C'est l'agitation des particules chargées et chauffées qui est la cause du rayonnement. On parle
alors de rayonnement thermique. Le spectre d'émission est continu!: il contient toutes les longueurs
d'onde du visible mais celles-ci ne sont pas toutes émises avec la même intensité.
Même si elles sont économiques, le rendement trop faible des lampes à incandescence fait qu'on
leur préfère aujourd'hui les ampoules basse consommation. Leur fonctionnement repose sur le
phénomène de fluorescence, qu'on ne détaillera pas ici.
• les lampes spectrales : elles sont constituées d'une ampoule renfermant des vapeurs issues
d'atomes spécifiques. Les propriétés (en particulier la couleur) de la lumière émise dépendent
de l'élément chimique contenu dans l'ampoule. On parle ainsi de lampe à vapeur d'hydrogène,
de sodium (utilisées pour l'éclairage public) ou encore de mercure (cf TP).
En appliquant une forte tension à l'ampoule, on contraint les atomes à s'agiter fortement et à
entrer en collision les uns avec les autres. Ainsi, les atomes acquièrent temporairement des
énergies supérieures à leur énergie la plus basse (on parle dans ce cas d'état fondamental
d'énergie). Les atomes ne peuvent pas rester dans ces états de haute énergie (dits états excités)
et vont spontanément se débarrasser de ce surplus d'énergie en émettant un rayonnement de
fréquence (et donc de longueur d'onde) spécifique et quantifié (c'est-à-dire que la fréquence et
la longueur d'onde ne peuvent prendre que des valeurs bien déterminées).
Le spectre d'une lampe à vapeur atomique (observé à l'aide d'un prisme ou d'une
spectromètre) présente donc des raies fines et isolées les unes des autres. On parle de spectre
de raies.
• les lasers : ils peuvent être considéré comme une source de lumière monochromatique (c'est-
à-dire ne contenant qu'une seule longueur d'onde). C'est l'abréviation de Light Amplifier by
Stimulated Emission of Radiation (amplificateur de lumière par émission stimulée de
rayonnement).