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naissance de la graphie est ensuite travaillée et exploi-
tée dans le cahier d’exercices (1 ou 2) avec des travaux
de reconnaissance de lettres et des classements.
• La lecture de syllabes, de mots et de phrases
Passer du son à la graphie est l’étape importante de l’ap-
prentissage de la lecture qui va permettre aux élèves
de comprendre et d’accéder au déchiffrage. Au fur et
à mesure de l’étude des sons, ils vont pouvoir associer
des lettres pour former des syllabes, puis des mots,
jusqu’aux phrases et aux textes.
Le travail d’association commence dès l’étude du pre-
mier son consonne. Le choix de la progression des sons
s’est porté en premier sur les consonnes longues, plus
faciles à tenir par les élèves pour comprendre le méca-
nisme d’association d’une consonne avec une voyelle.
Dès que l’élève est capable de lire des syllabes, il pour-
ra lire des mots, puis des phrases, en fonction des sons
étudiés.
Tous les mots proposés à la lecture dans le manuel et les
cahiers d’exercices sont lisibles par les élèves en fonc-
tion de la progression de l’étude des sons.
Le travail de déchiffrage et de lecture en collectif au
tableau permet de canaliser les attentions et une réelle
recherche de groupe. La relecture dans le manuel est
un moment de réinvestissement individuel. Même s’il
s’agit des mêmes mots, les élèves sont alors confrontés
à leurs acquis et à leurs lacunes. Cette relecture indi-
viduelle permet aussi à l’enseignant de circuler et de
constater les diffi cultés de certains.
• Les mots outils
Les mots outils apparaissent dès les premières leçons.
Même s’ils ne sont pas déchiffrables directement, ils
sont nécessaires pour enrichir les constructions des
phrases et la structuration des histoires de Taoki. Il est
indispensable que les élèves les lisent sans hésitation
et apprennent leur orthographe, soit à la fi n de chaque
étude de son, soit lors des révisions.
• Le passage à l’écrit
On ne peut dissocier le décodage de l’encodage. Pour ce
faire, il est indispensable que l’écriture soit travaillée
dans le même temps que l’acquisition des sons et le dé-
chiffrage de syllabes. Dans un premier temps, ces acti-
vités d’écriture se présenteront sous la forme de dictées
de syllabes, puis de dictées de mots et de phrases.
Si ce travail est encore simple en début d’année, il
prend ensuite une importance croissante pour habituer
les élèves au passage à l’écrit. Des exercices de formes
variées dans les cahiers d’exercices de la méthode com-
plètent les propositions faites au cours des séances du
guide.
◆ L’histoire de Taoki
Le texte de « l’histoire de Taoki » vient clore chaque
séance d’apprentissage du code. Il met en scène les per-
sonnages et raconte ce qu’il se passe dans l’histoire et
ce qui est représenté sur la scène illustrée. Il permet
de faire du sens, de conforter ou non les hypothèses
émises par les élèves lors de l’observation de la scène,
de faire des liens entre le texte et l’illustration et de
faire comprendre aux élèves que l’écrit peut compléter
une image.
Le texte de l’histoire permet un réinvestissement des
sons déjà étudiés. Chaque mot est lisible. Des mots ou-
tils sont parfois introduits pour enrichir les phrases. Le
texte ne cesse de s’allonger tout au long de l’année, au
fur et à mesure de l’avancement dans la progression de
l’étude des sons et de l’évolution des capacités de lec-
ture et de compréhension des élèves.
Un travail spécifi que est proposé dans les cahiers
d’exercices 1 et 2 sur le texte de « l’histoire de Taoki ».
Les activités sont variées, mais toutes concernent la
compréhension de l’histoire : des vrai / faux, des textes
à corriger, des phrases à compléter, à relier, à barrer,
à numéroter, des questions sur le texte… Ce type de
travail permet à l’enseignant de vérifi er la bonne com-
préhension qu’ont les élèves de l’histoire.
◆ L’observation de la langue
Comme indiqué dans les Programmes 2008, les élèves
doivent avoir observé et repéré un certain nombre de
constructions grammaticales à l’issue du CP, notam-
ment :
– la phrase et la ponctuation ;
– les classes de mots : le nom, l’article, le verbe et une
première approche du pronom en tant que substitut du
sujet ;
– le genre et le nombre des noms ;
– le passé, le présent, le futur.
Nous avons choisi de travailler ces quelques points
de grammaire au travers des leçons du manuel, sans y
consacrer une rubrique spécifi que mais en les instillant
dans les phrases proposées. Par contre, dans les Cahiers
d’exercices 1 et 2, les points de grammaire sont traités
spécifi quement dans la rubrique « J’observe la langue »
et font l’objet d’exercices particuliers et d’un travail
oral et écrit en classe.
Les phases d’étude de la langue restent du domaine de
l’imprégnation. Il est nécessaire de répéter le plus sou-
vent possible lors des lectures des « histoires de Taoki »
le questionnements sur la phrase (majuscule en tête et
point fi nal), le genre et le nombre des mots, le verbe et
les marques du pluriel afi n de sensibiliser les élèves à
ces points de grammaire qui seront développés en tant
que tels en CE1.
◆ Les prolongements
Pour aider l’enseignant à créer des liens avec la décou-
verte du monde et les autres domaines des Programmes
comme l’Instruction civique et morale ou les Arts vi-
suels, une rubrique « Pour aller plus loin » est propo-
sée à la fi n de chaque leçon. Elle répertorie quelques
activités possibles pour enrichir le thème abordé. Une
bibliographie complète ce dispositif, en proposant des
documentaires à mettre à la disposition des élèves ou
des albums pour développer le plaisir de lire.
◆ La différenciation
Chaque fois que cela nous a paru utile, des proposi-
tions d’activités de différenciation et de remédiation
complètent les séances : pour remédier aux diffi cultés
des élèves moins à l’aise, mais aussi pour permettre aux
élèves plus à l’aise de continuer à progresser dans leur
apprentissage.