
Le système génital mâle est décrit sur les schémas. On note la convergence des systèmes urinaire et génital au niveau de l’urètre : les canaux
déférents provenant des testicules s’y connectent au niveau de la prostate située juste sous la vessie. On note également la présence des
vésicules séminales au niveau des canaux déférents.
Lorsque l’on effectue un zoom sur les testicules, on ne rend vite compte qu’ils possèdent deux fonctions, l’une endocrine et l’autre reproductrice.
En effet, les cellules de Leidig assurent la production de testostérone dans les tissus interstitiels tandis que les cellules germinatives et de Sertoli
assurent la production et la maturation des spermatozoïdes.
2 ARCHITECTURE DU TESTICULE
Une étude plus en profondeur de la structure des testicules permet de mettre en évidence de petits lobules pyramidaux, environ 250/testicule,
contenant chacun entre 2 et 4 tubes séminifères, assurant la production de spermatozoïdes. Chaque tube séminifère, très circonvolué, a une
longueur de 75 cm, permettant la production importante et continue des spermatozoïdes.
Les tubes séminifères se rejoignent en un tube droit et ceux-ci convergent vers le
rete testis
ou réseau testiculaire. S’en suivent les cônes
efférents formant l’épididyme (avec une longueur d’environ 6m au total). L’épididyme assure la maturation finale des spermatozoïdes avant qu’ils
ne poursuivent leur chemin jusqu’au canal déférent.
Entourant toutes ces structure, l’albuginé est une membrane conjonctive qui circonscrit le testicule.
Plus en détail, entre les tubes séminifères, on retrouve des amas cellulaires, les cellules de Leidig, qui assurent la production de testostérone.
Cette hormone peut agir un peu partout dans le corps, donc de manière endocrine, ou bien juste à proximité du site de production, de manière
paracrine, au niveau des tubes séminifères où la production de spermatozoïdes sera stimulée.