
Centre de Référence Mucoviscidose de Lyon / Juillet 2017
17
rencontre du kinésithérapeute libéral au CRCM, au domicile du patient ou à son
cabinet
- des médecins spécialistes : ORL, gastro-entérologue, hépatologue (diabétologue),
endocrinologue, rhumatologue, néphrologue, cardiologue, spécialiste de la reproduction,
gynéco-obstétricien, urologue, chirurgien digestif ou thoracique, médecin de la douleur,
spécialiste de la nutrition, médecin de médecine physique et de réadaptation, allergologue
- des équipes des structures hospitalières (ambulatoire et conventionnelle)
- des professionnels libéraux et/ou de proximité, en coordination avec le CRCM :
médecin généraliste ou médecin traitant, pédiatre,
◗ infirmier(ère) : il/elle intervient en coordination avec le CRCM pour exacerbation,
cure d’antibiotique injectable, nutrition entérale, surveillance, voire injection si
diabète, oxygénothérapie de longue durée ou ventilation non invasive,
accompagnement du patient,
◗ kinésithérapeute: il intervient dans le suivi quotidien (rôle de veille sanitaire), le
traitement de fond adapté en cas d’exacerbation ou de complication,
l’aérosolthérapie et les traitements inhalés, l’oxygénothérapie et la ventilation non
invasive ; il a une activité réseau,
◗EAPA (enseignant en activités physiques adaptées) : il intervient en
complémentarité du kinésithérapeute si besoin dans le cadre d’un programme de
réhabilitation ou de pratique d’une activité physique adaptée à l’état du patient,
◗ diététicien(ne),
◗ pharmacien(ne) d’officine,
◗ médecin de PMI, médecin scolaire;
- peuvent également intervenir :
◗ structure d’HAD et de centre de soins de suite ou de réadaptation,
◗ organismes prestataires de services.
4.3 Prise en charge thérapeutique (pharmacologique et autre)
« Plusieurs spécialités pharmaceutiques mentionnées dans ce PNDS pour la prise en charge
thérapeutique de l’enfant sont utilisées dans une indication ou des conditions d’utilisation non
prévues dans l’AMM.
Il est rappelé que :
- la prescription de la spécialité est possible
2
, en l'absence d'alternative médicamenteuse
appropriée, si l'indication (ou les conditions d'utilisation) a(ont) fait l'objet d'une
recommandation temporaire d'utilisation (RTU) ou si le prescripteur juge indispensable, au
regard des données acquises de la science, le recours à cette spécialité pour améliorer ou
stabiliser l'état clinique du patient. Dans ce cas :
2 Article L. 5121-12-1 du code de la santé publique