatif des différentes terminaisons possibles au passé simple ci-dessous.
L’accord des adjectifs : je lis la partie explicative ci-dessous et je la transforme en fiche
NOTION sous la forme qui me convient (carte mentale, tableau, utiliser des symboles divers,
utiliser des couleurs…)
L’orthographe des mots suivants :
o malheur / malheureux / malheureusement
o agonie / agoniser / agonisant
o une empreinte digitale / un emprunt bancaire
o étreindre / une étreinte
Je cherche le mot suivant dans un dictionnaire pour retrouver sa classe grammaticale et
sa définition : livide
NOTIONS :
A connaître par cœur
ORTHOGRAPHE
A
c
c
o
m
p
g
e
m
e
n
t
p
e
r
s
o
n
n
a
l
i
s
é
LES TERMINAISONS POSSIBLES AU PASSÉ SIMPLE
1 vidéo explicative pour
revoir la conjugaison du
passé simple est disponible
sur ecoledirecte espace
de travail de la classe
cloud français
préparations de dictées.
QUELS SONT LES DIFFERENTS TYPES DADJECTIF QUI EXISTENT ?
Placé à l'intérieur d'un GN, l'adjectif apporte une précision sur le nom qu'il complète. Sa fonction
est épithète du nom.
Exemple : C'est un garçon naïf.
Placé dans le groupe verbal, à la suite d'un verbe d'état, l'adjectif apporte une précision sur le sujet.
Sa fonction est attribut du sujet.
Exemple : Ce garçon est naïf.
Le participe passé d’un verbe peut être parfois employé comme un adjectif : on parle de participe
passé employé comme adjectif. Il fonctionne alors comme un adjectif qualificatif.
Exemple : un livre lu des livres lus des histoires lues
L'adjectif verbal est un adjectif particulier : il est formé à partir du participe présent, dont il se
différencie parfois par l'orthographe.
Exemple : Équivalant (participe présent) : Équivalent (adjectif verbal)
COMMENT FONCTIONNE LACCORD DES ADJECTIFS DANS LE GN ?
o Pour trouver à quel nom se rapporte un adjectif, on pose la question qui est ? (ou qu'est-ce
qui est ?) suivie de l'adjectif.
o L'adjectif s'accorde avec le nom auquel il se rapporte, mais il y a quelques exceptions.
o Restent invariables :
les adjectifs de couleur provenant d'un nom
des chaussures marron, des gants orange, des cheveux paille
les adjectifs de couleur composés
des gilets bleu clair, des robes rouge cerise
les adjectifs mi-, demi-, semi- et nu- lorsqu'ils sont collés devant le nom
une demi-heure, nu-pieds
UN CAS PARTICULIER : LE PARTICIPE PASSE EMPLOYE COMME ADJECTIF
Employé comme adjectif, il s'accorde de la même façon qu'un adjectif, c'est-à-dire avec le nom
auquel il se rapporte.
o un problème résolu
o des solutions trouvées
Rappel : Pour savoir si un participe passé masculin se termine par une voyelle (-é, -i, -u) ou par
une consonne (-s, -t) on le met au féminin.
o finie : fini
o prise : pris
ENTRAÎNEMENT INDIVIDUEL
Je réalise les exercices de préparation sur mon cahier.
Une fois mon travail terminé, je le présente à la fin d’un cours pour obtenir un corrigé.
L’ACCORD DES ADJECTIFS
EXERCICES DE PRÉPARATION
Exercice 1 : Lisez l’extrait de texte ci-dessous.
a) Relevez les adjectifs de ce texte.
b) Précisez le nom auquel ils se rapportent.
c) Donnez leur fonction grammaticale.
À ces mots, il tira de sa poche une main d'écorché ; cette main était affreuse, noire, sèche, très longue et
comme crispée, les muscles, d'une force extraordinaire, étaient retenus à l'intérieur et à l'extérieur par une
lanière de peau parcheminée, les ongles jaunes, étroits, étaient restés au bout des doigts.
G. de Maupassant, La Main d'écorché, 1875.
Exercice 2 : Dans les deux petits extraits suivants, surlignez les adjectifs et précisez avec des flèches
avec quels mots ils s'accordent.
1. Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l'œil fixe et assuré, les épaules larges, l'estomac
haut1, la démarche ferme et délibérée2.
1. Le torse bombé. 2. Un pas assuré.
2. Phédon a les yeux creux, le teint échauffé1, le corps sec et le visage maigre ; il dort peu, et d'un sommeil
fort léger.
1. Sa peau a des rougeurs.
Extraits d’après J. de La Bruyère, Les Caractères, 1688.
Exercice 3 : Dans le texte ci-dessous, relevez chaque adjectif ou participe employé comme adjectif
et justifiez* son accord (ou son absence d'accord). Ecrivez vos relevés et vos remarques sur le cahier.
* Justifier signifie répondre à la question : pourquoi affirmes-tu cela ? Il faut donc que vous expliquiez
pourquoi le participe passé est accordé ou non et avec quel autre élément de la phrase.
Les grands cafés, pleins de monde, débordaient sur le trottoir, étalant leur public de buveurs sous la lumière
blanche et crue de leur devanture illuminée. Devant eux, sur de petites tables carrées ou rondes, recouvertes
de nappes à carreaux rouge vif, les verres contenaient des liquides rouges, jaunes, verts, marron, de toutes
les nuances ; et dans l'intérieur des carafes on voyait briller les gros cylindres transparents de glace qui
refroidis-saient la belle eau claire.
G. de Maupassant, Bel Ami, 1885.
Exercice 4 : Recopiez le texte sans erreur, dans une belle écriture et accordez correctement les
adjectifs mis entre parenthèses.
La femme, une de celles appelées (galante), était (célèbre) pour son embonpoint (précoce) qui lui avait valu
le surnom de Boule de Suif. (Petit), (rond) de partout, (gras) à lard, avec des doigts (bouffi), (étranglé) aux
phalanges, (pareil) à des chapelets de (court) saucisses ; avec une peau (luisant) et (tendu), une gorge
(énorme) qui saillait sous sa robe, elle restait cependant (appétissant) et (couru), tant sa fraîcheur faisait
plaisir à voir. Sa figure était une pomme (rouge), un bouton de pivoine prêt à fleurir ; et là-dedans s'ouvraient,
en haut, deux yeux (noir) (magnifique), (ombragé) de (grand) cils qui mettaient une ombre dedans.
G. de Maupassant, Boule de Suif, 1880.
Exercice 5 : Dans l’extrait ci-dessous, surlignez en bleu les adjectifs qualificatifs et en rouge les
participes passés employés comme adjectifs.
Ses cheveux, d'où s'échappait une mèche blonde, semblaient fort épais, mais disparaissaient sévèrement
sous une coiffe de béguine, laide, serrée, étroite, et nouée au menton. [...] Elle était pâle ; elle avait l'air
très lasse et légèrement malade.
D'après V. Hugo Les Misérables, 1862.
Exercice 6 : Dans l’extrait ci-dessous, identifiez les erreurs d'accord ou d'orthographe dans le groupe
nominal et corrigez-les.
Il me conduit à travers plusieurs rues détournés dans une petite maison obscur, nous montons par un
petit escalier sale ; j'entre dans un appartement assez spacieu et singulièrement meublés. Il y avait entre
autre choses trois commodes de forme différentes ; autour de l'appartement, des chaises assez belle, mais
pas une qui eût sa pareille ; contre une des fenêtre une volière sans oiseaux ; à l'autre fenêtre un lustre
suspendue par un manche à balai, et le manche à balai portant des deux bouts sur les dossiers de deux
mauvais chaises de paille ; et puis de droite et de gauche des tableaus, les uns attaché au murs, les autres
empilés au sol.
D'après D. Diderot, Jacques le Fataliste, 1796.
Exercice 7 : Accordez si nécessaire les adjectifs entre parenthèses.
1. J'aime beaucoup ce manteau (bleu clair).
2. Ma sœur a les yeux (marron) tandis que les
miens sont (vert).
3. Les stylos (rouge) sont posés à côté des
feutres (orange).
4. Sa chambre est dans les tons (bleu).
5. Sa maison est de couleur (vert pomme).
6. Les femmes (nu-)tête marchaient en rentrant
des moissons.
7. Les femmes marchaient tête (nu) en rentrant
des moissons.
8. On se retrouve dans une (demi-)heure.
9. On se retrouve à la (mi-)temps.
10. Elle porte des chaussettes (jaune pâle).
Exercice 8 : Accordez les adjectifs mis entre parenthèses. Recopiez le texte sans erreur.
Cosette était (laid). (Heureux), elle eût peut-être été (joli). Nous avons déjà esquissé cette (petit) figure
(sombre). Cosette était (maigre) et (blême). […] Ses (grand) yeux (enfoncé) dans une sorte d'ombre (profond)
étaient presque (éteint) à force d'avoir pleuré. Les coins de sa bouche avaient cette courbe de l'angoisse
(habituel), qu'on observe chez les condamnés et chez les malades (désespéré). […] Elle n'avait sur elle que
de la toile (troué) ; pas un chiffon de laine. On voyait sa peau çà et là, et l'on y distinguait partout des taches
(bleu) ou (noir) qui indiquaient les endroits où la Thénardier l'avait touchée. Ses jambes (nu) étaient (rouge)
et (grêle).
V. Hugo, Les Misérables, 1862.
Exercice 9 : Réécrivez le passage suivant en remplaçant « Gervaise » par « Gervaise et Hortense » et
« Lantier » par « Lantier et Barnabé ».
Ne faites pas d’erreurs de copie.
Faites toutes les modifications nécessaires.
Gervaise avait attendu Lantier jusqu’à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d’être restée en
camisole à l’air vif de la fenêtre, elle s’était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de
larmes. Depuis huit jours, au sortir du Veau à deux têtes, ils mangeaient, il l’envoyait se coucher avec les
enfants et ne reparaissait que tard dans la nuit, en racontant qu’il cherchait du travail.
Emile Zola, L’Assommoir, 1877.
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