Exercices : Tissu nerveux et transmission synaptique

Renforcement TS2 M. SENE
Série n°1 : Tissu nerveux et ses propriétés, la transmission synaptique
Exercice 1 :
A/ Des méthodes ont était proposées pour découvrir les liens entre la moelle épinière et les nerfs rachidiens.
Par exemple, sur un nerf, on peut observer l’amplitude et la direction de la dégénérescence consécutive à des
sections. Le document 1 indique les différentes sections effectuées et les résultats. Les hachures montrent la
zone dégénérée.
Expérience
Résultats
Conclusions
 Les tissus innervés par ce nerf perdent toute
sensibilité et toute motricité
 ………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
 La région innervée par ce nerf perd toute sensibilité.
La motricité est maintenue.
 Dégénérescence des fibres nerveuses de part et
d’autre du ganglion spinale.
 Les muscles innervés par ce nerf perdent leur
motricité.
 ………………………………………………………
………………………………………………………
………………………………………………………
Compléter l’analyse des résultats et tirer des conclusions dans chaque cas.
B/ Sadibou est maçon, il est victime d’un accident de travail : il est tombé d’un immeuble et volant se
relever et se mettre debout, il constatât que ses membres ne tenaient plus et il ne sentait pas les blessures
qu’il avait au niveau du pied. Arrivé à l’hôpital, le médecin lui fait des examens et constatât que Sadibou ne
réagissait à aucune stimulation et ne pouvait faire des mouvements au niveau des membres inférieurs.
a) Quelles parties du système nerveux seraient affectées lors de cet accident ?
b) D’après ces résultats et conclusions du document 1, expliquer brièvement les causes de la paralysie
des membres inférieurs de Sadibou.
Exercice 2 :
Le corpuscule de Pacini est un récepteur de la peau sensible aux variations de pression. Le document suivant
présente ce récepteur soumis à des pressions croissantes et les enregistrements obtenus sur l’écran de deux
oscilloscopes A’ et B’.

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En exploitant les données du document,
1) définit ce qu’est un message nerveux.
2) explique la naissance d’un message nerveux au niveau de ce récepteur sensoriel.
3) explique les caractères du message nerveux.
Exercice 3 :
À partir des informations tirées de l’exploitation du document 1 et de vos connaissances, expliquez la genèse
et les caractéristiques de la propagation d’un message nerveux dans le cas d’une fibre non myélinisée.
Les phénomènes ioniques impliqués ne sont pas attendus.
Protocole expérimental :
On applique une tension électrique, fournie par un stimulateur, sur une fibre nerveuse grâce à deux électrodes
stimulatrices (S1 et S2) et on effectue deux types d’enregistrement :
Enregistrement 1
On applique sur la fibre des stimulations d’intensité croissante (a<b<c<d<e). On enregistre grâce à des
électrodes réceptrices E1 et E2 la réponse de la fibre nerveuse.
Enregistrement 2
On applique une stimulation d’intensité e, et on enregistre la réponse de la fibre nerveuse grâce aux électrodes
réceptrices E1 et E2, mais également avec les électrodes réceptrices E’1 et E’2 placées à la distance x de E1 et
E2.

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Document 1 : tracés obtenus pour les enregistrements 1 et 2.
Exercice 4 :
A. Le document ci-après montre des résultat d’expériences effectuées sur une fibre.
1. Construit la courbe de variation de la distance en fonction du temps.
2. A partir de la courbe, détermine la vitesse de conduction du potentiel d’action.
B. Un nerf rachidien de vertébré est isolé de l’organisme et placé dans une cuve à nerfs. Et sont les
électrodes excitatrices, R1 et R2, les électrodes réceptrices. L’observation des diamètres des fibres
nerveuses de ce nerf conduit au tableau de distribution de fréquences suivant :
1. Construit et compléte l’histogramme de fréquences des fibres selon leur diamètre.
2. On stimule le nerf avec une excitation supraliminaire et on enregistre avec la courbe (a) du document
3. Analyse et interprète la courbe (a), en tenant compte du montage.
3. On applique un courant de tension supérieure, permettant la réponse de toutes les fibres du nerf. On
obtient alors la courbe (b) et la courbe c représentées au niveau du document 3.
Document 3

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a. En quoi la technique d’enregistrement des courbes (b) et (c) diffère–t-elle de celle de la courbe (a) ?
b. A quelle conclusion vous amène l’analyse comparée de l’histogramme et des courbes (b) et (c) ?
Exercice 5 :
L'anxiété est un état de malaise psychique fréquemment accompagné de convulsions musculaires. Ces
convulsions correspondent à des contractions brusques et inopinées des muscles squelettiques, localisées ou
généralisées à tout le corps. L'existence de ces troubles - ainsi que leur absence dans les conditions normales
- montrent que les neurones directement responsables de la contraction musculaire sont soumis à des
influences diverses qui assurent une régulation de leur activité. On s'intéresse aux mécanismes qui contrôlent
l'activité d'un motoneurone médullaire. Exploitez les informations fournies par les documents 1, 2, 3 et 4
pour proposer une explication du fonctionnement d’un motoneurone tel que celui figuré au document
2.
Document 1 : Induction expérimentale des signes de l'anxiété On sait reproduire expérimentalement chez
l'animal les manifestations de l'anxiété, en particulier les convulsions musculaires. Il suffit pour cela de lui
administrer de la picrotoxine, substance qui bloque l'action d'une molécule présente normalement dans le
système nerveux central appelée GABA (acide gamma aminobutyrique).
Document 2 : Montage expérimental réalisé avec un motoneurone de moelle épinière de mammifère et
résultats expérimentaux enregistrés après diverses stimulations.
Document 3 : Effets sur le motoneurone d'injections de GABA ou d'acétylcholine en l'absence de toute
stimulation.

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Document 4 : Caractères et propriétés de la membrane plasmique de neurones.
4 a. Concentrations ioniques en millimoles par litre de part et d'autre de la membrane plasmique, en l'absence
de stimulation.
4 b. Caractéristiques spécifiques
Exercice 6 :
I/ Dans le cadre d’études portant sur les mécanismes de la transmission des messages nerveux. On réalise des
expériences sur deux fibres géantes de Calmar A et B (document 1), séparées par une synapse.
Sur la fibre A sont placées deux électrodes stimulatrices S.
Sur chacune des deux fibres est appliquée une électrode réceptrice reliée, chacune, à un oscillographe (O1 et O2).
Une stimulation efficace sur la fibre A permet d’obtenir sur les oscillographes l’enregistrement du document
2.
Document 1