Le systeme génital masculin

Telechargé par Fiona L
Le système génital mâle
1 ANATOMIE GÉNÉRALE DU SYSTÈME GÉNITAL MÂLE
Le système génital mâle est décrit sur les schémas. On note la convergence des systèmes urinaire et génital au niveau de lurètre : les canaux
déférents provenant des testicules s’y connectent au niveau de la prostate située juste sous la vessie. On note également la présence des
vésicules séminales au niveau des canaux déférents.
Lorsque l’on effectue un zoom sur les testicules, on ne rend vite compte qu’ils possèdent deux fonctions, l’une endocrine et l’autre reproductrice.
En effet, les cellules de Leidig assurent la production de testostérone dans les tissus interstitiels tandis que les cellules germinatives et de Sertoli
assurent la production et la maturation des spermatozoïdes.
2 ARCHITECTURE DU TESTICULE
Une étude plus en profondeur de la structure des testicules permet de mettre en évidence de petits lobules pyramidaux, environ 250/testicule,
contenant chacun entre 2 et 4 tubes séminifères, assurant la production de spermatozoïdes. Chaque tube séminifère, très circonvolué, a une
longueur de 75 cm, permettant la production importante et continue des spermatozoïdes.
Les tubes séminifères se rejoignent en un tube droit et ceux-ci convergent vers le
rete testis
ou réseau testiculaire. S’en suivent les cônes
efférents formant l’épididyme (avec une longueur d’environ 6m au total). L’épididyme assure la maturation finale des spermatozoïdes avant qu’ils
ne poursuivent leur chemin jusqu’au canal déférent.
Entourant toutes ces structure, l’albuginé est une membrane conjonctive qui circonscrit le testicule.
Plus en détail, entre les tubes séminifères, on retrouve des amas cellulaires, les cellules de Leidig, qui assurent la production de testostérone.
Cette hormone peut agir un peu partout dans le corps, donc de manière endocrine, ou bien juste à proximité du site de production, de manière
paracrine, au niveau des tubes séminifères où la production de spermatozoïdes sera stimulée.
3 FORMATION DES SPERMATOZOÏDES
Si l’on étudie une coupe dans les tubes séminifères, on peut facilement discerner les spermatozoïdes en formation. On notera aussi la présence
de deux lignées cellulaires bien distinctes : l’une assurant un rôle structural, les cellules de Sertoli, assurant le maintien de la forme des tubes
mais aussi permettant le bon développement des cellules issues des lignées germinales. L’autre étant justement la lignée germinale qui assure
le développement des spermatozoïdes.
La lignée germinale contient des cellules souches, les spermatogonies, qui se divisent par mitose pour assurer le maintien de la lignée et
permettre la différentiation des spermatozoïdes par méiose.
Chez l’homme, la production de spermatozoïdes est continue depuis l’adolescence jusqu’à la mort. Durant l’embryogénèse, on a eu la multiplication
et le développement des cellules souches, les spermatogonies qui après la naissance entrent en quiescence jusqu’à la puberté. A la puberté, la
production de testostérone va permettre de faire sortir les spermatogonies de cet état de dormance, et donc de lancer la spermatogénèse.
Une fois la spermatogénèse lancée, les spermatogonies subissent la méiose ce qui, à terme, mènera à la formation de 4 spermatozoïdes.
Le processus complet prend environ 2 mois. La première division méiotique donne naissance à des spermatocytes primaires (réplication de
l’ADN : 2nDNAX2) puis secondaires (séparation des chromosomes, nDNAX2). La deuxième division méiotique donne naissance aux spermatides
(séparation des chromatides, nDNAX1).
Les spermatides vont ensuite entrer en maturation pour former les spermatozoïdes. Ce processus de maturation consiste à lélimination de la
majeure partie du cytoplasme qui sera digéré par les cellules de Sertoli, en la formation de lacrosome au-dessus du noyau et en un
développement du flagelle constitué de microtubules et entouré de mitochondries.
Tout au long du processus, les cellules migrent de la périphérie du tube vers la lumière du tube où seront libérés les spermatozoïdes.
4 LA TESTOSTÉRONE ET SON MODE DACTION
Étant donné sa structure stéroïdienne, la testostérone est transportée dans la circulation et pourra au niveau de son site d’action être
transformée ou non par l’α-réductase en dihydrotestostérone (dT). Comme toutes les hormones stéroïdiennes, la testostérone et la dT agissent
au niveau de récepteurs cytoplasmiques jouant le rôle de facteurs de transcription après lentrée dans le noyau. Ces facteurs seront identiques,
que l’on soit dans le cas de la testostérone ou de la dT, seulement les gènes activés seront différents.
Les deux hormones sont essentielles au développement du système génital masculin et à la fonction endocrine.
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