Légitimité d'Israël : Arguments Historiques, Juridiques et Moraux

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Thomas DIJOUX
Israël possède une légitimité historique, juridique, politique et morale irréfutable.
1. Historique
La présence juive en Terre d’Israël est continue depuis plus de 3 000 ans.
Les royaumes d’Israël et de Juda (XIe siècle av. J.-C. 70 ap. J.-C.) étaient des États juifs
souverains, avec Jérusalem pour capitale.
Jérusalem n’a jamais été capitale d’un État arabe ou musulman, seulement une ville provinciale
sous différents empires (califats, Ottomans).
La région a connu une succession de peuples (Cananéens, Israélites, Perses, Grecs, Romains,
Byzantins, Arabes, Croisés, Ottomans, Britanniques), sans continuité exclusive musulmane.
Les vagues d’immigration juive ont commencé bien avant la Shoah (1ère aliyah dès les années
1880).
2. Juridique et international
Les accords de San Remo (1920) et le mandat de la SDN reconnaissent la création d’un foyer
national juif.
La résolution 181 de l’ONU (1947) légitime la partition et la création de l’État juif.
Le droit international moderne ne reconnaît pas la notion de waqf comme base de souveraineté.
La gitimité d’un État ne s’annule pas à cause de déplacements de population lors d’une guerre
défensive.
Le mouvement sioniste a été reconnu comme national par la SDN et l’ONU.
3. Politique et géopolitique
Israël n’a jamais été une colonie européenne : au contraire, il s’est révolté contre la puissance
impériale britannique.
Contrairement à l’Algérie française ou l’Inde britannique, Israël n’était pas un prolongement
colonial mais une autodétermination nationale.
L’ONU de 1947 était mondiale : l’URSS, les Philippines, le Guatemala, l’Inde… ont voté en faveur
de la partition, pas seulement les puissances occidentales.
Israël a développé des alliances variées, y compris en Asie (Inde, Vietnam, Singapour, Chine à
certaines époques).
L’Irak, la Jordanie, la Syrie et le Liban sont eux aussi issus de découpages arbitraires après
1918 ; appliquer le critère « artificialité » uniquement à Israël est incohérent.
Les divisions entre factions palestiniennes (Fatah, Hamas, PIJ, FPLP…) compliquent toute
revendication collective cohérente.
4. Moral et humain
Les guerres de 1948 et 1967 ont été clenchées par des coalitions arabes refusant la partition.
Les départs palestiniens sultèrent de combats, de massacres ponctuels, de consignes de
dirigeants, et d’un climat de guerre.
Près de 850 000 Juifs des pays arabes ont été expulsés sans jamais revendiquer de droit au
retour.
Les Juifs ont également fui leurs quartiers en Palestine à cause des attaques arabes.
L’UNRWA a multiplié artificiellement par cinq le nombre de réfugiés palestiniens en rendant le
statut héréditaire, unique au monde.
Aucun autre groupe de réfugiés n’a bénéficié d’un tel traitement.
Le « droit au retour » massif équivaut à la disparition démographique d’Israël : il s’agit d’une
revendication politique, et non humanitaire.
5. Identitaire et religieux
Avant 1920, les habitants de la Palestine se définissaient comme Arabes, Syriens du Sud ou
musulmans : l’identité palestinienne s’est affirmée surtout en réaction au sionisme.
Les études génétiques contemporaines (notamment sur l’ADN mitochondrial et le chromosome
Y) montrent une parenté commune entre populations juives d’origines diverses (Ashkénazes,
Séfarades, Mizrahim), rattachée au Proche-Orient.
Reconnaître les Palestiniens comme peuple tout en niant ce statut aux Juifs est incohérent.
La notion de waqf est uniquement religieuse et instrumentalisée.
Le seul socle durable du refus arabe et musulman est religieux : l’antisionisme est structurel dans l’islam
majoritaire, et se double souvent d’antisémitisme. Les refus autres sont totalement irrationnels.
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