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SUJET 1 : LA NATURE EST-ELLE HOSTILE A L'HOMME ?
Nous le savons, la philosophie pose plus de questions que n'apporte de réponses claires. Mais
ce sont ces interrogations qui permettent d'avancer, se réaliser suivant son entendement. Les
certitudes même se donnent des limites, de nouvelles interpellations, c'est toute notre liberté
métaphysique.
L'être humain est un élément de la Nature, c'est un postulat préalable indéniable. Mais par
l'évolution darwinienne nous sommes en mesure de nous demander quelle Place l'homme et la
femme occupe, quel rôle jouent-ils ? Il nous faut d'abord, avant de dégager la problématique
posée, s'accorder sur les sens des mots de la question.
Tout d'abord qu'est-ce que la nature ? C'est plus qu'un concept, une réalité
Palpable, visible, ressentie, intégrante ou productrice. En l'homme, autour de lui, la nature est
la Cause de la permanence de ce qu'il est dans le changement et le cosmos cher aux grecs.
Nature signifie que, dans la réalité donnée, il y a un principe ou une cause, la nature, absolument
indépendante. La nature est un ensemble avec des interdépendances évidentes. Mais peut-on
influencer sur ces liens.
L'hostilité, quant à elle, est un concept autant qu'une réalité par les effets que nous ressentons
dans notre chair, le climat, le réchauffement climatique. C'est une marque d'opposition qui
interroge car nous sommes dans cette nature.
L'homme est une entité « organisée, intelligente, consciente » issue de la Nature, mais pas la
seule. La problématique est donc ici spécifiquement, de réfléchir si l'être humain est un
élément indissociable de cette Nature ou un possible maître. On perçoit déjà la prétention qui
s'annonce.
1-De nos jours, la question de la place de l’homme dans la nature est plus que jamais d’actualité,
en raison des enjeux environnementaux, sociaux et éthiques qui se posent. Les dérèglements
climatiques, la pollution, la disparition des espèces animales et végétales, ainsi que les inégalités
d’accès aux ressources naturelles, sont autant de problèmes qui questionnent la relation entre
l’homme et la nature. Les débats sur les modes de production, de consommation et de
gouvernance se multiplient, tout comme les initiatives visant à réconcilier l’homme et la nature,
comme les mouvements écologiques, les pratiques de permaculture ou les projets de
réintroduction d’espèces en danger. Face à ces enjeux, la réflexion sur la nature et l’homme est
plus que jamais nécessaire pour inventer un avenir soutenable et équitable. Comme le disait
Antoine de Saint-Exupéry : “La nature ne nous appartient pas, nous sommes issus d’elle et
nous y retournons. La terre n’est pas un héritage de nos parents, mais un prêt de nos
enfants”. L’injustice écologique est-elle imputable à la nature ou à l’homme ? Pour répondre à
cette question, notre plan se divisera en trois parties. Nous allons débuter en exposant l’idée
que la nature est source d’injustice. Nous poursuivrons en explorant une perspective opposée
qui suggère que la nature fonctionne selon des principes équitables. Enfin, nous expliquerons
que nous avons la responsabilité et l’obligation de maintenir l’équilibre écologique.
2) Les lois de la nature créent des injustices
Dans la nature, la loi du plus fort est une réalité qui régit la survie et la reproduction des
espèces animales. Les animaux les plus forts et les plus adaptés ont une plus grande chance de
survivre et de se reproduire, ce qui crée des inégalités. Les animaux prédateurs, par exemple,
chassent et mangent les animaux plus faibles, qui sont souvent les plus jeunes ou les plus
malades. Cela peut sembler injuste du point de vue des animaux qui sont chassés, car ils n’ont
souvent aucun moyen de se défendre ou de se protéger. Un exemple concret est celui des
lions, qui sont des prédateurs redoutables. Ils chassent souvent en groupe pour augmenter