
La seconde option consiste à partager les biens entre les associés ainsi que les
disponibilités en banque et caisse estimée à 65 960 000 FCFA sur lesquelles il faut
déduire les dettes fournisseurs et autres dettes d’un montant de 33 765 000 FCFA. Sur
le reliquat en numéraires, il faudra rajouter le produit de la vente du stock de
marchandise.
TAF : Déterminer les droits d’enregistrements dus en cas de partage des biens entre
les associés en tenant compte des hypothèses suivantes :
1. Chaque associé reçoit un bien quelconque de la société
2. Chaque associé reçoit le bien qu’il a apporté à la constitution de la société.
Au cours de l’assemblée une troisième option a été débattue. Celle de la fusion avec la
société AAL SA au capital de 10 000 000 FCFA. Cette fusion absorption de la société
Edjilaye se traduira par une augmentation du capital de AAL SA à hauteur de 20 000
000 FCFA par création de 1000 actions nouvelles d’une valeur nominale de 10 000
FCFA attribuées aux actionnaires de la société Edjilaye SA.
- TAF : Calculer les droits dus dans l’hypothèse d’une application ou non du
régime de faveur en matière de fusion.
Exercice 2 :
La société Civile immobilière Souniou Askane au capital de 1 000 000 FCFA (divisée
en parts sociales dont la valeur nominale est de 10 000 FCFA) a été créée par deux
frères Ansou et Demba qui détiennent chacun 50% du capital. Après plusieurs années
d’exploitation elle a pu acquérir un terrain évalué à 25 000 000 FCFA et les capitaux
propres de la société sont positifs et s’élèvent à 65 000 000 FCFA. Ansou qui a des
soucis financiers a proposé à son frère de lui céder ses parts sociales pour 15 000 000
FCFA.
TAF : Déterminer les droits d’enregistrement dus en cas de cession.
La vente ne s’est finalement pas faite et la SCI a pu acquérir par concours bancaire une
maison sis à la cité ASECNA à Ouakam d’une valeur de 85 000 000 FCFA. Des
constructions ont été réalisé sur le terrain acquis par la société pour une valeur de 50
000 000 FCFA.