PRÉFACE
Les Universités du Temps Libre sont une aventure humaine extrêmement riche. Si la première Université
de ce type, nous la devons au Professeur Pierre VELLAS de Toulouse en 1973, montrant en cela
l’implication forte du monde universitaire, l’ensemble des UTL (Universités du Temps Libre), UTA,
(Universités Tous Âges), UIA (Universités Inter Âges), UP (Universités Permanentes) , UTT (Universités
du tiers Temps) et U3A (Universités du 3ième Âge) ne sauraient fonctionner sans l’implication admirable
de nombreux bénévoles à qui il faut rendre hommage. Certaines de ces universités ont choisi de se
regrouper dans une Union Nationale, l’UFUTA (Union Française des Universités Tous Âges) qui impose
à chaque structure qui souhaite y adhérer d’avoir un lien organique avec une Université ou un
Établissement d’Enseignement Supérieur lorsque ladite structure n’est pas directement issue de
l’Université. Fortement marquée par le monde universitaire, l’UFUTA dispose d’un comité scientifique
qui décerne le prix de la recherche, ou les plumes d’or et d’argent aux structures lui présentant les
travaux de ses étudiants.
Jean-Paul PONS est l’un de ces bénévoles qui permettent à nos structures locales de fonctionner sans
dysfonctionnements majeurs, en se mettant au service de tous. Il est administrateur de l’UTL34 et était
jusqu’à très récemment Vice-Président adjoint du site de Sète, ville bien connue entres autres, des
poètes, artistes et des sportifs.
Dans le cadre du cours d’économie où il est un étudiant assidu, il a souhaité se lancer dans la rédaction
d’un thème de recherche lié aux cryptomonnaies en général et au bitcoin en particulier. Si le sujet peut
apparaître pour le profane comme répondant à un effet de mode, il en n’est rien assurément. C’est
essentiellement un sujet d’actualité qui intéresse les économistes d’aujourd’hui au plus haut point, car
les risques que font courir les cryptoactifs sur l’ensemble de l’économie mondiale sont loin d’être
négligeables, mettant en lumière la nécessité d’une régulation qui commence à venir.
Avec beaucoup de ténacité et de courage, et avec l’aide amicale d’Henri MOREL, un autre
administrateur de l’UTL34, Jean Paul PONS est parti à la découverte de la technologie de la blockchain
(qui sera sans doute utilisée dans d’autres domaines que l’économie) en s’appuyant sur ses
connaissances économiques acquises au fil du temps dans l’UTL34, en particulier sur les monnaies.
Au fil des pages, le lecteur pourra découvrir une partie de la personnalité de Jean-Paul. Passionné de
culture, qu’il a mise au service de l’économie et de ce travail, Jean Paul est curieux du monde qui nous
entoure, cherche à comprendre le monde de demain tout en utilisant son expérience pour réfléchir sans
cesse à rendre celui-ci meilleur. À travers lui, je tiens à rendre hommage à l’ensemble des séniors qui
viennent dans toutes les Universités, quel que soit leur nom, avec la soif de connaissance, l’envie de
découvrir de nouveaux horizons, à la rencontre, ne l’oublions jamais, de professeurs remarquables qui
partagent leurs passions et leurs savoirs.
Jean-Paul a réussi un travail académique à portée pédagogique. Le profane apprendra beaucoup sur la
monnaie, outil qu’il utilise tous les jours sans se poser la moindre question et comprendra sans
problème les enjeux des cryptomonnaies. Ni la matière souvent perçue comme mystérieuse ou austère,
ni le titre de cet ouvrage ne doivent le rebuter. Je ne doute pas du plaisir qu’il aura à parcourir ces pages
au-delà de son résumé. L’étudiant en économie y trouvera matière à parfaire sa réflexion sur les
monnaies, sur le rôle des banques, en particulier centrales, ainsi que sur une technologie en devenir. Il
peut faire confiance à la rigueur scientifique de l’étude.
Cet ouvrage est donc remarquable à plus d’un titre. Qu’il me soit permis de dire ici ma fierté d’en avoir
été le directeur de recherche et mon admiration profonde pour son auteur qui, au fil du temps de cette
aventure humaine dont je parlais avec émotion, est devenu un ami. C’est cela aussi les Universités du
temps libre.
Fait à Agde le 24 janvier 2019 - Stéphane RAVAILLE, Agrégé d’économie-gestion